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  • Appréciez-vous la patience de Dieu envers vous ?
    La Tour de Garde 1977 | 15 mai
    • Appréciez-​vous la patience de Dieu envers vous ?

      “Jéhovah (...) use de patience envers vous, parce qu’il ne veut pas que quelqu’un soit détruit, mais il veut que tous parviennent à la repentance.” — II Pierre 3:9.

      1. a) Pourquoi apprécions-​nous les gens qui se montrent patients envers nous (Prov. 25:15) ? b) Que peut-​il arriver si nous nous montrons impatients ?

      NE SOMMES-​NOUS pas heureux qu’on nous traite avec patience et non avec dureté ? Nous apprécions que quelqu’un agisse avec nous en tenant compte de nos difficultés ou de notre situation, ou qu’il fasse tout son possible pour nous aider. La vie actuelle nous crée assez de problèmes comme cela sans qu’il nous faille encore supporter l’impatience de certains. D’autre part, si nous devenions nous-​mêmes impatients, nous ne nous rendrions pas pour autant la vie plus agréable. Bien au contraire, nous irriterions les autres et ils auraient à leur tour bien du mal à nous traiter avec bonté. À cause de notre impatience, nous pourrions même blesser ceux vers qui nous nous tournons pour recevoir aide et encouragement.

      2, 3. a) Quelle doit être notre conviction pour pouvoir rester patients quand nous voyons les gens impies prospérer (Ps. 37:1-6 ; Héb. 11:6) ? b) Comment Ecclésiaste 8:12, 13 montre-​t-​il qu’il est toujours préférable de craindre Jéhovah ?

      2 Mais comment peut-​on rester patient quand on voit tant d’injustices et tant d’oppression, quand les impies semblent prospérer ? Cela exige la foi. Oui, nous devons être convaincus que Jéhovah redressera les choses. Telle était la pensée de Salomon après avoir fait de nombreuses observations, et il l’exprima en ces termes : “Même si le pécheur fait le mal cent fois et continue longtemps d’agir à sa guise, je sais aussi, toutefois, que cela tournera bien pour ceux qui craignent le vrai Dieu, parce qu’ils ont eu la crainte de lui. Mais cela ne tournera pas bien du tout pour le méchant, et il ne prolongera pas ses jours, qui sont comme une ombre, parce qu’il n’a pas la crainte de Dieu.” — Eccl. 8:12, 13.

      3 La justice des hommes est peut-être lâche, et les criminels parviennent souvent à y échapper en tournant la loi. Aussi ceux qui méprisent la loi pensent-​ils qu’ils arriveront à se tirer d’affaire. Mais, comme l’a dit Salomon, leurs mauvaises actions ne leur vaudront aucune récompense. Leur vie passe rapidement, “comme une ombre”, car ils ne peuvent la prolonger malgré toute leur ruse et toutes leurs intrigues. En revanche, les hommes qui craignent Dieu ne sont pas vraiment lésés. En effet, ils gardent une conscience nette ainsi que le contentement en faisant ce qu’ils savent être droit. Même s’ils doivent mourir un jour, ils ont l’espérance d’être ramenés à la vie. Finalement, ‘cela tourne bien pour ceux qui craignent le vrai Dieu’.

      4. Comme le montrent Genèse 6:5, 6 et Habacuc 1:13, que devons-​nous garder présent à l’esprit même si nous sommes peinés par ce qui se passe dans le monde ?

      4 D’autre part, les vrais chrétiens feront bien de se rappeler que si le mépris de la loi les afflige, il peine également Jéhovah Dieu. Comment le savons-​nous ? En lisant ce que dit la Bible quant aux sentiments qu’éprouvait Jéhovah envers la violence qui caractérisait le monde aux jours de Noé. Il est écrit : “Jéhovah vit que la malice de l’homme était abondante sur la terre et que toute inclination des pensées de son cœur n’était toujours que mauvaise. Et Jéhovah eut des regrets d’avoir fait les hommes sur la terre et il fut peiné dans son cœur.” (Gen. 6:5, 6). Oui, Jéhovah regrettait que les hommes fussent devenus si mauvais qu’il se voyait dans l’obligation de les détruire. Il était extrêmement peiné de ce qu’ils avaient si mal employé leur vie et tout ce qu’il avait fait pour qu’elle soit possible. Des siècles plus tard, le prophète Habacuc écrivit à propos de Jéhovah : “Tu as les yeux trop purs pour voir [avec plaisir] ce qui est mauvais et tu ne peux regarder [et approuver] le tourment.” — Hab. 1:13.

      5. D’après II Pierre 3:9, pourquoi Jéhovah use-​t-​il de patience envers les hommes ?

      5 Cependant, le Dieu Tout-Puissant a supporté patiemment la rébellion des hommes. Pourquoi ? “Jéhovah n’est pas lent pour ce qui est de sa promesse, comme certains considèrent la lenteur, mais il use de patience envers vous, parce qu’il ne veut pas que quelqu’un soit détruit, mais il veut que tous parviennent à la repentance.” (II Pierre 3:9). Notez bien que la patience de Dieu a été bénéfique aux chrétiens, car l’apôtre Pierre, s’adressant aux autres croyants, leur dit : “Il use de patience envers vous.” En quel sens exactement ?

      6. Pourquoi peut-​on dire que la patience de Jéhovah a été bénéfique aux vrais chrétiens ?

      6 L’apôtre montrait que ce que certains considéraient comme de la lenteur de la part de Dieu devait être considéré sous un angle totalement différent. Le fait que le jour de vengeance de Jéhovah n’est pas encore venu prouve que Dieu aime la famille humaine, qu’il désire que les hommes vivent et non qu’ils meurent. Il fut un temps où ceux qui sont maintenant chrétiens n’étaient pas croyants, donc n’étaient pas approuvés par Dieu. Si le Dieu Très-Haut avait exécuté ses jugements contre le monde des impies à ce moment-​là, ces personnes auraient péri elles aussi. La patience de Dieu a donc rendu possible le salut de ces chrétiens, tout comme elle rend possible aujourd’hui le salut de tous les hommes. Ne devons-​nous pas en être reconnaissants à Dieu ?

      7. a) La patience de Jéhovah envers l’humanité désobéissante sera-​t-​elle éternelle (És. 55:6, 7 ; Soph. 2:2, 3) ? b) Qu’est-​ce qui prouve que nous vivons dans les “derniers jours” ? c) Pourquoi devons-​nous particulièrement user de patience ?

      7 Bien sûr, nous approchons très rapidement du moment où Jéhovah Dieu mettra un terme à l’actuel ‘jour favorable’ durant lequel les hommes peuvent gagner son approbation (II Cor. 6:2). Les prophéties et la chronologie de la Bible identifient aux “derniers jours” du présent monde opposé à Dieu la période qui a commencé en 1914 et qui est caractérisée par l’accroissement de la criminalité et de la violence, les guerres, les disettes, les tremblements de terre, l’angoisse et l’inquiétude (Marc 13:3-37 ; Luc 21:7-36 ; II Tim. 3:1-5). Aussi longtemps que dureront ces “derniers jours”, les chrétiens devront continuer à faire preuve de patience, attendant avec confiance que Jéhovah Dieu leur apporte le soulagement par l’intermédiaire de son Fils Jésus Christ (II Thess. 1:6-9). Pourquoi ? Parce que ces “derniers jours” continueront d’être “des temps décisifs et durs”. — II Tim. 3:1.

      LES PROPHÈTES, DES MODÈLES DE PATIENCE

      8. Quel exemple de patience Jacques cite-​t-​il, et quelle question peut-​on poser à ce sujet ?

      8 Nous avons donc particulièrement besoin aujourd’hui de puiser un encouragement dans les exemples de patience que nous ont laissés les serviteurs de Dieu du passé. Jacques écrit : “Pour ce qui est d’endurer le mal et de patienter, frères, prenez pour exemple les prophètes qui ont parlé au nom de Jéhovah.” (Jacq. 5:10). Mais à quelles difficultés au juste ces prophètes se sont-​ils heurtés et pourquoi ?

      9. a) Comment les Israélites ont-​ils réagi aux déclarations des prophètes ? b) Pourquoi les prophètes ont-​ils continué à user de patience envers les Israélites pendant des années ?

      9 Ces prophètes ont souvent constaté que leurs frères israélites refusaient de les écouter, s’obstinant à mépriser la loi. La Bible résume ainsi la situation qui existait alors en Israël et en Juda : “Jéhovah avertissait Israël et Juda par l’entremise de tous ses prophètes et de tous les visionnaires, en disant : ‘Revenez de vos mauvaises voies et gardez mes commandements, mes ordonnances, selon toute la loi que j’ai commandée à vos ancêtres et que je vous ai envoyée par l’entremise de mes serviteurs les prophètes’ ; et ils n’écoutaient pas.” (II Rois 17:13, 14). En dépit de cette insensibilité, des prophètes comme Ésaïe, Jérémie et Michée ont servi fidèlement comme tels pendant des dizaines d’années. Ils se souciaient des intérêts de leurs frères, conscients que s’ils écoutaient leurs avertissements prophétiques cela leur vaudrait la vie.

      10. Quel genre de souffrances les prophètes ont-​ils endurées durant le règne d’Achab ?

      10 L’indifférence du peuple en général ne fut pas le seul obstacle que ces prophètes durent surmonter avec patience. Nombre d’entre eux furent injuriés, brutalisés et même tués. Par exemple, sous le règne d’Achab, roi d’Israël, tous les prophètes de Jéhovah qui tombaient aux mains de la reine Jézabel, adoratrice de Baal, étaient mis à mort. Obadiah, un homme craignant Dieu, en sauva une centaine d’entre eux en les cachant dans une caverne (I Rois 18:4, 13). À la même époque, à cause de ce qu’il projetait de lui confier, Jéhovah protégea son prophète Élie pour qu’il ne tombe pas aux mains d’Achab (I Rois 18:10-12). Plus tard, même Élie dut s’enfuir pour ne pas être pris par Jézabel (I Rois 19:2, 3). Mais Jéhovah le renvoya en Israël pour qu’il y poursuive son activité de prophète (I Rois 19:9, 15-18). Plus tard encore, le roi Achab ordonna que Micaïah, prophète de Jéhovah, soit mis en prison et qu’on ne lui donne qu’une ration réduite de pain et d’eau. Pourquoi ? Parce que Micaïah lui avait fait connaître franchement la parole de Jéhovah. — I Rois 22:26, 27.

      11. Quelles souffrances Jérémie a-​t-​il supportées pendant les nombreuses années durant lesquelles il a prophétisé ?

      11 Jérémie est un autre prophète qui endura de grandes difficultés. Les hommes d’Anathoth, sa ville, menacèrent de le tuer (Jér. 11:21). Un jour, une foule de gens, parmi lesquels des prêtres et de faux prophètes, se saisirent du prophète dans l’enceinte du temple et menacèrent de le faire mourir (Jér. 26:8-11). La Bible nous rapporte encore que Jérémie fut ‘frappé’ par Paschhur, prêtre et commissaire en chef dans le temple. Il est possible que par ce geste Paschhur ait ordonné que le prophète soit battu. Comme ce haut fonctionnaire leur donnait l’exemple en injuriant Jérémie, les gens du peuple ont dû se sentir encouragés à accabler le prophète de moqueries, de railleries et d’insultes. Après cela, tel un criminel, Jérémie a été mis aux ceps pour la nuit (Jér. 20:2, 3, 7, 8). Ayant été arrêté sous la fausse accusation d’être passé aux Chaldéens, Jérémie fut enfermé dans la “maison des entraves”. Les conditions y étaient si mauvaises que sa vie était menacée. Il en appela donc au roi Sédécias qui le fit mettre en surveillance dans la Cour de la Garde (Jér. 37:11-16, 20, 21). Plus tard, Sédécias ayant accédé à la demande des princes qui voulaient que Jérémie leur soit livré, ceux-ci jetèrent le prophète dans une citerne pleine de boue afin qu’il y meure. — Jér. 38:5, 6.

      12. Que montrent les textes de Jérémie 38:20 et 8:21 à 9:1 concernant la patience de Jérémie ?

      12 Jérémie endura vraiment de nombreuses souffrances de la part des gens de sa propre nation. Cependant, il ne s’aigrit pas, mais continua à user de patience envers eux. Par exemple, après que le roi Sédécias l’eut livré aux princes qui voulaient le faire mourir, le prophète montra qu’il se souciait du bien-être de ce roi faible. En effet, il le supplia en ces termes : “Obéis, s’il te plaît, à la voix de Jéhovah dans ce que je te dis, et cela ira bien pour toi, et ton âme continuera à vivre.” (Jér. 38:20). Des années plus tôt, alors qu’il considérait le jugement terrible qui allait s’exercer sur Juda et Jérusalem, Jérémie n’exprima aucun sentiment de vengeance, mais de la tristesse. Il déclara : “À cause de l’effondrement de la fille de mon peuple, je me trouve brisé. Je me suis attristé. Une véritable stupéfaction m’a saisi. N’y a-​t-​il pas de baume en Galaad ? Ou n’y a-​t-​il là aucun guérisseur ? Pourquoi donc n’a-​t-​il pas surgi, le rétablissement de la fille de mon peuple ? Ah ! si ma tête était des eaux, et si mes yeux étaient une source de larmes ! Je pleurerais alors jour et nuit les tués de la fille de mon peuple.” (Jér. 8:21 à 9:1). Jérémie a vraiment fait preuve de patience et d’amour envers les Israélites, son peuple.

      13. Qu’est-​ce qui montre que les prophètes étaient peinés par les conditions dont ils étaient témoins (Jér 5:3, 4) ?

      13 Toutefois, nous ne devons pas oublier que Jérémie et les autres prophètes fidèles ressentaient profondément les injustices et l’oppression qui régnaient dans le pays. Eux aussi désiraient ardemment être soulagés. Ainsi, le prophète Habacuc fut poussé à s’exclamer : “Pourquoi me fais-​tu voir ce qui est nuisible et continues-​tu à regarder le tourment ? Et pourquoi la spoliation et la violence sont-​elles devant moi, et pourquoi se produit-​il des querelles, et pourquoi se livre-​t-​on à la contestation ? C’est pourquoi la loi s’engourdit et la justice ne sort jamais. Parce que le méchant cerne le juste, c’est pour cela que la justice sort tortueuse.” — Hab. 1:3, 4.

      14. Bien qu’ils aient désiré être soulagés de ces mauvaises conditions, que n’ont pas fait les prophètes de Jéhovah (Jér. 20:9 ; Michée 3:8) ?

      14 Cependant, les fidèles prophètes n’ont pas permis à leur désir de soulagement de les rendre impatients envers Jéhovah ni de les faire cesser de proclamer son message. Aussi longtemps que Jéhovah usait de patience dans l’intérêt de son dessein, ils étaient disposés à accepter l’opprobre que leur valait la proclamation de ce message divin : “Revenez, revenez de vos mauvaises voies, car pourquoi mourriez-​vous, ô maison d’Israël ?” — Ézéch. 33:11.

      LES BONS EXEMPLES DE PATIENCE DOIVENT NOUS POUSSER À L’ACTION

      15. Pourquoi avons-​nous davantage de raisons que les prophètes hébreux de rester patients ?

      15 Si les anciens prophètes hébreux ont pu se montrer si patients malgré de grandes difficultés, nous avons davantage de raisons encore d’être patients. Pourquoi ? Parce que nous avons beaucoup de choses que les prophètes ne possédaient pas. En effet, ils attendaient avec foi la venue du Messie, mais ils savaient qu’ils ne vivraient pas assez longtemps pour voir cet événement extraordinaire. Jésus déclara aux Juifs : “En vérité je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir les choses que vous voyez et ils ne les ont pas vues, et entendre les choses que vous entendez et ils ne les ont pas entendues.” (Mat. 13:17). Nombre des choses que les prophètes attendaient avec foi se sont accomplies il y a des siècles maintenant. De plus, beaucoup de gens actuellement vivants ont été témoins de la réalisation de nombreuses autres prophéties (Rév. 6:1-8 ; 17:8). En faisant le sacrifice de sa vie, Jésus Christ nous a donné la garantie absolue que toutes les promesses de Dieu se réaliseront (II Cor. 1:20, 21). Tous les jours nous voyons des preuves que nous vivons au “temps de la fin”. (Dan. 11:40-43 ; 12:1, 4 ; Mat. 24:7-14.) Les paroles d’encouragement suivantes de Jésus s’adressent donc à nous : “Redressez-​vous et relevez la tête, car votre délivrance approche.” (Luc 21:28). En effet, le Fils de Dieu interviendra bientôt en tant que “Roi des rois et Seigneur des seigneurs” pour détruire les impies et procurer ainsi un soulagement qui sera le bienvenu pour tous ceux qui souffrent et qui sont opprimés. — Rév. 19:11-21.

      16. Comment pouvons-​nous prouver que nous apprécions la patience de Jéhovah envers nous ?

      16 Ne devons-​nous pas attendre patiemment la venue de ce grand jour, et cela d’autant qu’il est très proche ? Ne devrions-​nous pas être disposés à aider le plus de gens possible à trouver la voie du salut prévue par Dieu. Ne devrions-​nous pas non plus être prêts à supporter avec patience les manquements des autres ? Si nous reconnaissons sincèrement que la patience de Dieu signifie pour nous le salut, notre cœur sera incité à agir ainsi.

      LE FRUIT PRÉCIEUX DE LA PATIENCE

      17. Quelle illustration donnée en Jacques 5:7, 8 montre qu’il est indispensable d’exercer la patience pour récolter un précieux fruit ?

      17 Si, à l’exemple des prophètes fidèles, nous continuons à exercer la patience, nous pourrons en voir les précieux fruits. C’est ce que montra clairement le disciple Jacques, qui écrivit : “Patientez donc, frères, jusqu’à la présence du Seigneur. Voyez, le cultivateur attend le précieux fruit de la terre, patientant à son sujet jusqu’à ce qu’il reçoive la pluie précoce et la pluie tardive. Patientez, vous aussi ; affermissez vos cœurs.” — Jacq. 5:7, 8.

      18. Bien que le cultivateur ne puisse hâter la venue de la pluie ni la croissance de la récolte, que peut-​il faire en attendant la moisson ?

      18 Le cultivateur ne peut rien faire pour hâter la venue de la pluie ou la croissance de sa récolte. Il doit se contenter d’effectuer ses durs travaux agricoles qui consistent à préparer le sol, à semer et à entretenir les champs en culture. Il n’a aucun pouvoir sur la pluie et il est dans l’incapacité d’influer sur les lois immuables du Créateur concernant les récoltes. Parlant du cultivateur qui attend des circonstances qu’il ne peut influencer et qui se soumet aux lois de Dieu, Jacques dit qu’il ‘patiente’. Si le cultivateur continue de faire ce qui est en son pouvoir, les plantes finiront par croître et par produire du fruit.

      19. Quel est le rôle de la patience pour ce qui est de produire du fruit sous la forme de disciples authentiques ?

      19 Il en va de même des véritables chrétiens aujourd’hui. Nous avons la responsabilité de prêcher la “bonne nouvelle” à nos semblables et d’enseigner la Parole de Dieu à ceux qui s’y intéressent (I Cor. 9:16 ; Mat. 28:19, 20). Mais, quelles que soient notre ingéniosité et les méthodes que nous puissions imaginer, nous sommes incapables d’accélérer la croissance de cette récolte spirituelle. Nous devons compter sur Jéhovah tout en faisant patiemment notre part, en parfaite harmonie avec sa Parole. C’est ce que montre clairement l’apôtre Paul quand il écrit : “Moi j’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu le faisait croître ; si bien que ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui le fait croître. Or celui qui plante et celui qui arrose sont un, mais chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. Car nous sommes les collaborateurs de Dieu.” (I Cor. 3:6-9). Jéhovah, lui, ne manquera pas de faire sa part. Montrons-​nous donc de fidèles collaborateurs de Dieu, prouvant ainsi que nous apprécions sa patience envers nous. Nous serons alors très heureux de voir certains de ceux que nous aurons plantés et arrosés parvenir à la pleine maturité chrétienne. Nous récolterons alors du fruit sous la forme de disciples sincères de Jésus Christ.

  • Continuez d’être patient
    La Tour de Garde 1977 | 15 mai
    • Continuez d’être patient

      “Mais quant à moi, je guetterai Jéhovah. Je me tiendrai dans l’attente du Dieu de mon salut. Mon Dieu m’entendra.” — Michée 7:7.

      1. Quels ont été les heureux effets de la patience de Jéhovah ?

      LA PATIENCE a vraiment d’heureux effets. En usant de patience envers les hommes, Dieu leur a donné la merveilleuse possibilité d’obtenir la vie éternelle en devenant ses serviteurs approuvés (Jean 17:3 ; II Pierre 3:9 ; I Tim. 2:3, 4). Il leur a donné le temps nécessaire pour apprendre ses exigences et commencer à s’y conformer. Ceux qui l’ont fait mènent dès maintenant une vie qui en vaut la peine, tout en rejetant ainsi les déceptions et les ennuis que connaissent tous ceux qui ne tiennent pas compte des justes préceptes de Dieu.

      2. Quels bienfaits nous procurons-​nous en usant de patience envers les autres ?

      2 Sur le plan individuel, celui qui exerce la patience en retire des bienfaits. L’homme patient ne se met pas dans tous ses états rapidement. Il a donc moins tendance à agir de façon irréfléchie. Cela lui permet de garder une bonne conscience et d’éviter les querelles inutiles, ce qui est bénéfique à sa santé. Le livre biblique des Proverbes déclare : “Un cœur calme est la vie de l’organisme de chair.” (Prov. 14:30). Le calme et la patience, même dans des situations difficiles, contribuent à la bonne santé de tout le corps. En revanche, des irritations et des contrariétés continuelles sont une véritable maladie qui peut affaiblir l’organisme. Eu égard à tous les bienfaits que peut se procurer celui qui se montre patient, nous voudrons certainement manifester cette qualité.

      3. Pourquoi devons-​nous considérer comme une obligation l’exercice de la patience envers les autres ?

      3 Nous avons une autre bonne raison d’être patients : c’est en effet une obligation chrétienne. Notez ce précepte énoncé par Jésus : “Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous devez, vous aussi, le faire de même pour eux.” (Mat. 7:12). Ne désirons-​nous pas que les autres se montrent patients envers nous ? Nous apprécions beaucoup qu’ils nous écoutent patiemment quand nous leur parlons de choses importantes. Il est également très agréable de fréquenter des gens qui nous expliquent patiemment les choses que nous ne comprenons pas. Il est plus facile de s’entendre avec des gens qui sont disposés à passer sur nos défauts mineurs et qui usent de patience envers nous malgré nos manquements répétés. Ne devrions-​nous donc pas exercer le même genre de patience ?

      4. Pour quelle raison essentielle désirons-​nous faire preuve de patience ?

      4 Puisque nous sommes chrétiens, si nous nous efforçons d’être patients, c’est avant tout pour plaire à Jéhovah Dieu. En effet, il est lui-​même patient, et nous sommes tenus de l’imiter sous ce rapport. La Bible nous exhorte en ces termes : “Devenez donc des imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés.” (Éph. 5:1). Mais qu’est-​ce qui nous aidera à refléter davantage la patience divine ?

      L’IMPATIENCE EST UN DÉFAUT GRAVE

      5. À quel défaut Ecclésiaste 7:8 associe-​t-​il l’impatience, et comment peut-​il se manifester ?

      5 Il ne faut pas considérer l’impatience injustifiée comme un travers peu important. La Bible dit : “Mieux vaut celui qui est patient que celui qui est hautain d’esprit. Ne te presse pas en ton esprit de t’irriter, car l’irritation, c’est ce qui repose dans le sein des stupides.” (Eccl. 7:8, 9). Notez que l’Ecclésiaste met en opposition celui qui est patient avec celui qui est hautain ou orgueilleux. En effet, l’orgueilleux peut raisonner ainsi : Pourquoi devrais-​je supporter les contrariétés et les ennuis causés par la stupidité et l’égoïsme des autres ? Pour qui me prennent-​ils ? De plus, celui qui est hautain a vite fait de se sentir visé personnellement et il regimbe facilement quand quelqu’un veut le corriger. Il cultive le ressentiment et il le garde en lui, comme en son “sein”.

      6. Pourquoi peut-​on dire que les gens orgueilleux et impatients sont “stupides” ?

      6 Une telle personne est vraiment “stupide”. Sa promptitude à relever l’offense lui fait prononcer des paroles irréfléchies et agir inconsidérément. En outre, elle n’est pas raisonnable dans sa façon de s’estimer. L’apôtre Paul donne ce conseil très clair en Romains 12:3: “Je dis à chacun d’entre vous de ne pas s’estimer plus qu’il ne faut s’estimer ; mais de s’estimer de manière à avoir du bon sens.” De plus, celui qui se laisse dominer par l’orgueil et l’impatience peut mettre en danger ses bonnes relations avec Jéhovah Dieu. Pourquoi ? Parce que “Dieu s’oppose aux hautains, mais il donne sa faveur imméritée aux humbles”. — I Pierre 5:5.

      7. Toutes les manifestations d’impatience sont-​elles motivées par l’orgueil ? Pourquoi ?

      7 Évidemment, toutes les manifestations d’impatience ne sont pas dues à l’orgueil. Prenons le cas d’une famille qui est invitée à dîner et qui doit se rendre à une heure précise chez ses hôtes. Le père et la mère se sont peut-être préparés largement l’avance, afin de ne pas devoir se précipiter. Mais leur fille a tardé à se préparer parce que cette invitation ne l’enchante guère ou pour une autre raison. Ses parents peuvent alors la prier de se presser, afin qu’ils ne soient pas en retard. Si le ton de leur voix reflète quelque impatience de leur part, on ne peut dire que c’est parce qu’ils sont orgueilleux. C’est plutôt parce qu’ils sont contrariés de voir le manque de considération de leur fille et qu’ils s’inquiètent de ce que leurs hôtes risquent de penser s’ils arrivent en retard. Cet exemple montre donc qu’il est important de ne pas donner aux autres de bonnes raisons de se montrer impatients envers nous. Le principe suivant s’applique là encore : “Comme vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites pareillement pour eux.” — Luc 6:31.

      8. Qu’apprenons-​nous en I Samuel 13:3-14 sur le danger de l’impatience ?

      8 S’il est vrai que nous pouvons avoir parfois de bonnes raisons de nous impatienter, nous devons reconnaître qu’il est grave de nous montrer impatients par orgueil ou d’être impatients au point d’agir de façon irréfléchie. Pour montrer combien il est dangereux de se laisser dominer par l’impatience, nous citerons le cas du roi Saül. Après que Jonathan, son fils, eut abattu la garnison des Philistins qui était à Guéba, ces derniers rassemblèrent une puissante armée et campèrent à Micmasch dans l’intention de se venger. Saül était alors à Guilgal, dans la vallée du Jourdain, où il attendait le prophète Samuel. Comme Samuel n’arrivait pas au temps fixé, il commença à s’impatienter parce qu’il craignait que les Philistins montent contre lui avant qu’il ne se soit assuré l’aide de Jéhovah en lui offrant un holocauste. Il s’inquiétait de tout nouveau retard de Samuel car, comme ses hommes désertaient, il avait peur de perdre toute son armée. Cédant à l’impatience, Saül agit présomptueusement en offrant le sacrifice sans plus attendre. Il enfreignit ainsi le commandement de Jéhovah qui, par l’intermédiaire de Samuel, lui avait dit d’attendre. Samuel arriva aussitôt après (I Sam. 13:3-12). Cet acte irréfléchi eut de très graves conséquences. En effet, Samuel dit à Saul : “Tu as agi sottement. Tu n’as pas gardé le commandement de Jéhovah, ton Dieu, qu’il t’avait commandé, car, si tu l’avais gardé, Jéhovah aurait affermi ton royaume sur Israël jusqu’à des temps indéfinis. Et maintenant ton royaume ne durera pas.” (I Sam. 13:13, 14). Vous rendez-​vous compte ? L’impatience de Saül, qui lui fit commettre un péché, fut l’une des raisons principales pour lesquelles Jéhovah retira le royaume à ses descendants. Nous ne devrions donc jamais sous-estimer les conséquences fâcheuses qui peuvent résulter d’une impatience non justifiée.

      TIRONS UNE LEÇON DE L’EXEMPLE DE JÉHOVAH

      9. a) Comment, dans son illustration des deux esclaves endettés, Jésus montre-​t-​il le rapport qu’il y a entre la patience et la miséricorde ? b) Que ne pouvons-​nous pas espérer de la part de Jéhovah si nous nous montrons impatients et impitoyables envers nos frères ?

      9 Être patient signifie souvent être disposé à pardonner les fautes des autres. Dans ce domaine, si nous imitons la miséricorde de Jéhovah, il nous sera plus facile de nous montrer patients envers nos semblables. C’est ce que Jésus montra avec beaucoup de force en donnant une illustration. L’apôtre Pierre lui avait posé cette question : “Seigneur, combien de fois mon frère pourra-​t-​il pécher contre moi et devrai-​je lui pardonner ? Est-​ce jusqu’à sept fois ?” Jésus lui répondit : “Je te dis, non pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix-sept fois.” Puis il donna l’illustration des deux esclaves. L’un d’eux devait 60 000 000 de deniers au roi. Quand vint pour lui le moment de rembourser sa dette, il supplia le roi en disant : “Sois patient avec moi et je te rendrai tout.” Ému de pitié, le roi lui remit toute sa dette. Mais cet esclave rencontra peu après un autre esclave à qui il réclama les 100 deniers qu’il lui devait. Le deuxième esclave le supplia à son tour, en disant : “Sois patient avec moi et je te rendrai.” Mais l’esclave dont la lourde dette avait été remise n’était pas disposé à se montrer patient. Il le fit donc jeter en prison. Ayant appris cela, le roi revint sur sa décision et fit jeter en prison l’esclave impatient et impitoyable. Tirant la leçon de l’illustration, Jésus dit ensuite : “C’est ainsi que vous traitera aussi mon Père céleste, si vous ne pardonnez pas de tout votre cœur, chacun à son frère.” — Mat. 18:21-35.

      10. Eu égard à la miséricorde de Jéhovah envers nos péchés, comment devons-​nous considérer les défauts de nos frères ?

      10 Comparée à l’énorme dette, c’est-à-dire nos péchés, que Jéhovah Dieu nous a remise grâce au sacrifice de son Fils, n’importe quelle transgression commise contre nous par un de nos frères chrétiens n’est vraiment pas grand-chose. S’il est repentant, de quel droit pourrions-​nous nous montrer impatients envers lui ou désirer qu’il souffre à cause de ce qu’il nous a fait.

      11. a) Qu’est-​ce que Jéhovah a bien voulu faire pour pouvoir pardonner les péchés des hommes (Rom. 5:6-8) ? b) Quelle influence l’exemple donné par Jéhovah qui offrit un sacrifice propitiatoire devrait-​il avoir sur nous (I Jean 4:11) ?

      11 Nous ne devrions jamais oublier que ce que Jéhovah Dieu a fait pour pouvoir nous accorder le pardon de nos péchés lui a coûté beaucoup. Il aimait profondément son Fils, qui déclara : “Le Père a de l’affection pour le Fils.” (Jean 5:20). Pourtant, le Très-Haut était disposé à le donner pour le monde des hommes, à l’offrir en “sacrifice propitiatoire” pour nos péchés (Jean 3:16 ; I Jean 2:2). Jamais aucun homme n’a fait un sacrifice aussi grand pour pouvoir renouer de bonnes relations avec quelqu’un qui avait péché contre lui. Jéhovah a donné l’exemple le plus excellent qui soit pour nous encourager à user de patience envers ceux qui peuvent pécher contre nous.

      LA BONNE ATTITUDE ENVERS AUTRUI

      12. a) Pour ce qui est de nos relations avec nos frères, quelle leçon pouvons-​nous tirer de Romains 12:4-8 et de I Corinthiens 12:14-26, et comment cela nous aidera-​t-​il à user de patience envers eux ? b) En quoi le conseil donné en Philippiens 2:3 nous aidera-​t-​il à nous montrer patients ?

      12 Pour cultiver la patience, il est également très utile d’adopter la bonne attitude envers les autres. Nous ne devons pas oublier que les hommes et les circonstances sont très variables. Par exemple, certains peuvent être lents à comprendre, alors que d’autres comprennent très vite des instructions détaillées. Ceux qui sont plus lents et plus méticuleux ne sont pas pour autant inférieurs aux autres. Peut-être excellents dans d’autres domaines de la vie, par exemple pour ce qui est de la bonté, de l’amitié ou de la générosité. Nous ferons donc bien de considérer les gens comme un tout. L’apôtre Paul donna ce conseil très approprié aux Philippiens : “Considérez les autres comme supérieurs à vous.” (Phil. 2:3). En fait, aucun humain imparfait ne possède toutes les qualités désirables. Quiconque est humble reconnaîtra sans peine que les autres excellent dans des domaines où il est plutôt faible, et que lui aussi met parfois leur patience à rude épreuve.

      13. Qu’est-​ce qui indique que Jésus a usé de patience envers ses apôtres ?

      13 Jésus Christ a sans aucun doute montré ce que signifie exactement avoir la bonne attitude envers les autres. Il supporta patiemment ses apôtres, leurs rivalités puériles comme leur lenteur à comprendre. Jamais il ne s’est mis en colère après eux. Au contraire, il leur donna des illustrations pour leur faire comprendre ce qu’il désirait leur apprendre (Marc 9:33-37 ; Jean 13:5-17). Rien dans la Bible n’indique que Jésus Christ ait jamais parlé avec colère à ses compagnons. Quel bonheur si nous pouvions l’imiter !

      SOYEZ DISPOSÉ À ATTENDRE

      14. Pour ce qui est des responsabilités au sein de la congrégation, pourquoi certains frères pourraient-​ils devenir impatients ?

      14 Notre patience n’est pas mise l’épreuve uniquement par les défauts ou les faiblesses de nos compagnons. Il s’agit bien souvent d’attendre patiemment la réalisation de certaines choses désirables. La question est la suivante : Serons-​nous aussi impatients qu’un enfant qui veut tout avoir sur-le-champ, ou sommes-​nous disposés à attendre patiemment le moment approprié ? Si vous êtes un membre masculin de la congrégation et que vous ne soyez pas encore serviteur ministériel, trouvez-​vous difficile d’attendre qu’on ‘vous ait d’abord mis à l’épreuve pour juger de votre aptitude’ ? (I Tim. 3:10.) Si vous êtes serviteur ministériel depuis un an ou un peu plus, pensez-​vous qu’on devrait bien envisager votre recommandation comme ancien, ou bien êtes-​vous disposé à attendre, utilisant votre temps à acquérir une meilleure intelligence de la Parole de Dieu et donnant la preuve que vous êtes coopératif, digne de confiance, réfléchi et très zélé dans le service pour Jéhovah ?

      15. a) Pourquoi quiconque désire assumer des responsabilités doit-​il s’examiner honnêtement (Jacq. 3:1, 2) ? b) Quelles questions peut se poser un frère qui aspire à la charge de berger ?

      15 Évidemment, on ne peut que féliciter les frères qui ‘aspirent’ à de plus grandes responsabilités. L’apôtre Paul écrivit en effet : “Elle est fidèle, cette parole. Si quelqu’un aspire à une charge de surveillant, il désire une belle œuvre.” (I Tim. 3:1). Mais on demande davantage à quiconque se voit confier une responsabilité. Jésus énonça cette règle : “Celui qu’on a mis en charge de beaucoup, de lui on exigera plus que ce qui est coutumier.” (Luc 12:48). Si donc vous aspirez à de plus grandes responsabilités, vous devriez d’abord vous examiner pour voir si les autres membres de la congrégation pourront observer de plus près votre vie chrétienne sans se poser des questions quant à l’exemple que vous donnez. Vous devriez aussi vous poser ces questions : Est-​ce que je désire vraiment servir mes frères ? Est-​ce que je possède la sagesse et l’intelligence conformes à la volonté de Dieu pour pouvoir porter un jugement sur des problèmes qui touchent la vie de mes semblables ? Serais-​je capable de leur donner de bons conseils bibliques qui les aideront à résoudre leurs problèmes personnels ou familiaux ? Les autres frères me considèrent-​ils vraiment comme un “aîné” du fait de mon expérience dans la pratique du christianisme ? Un tel examen de conscience raisonnable peut freiner toute tendance à l’impatience. Il vous convaincra de la nécessité d’attendre patiemment le moment où vous pourrez vraiment bien servir vos frères.

      16. Comment les paroles de Paul consignées en I Timothée 5:22, 24, 25 peuvent-​elles aider un frère à attendre humblement et patiemment que les autres aient pu constater s’il a ou non les qualités requises pour de plus grandes responsabilités ?

      16 Une telle réflexion pourra aussi vous aider à vous rendre compte de la lourde responsabilité qui repose sur les anciens quand ils recommandent des frères pour assumer la charge de surveillant. L’apôtre Paul donna ce conseil à Timothée : “N’impose hâtivement les mains à personne ; ne participe pas non plus aux péchés d’autrui ; garde-​toi chaste.” (I Tim. 5:22). Si Timothée ne s’était pas assuré que celui qu’il établissait comme ancien remplissait bien les conditions requises par les Écritures, il aurait eu une part de responsabilité dans les fautes qu’un tel homme pouvait éventuellement commettre. Il en va de même aujourd’hui. Pourquoi alors ne pas attendre humblement et patiemment que les autres chrétiens puissent voir vos belles œuvres ? N’oubliez pas que si les mauvaises actions finissent toujours par être dévoilées, les belles œuvres, elles aussi, ne restent pas cachées. C’est ce que montra l’apôtre Paul quand il écrivit à Timothée : “Les péchés de certains hommes sont manifestes pour tous et mènent tout droit au jugement ; mais, chez d’autres hommes, leurs péchés aussi deviennent manifestes, par la suite. De même aussi, les belles œuvres sont manifestes pour tous et celles qui sont autrement ne peuvent rester cachées.” — I Tim. 5:24, 25.

      17. Quelle attitude du prophète Michée devons-​nous chercher imiter, et dans quels domaines de la vie voudrons-​nous user de patience ?

      17 Ainsi, dans tous les domaines de la vie, nous devons être disposés à suivre cette exhortation des Écritures : ‘Attendez Jéhovah dès maintenant et jusqu’à des temps indéfinis.’ (Ps. 131:3). Ne devenons pas impatients parce que le grand jour de Jéhovah, durant lequel il exécutera ses jugements, n’est pas encore arrivé. Exprimons plutôt la même confiance que Michée, qui déclara : “Mais quant à moi, je guetterai Jéhovah. Je me tiendrai dans l’attente du Dieu de mon salut. Mon Dieu m’entendra.” (Michée 7:7). D’autre part, continuons à user de patience envers tous en pardonnant à ceux qui peuvent commettre des transgressions peu importantes contre nous et en tenant compte de leurs faiblesses et de leur situation. Oui, ne permettons jamais à l’impatience, nourrie par l’orgueil, de mettre en danger nos relations avec Jéhovah Dieu, qui, lui, est patient.

      [Illustration, page 312]

      Jésus fut un parfait modèle de patience. Il supporta les défauts de ses apôtres et il leur donna l’exemple de ce qu’il voulait qu’ils apprennent.

  • L’Ancien Testament est-il nécessaire pour les chrétiens aujourd’hui ?
    La Tour de Garde 1977 | 15 mai
    • L’Ancien Testament est-​il nécessaire pour les chrétiens aujourd’hui ?

      LA SAINTE Bible est le livre le plus répandu dans le monde. Il se trouve sous toutes les latitudes et des gens de toutes races le lisent. Il est disponible en entier ou en partie en plus de 1 575 langues.

      D’après le classement le plus courant des soixante-six livres de la Bible, plus de la moitié d’entre eux constituent l’“Ancien Testament”. Cette collection des Écritures, rédigée en hébreu et en araméen, fut terminée vers 443 avant notre ère. Est-​il donc nécessaire que les chrétiens de notre temps étudient les Écritures hébraïques ?

      En lisant les Écritures grecques chrétiennes, généralement désignées sous le nom de “Nouveau Testament”, vous avez probablement remarqué que les rédacteurs chrétiens de la Bible se réfèrent fréquemment aux Écritures hébraïques. Ils considéraient ces écrits comme étant de la plus haute importance pour les chrétiens. D’ailleurs, à propos des récits historiques qui retracent la façon dont Dieu a agi envers les anciens Israélites, Paul écrivit : “Or ces choses leur arrivaient comme exemples, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement,

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