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3ème partie — Le président visite l’Europe et le Moyen-OrientLa Tour de Garde 1957 | 15 octobre
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de soi-disant chrétiens qui connaissent quelque chose de la Bible et croient en Jésus-Christ. Avec eux, nos frères peuvent étudier. Les musulmans posent de nombreuses questions mais, quand il s’agit de prendre une décision, ils trouvent beaucoup plus facile de garder leur religion, parce qu’ils pourraient être exilé s’ils se convertissaient au christianisme. Quelques-uns ont pris position, au prix de grandes difficultés. Les douze missionnaires qui se trouvent dans le pays font une œuvre étonnante, non seulement dans les grandes villes (Karatchi et Lahore) mais aussi dans les plus petits endroits où ils sont allés. En utilisant sa bicyclette, un frère va dans les petits villages, où il demeure avec les gens quand il leur prêche. Cela rappelle le temps de Jésus-Christ, quand ses apôtres allaient de village en village, et qu’en les traversant, ils trouvaient des gens hospitaliers qui les invitaient à séjourner chez eux. C’est ainsi que l’un de nos frères, missionnaire au Pakistan depuis de nombreuses années, dessert les territoires ruraux, répandant avec un grand succès le message du Royaume. Il y a cinq ans, lors de ma dernière visite, une moyenne de trente-sept proclamateurs prêchaient la bonne nouvelle ; maintenant, la moyenne s’élève à soixante-sept, un bel accroissement pour cinq années de travail seulement.
L’assemblée suscita beaucoup d’intérêt. Un étudiant de l’université, contacté durant l’assemblée, se rendit à la filiale, demandant qu’on commence une étude chez lui. Plus tard, nous reçûmes la visite du professeur de l’un des collèges de la ville, soucieux, lui aussi, d’avoir une étude.
Quand Jésus-Christ recommanda à ses apôtres d’aller et de faire des disciples de toutes les nations, il entendait le Pakistan aussi bien que les autres endroits. Nous devrions admirer les missionnaires du Royaume qui sont venus dans ce pays et devrions toujours nous souvenir d’eux dans nos prières à cause de l’œuvre étonnante qu’ils accomplissent et poursuivent dans des circonstances réellement difficiles.
Quand l’heure arriva pour moi de prendre l’avion à Lahore pour Karatchi, nous nous rendîmes à l’aéroport et vîmes que la grande route était ornée de drapeaux et d’arches florales. Le long de la route, la foule commençait à accourir. Des soldats et des policiers occupaient leurs postes. De nombreux écoliers furent conduits en certains endroits le long de la route où ils s’assirent, se préparant à une grande réception. Un personnage très important visitait le Pakistan, il devait arriver à Lahore ce matin-là. C’était Chou En-Lai, premier ministre de Chine. Ils avaient donc organisé une très grande parade pour accueillir ce dignitaire ; il ferait une entrée triomphale, en compagnie d’autres personnalités, et les gens le salueraient comme un homme extraordinaire. Ils donnent ainsi gloire aux hommes, mais glorifient Dieu très peu. Ils n’acceptent ni son Fils ni le vrai Dieu de l’univers. Tandis que les missionnaires goûtaient la compagnie les uns des autres à l’aéroport, avant mon départ, l’avion de Chou En-Lai atterrit ; les orchestres commencèrent à jouer, l’armée se mit au garde-à-vous, et la grandiose réception commença. Cet homme important à qui ils rendent un tel honneur ne peut apporter la paix, et ses semblables pas plus que lui ne sont en mesure d’apporter au peuple de leur propre nation la prospérité à laquelle tous les humains aspirent. Ainsi, tandis que les nations sont irritées et très anxieuses, les témoins de Jéhovah, dans le monde entier, continuent calmement à faire avancer la prédication de la bonne nouvelle du Royaume. Ils ont un glorieux trésor de service et vont de pair avec la grande armée théocratique dans la marche triomphale de Jéhovah vers la victoire. Bientôt, Jéhovah démontrera sa puissance et détruira le vieux monde méchant et ses gouverneurs.
Je fus bientôt de retour à Karatchi où je rencontrai les frères et tins avec eux une réunion intéressante, le soir, dans leur Salle du Royaume ; il y avait vingt-neuf assistants. Là, je parlai au frère qui avait rencontré frère Franz et j’appris de première main comment il allait et qu’il était parti sans encombre. Quelle joie de se trouver pour un peu de temps à Karatchi avec les deux missionnaires, les frères Young et Moss. Ils m’accompagnèrent à Bombay, mon étape suivante, ce que j’appréciai vivement !
INDE
Sur son parcours jusqu’à Bombay, l’avion que je pris (un petit DC-3 à deux moteurs) fit deux escales. Tout d’abord, il se posa à Bhuj, sorte de séjour estival ; ensuite, à Ahmedabad, où certains de nos missionnaires travaillent ; mais ils étaient déjà à Bombay assistant à l’assemblée. Le survol de ces villes de l’Inde est une chose intéressante. Vous voyez combien ces villes sont compactes ; ce sont des cités commerçantes très mouvementées, et il s’y trouve des milliers et des milliers de personnes à qui il faut parler du Royaume. L’étape finale était Bombay ; j’y arrivai aux environs de 18 h 30 ; deux cents personnes étaient venues à ma rencontre. Parmi elles se trouvaient beaucoup de vieux amis, des missionnaires en particulier, et frère Skinner, le serviteur de filiale, outre les vingtaines de nouveaux visages de personnes venues à la vérité pendant les cinq dernières années.
Une série d’assemblées se tenait en Inde. Frère Franz était allé à Delhi puis à Calcutta ; je desservais ceux qui pouvaient venir à Bombay. Le serviteur de la filiale put obtenir la plus belle salle de la ville pour la conférence publique. D’ordinaire, elle doit être louée six mois à l’avance. Déjà, elle avait été louée par l’Association des Usagers de la Voie ferrée pour une conférence. Quand le serviteur de la filiale entra en contact avec le secrétaire de l’association, ce dernier accepta de changer la date de la conférence afin que nous pussions utiliser
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Acceptons les responsabilités dans la société du Monde NouveauLa Tour de Garde 1957 | 15 octobre
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vous sera demandé. Mais déjà maintenant vous pouvez entrer dans la joie du Maître en vous acquittant fidèlement de votre attribution de service. — Mat. 13:12.
18. Quelle place faut-il donner dans notre vie à notre attribution de service ?
18 Il ne fait aucun doute que Jéhovah équipe maintenant la société du Monde Nouveau en vue de la vie après Harmaguédon. Votre but dans l’existence est de servir Jéhovah. Il vous a donné un privilège de service dans son organisation. Rien ne sera plus agréable à Dieu que de vous voir répondre à son invitation de service et d’axer toute votre vie sur le privilège qui vous a été confié. Il y a une tâche immense à accomplir dès maintenant, et elle s’accomplit grâce à l’aide de l’esprit de Jéhovah. Si vous accomplissez bien votre part, votre lot sera peut-être de vivre éternellement pour surveiller les intérêts de Dieu dans le monde nouveau.
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