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    • ville.” (The Jewish War, 1960, p. 163; voir aussi La guerre des Juifs, traduction française d’Arnauld d’Andilly, liv. II, chap. XL). L’attaque de la ville, suivie de la retraite soudaine des Romains, fut pour les chrétiens le signal qui leur indiquait que l’occasion leur était donnée de “fuir vers les montagnes”, comme Jésus le leur avait commandé. — Luc 21:20-22.

      L’année suivante (en 67), Vespasien fut envoyé pour mater la révolte juive, mais la mort brutale de Néron en 68 donna à Vespasien la possibilité de devenir empereur. Il rentra donc à Rome en 69 et laissa à Titus, son fils, le soin de poursuivre la campagne. L’année suivante, en 70, Titus entra dans Jérusalem et la détruisit. Trois ans plus tard, Massada, la dernière forteresse juive, tomba aux mains des Romains. Josèphe rapporte qu’au cours de toute le campagne contre Jérusalem 1 100 000 Juifs périrent, beaucoup de la peste et de la famine, et 97 000 furent faits prisonniers puis dispersés comme esclaves dans tout l’empire. — La guerre des Juifs, liv. VI, chaps XLIV, XLV.

      3. Les tribus qui, à deux reprises, constituèrent un royaume septentrional d’Israël indépendant. La première scission de la nation eut lieu après la mort de Saül, en 1077 avant notre ère. La tribu de Juda reconnut David comme roi, mais les autres tribus firent roi Isch-Boscheth, fils de Saül, qui fut assassiné deux ans plus tard (II Sam. 2:4, 8-10; 4:5-7). Quelque temps après, la brèche fut réparée et David devint roi sur les douze tribus. — II Sam. 5:1-3.

      Par la suite, durant le règne de David, après que la révolte de son fils Absalom eut été réprimée, toutes les tribus acceptèrent de nouveau David pour roi. Toutefois, lorsqu’on le reconduisit à son trône, une dispute éclata au sujet du protocole. Les dix tribus du nord, désignées sous le nom d’“Israël”, se querellèrent avec les hommes de Juda. — II Sam. 19:41-43.

      Les douze tribus soutinrent le roi Salomon, fils de David. Mais il y eut une seconde scission après la mort de celui-ci en 997. Seules les tribus de Juda et de Benjamin reconnurent le roi Roboam, qui remplaça Salomon, son père, sur le trône de Jérusalem. Israël, c’est-à-dire les dix autres tribus établies plus au nord et à l’est, se donnèrent pour roi Jéroboam. — I Rois 11:29-37; 12:1-24.

      La capitale d’Israël fut d’abord Sichem, puis Tirzah. Enfin, durant le règne d’Omri, Samarie devint la capitale du royaume et elle le resta pendant les deux siècles suivants (I Rois 12:25; 15:33; 16:23, 24). Jéroboam admit qu’un culte unique favorise l’unité du peuple qui le pratique. Aussi érigea-​t-​il deux veaux d’or pour empêcher que les tribus dissidentes se rendent au temple de Jérusalem pour le culte. Il ne les dressa pas dans la capitale, mais aux extrémités du territoire d’Israël: l’un à Béthel, au sud, et l’autre à Dan, au nord. Il établit également des prêtres, qui n’étaient pas Lévites, afin qu’ils dirigent et instruisent Israël dans le culte des veaux d’or et des démons en forme de boucs. — I Rois 12:28-33; II Chron. 11:13-15.

      Jéroboam commit ainsi un péché très grave aux yeux de Jéhovah (II Rois 17:21, 22). S’il était resté fidèle à Dieu au lieu de se tourner vers l’idolâtrie flagrante, Jéhovah aurait laissé subsister sa dynastie. Mais comme il s’était détourné de lui, sa maison perdit le trône quand Nadab, son fils, fut assassiné moins de deux ans après la mort de Jéroboam. — I Rois 11:38; 15:25-28.

      Tel était le roi, telle était la nation d’Israël. Sans compter Tibni (I Rois 16:21, 22), dix-neuf rois se succédèrent entre 997 et 740 avant notre ère. Seuls neuf d’entre eux eurent leur fils pour successeur, et la dynastie d’un seul se prolongea jusqu’à la quatrième génération. Sept rois d’Israël régnèrent deux ans ou moins, et plusieurs ne restèrent même sur le trône que quelques jours. L’un d’eux se suicida, trois furent tués et six autres furent assassinés par des ambitieux qui les remplacèrent sur le trône. Jéhu, le meilleur d’entre eux, plut à Jéhovah parce qu’il fit disparaître le culte abject de Baal qu’avaient favorisé Achab et Jézabel, mais “Jéhu n’eut pas soin de marcher de tout son cœur dans la loi de Jéhovah, Dieu d’Israël”. En effet, il toléra dans tout le pays le culte des veaux d’or institué par Jéroboam. — II Rois 10:30, 31.

      Jéhovah se montra vraiment très longanime envers Israël. Tout au long des 257 ans que dura l’histoire de ce royaume, il envoya ses serviteurs pour mettre en garde les rois et le peuple contre leurs voies méchantes, mais en vain (II Rois 17:7-18). Parmi ces serviteurs voués à Dieu, citons les prophètes Jéhu (à ne pas confondre avec le roi du même nom), Élie, Micaïah, Élisée, Jonas, Oded, Osée, Amos et Michée. — I Rois 13:1-3; 16:1, 12; 17:1; 22:8; II Rois 3:11, 12; 14:25; II Chron. 28:9; Osée 1:1; Amos 1:1; Michée 1:1.

      Le problème de la protection du pays contre les envahisseurs était beaucoup plus grave pour Israël que pour Juda. En effet, bien que sa population fût le double de celle de Juda, Israël devait protéger un territoire presque trois fois plus vaste. Outre les guerres qu’il livra de temps à autre contre Juda, Israël dut fréquemment combattre sur ses frontières septentrionale et orientale contre la Syrie et résister aux pressions de l’Assyrie. C’est Salmanasar V, roi d’Assyrie, qui commença le siège final de Samarie, la septième année du règne d’Osée, mais la ville ne fut prise par les Assyriens qu’au bout de trois ans environ, en 740 avant notre ère. — II Rois 17:1-6; 18:9, 10.

      La politique assyrienne inaugurée par Tiglath-Piléser III, prédécesseur de Salmanasar, consistait à déporter des captifs des pays conquis et à amener à leur place des habitants d’autres parties de l’empire. Cela décourageait tout soulèvement. Dans le cas qui nous intéresse, les groupes nationaux qui furent amenés dans le territoire d’Israël finirent par se mélanger sur le plan racial et religieux, et ils constituèrent un peuple connu sous le nom de Samaritains. — II Rois 17:24-33; Esdras 4:1, 2, 9, 10; Luc 9:52; Jean 4:7-43.

      Malgré la chute d’Israël, les dix tribus du nord ne furent cependant pas complètement perdues. Des membres de ces tribus furent vraisemblablement laissés en Israël par les Assyriens. D’autres étaient sans doute partis en Juda avant 740 pour fuir l’idolâtrie pratiquée en Israël, et leurs descendants allaient être du nombre des captifs emmenés à Babylone en 607 (II Chron. 11:13-17; 35:1, 17-19). Des descendants des Israélites déportés par les Assyriens (II Rois 17:6; 18:11) figurèrent probablement parmi le reste qui revint d’exil et constitua les douze tribus à partir de 537. — I Chron. 9:2, 3; Esdras 6:17; Osée 1:11; voir Ézéchiel 37:15-22.

      4. La Terre promise ou le territoire attribué à la nation d’Israël (l’ensemble des douze tribus) considéré par rapport au territoire des autres nations (I Sam. 13:19; II Rois 5:2; 6:23) et sur lequel régnèrent les rois israélites (I Chron. 22:2; II Chron. 2:17). Prophétiquement, Daniel parle du territoire d’Israël après le retour de ses habitants comme du “pays de la Parure”. — Dan. 11:16, 41.

      Après la scission de la nation, l’expression “pays d’Israël” était parfois utilisée pour parler du territoire du royaume septentrional, afin de le distinguer de celui de Juda (II Chron. 30:24, 25; 34:1, 3-7). Après la chute du royaume du Nord, le nom d’Israël fut perpétué par Juda, le seul royaume en place constitué par les descendants d’Israël (Jacob). Ainsi, lorsque le prophète Ézéchiel utilise l’expression “sol d’Israël”, c’est essentiellement pour désigner le pays du royaume de Juda et sa capitale, Jérusalem (Ézéch. 12:19, 22; 18:2; 21:2, 3). C’est ce territoire qui fut complètement désolé pendant soixante-dix ans à partir de 607 (25:3) et où un fidèle reste allait être rassemblé plus tard. — 11:17; 20:42; 37:12.

      Pour plus de détails sur les caractéristiques géographiques et climatiques d’Israël, ainsi que sur sa superficie, sa situation, ses ressources naturelles et d’autres aspects, voyez l’article PALESTINE.

  • Israël de Dieu
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    • ISRAËL DE DIEU

      Cette expression, qu’on ne trouve qu’une fois dans les Écritures, se rapporte à l’Israël spirituel plutôt qu’aux descendants charnels de Jacob dont le nom fut changé en celui d’Israël (Gen. 32:22-28). La Bible parle de l’“Israël selon la chair” (I Cor. 10:18), mais aussi d’un Israël spirituel dont les membres n’ont pas forcément besoin d’être descendants d’Abraham (Mat. 3:9). Quand il emploie l’expression “Israël de Dieu”, l’apôtre Paul montre qu’il importe peu d’être ou non descendant circoncis d’Abraham pour en faire partie. — Gal. 6:15, 16.

      Le prophète Osée annonça que lorsqu’il rejetterait la nation d’Israël selon la chair en faveur de cette nation spirituelle, qui compte des non-Juifs, Dieu dirait “à ceux qui ne sont pas mon peuple: ‘Tu es mon peuple.’” (Osée 2:23; Rom. 9:22-25). En temps voulu, le Royaume de Dieu fut enlevé à la nation d’Israël selon la chair et donné à une nation spirituelle qui en produirait les fruits (Mat. 21:43). Bien sûr, des Juifs selon la chair furent admis dans l’Israël spirituel. Les apôtres et tous ceux qui reçurent l’esprit saint à la Pentecôte de l’an 33 (environ 120), ceux qui furent ajoutés le même jour (environ 3 000) et ceux qui le furent un peu plus tard, portant le nombre des disciples à environ 5 000, tous ceux-là étaient des Juifs ou des prosélytes (Actes 1:13-15; 2:41; 4:4). Mais, comme Ésaïe l’avait dit, ils n’étaient qu’un “reste” sauvé de la nation rejetée par Dieu. — És. 10:21, 22; Rom. 9:27.

      D’autres passages de l’Écriture apportent un complément d’explication. Des “branches naturelles” ayant été arrachées de l’olivier symbolique, on greffa des branches ‘sauvages’, c’est-à-dire des non-Juifs, si bien qu’il n’y a plus aucune différence de race ou de classe parmi ceux qui sont “vraiment la postérité d’Abraham, héritiers quant à une promesse”. (Rom. 11:17-24; Gal. 3:28, 29.) “Ce ne sont pas tous ceux qui sont issus d’Israël qui sont véritablement ‘Israël’.” “Car n’est pas Juif celui qui l’est au-dehors, et n’est pas circoncision celle qui l’est au-dehors dans la chair. Mais est Juif celui qui l’est au-dedans, et sa circoncision, c’est celle du cœur par l’esprit.” (Rom. 9:6; 2:28, 29). L’Israël selon la chair n’ayant pas fourni le nombre requis de membres, Dieu a “tourné son attention vers les nations pour en tirer un peuple pour son nom” (Actes 15:14), peuple à qui il a été dit: “Jadis, en effet, vous n’étiez pas un peuple, mais maintenant vous êtes le peuple de Dieu.” (I Pierre 2:10). L’apôtre Pierre citait ce qui avait été dit au sujet de l’Israël selon la chair et l’appliquait à l’Israël spirituel de Dieu, en disant qu’il est en réalité “une race choisie, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple destiné à être une possession spéciale”. — Ex. 19:5, 6; I Pierre 2:9.

      Les douze tribus qui sont mentionnées en Révélation chapitre 7 doivent se rapporter à l’Israël spirituel, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elles ne correspondent pas à la liste des tribus donnée en Nombres chapitre 1. Ensuite, le temple de Jérusalem, la prêtrise et tous les registres généalogiques des tribus de l’Israël selon la chair ont disparu de façon définitive et permanente bien avant que Jean ait reçu sa vision en 96 de notre ère. De plus, Jean reçut sa vision avec, comme toile de fond, une succession d’événements déjà mentionnés qui suivirent la Pentecôte de l’an 33. À la lumière de ces événements, la vision de Jean nous montrant ceux qui se tenaient debout sur le mont Sion céleste avec l’Agneau (que l’Israël selon la chair avait rejeté) révélait que les membres de cet Israël de Dieu, l’Israël spirituel, seraient au nombre de 144 000 “achetés d’entre les humains”. — Rév. 7:4; 14:1, 4.

  • Israélite
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    • ISRAÉLITE

      Descendant de Jacob dont le nom fut changé en celui d’Israël (II Sam. 17:25; Jean 1:47; Rom. 11:1; voir ISRAËL No 1). Selon le contexte, ce terme au pluriel désigne 1) les membres des douze tribus avant la scission du royaume (I Sam. 2:14; 13:20; 29:1); 2) les membres du royaume septentrional des dix tribus (I Rois 12:19; II Rois 3:24); 3) les Juifs, autres que ceux de la tribu de Lévi, qui revinrent de l’exil à Babylone (I Chron. 9:1, 2); 4) les Juifs au premier siècle de notre ère. — Actes 13:16; Rom. 9:3, 4; II Cor. 11:22.

  • Issacar
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    • ISSACAR

      (“il est un salaire” ou “il apporte un salaire”).

      1. Neuvième fils de Jacob, le cinquième des sept enfants que Léa eut à Paddan-Aram. Léa voyait en ce fils la récompense ou le salaire que lui donnait Jéhovah parce qu’elle avait permis à une servante d’enfanter des fils à son mari à une époque où elle était elle-​même provisoirement stérile. — Gen. 29:32 à 30:21; 35:23, 26; I Chron. 2:1.

      Issacar avait peut-être huit ans lorsque sa famille vint s’établir en Canaan, en 1761 avant notre ère. Ensuite, on ne sait rien de sa vie, si ce n’est par le récit des événements auxquels il prit part dans une certaine mesure avec les autres “fils de Jacob”. (Gen. 34:5-7, 13, 27; 37:3-27; 42:1-3; 45:15.) En 1728, alors âgé d’environ quarante et un ans, Issacar vint s’établir en Égypte avec ses fils Tola, Puvah (Puah), Iob (Jaschub) et Schimron. Ils se trouvaient parmi les “soixante-dix âmes” de la maison de Jacob qui entrèrent en Égypte. — Gen. 46:13, 27; Ex. 1:1-3; I Chron. 7:1.

      Quand, sur son lit de mort, Jacob bénit ses douze fils, Issacar se présenta le sixième et reçut cette bénédiction: “Issacar est un âne aux os solides, couché entre les deux poches de la selle. Et il verra que le lieu de repos est bon et que le pays est agréable; et il inclinera son

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