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  • Êtes-vous miséricordieux ?
    La Tour de Garde 1974 | 1er décembre
    • d’abondance. Pharaon reconnut en Joseph l’homme compétent dont il allait avoir besoin, et il l’établit comme préposé au ravitaillement, l’élevant au deuxième rang dans le royaume et lui donnant toute l’autorité nécessaire pour organiser l’emmagasinage du grain en vue des années de famine. Ils entassèrent de si grandes quantités de grain que finalement ils renoncèrent à le compter. Pharaon donna aussi à Joseph une femme, Asénath, fille d’un prêtre d’On, de qui il eut deux fils : Manassé et Éphraïm. — Gen. 41:15-52.

      La vraie repentance rend possible la miséricorde

      14. Quelle occasion fut offerte à Joseph alors qu’il occupait une position élevée, et comment sa miséricorde allait-​elle être mise à rude épreuve ?

      14 Joseph occupait donc une position enviable. La vie des habitants de l’Égypte, dont celle de Potiphar et de sa femme, était entre ses mains. Mais elle n’était pas menacée. Joseph avait déjà démontré qu’il était un homme miséricordieux et clément et qu’il n’était pas rancunier et ne cherchait pas à se venger. Cependant, sa miséricorde allait être sérieusement mise à l’épreuve. Cela arriva quand la famine s’étendit sur toute la terre et que toutes sortes de peuples vinrent en Égypte pour chercher du grain. Un jour, alors que Joseph s’acquittait de ses responsabilités et pourvoyait avec compassion à la nourriture des peuples affamés et des Égyptiens, ses dix demi-frères se présentèrent à lui et se prosternèrent la face contre terre. Joseph se rappela immédiatement les rêves qu’il avait faits à ce sujet, mais, bien qu’il les eût reconnus, il ne se fit pas connaître d’eux et leur parla uniquement par l’entremise d’un interprète. Comment allait-​il agir envers eux ? Après plus de vingt ans, l’heure de leur jugement était arrivée. Étant donné qu’ils n’avaient pas manifesté la moindre pitié, ils méritaient un jugement impitoyable. Agissant en tant que représentant de Jéhovah, Joseph ne pouvait pas transgresser les lois divines de justice. Cependant, il n’était pas rancunier et il allait devoir rendre compte à Dieu de la façon dont il les traiterait. C’est pourquoi, influencé par la sagesse d’en haut, il les mit à l’épreuve. — Gen. 41:53 à 42:8.

      15. a) Comment Joseph a-​t-​il traité ses demi-frères, dans quelle intention ? b) Comment ont-​ils réagi ?

      15 Leur parlant durement, Joseph accusa ses demi-frères d’être des espions. Quand ils protestèrent de leur innocence et lui dirent qu’ils étaient tous fils d’un seul homme et qu’un de leurs frères était resté avec leur père, il lia Siméon devant eux et leur dit qu’il resterait emprisonné jusqu’à ce qu’ils reviennent avec leur autre frère. Bouleversés, les demi-frères de Joseph manifestèrent une attitude tout à fait repentante ; ils acceptèrent ce malheur comme un châtiment venant de Dieu, “car, se dirent-​ils, nous avons vu, la détresse de son âme [de Joseph], quand il nous suppliait d’avoir compassion, mais nous n’avons pas écouté”. Joseph, qui les entendait, bien qu’ils n’en soient pas conscients, fut très ému ; il s’éloigna d’eux et se mit à pleurer. Toutefois, leur épreuve n’était pas terminée. Il ne devait subsister aucun doute quant à la sincérité de leur repentir. Ayant fait remplir leurs réceptacles de grain, Joseph fit remettre secrètement leur argent dans leurs sacs et les renvoya chez eux, alors qu’il gardait Siméon. — Gen. 42:9-28.

      16. a) Pourquoi Benjamin descendit-​il en Égypte, et quelle fut la réaction de Joseph en le voyant ? b) À quelle dernière épreuve Joseph a-​t-​il soumis ses demi-frères, et quelle en a été l’issue ?

      16 Finalement, quand ils n’eurent plus de céréales, ils durent redescendre en Égypte. Mais ils avaient été avertis de ne pas se présenter devant le préposé à la nourriture en Égypte à moins d’amener leur frère avec eux. Craignant de perdre le seul fils qui lui restait de sa femme bien-aimée Rachel depuis qu’il avait perdu Joseph, Jacob refusait toujours de le laisser aller. Finalement, il n’y eut plus d’autre solution. Juda se porta garant pour lui. Quand ils se présentèrent devant Joseph et que celui-ci vit Benjamin, son propre frère, il ne put se contenir. Ses émotions intimes s’étant ravivées pour son frère, il alla dans une chambre intérieure où il donna libre cours à ses larmes. Ensuite, il soumit ses demi-frères à une dernière épreuve. Par ruse, il fit croire que Benjamin avait volé sa coupe d’argent très précieuse. Il ordonna donc que Benjamin reste pour être son esclave et que les autres retournent dans la maison de leur père. Affligés et le cœur brisé parce qu’ils savaient que la perte de Benjamin, le fils bien-aimé de Jacob, ferait descendre les cheveux gris de leur père dans la tombe, ils supplièrent Joseph de leur rendre Benjamin. Finalement, quand Juda s’offrit volontairement à prendre la place de Benjamin, Joseph n’arriva plus à se dominer. Alors, en pleurant, il se fit connaître à ses frères, en disant : “Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour l’Égypte. Mais à présent, ne soyez pas peinés et ne soyez pas irrités contre vous-​mêmes, de m’avoir vendu pour ici ; car c’est pour la préservation de la vie que Dieu m’a envoyé en avant de vous.” Sur l’ordre de Pharaon, Joseph fit en sorte que Jacob, son père, et toute sa maisonnée, viennent en Égypte où ils reçurent la meilleure partie du pays. — Gen. 42:29 à 47:31.

      Debout lors du jugement avec une vie de miséricorde derrière soi

      17. a) Qu’est-​ce qui souligne l’étendue et la qualité de la miséricorde de Joseph, et pourquoi pouvons-​nous être sûrs que la miséricorde était bien un trait de caractère de Joseph ? b) Comment pouvons-​nous tirer profit des exemples de Joseph, de Jésus et d’Étienne ?

      17 L’étendue et la qualité de la miséricorde de Joseph sont mises en évidence par les circonstances dans lesquelles elle a été exercée. Il a été cruellement traité, voire menacé de mort, par ses demi-frères, il a été accusé faussement et avec ruse par la femme de Potiphar, celui-ci a agi durement envers lui en le faisant injustement emprisonné, et le chef des échansons, qu’il avait encouragé avec compassion, l’oublia avec ingratitude. Malgré cela, Joseph ne songea nullement à se venger quand il en eut le pouvoir. Bien au contraire, avec amour et une considération profonde et sincère, il veilla à satisfaire leurs besoins, étendant sa compassion jusqu’à la maison de son père et à tous les membres de la nation égyptienne. Joseph n’a certainement pas cultivé cette qualité seulement après qu’il eut été élevé à une position qui lui conférait honneur et puissance. Au contraire, la miséricorde que Jéhovah témoigna à Joseph durant ses épreuves en le protégeant, en le soutenant et en le rassurant, est un témoignage de l’attitude clémente et miséricordieuse qu’il a dû garder pendant tout ce temps. Cela paraît tout à fait certain à en juger par la règle suivante énoncée par Jésus : “Heureux les miséricordieux, puisqu’il leur sera fait miséricorde.” (Mat. 5:7). Cette attitude de Joseph ressemble beaucoup à celle de Jésus qui, sur le poteau de supplice où il allait mourir, déclara : “Père, pardonne-​leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font”, ou à celle d’Étienne qui, alors qu’il était lapidé à mort, s’écria : “Jéhovah, ne leur compte pas ce péché.” (Luc 23:34 ; Actes 7:60). La miséricorde dont chacun de ces hommes témoigna dans ces différents cas fut récompensée par Jéhovah.

      18. Pourquoi devrions-​nous nous soucier tout particulièrement d’exercer la miséricorde ?

      18 Cela n’indique-​t-​il pas clairement que nous avons tout intérêt à nous montrer miséricordieux ? Paul nous certifie que “chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-​même”. (Rom. 14:12.) Qu’il est réconfortant de savoir que “la miséricorde, triomphante, se glorifie aux dépens du jugement” ! Que ce soit aujourd’hui, dans un moment critique, ou lors du Jour du Jugement, qui approche rapidement (II Pierre 3:7), quand il s’agira de rendre compte pour nous-​mêmes à Dieu et à Jésus Christ, le Juge qu’il a établi, notre situation dépendra entre autres choses de la miséricorde que nous aurons témoignée au cours de notre vie passée. C’est par conséquent l’obéissance au commandement de Jésus nous ordonnant d’aimer en toutes circonstances qui nous aidera à mener une vie riche en miséricorde, contribuant ainsi à la louange de Jéhovah et à la paix dans la congrégation.

  • Pas de “crise d’énergie” spirituelle pour les avisés
    La Tour de Garde 1974 | 1er décembre
    • Pas de “crise d’énergie” spirituelle pour les avisés

      ACTUELLEMENT, de nombreux pays connaissent une “crise de l’énergie”. Pour beaucoup, cela signifie réduire leurs déplacements en voiture, car l’essence est plus rare. Il faut aussi du fuel pour faire fonctionner les énormes générateurs d’électricité. C’est pourquoi beaucoup de gens éteignent les lumières dont ils n’ont pas absolument besoin pour économiser de l’énergie.

      Cependant, il y a une lumière qui ne dépend pas des sources d’énergie courantes. Pleins de gratitude, ceux qui la possèdent refusent de l’éteindre et même de réduire son intensité. Spirituellement parlant, ‘ils font briller leur lumière’. — Mat. 5:14-16.

      C’est à eux que pensait Jésus Christ quand il compara le Royaume de Dieu à dix vierges invitées à un festin de mariage. Son illustration est incluse dans la réponse qu’il fit à cette question : “Quel sera le signe de ta présence et de la conclusion du système de choses ?” (Mat. 24:3). Les faits démontrent que nous vivons aujourd’hui dans ces “derniers jours”. L’accomplissement du “signe” annoncé devrait donc nous intéresser.

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