Coup d’œil sur le monde
L’industrie et la vie terrestre
L’une des conditions nécessaires à la vie sur la terre est la présence dans la stratosphère, c’est-à-dire entre quinze et quarante kilomètres d’altitude, d’une couche d’ozone. Cette couche gazeuse absorbe certains rayons solaires nuisibles, tout en laissant passer les rayons salutaires. Entre autres, l’ozone absorbe les rayons ultraviolets de courte longueur d’onde qui, autrement, seraient absorbés par les molécules et les protéines de la matière vivante et les détruiraient. Or, les savants sont de plus en plus conscients du fait que cette couche d’ozone est actuellement menacée par l’activité industrielle de l’homme. C’est ainsi que des avions supersoniques volant dans la stratosphère émettraient des quantités importantes d’oxydes d’azote, qui exercent une action destructrice sur l’ozone. D’autre part, certains spécialistes s’alarment de la quantité sans cesse croissante de fréon qui est relâchée dans l’atmosphère. Le fréon est utilisé dans les réfrigérateurs et dans les bombes aérosols de toutes sortes. Or, il contient du chlore qui, lui aussi, joue un rôle important dans la destruction de l’ozone. Ainsi, l’homme est en train de détruire cette ceinture protectrice d’ozone sans laquelle la vie ne pourrait subsister sur notre planète. Décidément, il est grand temps que Dieu détruise “ceux qui détruisent la terre”. — Apoc. 11:18, Bible de Crampon.
La lutte contre les maladies infectieuses
Bien qu’il y ait eu deux cent mille cas de variole en Inde en 1974, dont trente mille cas mortels, l’Organisation mondiale de la santé espère voir disparaître définitivement cette maladie avant la fin de 1975. Mais cet espoir semble bien optimiste, car il y a encore des épidémies graves de variole non seulement en Inde, mais encore au Bangladesh, au Pakistan et au Népal. Outre la variole, d’autres maladies infectieuses continuent à faire des ravages parmi les populations des pays pauvres. Chaque année, la tuberculose, la rougeole, la poliomyélite et la méningite tuent des milliers de gens en Amérique latine, en Afrique et en Asie. Certes, ces maladies ont été dans une large mesure vaincues dans les pays occidentaux, mais ces derniers ne sont pas pour autant à l’abri d’autres maladies transmissibles, comme les maladies vénériennes, l’hépatite épidémique et l’hépatite d’inoculation consécutive à une transfusion sanguine.
Vaccinations en série
La lutte contre les maladies infectieuses incite bon nombre de pays à appliquer un programme intensif de vaccinations. Voici, par exemple, le programme des vaccinations obligatoires ou recommandées appliqué en France : Pendant les premiers jours après la naissance : vaccination antituberculeuse ; de trois à cinq mois : vaccinations contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche ; de six à vingt-quatre mois : vaccination contre la variole ; de sept à neuf mois : vaccination contre la poliomyélite ; de douze à dix-huit mois : vaccination contre la rougeole ; de quinze à vingt-quatre mois : rappel du vaccin triple (antidiphtérique, antitétanique et anticoquelucheux) plus un rappel du vaccin antipoliomyélitique ; à six ans, onze ans et seize ans ces dernières vaccinations doivent être répétées. Entre six et douze ans l’enfant doit être revacciné contre la tuberculose si la réaction est négative. Enfin, à dix ans et à vingt ans, pour être en règle, le jeune Français doit subir une revaccination contre la variole. Si, après cela...
“Transfusions inutiles”
Sous le titre “Trop de transfusions de sang inutiles”, le journal Ouest-France a écrit dernièrement : “La transfusion d’un seul flacon de sang n’a 99 fois sur 100 aucun intérêt : telle est la conclusion tirée par 800 médecins réunis à Paris pour les journées d’anesthésiologie et de réanimation consacrées, cette année, au sang. Le sang, ont-ils dit, est trop souvent considéré comme un ‘fortifiant miracle’ administré au malade, qu’il en ait besoin ou non.” À propos du même colloque international, le journal Le Républicain Lorrain a écrit de son côté : “Chaque année, en France, les centres hospitaliers et les cliniques privées ‘consomment’ 3 700 000 flacons de sang. (...) Pour le Pr. P. Viars (Paris), il existe une véritable ‘mystique du sang’.” Enfin, dans un rapport sur une conférence de presse tenue par le professeur Viars, Le Monde a dit : “Le sang n’est pas un reconstituant général, un fortifiant miracle administré aux malades, qu’ils en aient réellement besoin ou non. C’est un élément dynamique aux multiples constituants, présentant plusieurs fonctions biologiques, qui ne doit pas être utilisé à tort et à travers, abusivement, comme le font trop de cliniques privées. (...) Or, selon le professeur Viars, quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, l’état d’un malade n’exige nullement l’utilisation de sang dans sa totalité, mais de façon sélective, de l’un de ses constituants, globules rouges, globules blancs, plaquettes, ou encore du plasma, ou de ses fractions (facteurs de coagulation, albumine). ‘Un sujet anémique a-t-il réellement besoin qu’on lui injecte des globules blancs ?’, demande le professeur Viars.”
“Deux sortes de sommeil”
Dans un rapport sur une session d’étude de spécialistes du sommeil qui s’est tenue ce printemps à Marseille, Le Figaro a écrit : “Il existe deux sortes de sommeil : le sommeil ‘lent’, qui représente 80 pour cent de la nuit normale de l’adulte, comprend quatre étapes successives (endormissement, sommeil léger, profond, très profond) ; le sommeil ‘rapide’, qui apparaît au cours de quatre à cinq phases successives réparties durant la nuit, chacune de ces phases étant précédée d’au moins une heure de sommeil lent. Ce sommeil ‘rapide’ ou ‘sommeil paradoxal’, au cours duquel apparaissent les mouvements oculaires rapides, est aussi celui qui comporte une immense majorité des rêves, ou du moins des rêves mémorisés. C’est aussi celui que l’on considère comme le ‘Sommeil réparateur’ : si on le supprime, en effet, à titre expérimental, des troubles du comportement ne tardent pas à apparaître. (...) Le professeur Scotto a analysé pour sa part les perturbations du sommeil. Que ce dernier soit insuffisant ou excessif — insomnies ou hypersomnies — il importe, a-t-il souligné, de rechercher avant tout l’origine de ces perturbations. Car dans les deux cas, la cause peut en être trouvée dans l’anxiété (...). Quoi qu’il en soit, a souligné le professeur Scotto, il ne faut jamais perdre de vue que les hypnogènes ne soignent que l’effet, jamais la cause du trouble, et qu’ils peuvent engendrer des accoutumances, voire des toxicomanies. En outre, ces médicaments diminuent la durée de l’indispensable sommeil ‘paradoxal’.”
Poissons contaminés en Méditerranée
La pollution de la Méditerranée commence à inquiéter les experts. En effet, rien qu’au mois de janvier dernier, six cachalots ont été retrouvés morts sur les plages de la Corse. Une teneur en mercure de 600 milligrammes par kilo a été relevée chez certains de ces mammifères cétacés. Or, quatre-vingts milligrammes de mercure organiques suffisent à tuer un homme. La tragédie des pêcheurs de la baie de Minamata, au Japon, a montré qu’avant de tuer, le mercure rend fou, sourd, aveugle et paralytique. Les micro-doses s’accumulent dans l’organisme au cours des années, avant que les premiers symptômes de l’empoisonnement n’apparaissent. En novembre 1974, une commission parlementaire française avait déjà signalé que chez les thons rouges de Méditerranée il existe une concentration en mercure deux fois plus élevée que dans les thons de l’Atlantique. On a également mesuré la teneur de mercure de plusieurs dizaines d’espèces de poissons qui fréquentent les côtes du Languedoc, la Côte d’Azur et les eaux de la Corse, de la Riviera, de la Toscane et au large de Venise. Pour la roussette, le congre, le rouget, le merlan, le serran et une dizaine d’autres espèces, elle est au-dessus des normes internationales autorisées. Les mêmes constatations ayant été faites dans la mer Baltique, les pays riverains ont déconseillé la consommation de poisson plus de deux fois par semaine.
Liberté sexuelle et jalousie
D’aucuns prétendent que le concubinage et le mariage “libre”, où chacun des conjoints a le sentiment de jouir d’une entière liberté sexuelle, mettent fin à la jalousie. Qu’en est-il en réalité ? Un sociologue a déclaré : “Les mariages libres ont augmenté le nombre de personnes qui souffrent de jalousie.” De son côté, Norman Lobsenz a révélé dans la revue Redbook que d’après ses propres recherches les couples non mariés “ont été surpris et troublés par leurs accès de jalousie”. L’abandon des principes de la Bible ne produit jamais de bons résultats.
Contraste frappant
Dans un rapport sur les témoins de Jéhovah, Famiglia Mese, le périodique catholique italien au plus fort tirage, a écrit au mois de février dernier : “Il y a actuellement en Italie environ quarante-cinq mille personnes qui suivent littéralement les préceptes de la Bible, ne fument pas, refusent de tuer, s’abstiennent de toute transfusion sanguine et paient scrupuleusement leurs impôts. (...) Cette secte publie des périodiques attrayants et même intéressants (ils sont riches de nouvelles et contiennent des articles rédigés dans le monde entier), imprime des livres qui répondent aux exégètes catholiques les plus savants, et distribuent des Bibles (...). Grâce à ces méthodes, les Témoins ont obtenu un succès immense (...), alors que le catholicisme routinier des gens dissimule une grande ignorance religieuse.”