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  • Les chrétiens ont-ils besoin de “cette bonne nouvelle du Royaume” ?
    La Tour de Garde 1967 | 15 février
    • servi de la fausse religion d’origine babylonienne comme d’un instrument pour combattre le peuple de Dieu, et nous pouvons être sûrs que cet adversaire rusé mènera, à notre époque, une lutte encore plus haineuse. Dans la prochaine édition de ce périodique, nous parlerons du complot, le plus traître et le plus diabolique qui ait jamais été tramé et exécuté, que le Diable a ourdi par le moyen de la fausse religion. Nous verrons comment cette fausse religion a trompé et pris au piège de nombreux humains, éprouvé jusqu’à l’extrême limite la foi des vrais chrétiens et plongé dans une grande détresse tous les peuples de la terre. C’est pourquoi le message actuellement délivré, annonçant que le jour du jugement est arrivé, est réellement une bonne nouvelle, un sujet de réjouissance. Tous les habitants de la terre, en particulier les chrétiens, ont donc besoin de “cette bonne nouvelle du royaume”, car le jugement de la religion babylonienne ne pouvait avoir lieu qu’après l’établissement du Royaume et l’exercice de son pouvoir par Jésus-Christ. Si vous n’êtes pas absolument conscient du fait que le Christ a reçu le Royaume et qu’il est de retour, invisible, dans la puissance du Royaume, et que vous ignoriez dans quelle mesure Satan s’est servi de la religion babylonienne pour s’infiltrer même dans la chrétienté et ses religions, il vous faut prêter attention à cette bonne nouvelle du Royaume. Vous goûterez et apprécierez les prochaines éditions de ce périodique, qui parleront du complot en question, le dévoileront et montreront comment Dieu a démasqué Babylone la Grande, l’a dépouillée de ses mystères à notre époque, où elle sera jugée et détruite, au grand soulagement de tous les vrais chrétiens qui pratiquent le culte pur de Jéhovah Dieu.

  • Fêtes païennes figurant au calendrier de la chrétienté
    La Tour de Garde 1967 | 15 février
    • Fêtes païennes figurant au calendrier de la chrétienté

      LES chrétiens du premier siècle refusaient résolument d’observer les pratiques païennes. “Mais, direz-​vous, dans mon Église on ne les observe pas non plus !”

      Mais est-​ce bien vrai ?

      Vous serez peut-être étonné d’apprendre que nombre de fêtes religieuses émanent, non du vrai christianisme, mais de coutumes païennes. Il est intéressant de noter sous ce rapport ce qu’a écrit, il y a de cela quelques années, Louis Réau, membre de l’Institut de France et titulaire de la chaire de l’art médiéval à la Sorbonne :

      “Malgré la répugnance des théologiens à admettre l’origine païenne des cérémonies chrétiennes, la plupart d’entre eux reconnaissent cependant qu’il faut chercher dans les rites agraires et funéraires des Romains [païens] l’origine et l’explication de nombreuses fêtes chrétiennesa.”

      Mais pourquoi la chrétienté a-​t-​elle donné aux fêtes païennes la première place dans son calendrier ? Réau dit : “(...) Il était non moins important, pour éviter de heurter et de dérouter les croyances populaires, de maintenir la date des fêtes religieuses.” Il montre que l’adoption des fêtes païennes et leur célébration sous un autre nom “facilitait considérablement la christianisation rapide du monde païenb”.

      Il n’empêche que les personnes réfléchies pourraient se demander si cette manière d’agir ne contribuait pas aussi à rendre la chrétienté païenne. Considérez, par exemple, quelques-unes des fêtes inscrites ordinairement au calendrier de la chrétienté, et comparez vos croyances et vos coutumes avec celles des premiers chrétiens.

      LA FÊTE DES TRÉPASSÉS, PÂQUES, NOËL

      Étant donné la croyance, universellement répandue, en l’immortalité inhérente de l’âme humaine, différents jours ont été choisis par la chrétienté pour fêter les morts. Ainsi, Réau dit que ‘la fête de la Toussaint, célébrée au début de novembre, est une fête des morts païenne, que l’Église a rendue chrétiennec’.

      Que dire de la fête des trépassés célébrée le 2 novembre, dont le but est d’aider, par des prières et des aumônes, les âmes au purgatoire ? Nous lisons dans un ouvrage de référence bien connu : “Le jour des morts est essentiellement l’adaptation de la coutume presque universelle consistant à réserver une partie de l’année (généralement la fin) pour les morts. Les Babyloniens observaient chaque mois une fête des morts au cours de laquelle les prêtres offraient des sacrificesd.” Les Grecs et les Romains célébraient aussi des fêtes en l’honneur des morts, fêtes fondées sur le paganisme babylonien.

      Et que dire de la période de jeûne observée par les membres des Églises anglicane, grecque et catholique romaine pour se préparer à la célébration de Pâques ? À propos du culte païen, un autre ouvrage déclare ceci : “Les quarante jours de jeûne du Carême étaient directement empruntés aux adorateurs de la déesse babyloniennee.”

      Nous ne devrions donc pas être surpris d’apprendre que l’introduction de la fête de Pâques dans le calendrier de la chrétienté résulte, non d’un commandement quelconque de Jésus-Christ ou de ses apôtres, mais de l’adoption de pratiques païennes. L’ecclésiastique Alexander Hislop écrivit ce qui suit :

      “Que veut dire le mot de Easter lui-​même ? Ce n’est pas un nom chrétien : il porte en lui-​même son origine chaldéenne. Pâques (en anglais Easter) n’est pas autre chose que Astarté, (...) la reine des cieux, dont le nom, tel que le prononçaient autrefois les Ninivites, est évidemment identique à celui qui est usité aujourd’hui, en Angleterre. Ce nom, tel que Layard l’a retrouvé sur les monuments assyriens, est “Ishtar”. Le culte de Bel et d’Astarté fut introduit de très bonne heure en Grande-Bretagne (...). Voilà l’histoire d’Easter. Les coutumes populaires qui caractérisent encore l’époque où on la célèbre confirment amplement le témoignage de l’histoire sur son caractère babylonien. Les galettes chaudes marquées d’une croix le Vendredi Saint, et les œufs coloriés de Pâques, figuraient dans les rites chaldéens, exactement comme aujourd’huif.”

      Étant donné l’origine païenne de la fête de Pâques, vous serez curieux, à juste titre, de savoir la vérité sur Noël, autre fête importante de la chrétienté. En consultant différents ouvrages de référence, vous apprendrez que cette fête était inconnue des premiers chrétiens mais que l’Église catholique romaine ordonna, au cinquième siècle de notre ère, la célébration d’une fête en commémoration de la naissance de Jésus, le jour où l’on fêtait selon les rites mithriaques la naissance du soleil, et à la fin des Saturnales, fête romaine observée en l’honneur de Saturne. Cette période païenne de réjouissances, pendant laquelle on échangeait des présents, servit de modèle à maintes coutumes de Noëlg. C’est pourquoi pendant un certain temps après la Réforme, les protestants refusaient de célébrer Noël et Pâques qu’ils considéraient comme des fêtes païennesh, mais ils se joignirent peu à peu aux divertissements païens.

      Malgré la répugnance des chefs religieux à admettre l’origine païenne de nombreuses fêtes du calendrier de la chrétienté, les faits prouvent que ces cérémonies émanent du paganisme, et la preuve nous en est fournie dans les encyclopédies et autres ouvrages de référence, qui se trouvent dans la plupart des bibliothèques publiques. La chrétienté n’a pas suivi l’exemple des fidèles chrétiens des deux premiers siècles.

      LES PREMIERS CHRÉTIENS REFUSAIENT DE PARTICIPER AUX FÊTES PAÏENNES

      Au cours de la période s’étendant entre le deuxième et le quatrième siècle de notre ère, surtout après l’époque de Constantin, il est vrai qu’un nombre toujours croissant de soi-disant chrétiens se mit à célébrer les fêtes païennes. Mais les chrétiens qui adhéraient à la vraie foi, enseignée par Jésus-Christ, n’adoptèrent aucune de ces fêtes païennes. Un bref examen des faits révèle qu’ils refusaient de les observer.

      Les premiers chrétiens n’observaient pas de fêtes en l’honneur des “âmes” des morts, parce qu’ils n’enseignaient pas la doctrine païenne de l’immortalité de l’âme humaine ; ils n’ignoraient pas que la Bible dit clairement que “l’âme qui pèche, c’est elle qui mourra”. — Ézéch. 18:4, Li.

      Vous savez maintenant que le Carême est d’origine païenne ; vous ne serez donc pas surpris de lire ce qu’a écrit au cinquième siècle de notre ère un moine de Marseille, Cassien, qui, comparant les premiers chrétiens à l’Église de son époque, déclara : “Il faut savoir que l’observation des 40 jours n’existait pas, aussi longtemps que la pureté de cette Église demeura intactei.”

      À propos de Pâques nous lisons : “Le Nouveau Testament pas plus que les écrits des Pères apostoliques, ne font aucune mention relative à l’observation de la fête de Pâques. Les premiers chrétiens ne pensaient pas à sanctifier des époques spéciales. (...) Socrate, historien ecclésiastique, [ne pas confondre avec le philosophe grec] a fait une déclaration véridique selon laquelle ni le Seigneur ni ses apôtres ne prescrivirent l’observation de cette fête ou d’aucune autre. Il dit : ‘Il n’entrait pas dans les intentions des apôtres d’établir des jours de fête, mais plutôt d’encourager les hommes à mener une vie pieuse, exempte de tout reproche.’ (...) Il ne fait pas de doute qu’il en était bien ainsij.”

      De plus, les premiers chrétiens ne célébraient pas la naissance du Christ, car Jésus-Christ avait ordonné à ses disciples de commémorer sa mort et non pas sa naissance (I Cor. 11:24-26). L’Encyclopédie américaine dit clairement : “La fête de Noël n’était pas célébrée au cours des premiers siècles de l’Église chrétienne.” — Édition de 1956, tome VI, p. 622.

      L’adjonction au cours des siècles de nombreuses fêtes au calendrier de la chrétienté eut donc lieu, non pour se conformer à un ordre de Jésus ou de ses apôtres, mais à la suite de l’apostasie du christianisme.

      INCOMPATIBLES AVEC LA PAROLE DE DIEU

      Sur quoi donc ces premiers chrétiens appuyaient-​ils leur refus de célébrer les fêtes païennes ? Sur la base de la Parole de Dieu. Nombre d’entre eux avaient été libérés des obligations que comportait la loi juive ou mosaïque avec ses fêtes et commémorations. Ils n’allaient pas remplacer cette disposition divine, qui avait accompli son dessein et que Dieu avait abolie au moyen de Jésus-Christ, par des commémorations et fêtes païennes dégradantes, fondées sur le culte des faux dieux. Et voici ce qu’un apôtre de Jésus-Christ, Paul, écrivit aux chrétiens hébreux qui restaient attachés aux fêtes juives, dont l’observance était une obligation religieuse que Dieu avait jadis imposée à son peuple :

      “Vous observez scrupuleusement les jours et les mois et les saisons et les années. Pour vous, je crains que de façon ou d’autre j’aie travaillé en vain en ce qui vous concerne.” — Gal. 4:10, 11.

      Il nous paraît impossible d’imaginer l’apôtre Paul donnant des noms chrétiens à des fêtes célébrées en l’honneur de dieux païens. Il encourageait plutôt, et vigoureusement, les adorateurs de Zeus et d’Hermès à repousser ces choses vaines et à se tourner “vers le Dieu vivant, qui a fait le ciel et la terre et la mer et toutes les choses qui y sont”. — Actes 14:12-15.

      L’apôtre Paul n’adopterait donc pas l’une quelconque de ces “choses vaines” pour amener un plus grand nombre de païens à se convertir au christianisme. Non, les chrétiens du premier siècle restaient attachés à la Parole de Dieu et à l’ordre suivant de Dieu :

      “Quelle participation ont la justice et l’iniquité ? Ou quelle communion la lumière a-​t-​elle avec les ténèbres ? De plus, quelle harmonie y a-​t-​il entre Christ et Bélial ? Ou quelle part une personne fidèle a-​t-​elle avec un incroyant ? Et quel accord le temple de Dieu a-​t-​il avec les idoles ? Car nous sommes le temple d’un Dieu vivant ; comme Dieu a dit : ‘Je résiderai au milieu d’eux (...)’ ‘C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et séparez-​vous’, dit Jéhovah, ‘et cessez de toucher la chose impure’ ; ‘et je vous recevrai’.” — II Cor. 6:14-17.

      Il existe donc des preuves irréfutables de l’origine païenne des fêtes de la chrétienté. De plus, il est formellement établi que les premiers chrétiens refusaient résolument d’observer les coutumes païennes et que la Bible met en garde les chrétiens contre l’adoption de pareilles pratiques. C’est pourquoi nous vous demandons maintenant, en toute sincérité : Quelle sera désormais votre position à l’égard de ces fêtes païennes ? Comment votre Église les considère-​t-​elle ? Votre Église et vous-​même, ressemblez-​vous aux premiers chrétiens ? Connaissant toutes ces choses, pouvez-​vous vous permettre de ne pas rejeter ces coutumes, même si votre organisation religieuse y reste attachée ?

      [Notes]

      a Iconographie de l’art chrétien de Louis Réau (Paris 1955), tome I, p. 50-52.

      b Iconographie de l’art chrétien de Louis Réau (Paris 1955), tome I, p. 50-52.

      c Iconographie de l’art chrétien de Louis Réau (Paris 1955), tome I, p. 50-52.

      d Funk & Wagnalls Standard Dictionary of Folklore, Mythology and Legend (New York 1949), vol. I, p. 38.

      e Les deux Babylones, traduction de J.-E. Cerisier, édition de 1886, p. 153.

      f Les deux Babylones, p. 151, 157.

      g Voyez, par exemple, l’Encyclopédie américaine (New York 1956), tome VI, p. 622.

      h Encyclopédie britannique, édition de 1959, tome XI, p. 107.

      i Les deux Babylones, p. 153.

      j Encyclopédie britannique (New York 1910), tome VIII, p. 828.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1967 | 15 février
    • Questions de lecteurs

      ● Dans I Rois 7:23 et II Chroniques 4:2, il nous est dit que la mer de fonte, entièrement ronde, qui se trouvait dans la cour du temple de Salomon, avait dix coudées d’un bord à l’autre et “une circonférence que mesurait un cordon de trente coudées”. N’y a-​t-​il pas là une erreur, puisqu’il est impossible d’obtenir un cercle en partant de ces deux données ?

      Il n’y a aucune raison de conclure que les écrivains bibliques ont commis une erreur grave. Jérémie et Esdras, qui ont écrit respectivement le premier livre des Rois et le second livre des Chroniques, étaient des hommes dignes de confiance dont les récits furent inspirés par Dieu.

      De nos jours, dans les calculs mathématiques, il est d’usage d’employer pi, notation du nombre qui représente le rapport constant de la circonférence d’un cercle quelconque à son diamètre. On lui donne, dans les calculs courants, la valeur de 3,141 6. Toutefois, dans les temps anciens, on ne notait pas toutes les décimales jusqu’à la dernière fraction. D’ailleurs, 3,141 6 n’est que la valeur approchée de pi. Ceux qui exigent une exactitude scrupuleuse et considèrent que la Bible se trompe dans les dimensions qu’elle attribue à la mer de fonte, feraient bien de comprendre que, pour être exacts eux-​mêmes, ils devraient donner à pi au moins huit décimales ; il aurait alors la valeur de 3,141 592 65, bien qu’on puisse encore ajouter d’autres décimales et lui donner la valeur de 3,141 592 653 5.

      Le commentateur biblique Christopher Wordsworth cite un certain Rennie qui fit, à propos des dimensions de la mer de fonte, cette observation intéressante : “Jusqu’à l’époque d’Archimède [troisième siècle avant notre ère], la circonférence d’un cercle était toujours mesurée en ligne droite au moyen de son rayon ; et naturellement, Hiram représenterait la mer de fonte avec une circonférence de trente coudées, en la mesurant, selon l’invariable coutume, au moyen de son rayon, ou demi-diamètre, de cinq coudées, lequel appliqué six fois autour du périmètre ou “bord” de la

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