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PaixAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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population, les animaux sauvages se multiplieraient, pénétreraient dans des territoires précédemment habités et causeraient du tort aux survivants et à leurs animaux domestiques. — Voir Exode 23:29; Lévitique 26:22; II Rois 17:5, 6, 24-26.
La paix avec les animaux sauvages que Dieu a promise aux Israélites était différente de celle dont jouissait le premier couple humain dans le jardin d’Éden, car Adam et Ève dominaient pleinement sur la création animale (Gen. 1:28). Or, dans les prophéties, une telle domination n’est attribuée qu’au Christ (Ps. 8:4-8; Héb. 2:5-9). C’est donc sous l’administration de Jésus Christ, “la souche de Jessé”, celui que Dieu appelle “mon serviteur David”, que la paix régnera de nouveau entre les hommes et les animaux (És. 11:1, 6-9; 65:25; Ézéch. 34:23-25). Fondamentalement, ces versets doivent être pris au sens figuré, puisqu’il est évident que la paix entre des animaux comme le loup et l’agneau dont il est question dans ces passages n’a pas été littéralement établie dans l’ancien Israël. Ils annonçaient donc que des personnes au comportement dangereux, semblable à celui des bêtes sauvages, reviendraient de leur mauvaise voie pour vivre en paix avec leurs semblables plus dociles. Toutefois, le fait que les animaux sont utilisés prophétiquement pour symboliser les conditions de paix qui régneront parmi le peuple de Dieu laisse entendre que dans un sens littéral aussi la paix existera entre les animaux sous le règne de “la souche de Jessé”, Jésus Christ, comme c’était manifestement le cas en Éden.
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PalaisAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PALAIS
Résidence d’un souverain; parfois demeure vaste et imposante d’un prince ou d’un homme riche et puissant (Dan. 4:4; Luc 11:21; voir GOUVERNEUR [PALAIS DU]). Le mot hébreu hêkhal, qui signifie “palais”, est souvent appliqué au temple en tant qu’il est la résidence du Souverain Seigneur Jéhovah (I Sam. 1:9; I Rois 6:2; Esdras 5:14; Dan. 5:3). Les anciens palais étaient fréquemment des sortes de châteaux forts pourvus de remparts et d’énormes portes (Néh. 1:1; Esther 1:2). Les vastes cours et les luxueux jardins privés qui ornaient généralement l’enceinte du palais lui donnaient une splendeur royale. — Esther 1:5.
La Bible mentionne les palais d’Assyrie (Nahum 1:1; 2:6), de Babylone (II Rois 20:18; II Chron. 36:7; És. 39:7; Dan. 1:4; 5:5) et de Perse (Esdras 4:14; Esther 7:7, 8). Ceux de Babylone sont appelés des “palais de délices”. (És. 13:22.) Le palais que Salomon s’est construit était l’un des plus magnifiques du monde antique, comme en témoigne la forte impression qu’il a fait sur la reine de Schéba. — I Rois 10:4, 5.
Le palais de Salomon, situé sur le mont Moriah, au sud du temple, faisait partie d’un ensemble de bâtiments gouvernementaux qui ont été construits à cet endroit sur une période de treize ans. Ce complexe royal comprenait entre autres la Maison de la Forêt du Liban, le Portique des Colonnes et le Portique du Trône. Outre le palais du roi, il y avait aussi une maison spécialement réservée à la fille de Pharaon, une des nombreuses femmes de Salomon. — I Rois 7:1-8.
La description du palais de Salomon est bien sommaire quand on la compare aux nombreux détails dont nous disposons sur la construction du temple. Toutefois, la dimension des pierres de fondement révèle que le palais devait être un édifice impressionnant. Ces pierres mesuraient en effet huit coudées (3,60 mètres) et dix coudées (4,40 mètres) de long. Comme leur largeur et leur épaisseur étaient certainement en proportion, elles devaient peser plusieurs tonnes. Les murs étaient en pierres coûteuses, soigneusement taillées conformément aux mesures prescrites, tant sur les surfaces intérieures qu’extérieures du bâtiment. — I Rois 7:9-11; voir Psaume 144:12.
Le rédacteur du Psaume 45 pensait peut-être à la décoration et au mobilier du palais de Salomon lorsqu’il parla du “magnifique palais d’ivoire”. Le rédacteur divinement inspiré de la lettre aux Hébreux applique les paroles de ce psaume à Jésus Christ, le Roi céleste. — Ps. 45:8, 15; comparer les versets 6 et 7 45:6, 7 avec Hébreux 1:8, 9; Luc 4:18, 21. — Voir BOUCHE.
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Palais, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PALAIS, II
{Article non traduit.}
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Palais du gouverneurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PALAIS DU GOUVERNEUR
Voir GOUVERNEUR (PALAIS DU).
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PalalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PALAL
{Article non traduit.}
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PalestineAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PALESTINE
Pays situé à l’extrémité orientale de la Méditerranée, occupé autrefois par l’ancienne nation d’Israël. Ce nom est dérivé du latin Palaestina et du grec Palaïstinê, ce dernier mot venant lui-même de l’hébreu Pelèshèth. Dans les Écritures hébraïques, Pelèshèth (traduit en français par “Philistie”) s’applique uniquement à la portion de territoire en bordure de mer qu’occupaient les Philistins (Ex. 15:14; Ps. 60:8; 83:7; 87:4; 108:9; És. 14:29, 31; Joël 3:4). Toutefois, Hérodote, au Ve siècle avant notre ère, et d’autres écrivains postérieurs (Philon, Ovide, Pline, Josèphe, Jérôme) ont utilisé les termes grec et latin pour désigner tout le territoire connu auparavant sous les noms de “pays de Canaan” ou “pays d’Israël”. (Nomb. 34:2; I Sam. 13:19.) L’empereur Vespasien a employé lui aussi le mot “Palestine” sur les pièces qu’il a fait frapper pour commémorer la chute de Jérusalem en 70 de notre ère. Ce pays ayant été promis par Jéhovah à Abraham et à ses descendants (Gen. 15:18; Deut. 9:27, 28), c’est fort justement qu’il a également été appelé la Terre promise ou la terre de la promesse (Héb. 11:9). À partir du moyen âge, on l’a souvent appelé la Terre sainte.
SITUATION GÉOGRAPHIQUE ET FRONTIÈRES
En un sens, la Palestine sert de trait d’union à trois continents: l’Europe, l’Asie et l’Afrique. Elle est en effet placée au centre d’un cercle qui englobe les anciennes puissances mondiales que furent l’Égypte, l’Assyrie, la Babylonie, la Perse, la Grèce et Rome (Ézéch. 5:5). Bordée par de grands déserts à l’est et au sud ainsi que par la Grande Mer ou mer Méditerranée à l’ouest, la Palestine faisait aussi la liaison entre le Nil et l’Euphrate, notamment pour les caravanes qui sillonnaient les routes commerciales du monde.
C’est Jéhovah lui-même qui a établi les frontières de la Terre promise. Au sens le plus large du terme, celle-ci embrassait un territoire qui s’étendait “du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, le fleuve Euphrate” (Gen. 15:18; Ex. 23:31; Nomb. 34:1-12; Josué 1:3, 4; 15:4), limites qui n’ont été atteintes que durant les règnes de David et de Salomon. Pendant la plus grande partie de son histoire, Israël a étendu sa domination sur un territoire beaucoup plus restreint.
Pour situer la frontière sud du pays, on pourrait tracer une ligne imaginaire qui irait de la pointe méridionale de la mer Morte à l’extrémité sud-est de la Méditerranée. Pour la frontière nord, une autre ligne partirait du versant sud du mont Hermon pour aboutir à un point situé près de la ville de Tyr. Du nord au sud, “depuis Dan jusqu’à Béer-Schéba” (I Sam. 3:20; II Sam. 3:10), le pays s’étendait sur environ 240 kilomètres. La capitale, Jérusalem, était située un peu au-dessous du 32e parallèle nord, soit approximativement à la même latitude que Savannah (États-Unis), Marrakech (Maroc), Shangaï (Chine) et Lahore (Pakistan). En ce qui concerne sa longitude et son fuseau horaire, Jérusalem est à 3 334 kilomètres ou 2 heures 21 minutes à l’est du méridien de Greenwich (Angleterre).
La largeur de la Palestine, qui représente moins du tiers de sa longueur, était mal définie puisqu’il n’y avait pas de frontière fixe à l’est. En effet, les confins des districts de Galaad et de Basan se perdaient dans les steppes désolées que des tribus nomades arabes parcouraient plus ou moins à volonté. On a estimé la superficie de ce territoire à l’est du Jourdain à environ 10 400 kilomètres carrés. Le territoire à l’ouest de la vallée du Jourdain ne faisait qu’une quarantaine de kilomètres de large au nord, entre Dan et la Méditerranée, tandis qu’au sud quelque 130 kilomètres séparaient l’extrémité méridionale de la mer Morte de la Méditerranée. Cela représentait environ 15 500 kilomètres carrés, soit un total de 25 900 kilomètres carrés pour l’ensemble du pays, superficie inférieure à celle de la Belgique.
CARACTÉRISTIQUES GÉOGRAPHIQUES
Pour faire un examen détaillé de sa géographie, il est utile de diviser le territoire de la Palestine en quatre régions plus ou moins parallèles.
La première région consistait en une bande de terre côtière occupée par une plaine fertile dont le littoral n’offrait que très peu de ports naturels. Cette plaine côtière était coupée en deux par le promontoire que forme l’imposante chaîne du mont Carmel qui s’avance presque jusqu’à la mer. La partie de cette plaine située au nord de cette chaîne était connue sous le nom de plaine d’Aser ou Phénicie. La partie méridionale longeait une ligne de dunes de sable situées en bordure de mer et comprenait les plaines du Saron et de Philistie. Cette dernière s’élargissait vers le sud.
La deuxième région, attenante aux plaines maritimes, englobait les principales chaînes de montagnes dont l’axe nord-sud constituait l’épine dorsale du pays. Elle comprenait, au nord, les montagnes de Nephtali, appelées également collines de Galilée. Ces montagnes étaient en fait le prolongement des chaînes du Liban, lesquelles étaient réputées pour leurs forêts de cèdres dominées par le mont Hermon qui culminait à plus de 2 800 mètres. L’altitude des collines septentrionales de la Palestine variait entre plus de 900 mètres en haute Galilée et moins de 600 mètres pour le mont Tabor, qui devint célèbre aux jours de Barak (Juges 4:12). Au sud de ce mont, une plaine centrale relativement large coupait le pays transversalement d’ouest en est et séparait les montagnes du nord de celles du sud. Théâtre de nombreuses batailles décisives, cette vallée se composait de deux parties: à l’est, “la basse plaine de Jizréel” et à l’ouest, “la vallée-plaine de Méguiddo”. — Josué 17:16; II Chron. 35:22.
La vallée de Méguiddo, arrosée par le Kischon, était bordée à l’ouest et au nord par la chaîne du Carmel. Celle-ci s’étendait vers le sud-est, depuis la côte jusqu’aux montagnes d’Éphraïm ou de Samarie, lesquelles comprenaient deux sommets historiques, les monts Guérizim et Ébal, ce dernier culminant à plus de 900 mètres (Deut. 11:29). La partie sud de ces montagnes était connue sous le nom de “région montagneuse de Juda”, car si sa hauteur variait entre 600 et 1 000 mètres, elle était constituée principalement de plateaux et de collines arrondies aux pentes douces (II Chron. 27:4; Luc 1:39). C’est dans cette région que se trouvaient entre autres les villes de Jérusalem, de Bethléhem et d’Hébron.
Au sud, les montagnes judéennes se fondaient graduellement dans le Négueb. Ce nom viendrait, pense-t-on, d’une racine qui signifie “être sec”. Le Négueb s’étendait jusqu’au ouadi d’Égypte et constituait la partie méridionale de la Palestine. Deux villes en marquaient les limites: au nord, Béer-Schéba, véritable oasis, et au sud Cadès-Barnéa. — Gen. 12:9; 20:1; 22:19.
Quand on se dirigeait vers les montagnes de Juda en venant de l’ouest, on traversait la Séphélah, une région de collines entrecoupées de petites vallées qui s’étendaient depuis les plaines côtières, à l’ouest, jusqu’aux régions montagneuses, à l’est (Josué 9:1). Ces collines étaient pour la plupart des lieux de pâturage pour le petit et le gros bétail, car les sources situées dans les vallées fournissaient l’eau nécessaire. En raison de la nature géologique du sol de cette région, les pluies d’hiver qui tombaient sur les montagnes s’infiltraient dans le grès poreux jusqu’à une strate imperméable le long de laquelle elles coulaient pour venir alimenter, plus bas, les sources des vallées.
La troisième grande division géographique de la Palestine était constituée par la Fosse jordanienne, parfois appelée l’Arabah (Deut. 11:30), qui divisait le pays sur toute sa longueur. Cette longue crevasse, qui prenait naissance en Syrie, au nord, se prolongeait vers le sud jusqu’au golfe d’Aqaba, sur la mer Rouge. Cette fosse centrale était d’autant plus spectaculaire qu’elle était bordée de chaque côté de montagnes et de falaises parallèles.
Si l’on suit cette fosse du nord au sud, on descend d’abord rapidement des contreforts du mont Hermon au bassin de Hûlé, où le cours supérieur du Jourdain formait autrefois un petit lac. De là, le Jourdain dévale vers la mer de Galilée située à plus de 200 mètres au-dessous du niveau de la mer Méditerranée. En une quinzaine de kilomètres, il perd près de 300 mètres d’altitude. De la mer de Galilée à la mer Morte, cette grande fracture de la croûte terrestre constitue la vallée du Jourdain proprement dite, que les Arabes appellent le Ghôr, mot qui signifie “dépression”. C’est une gorge qui atteint par endroits une largeur de 20 kilomètres. Le Jourdain lui-même coule à près de 50 mètres plus bas que le fond de cette vallée et, tandis qu’il serpente en direction de la mer Morte, il perd encore environ 180 mètres d’altitude. La mer Morte se trouve donc à près de 400 mètres au-dessous du niveau de la Méditerranée, ce qui en fait le point le plus bas de la surface de la terre.
La partie de la Fosse jordanienne qui se prolonge au sud de la mer Morte sur environ 160 kilomètres jusqu’au golfe d’Aqaba était plus généralement connue sous le nom d’Arabah (Deut. 2:8). À mi-chemin, l’Arabah atteint son point le plus élevé, à environ 200 mètres au-dessus du niveau de la mer.
La quatrième région de la Palestine comprenait les collines et les plateaux à l’est de la Fosse jordanienne (Deut. 2:36, 37; 3:8-10). Au nord, ces terres arables s’étendaient à l’est de la mer de Galilée sur peut-être une centaine de kilomètres, mais au sud elles n’avaient guère qu’une quarantaine de kilomètres de large, après quoi des steppes arides finissaient par se perdre dans le désert d’Arabie. La partie septentrionale, et la plus large, de cette région orientale onduleuse, située au nord de Ramoth-Galaad, était appelée le pays de Basan. Elle avait une altitude moyenne de 600 mètres environ. Au sud de Basan, les sommets arrondis du pays de Galaad pouvaient atteindre plus de 1 000 mètres. La frontière sud de Galaad longeait, au nord du ouadi d’Arnon, un plateau dominé par le mont Nébo qui culminait à plus de 800 mètres. Ce territoire, qui fut la possession des Ammonites à une certaine époque, était lui-même limité au sud du ouadi d’Arnon par le pays de Moab. — Josué 13:24, 25; Juges 11:12-28.
NOMS DE LIEUX
Les anciens noms hébreux de bon nombre de villes, de montagnes et de vallées se sont perdus, notamment parce que les Arabes ont occupé presque constamment la Palestine à partir de 638 de notre ère. Toutefois, comme l’arabe est la langue vivante la plus proche de l’hébreu, il est parfois possible d’identifier avec une grande précision certains lieux et de situer des événements du passé.
On trouvera ci-dessous une liste de termes géographiques en arabe courant qui permettent de faire le rapprochement entre certains lieux actuels et des sites bibliques.
TERMES GÉOGRAPHIQUES ARABES ET LEUR SIGNIFICATION
ʽAïn source, fontaine naturelle
Bahr mer
Beit maison
Biqaʽ vallée (de montagne)
Bir puits
Burdj tour
Darb route
Debbet hauteur sablonneuse
Djebel montagne
Karm vigne
Kefr village
Khirbet ruines
Majdel château ou tour
Nahr rivière
Neqb sentier de montagne
Ras cap, sommet d’une colline ou d’une montagne
Shatt rivage ou berge; rivière
Talʽat montée
Tell tertre (recouvrant souvent des ruines)
Wadi ouadi
LE CLIMAT
Le climat de la Palestine est aussi diversifié que sa topographie. Sur les 160 kilomètres qui séparent la mer Morte du mont Hermon, et du fait de la grande différence d’altitude entre les points extrêmes, on retrouve la même variété de conditions climatiques que dans d’autres régions du globe qui s’étendent sur plusieurs milliers de kilomètres entre la latitude des tropiques et celle de l’Arctique. Ainsi, le mont Hermon est généralement couvert de neige toute l’année, tandis que sur les bords de la mer Morte le thermomètre monte parfois jusqu’à 50 °C. Les brises qui viennent de la mer Méditerranée tempèrent le climat des montagnes à l’intérieur, aussi fait-il rarement plus de 32 ou 33 °C à Jérusalem et il n’y gèle qu’exceptionnellement. En janvier, la température moyenne se situe entre 9 et 10 °C. La neige n’est pas courante dans cette partie de la Palestine. — Voir II Samuel 23:20.
Dans ce pays de contrastes, la pluviosité elle aussi varie énormément. Le long de la côte, les précipitations annuelles sont d’environ 40 centimètres, mais les régions élevées, comme le mont Carmel, les montagnes centrales et les hautes terres à l’est du Jourdain reçoivent jusqu’à deux fois plus de pluie. D’autre part, des conditions désertiques prédominent dans le Négueb, la basse vallée du Jourdain et le pourtour de la mer Morte où les précipitations ne sont que de 5 à 10 centimètres par an. La plus grande partie de la pluie tombe pendant les mois d’hiver (décembre, janvier et février), tandis qu’en été (de juin à octobre) il ne tombe que 6 ou 7 pour cent du total des précipitations. La légère pluie “précoce” ou pluie d’automne qui tombe en octobre et en novembre permet de labourer le sol (durci par la chaleur de l’été) et de le préparer ainsi pour les semailles des céréales d’hiver. La pluie “tardive” ou pluie de printemps vient en mars-avril. — Deut. 11:14; Joël 2:23; Zach. 10:1; Jacq. 5:7.
L’abondante rosée que reçoit la Palestine est un de ses atouts majeurs, surtout pendant la sécheresse des mois d’été, car sans elle une grande partie de ses vignes et de ses pâturages souffriraient beaucoup (Aggée 1:10; Zach. 8:12). Ce sont essentiellement les brises humides qui montent de la Méditerranée ou qui descendent du mont Hermon qui produisent la rosée en Palestine (Ps. 133:3). Par endroits, la rosée nocturne est si forte que la végétation reçoit assez d’humidité pour compenser les pertes d’eau qu’elle subit pendant la chaleur du jour (voir Job 29:19). La rosée joue un rôle particulièrement important dans le Négueb et sur les hautes terres de Galaad où les chutes de pluie sont minimes.
LES RESSOURCES DU SOL
La Palestine n’était pas seulement un pays bien arrosé, capable de produire de la nourriture en abondance; ses montagnes recélaient également de précieux minerais de fer et de cuivre (Deut. 8:9). Le pays devait importer de l’or, de l’argent, de l’étain et du plomb, mais il possédait de grands gisements de sel. Dans la vallée du Jourdain, il y avait des couches d’argile qu’on employait en fonderie ainsi que pour la fabrication des briques et des poteries (I Rois 7:46). On y trouvait également des roches calcaires d’excellente qualité, qui servaient à l’industrie du bâtiment, et des affleurements de basalte sombre apprécié pour sa dureté et la finesse de sa texture.
[Carte, page 1126]
(Voir la publication)
Topographie de LA PALESTINE
La Grande Mer
Mer Morte
Mer de Galilée
Jourdain
Ouadi d’Arnon
Montagnes du Liban
Mont Carmel
Mont Hermon
Mont Tabor
Mont Nébo
Dan
Tyr
Jérusalem
Hébron
Béer-Schéba
GALILÉE
BASAN
GALAAD
SAMARIE
JUDA
MOAB
PLAINE D’ASER
PLAINE DU SARON
PLAINE DE PHILISTIE
PLAINE DE JIZRÉEL
SÉPHÉLAH
NÉGUEB
ARABAH
Désert d’Arabie
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PalluAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PALLU
{Article non traduit.}
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PalluitesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PALLUITES
{Article non traduit.}
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PalmeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PALME
Mesure linéaire qui correspond grosso modo à la largeur de la paume, à la base des quatre doigts. Le palme mesure 7,4 centimètres environ. Six palmes égalent une coudée (Ex. 25:25; 37:12; I Rois 7:26; II Chron. 4:5; Ézéch. 40:5, 43; 43:13). En Psaume 39:5 David dit: “Mes jours tu les as faits peu nombreux”, ou, selon le texte massorétique hébreu, “comme des palmes”. (NW, éd. 1984, note en bas de page.) Jésus Christ emploie de façon semblable le terme “coudée” quand il déclare: “Qui d’entre vous, en s’inquiétant, peut ajouter une seule coudée à la longueur de sa vie?” — Mat. 6:27.
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PalmierAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PALMIER
(héb. tamar; gr. phoïnix).
Bien qu’on ne le trouve plus aujourd’hui qu’en certains endroits de la Palestine, le palmier dattier (Phoenix dactylifera) y était abondant autrefois. Il était apparemment aussi courant dans ce pays que dans la vallée du Nil, en Égypte. Le dattier donne une fois par an de longues grappes de dattes, pesant chacune de treize à vingt-trois kilogrammes, que l’on récolte de juin à septembre.
Comme on associe les palmiers aux oasis, leur vue est la bienvenue pour les voyageurs du désert. C’est ainsi que durent apparaître aux Israélites les soixante-dix palmiers qui poussaient à côté des douze sources d’eau à Élim, leur deuxième halte après la traversée de la mer Rouge (Ex. 15:27; Nomb. 33:9). La longue racine pivotante du palmier lui permet d’atteindre des sources d’eau auxquelles beaucoup de plantes n’ont pas accès et de bien s’adapter aux conditions désertiques.
Dans les temps bibliques, les palmiers prospéraient le long de la mer de Galilée (Josèphe, La Guerre des Juifs, traduction d’Arnauld d’Andilly, liv. III, chap. XXXV, par. 2) et au fond de la chaude vallée du Jourdain. Ils étaient particulièrement nombreux autour d’En-Guédi (Josèphe, Histoire ancienne des Juifs, liv. IX, chap. I, par. 2) et de Jéricho, qu’on appelait “la ville des palmiers”. (Deut. 34:3; Juges 1:16; 3:13; II Chron. 28:15.) Ils croissaient également en altitude, comme celui qu’on appelait “le palmier de Déborah”, dans la région montagneuse d’Éphraïm (Juges 4:5). Il est évident qu’il y en avait autour de Jérusalem, puisqu’on utilisait leur feuillage pendant la fête des Huttes (Lév. 23:40; Néh. 8:15) et que la foule en a cueilli des rameaux pour saluer l’entrée de Jésus dans la ville (Jean 12:12, 13). Le palmier a donné son nom à Tamar, une des villes de Salomon (I Rois 9:17, 18). De même, la région de Tyr et de Sidon a reçu plus tard le nom de “Phénicie” (pays des palmiers), du grec phoïnix (Actes 11:19; 15:3), mot qui est peut-être aussi à l’origine du nom de la ville de Phénix, sur l’île de Crète. — Actes 27:12.
Le grand et majestueux palmier est un arbre qui atteint une hauteur de 25 mètres ou plus, au tronc droit surmonté d’un bouquet de feuilles pennées (ce ne sont pas des branches). Sa silhouette gracieuse est d’une rare beauté. Les jeunes filles israélites devaient se réjouir d’être appelées Tamar, comme la belle-fille de Juda (Gen. 38:6), la sœur d’Absalom (II Sam. 13:1) ainsi que sa fille, dont il est dit que c’était “une femme de très belle apparence”. (II Sam. 14:27.) La taille de la jeune Sulamite est comparée à un palmier et ses seins à des grappes de dattes (Cant. 7:7, 8). La disposition en spirale des fibres du bois de cet arbre lui donne également une souplesse et une force exceptionnelles.
Ce bel arbre productif à la ligne élancée était un motif très approprié dans les sculptures qui ornaient les murs intérieurs et les portes du temple de Salomon (I Rois 6:29, 32, 35; II Chron. 3:5) ainsi que les côtés des chariots qu’on utilisait au service du temple (I Rois
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