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Berger d’IsraëlLa Tour de Garde 1958 | 1er août
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protégeant les brebis. En cette circonstance il se préoccupa plus d’elles que de sa propre personne quand il demanda qu’on les laissât aller. Il était venu pour donner sa vie pour les brebis et il la donna. Aucune d’elles ne fut perdue.
14. Pour s’occuper des affaires de son Père, quels rôles remplit-il ?
14 Mais pourquoi a-t-il prononcé ces paroles ? D’abord il nous faut comprendre qu’il n’était pas venu sur la terre pour une affaire personnelle mais comme le grand agent et ambassadeur de Jéhovah. Pourtant il est la clé de toutes les affaires de ce monde, car ce qu’il dit et fait affecte chaque personne, chaque autorité et puissance. Il a le pouvoir de garder en vie et le pouvoir de détruire. Il est le fondement du monde nouveau. Cependant la volonté de Jéhovah représentait tout pour lui. Son obéissance était totale. Il déclara : “ Je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. ” — Jean 6:38-40.
15. Quel exemple parfait le Vrai Berger donna-t-il à tous les autres bergers ?
15 Le Vrai Berger ne perdit aucune des brebis de son Père. “ Lorsque j’étais avec eux dans le monde, je les gardais en ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Écriture fût accomplie. ” (Jean 17:12). C’est là un rapport de service parfait. Si nous ne pouvons atteindre la perfection, il nous est possible de beaucoup progresser en ce sens, à condition de suivre son exemple. Sa préoccupation constante était de faire une seule chose, “ la volonté de celui qui m’a envoyé ”. (Jean 4:34.) Notez que lui aussi devait prendre soin des brebis, les conduire et les nourrir. Il ne fallait pas qu’il en perdît aucune. Le fait de comprendre ces rapports très étroits entre le Père et le Fils devrait faire déborder notre cœur de gratitude. Jésus sert Jéhovah dans l’amour et dans la crainte. “ Dans les jours de sa chair le Christ présenta des supplications et aussi des prières à celui qui pouvait le sauver de la mort, avec de grands cris et des larmes, et il fut écouté favorablement à cause de sa crainte pieuse. ” — Héb. 5:7, NW.
16. Le Vrai Berger accomplit-il son œuvre dans la crainte de Jéhovah ?
16 À l’heure de sa plus grande épreuve, alors qu’il était seul, aucun homme n’étant là pour l’aider, il fit cette prière : “ Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. ” (Luc 22:42). Il dit encore : “ Craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. ” (Mat. 10:28). Il vivait dans la crainte de Jéhovah, reconnaissant sa responsabilité envers les brebis. Songez-y ! Avons-nous le même souci de rendre un compte parfait de notre œuvre comme berger prenant soin des brebis de Dieu ? Il est l’exemple parfait. Désirons-nous en premier lieu l’approbation de Jéhovah ? Plaçons-nous le soin qu’il faut prendre des brebis au-dessus de toutes les autres considérations ?
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Paître le troupeau de DieuLa Tour de Garde 1958 | 1er août
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Paître le troupeau de Dieu
1. Qu’a dit l’apôtre Pierre aux surveillants de l’assemblée ?
L’APÔTRE Pierre a dit ceci : “ Voici les exhortations que j’adresse aux anciens (...) Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec dévouement ; non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage (qui sont l’héritage de Dieu, NW), mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire. ” (I Pierre 5:1-4). Que ces paroles pénètrent profondément en votre esprit ; relisez-les de temps à autre jusqu’à ce qu’elles soient bien vôtres, car cette exhortation de l’apôtre doit être suivie par chaque berger de l’organisation divine. Autrement il ne remplira pas les conditions requises et sera désapprouvé.
2. À qui appartiennent les brebis ?
2 Les frères voués sont le troupeau de Dieu. Ils sont l’héritage de Jéhovah. Un grand dépôt est confié aux bergers qui reçoivent la garde du troupeau. Les brebis ont été rachetées par le sang précieux de l’Agneau de Dieu, son Fils unique ; elles sont donc une possession achetée, un trésor dont le propriétaire est Jéhovah. Les brebis ne sont pas la propriété du sous-berger, mais sont placées sous sa garde par le Principal Berger. Aussi la garde des brebis doit-elle s’effectuer comme si c’était pour Jéhovah. Tous ceux qui occupent la charge de bergers (ou surveillants) dans une partie quelconque du troupeau doivent comprendre leur grande responsabilité envers Jéhovah Dieu et Jésus-Christ. Rappelez-vous comment Jéhovah lui-même a traité ses brebis, les nourrissant, les conduisant, les protégeant et les supportant avec patience en tout temps. Ayez toujours présente à l’esprit la façon dont notre Seigneur Jésus-Christ a pris soin des brebis de son Père, ne perdant aucune d’entre elles et accomplissant son service dans la crainte de Dieu, bien que servant dans l’amour et en vertu de l’amour.
3. Comment les bergers doivent-ils traiter les brebis de Dieu ?
3 Les brebis doivent être traitées par les sous-bergers de la même manière que le Principal Berger les a traitées. Cela s’effectue en conduisant les brebis vers les pâturages où elles peuvent se nourrir, se fortifier et, avec le temps, devenir capables d’aider les plus faibles. Il faut les encourager à assister aux réunions hebdomadaires du groupe ainsi qu’aux assemblées. Il faut les aider à prêcher la vérité au moyen de sermons efficaces pour le porte à porte et les visites. Il faut les garder dans le cadre des dispositions théocratiques de la société d’un monde nouveau. Traitez-les avec bonté, avec amour, avec des égards, car les brebis s’effraient facilement et s’enfuient. Il faut également les traiter avec tendresse, car elles sont sensibles à la brutalité. Elles n’ont aucun moyen de défense, comme les autres animaux, quand elles sont attaquées. Elles ne font que fuir et quelquefois elles courent au-devant de dangers plus grands.
4. De quelle façon sont établis les bergers et pourquoi leur faut-il vivre dans la crainte de Jéhovah ?
4 Les bergers sont un don à l’assemblée de Dieu. Ils sont le don de Jéhovah. L’apôtre Paul écrivit : “ Et il a donné les uns comme apôtres (...) les autres comme pasteurs. ” (Éph. 4:11). À ces pasteurs ou bergers il dit : “ Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau au milieu duquel l’esprit saint vous a établis surveillants pour paître l’assemblée de Dieu, laquelle il a acquise par le sang de son propre (fils). ” (Actes 20:28, Da). Si vous êtes un berger parmi les brebis, demandez-vous si vous prenez bien garde au troupeau dont vous avez la charge. Vous avez été établi berger par le saint esprit ; il ne faut donc pas négliger vos devoirs. Il ne faut pas pécher contre le saint esprit. Jésus a dit : “ Le blasphème contre l’esprit ne sera point pardonné (...) quiconque parlera contre le saint esprit, il ne lui sera pardonné. ” (Mat. 12:31, 32). Vous n’osez pas aller contre le saint esprit, n’est-ce pas ? Car vous en seriez tenu responsable. Vous avez donc tout lieu de craindre si vous ne vous acquittez pas convenablement de vos obligations. Interrogez-vous vous-même pour savoir si vous vivez dans la crainte de Jéhovah, ou bien n’avez-vous pas compris que Dieu vous tient pour responsable de la façon dont vous remplissez vos fonctions de berger ? Craignez-vous vraiment Dieu ?
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