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Attendez avec patience la fin de la méchancetéLa Tour de Garde 1971 | 15 mai
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force.” Elle procure la force, et a donné à Jésus-Christ le courage d’attendre et d’endurer. Tout comme l’espérance est fondée sur la foi, de même la joie provient de la reconnaissance. Dans la mesure où vous appréciez la bonté de Dieu, les bénédictions qu’il vous accorde aujourd’hui, le plaisir qui résulte de la fréquentation de vos frères chrétiens, le privilège d’apprendre aux autres les vérités de la Parole de Dieu à l’exemple de Jésus, alors vous éprouverez de la joie et vous serez capable d’attendre avec patience. — Néh. 8:10, AC ; Héb. 12:2.
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Soyez patient dans vos rapports avec autruiLa Tour de Garde 1971 | 15 mai
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Soyez patient dans vos rapports avec autrui
LA PATIENCE comporte d’autres aspects. Elle est la voie de la sagesse dans nos rapports quotidiens avec autrui. Un jeune homme courtise une jeune fille. Il ou elle peut être impatient de se marier. Mais la voie de la sagesse consistera à ne pas précipiter les événements outre mesure. Cette période procure aux futurs conjoints d’excellentes occasions de mieux se connaître et de s’adapter l’un à l’autre. On dit parfois avec juste raison que “celui qui se marie hâtivement risque de s’en repentir à loisir”.
De même, un employé ambitieux peut travailler énormément en vue d’obtenir de l’avancement. Au lieu de se ronger d’impatience, ne ferait-il pas mieux de tirer parti de toutes les occasions qui s’offrent à lui pour démontrer sa valeur et augmenter son habileté ? Il arrive souvent qu’un changement pour le mieux se produise quand quelqu’un cesse de se tourmenter ou de s’énerver et se montre satisfait.
Dans le cercle familial, la voie de la sagesse consiste également à attendre avec patience. Un mari a pu être retardé par son travail, ou d’autres circonstances indépendantes de sa volonté telles qu’une circulation intense. Au lieu de s’exaspérer, sa femme ferait mieux de lui accorder le bénéfice du doute.
D’autre part, la femme peut se montrer lente dans certains domaines, ce qui oblige son mari à cultiver la patience. La colère n’arrangera rien. Il pourra aider sa femme à s’organiser pour être plus ponctuelle. Mais quand le programme prévu ne peut être respecté, au lieu de s’irriter avec impatience, il vaudra bien mieux que le mari tienne compte du conseil de l’apôtre Pierre et ‘agisse avec elle selon la connaissance, lui attribuant de l’honneur comme à un vase plus faible, le vase féminin’ — I Pierre 3:7.
Un compagnon chrétien auprès de qui vous devez servir peut également avoir une faiblesse qui vous agace et dont il n’est peut-être pas conscient. Il peut vous offenser à plusieurs reprises, ce qui exigera que vous lui pardonniez, pour ainsi dire, “soixante-dix sept fois”. Là encore, il est bien d’apprendre à vous armer de patience à son égard. Il ne progressera peut-être pas aussi rapidement que vous le désiriez, mais avec le temps il fera néanmoins des progrès. La Parole de Dieu donne ce sage conseil : ‘Avec la longanimité, supportez-vous l’un l’autre dans l’amour.’ — Mat. 18:21, 22 ; Éph. 4:2, 3.
La voie de la sagesse consiste donc bien à cultiver la patience. Cela nous procure des avantages ainsi qu’à ceux qui nous entourent. Jéhovah gouverne l’univers par ses lois, et il a établi son propre programme pour la réalisation de ses desseins. Il ne le modifiera pas pour nous plaire, pas plus que nous ne pouvons l’obliger à changer ou à avancer les jours, les saisons et les années. La foi, l’espérance, la joie et la reconnaissance nous permettront de suivre la voie de la sagesse : exercer la patience.
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