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    • montagnes d’Éphraïm ou de Samarie, lesquelles comprenaient deux sommets historiques, les monts Guérizim et Ébal, ce dernier culminant à plus de 900 mètres (Deut. 11:29). La partie sud de ces montagnes était connue sous le nom de “région montagneuse de Juda”, car si sa hauteur variait entre 600 et 1 000 mètres, elle était constituée principalement de plateaux et de collines arrondies aux pentes douces (II Chron. 27:4; Luc 1:39). C’est dans cette région que se trouvaient entre autres les villes de Jérusalem, de Bethléhem et d’Hébron.

      Au sud, les montagnes judéennes se fondaient graduellement dans le Négueb. Ce nom viendrait, pense-​t-​on, d’une racine qui signifie “être sec”. Le Négueb s’étendait jusqu’au ouadi d’Égypte et constituait la partie méridionale de la Palestine. Deux villes en marquaient les limites: au nord, Béer-Schéba, véritable oasis, et au sud Cadès-Barnéa. — Gen. 12:9; 20:1; 22:19.

      Quand on se dirigeait vers les montagnes de Juda en venant de l’ouest, on traversait la Séphélah, une région de collines entrecoupées de petites vallées qui s’étendaient depuis les plaines côtières, à l’ouest, jusqu’aux régions montagneuses, à l’est (Josué 9:1). Ces collines étaient pour la plupart des lieux de pâturage pour le petit et le gros bétail, car les sources situées dans les vallées fournissaient l’eau nécessaire. En raison de la nature géologique du sol de cette région, les pluies d’hiver qui tombaient sur les montagnes s’infiltraient dans le grès poreux jusqu’à une strate imperméable le long de laquelle elles coulaient pour venir alimenter, plus bas, les sources des vallées.

      La troisième grande division géographique de la Palestine était constituée par la Fosse jordanienne, parfois appelée l’Arabah (Deut. 11:30), qui divisait le pays sur toute sa longueur. Cette longue crevasse, qui prenait naissance en Syrie, au nord, se prolongeait vers le sud jusqu’au golfe d’Aqaba, sur la mer Rouge. Cette fosse centrale était d’autant plus spectaculaire qu’elle était bordée de chaque côté de montagnes et de falaises parallèles.

      Si l’on suit cette fosse du nord au sud, on descend d’abord rapidement des contreforts du mont Hermon au bassin de Hûlé, où le cours supérieur du Jourdain formait autrefois un petit lac. De là, le Jourdain dévale vers la mer de Galilée située à plus de 200 mètres au-dessous du niveau de la mer Méditerranée. En une quinzaine de kilomètres, il perd près de 300 mètres d’altitude. De la mer de Galilée à la mer Morte, cette grande fracture de la croûte terrestre constitue la vallée du Jourdain proprement dite, que les Arabes appellent le Ghôr, mot qui signifie “dépression”. C’est une gorge qui atteint par endroits une largeur de 20 kilomètres. Le Jourdain lui-​même coule à près de 50 mètres plus bas que le fond de cette vallée et, tandis qu’il serpente en direction de la mer Morte, il perd encore environ 180 mètres d’altitude. La mer Morte se trouve donc à près de 400 mètres au-dessous du niveau de la Méditerranée, ce qui en fait le point le plus bas de la surface de la terre.

      La partie de la Fosse jordanienne qui se prolonge au sud de la mer Morte sur environ 160 kilomètres jusqu’au golfe d’Aqaba était plus généralement connue sous le nom d’Arabah (Deut. 2:8). À mi-chemin, l’Arabah atteint son point le plus élevé, à environ 200 mètres au-dessus du niveau de la mer.

      La quatrième région de la Palestine comprenait les collines et les plateaux à l’est de la Fosse jordanienne (Deut. 2:36, 37; 3:8-10). Au nord, ces terres arables s’étendaient à l’est de la mer de Galilée sur peut-être une centaine de kilomètres, mais au sud elles n’avaient guère qu’une quarantaine de kilomètres de large, après quoi des steppes arides finissaient par se perdre dans le désert d’Arabie. La partie septentrionale, et la plus large, de cette région orientale onduleuse, située au nord de Ramoth-Galaad, était appelée le pays de Basan. Elle avait une altitude moyenne de 600 mètres environ. Au sud de Basan, les sommets arrondis du pays de Galaad pouvaient atteindre plus de 1 000 mètres. La frontière sud de Galaad longeait, au nord du ouadi d’Arnon, un plateau dominé par le mont Nébo qui culminait à plus de 800 mètres. Ce territoire, qui fut la possession des Ammonites à une certaine époque, était lui-​même limité au sud du ouadi d’Arnon par le pays de Moab. — Josué 13:24, 25; Juges 11:12-28.

      NOMS DE LIEUX

      Les anciens noms hébreux de bon nombre de villes, de montagnes et de vallées se sont perdus, notamment parce que les Arabes ont occupé presque constamment la Palestine à partir de 638 de notre ère. Toutefois, comme l’arabe est la langue vivante la plus proche de l’hébreu, il est parfois possible d’identifier avec une grande précision certains lieux et de situer des événements du passé.

      On trouvera ci-dessous une liste de termes géographiques en arabe courant qui permettent de faire le rapprochement entre certains lieux actuels et des sites bibliques.

      TERMES GÉOGRAPHIQUES ARABES ET LEUR SIGNIFICATION

      ʽAïn source, fontaine naturelle

      Bahr mer

      Beit maison

      Biqaʽ vallée (de montagne)

      Bir puits

      Burdj tour

      Darb route

      Debbet hauteur sablonneuse

      Djebel montagne

      Karm vigne

      Kefr village

      Khirbet ruines

      Majdel château ou tour

      Nahr rivière

      Neqb sentier de montagne

      Ras cap, sommet d’une colline ou d’une montagne

      Shatt rivage ou berge; rivière

      Talʽat montée

      Tell tertre (recouvrant souvent des ruines)

      Wadi ouadi

      LE CLIMAT

      Le climat de la Palestine est aussi diversifié que sa topographie. Sur les 160 kilomètres qui séparent la mer Morte du mont Hermon, et du fait de la grande différence d’altitude entre les points extrêmes, on retrouve la même variété de conditions climatiques que dans d’autres régions du globe qui s’étendent sur plusieurs milliers de kilomètres entre la latitude des tropiques et celle de l’Arctique. Ainsi, le mont Hermon est généralement couvert de neige toute l’année, tandis que sur les bords de la mer Morte le thermomètre monte parfois jusqu’à 50 °C. Les brises qui viennent de la mer Méditerranée tempèrent le climat des montagnes à l’intérieur, aussi fait-​il rarement plus de 32 ou 33 °C à Jérusalem et il n’y gèle qu’exceptionnellement. En janvier, la température moyenne se situe entre 9 et 10 °C. La neige n’est pas courante dans cette partie de la Palestine. — Voir II Samuel 23:20.

      Dans ce pays de contrastes, la pluviosité elle aussi varie énormément. Le long de la côte, les précipitations annuelles sont d’environ 40 centimètres, mais les régions élevées, comme le mont Carmel, les montagnes centrales et les hautes terres à l’est du Jourdain reçoivent jusqu’à deux fois plus de pluie. D’autre part, des conditions désertiques prédominent dans le Négueb, la basse vallée du Jourdain et le pourtour de la mer Morte où les précipitations ne sont que de 5 à 10 centimètres par an. La plus grande partie de la pluie tombe pendant les mois d’hiver (décembre, janvier et février), tandis qu’en été (de juin à octobre) il ne tombe que 6 ou 7 pour cent du total des précipitations. La légère pluie “précoce” ou pluie d’automne qui tombe en octobre et en novembre permet de labourer le sol (durci par la chaleur de l’été) et de le préparer ainsi pour les semailles des céréales d’hiver. La pluie “tardive” ou pluie de printemps vient en mars-​avril. — Deut. 11:14; Joël 2:23; Zach. 10:1; Jacq. 5:7.

      L’abondante rosée que reçoit la Palestine est un de ses atouts majeurs, surtout pendant la sécheresse des mois d’été, car sans elle une grande partie de ses vignes et de ses pâturages souffriraient beaucoup (Aggée 1:10; Zach. 8:12). Ce sont essentiellement les brises humides qui montent de la Méditerranée ou qui descendent du mont Hermon qui produisent la rosée en Palestine (Ps. 133:3). Par endroits, la rosée nocturne est si forte que la végétation reçoit assez d’humidité pour compenser les pertes d’eau qu’elle subit pendant la chaleur du jour (voir Job 29:19). La rosée joue un rôle particulièrement important dans le Négueb et sur les hautes terres de Galaad où les chutes de pluie sont minimes.

      LES RESSOURCES DU SOL

      La Palestine n’était pas seulement un pays bien arrosé, capable de produire de la nourriture en abondance; ses montagnes recélaient également de précieux minerais de fer et de cuivre (Deut. 8:9). Le pays devait importer de l’or, de l’argent, de l’étain et du plomb, mais il possédait de grands gisements de sel. Dans la vallée du Jourdain, il y avait des couches d’argile qu’on employait en fonderie ainsi que pour la fabrication des briques et des poteries (I Rois 7:46). On y trouvait également des roches calcaires d’excellente qualité, qui servaient à l’industrie du bâtiment, et des affleurements de basalte sombre apprécié pour sa dureté et la finesse de sa texture.

  • Pallu
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    • PALLU

      {Article non traduit.}

  • Palluites
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    • PALLUITES

      {Article non traduit.}

  • Palme
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    • PALME

      Mesure linéaire qui correspond grosso modo à la largeur de la paume, à la base des quatre doigts. Le palme mesure 7,4 centimètres environ. Six palmes égalent une coudée (Ex. 25:25; 37:12; I Rois 7:26; II Chron. 4:5; Ézéch. 40:5, 43; 43:13). En Psaume 39:5 David dit: “Mes jours tu les as faits peu nombreux”, ou, selon le texte massorétique hébreu, “comme des palmes”. (NW, éd. 1984, note en bas de page.) Jésus Christ emploie de façon semblable le terme “coudée” quand il déclare: “Qui d’entre vous, en s’inquiétant, peut ajouter une seule coudée à la longueur de sa vie?” — Mat. 6:27.

  • Palmier
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    • PALMIER

      (héb. tamar; gr. phoïnix).

      Bien qu’on ne le trouve plus aujourd’hui qu’en certains endroits de la Palestine, le palmier dattier (Phoenix dactylifera) y était abondant autrefois. Il était apparemment aussi courant dans ce pays que dans la vallée du Nil, en Égypte. Le dattier donne une fois par an de longues grappes de dattes, pesant chacune de treize à vingt-trois kilogrammes, que l’on récolte de juin à septembre.

      Comme on associe les palmiers aux oasis, leur vue est la bienvenue pour les voyageurs du désert. C’est ainsi que durent apparaître aux Israélites les soixante-dix palmiers qui poussaient à côté des douze sources d’eau à Élim, leur deuxième halte après la traversée de la mer Rouge (Ex. 15:27; Nomb. 33:9). La longue racine pivotante du palmier lui permet d’atteindre des sources d’eau auxquelles beaucoup de plantes n’ont pas accès et de bien s’adapter aux conditions désertiques.

      Dans les temps bibliques, les palmiers prospéraient le long de la mer de Galilée (Josèphe, La Guerre des Juifs, traduction d’Arnauld d’Andilly, liv. III, chap. XXXV, par. 2) et au fond de la chaude vallée du Jourdain. Ils étaient particulièrement nombreux autour d’En-Guédi (Josèphe, Histoire ancienne des Juifs, liv. IX, chap. I, par. 2) et de Jéricho, qu’on appelait “la ville des palmiers”. (Deut. 34:3; Juges 1:16; 3:13; II Chron. 28:15.) Ils croissaient également en altitude, comme celui qu’on appelait “le palmier de Déborah”, dans la région montagneuse d’Éphraïm (Juges 4:5). Il est évident qu’il y en avait autour de Jérusalem, puisqu’on utilisait leur feuillage pendant la fête des Huttes (Lév. 23:40; Néh. 8:15) et que la foule en a cueilli des rameaux pour saluer l’entrée de Jésus dans la ville (Jean 12:12, 13). Le palmier a donné son nom à Tamar, une des villes de Salomon (I Rois 9:17, 18). De même, la région de Tyr et de Sidon a reçu plus tard le nom de “Phénicie” (pays des palmiers), du grec phoïnix (Actes 11:19; 15:3), mot qui est peut-être aussi à l’origine du nom de la ville de Phénix, sur l’île de Crète. — Actes 27:12.

      Le grand et majestueux palmier est un arbre qui atteint une hauteur de 25 mètres ou plus, au tronc droit surmonté d’un bouquet de feuilles pennées (ce ne sont pas des branches). Sa silhouette gracieuse est d’une rare beauté. Les jeunes filles israélites devaient se réjouir d’être appelées Tamar, comme la belle-fille de Juda (Gen. 38:6), la sœur d’Absalom (II Sam. 13:1) ainsi que sa fille, dont il est dit que c’était “une femme de très belle apparence”. (II Sam. 14:27.) La taille de la jeune Sulamite est comparée à un palmier et ses seins à des grappes de dattes (Cant. 7:7, 8). La disposition en spirale des fibres du bois de cet arbre lui donne également une souplesse et une force exceptionnelles.

      Ce bel arbre productif à la ligne élancée était un motif très approprié dans les sculptures qui ornaient les murs intérieurs et les portes du temple de Salomon (I Rois 6:29, 32, 35; II Chron. 3:5) ainsi que les côtés des chariots qu’on utilisait au service du temple (I Rois

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