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NorvègeAnnuaire 1977 des Témoins de Jéhovah
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Depuis la Seconde Guerre mondiale, le niveau de vie des Norvégiens a monté rapidement. Le matérialisme s’est emparé des gens, si bien que les chrétiens doivent se méfier de ses pièges. La criminalité et la toxicomanie progressent d’une façon alarmante, et le niveau des mœurs est en baisse.
Mais les serviteurs de Dieu marchent dans “les sentiers de Jéhovah” et ils connaissent sa bonté de cœur (Ps. 25:10). Les Témoins de Jéhovah de Norvège sont heureux de constituer un groupe de vrais adorateurs actif, uni et qui connaît un accroissement rapide. Nous prions Jéhovah Dieu pour qu’il continue de nous trouver dignes d’accomplir sa grande œuvre ici en Norvège, “le pays vers le Nord”.
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PanamaAnnuaire 1977 des Témoins de Jéhovah
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Panama
Venez visiter le Panama, qu’on appelle le “pays aux nombreux poissons”. C’est un isthme long et étroit, en forme de S couché, qui relie l’Amérique centrale à l’Amérique du Sud. D’un relief accidenté, le Panama s’étend sur 772 kilomètres entre la Colombie, au sud-est, et le Costa Rica, au nord-ouest. La largeur de l’isthme de Panama varie entre 193 kilomètres et 60 kilomètres. L’endroit le plus étroit se situe entre les villes de Panama et de Colon, ce qui a fait de cette région l’endroit le plus favorable pour percer le célèbre canal de Panama, qui relie les océans Pacifique et Atlantique.
On dit que le Panama a été découvert par Rodrigo de Bastidas vers 1500, que l’isthme aurait été exploré par Christophe Colomb en 1502 puis traversé en 1513 par Balboa, qui découvrit l’océan Pacifique le 26 septembre de cette année-là.
Le Panama, d’une superficie de 75 000 kilomètres carrés environ, compte actuellement 1 700 000 habitants d’origine très variée. Il y a très peu d’Indiens de pure race, mais beaucoup de métis, d’Espagnols et d’Indiens. L’espagnol est la langue officielle, mais l’anglais est parlé dans la zone du canal, et il y a également plusieurs dialectes indiens.
Ce pays tropical est traversé par deux importantes chaînes de montagnes et irrigué par des centaines de rivières. Chaque année, il y tombe entre 230 et 330 centimètres de pluie selon les régions. Au Panama, on trouve plus de 2 000 plantes tropicales et une faune très variée qui compte, par exemple, le puma, le pécari, le paresseux, le fourmilier et l’alligator. À cela il faut ajouter de nombreux serpents dont certains, très venimeux, peuvent tuer un homme en l’espace de quelques minutes.
Au seizième siècle, le Panama devint une colonie espagnole où fut imposée la religion catholique comme religion d’État. En 1718, le Panama fut inclus dans la vice-royauté de la Nouvelle-Grenade, mais il obtint son indépendance en 1821 et s’unit à la Colombie. En 1846, par le traité Bidlack, les États-Unis achetèrent le droit de passage à travers l’isthme et construisirent un chemin de fer le traversant d’ouest en est, ce qui allait faciliter les communications entre la côte est des États-Unis et la Californie avec ses fabuleuses réserves d’or.
En 1903, quand la Colombie ne voulut pas autoriser les États-Unis à creuser un canal, le Panama proclama son indépendance, puis accorda aux États-Unis le droit de creuser le canal ainsi que la jouissance à perpétuité (partie du traité qui a été revue depuis) d’une zone de huit kilomètres de chaque côté du canal, afin que les États-Unis puissent l’entretenir et le protéger. Terminé en 1914, en 1920 le canal de Panama devint officiellement “l’entonnoir du commerce mondial”. À l’achèvement des travaux, dont le coût fut évalué à 366 000 000 de dollars, “un pays était coupé en deux, mais le monde était uni”, du moins sur le plan commercial.
Économiquement parlant, le Panama est aujourd’hui un pays relativement prospère. Il exporte surtout des bananes, mais aussi de plus en plus de bétail, sans oublier les fruits, les légumes et le café. De plus, le Panama retire des millions de dollars directement ou indirectement des activités du canal. Enfin, le tourisme prend de plus en plus d’importance.
La liberté religieuse existe au Panama. Bien que la majorité des habitants professent le catholicisme, la plupart des Églises protestantes ainsi que les religions orientales y sont représentées.
ON ENTEND LA BONNE NOUVELLE
C’est à la fin du siècle dernier que l’œuvre du Royaume commença au Panama. À la fin des années 1890, un représentant de la Société biblique américaine commença à distribuer des publications de la Société Watch Tower au Panama. Quelques personnes ne tardèrent pas à s’intéresser au message du Royaume et à en parler autour d’elles. Isaiah Richards, professeur à Colon, organisa une classe (une “ecclésia” comme on disait à l’époque) et présida les études bibliques hebdomadaires qui y avaient lieu. C’était vers 1900.
La propagation de la vérité de Dieu au Panama était liée à sa propagation à la Jamaïque, car de nombreux Jamaïquains venaient travailler sur les chantiers du canal. Le message du Royaume éveilla d’abord l’intérêt de quelques personnes à Colon, sur la côte atlantique. L’une d’entre elles, Hubert Walker, un franc-maçon de Panama, était venu à Colon en raison de son travail. En 1910, le représentant de la Société Watch Tower à Kingston, en Jamaïque, envoya au Panama deux colporteurs ou prédicateurs à plein temps, frères Morgan et Laing, pour qu’ils fassent connaître la bonne nouvelle à Panama et dans la région.
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