-
Trouvons le contentement avec l’organisation de JéhovahLa Tour de Garde 1967 | 15 novembre
-
-
Jésus-Christ, ni l’enseignement qui s’accorde avec le pieux dévouement, il est enflé d’orgueil, il ne comprend rien, mais il est malade mentalement pour ce qui est des questions et des discussions sur des mots. De ces choses viennent l’envie, les disputes, les propos injurieux, les soupçons mauvais, les discussions violentes sur des riens, de la part d’hommes corrompus d’esprit et dépouillés de la vérité.” Beaucoup sont devenus des apostats, parce qu’ils ont permis à l’esprit de critique de les irriter contre l’organisation de Jéhovah. Pour ne pas les imiter, nous devons éviter de critiquer même les petites choses, les “riens”, et être plutôt satisfaits des vérités révélées par Jéhovah.
24. Quelle carence démontrent ceux qui critiquent l’organisation de Jéhovah, et comment peut-on y remédier ?
24 Comme nous l’ont montré les exemples considérés, les critiques émises contre l’organisation proviennent généralement d’un manque de compréhension des desseins de Jéhovah et d’une absence de foi véritable en Dieu et en ses dispositions. Pour vaincre la tendance à critiquer, nous avons donc besoin de fortifier notre foi en Jéhovah et en son organisation, et d’obtenir une compréhension plus profonde et plus mûre par l’étude personnelle, la prière et la fréquentation étroite du peuple de Dieu.
25. Comment pouvons-nous être certains de connaître de nombreuses joies maintenant et dans “le système de choses à venir” ?
25 Soyons donc tous contents de travailler à nos places respectives avec l’organisation, reconnaissant que Jéhovah est l’unique Fondateur et Organisateur de son peuple, et que Jésus-Christ est son Roi oint, maintenant intronisé dans les cieux. En nous acquittant de notre tâche sans nous plaindre, nous connaîtrons de nombreuses joies aux côtés de nos frères de la congrégation et, dans “le système de choses à venir”, nous recevrons plus de bénédictions que notre esprit peut en concevoir actuellement alors que Jéhovah révèle son glorieux dessein pour les prochains siècles. N’échouons pas dans notre marche vers cet avenir merveilleux en devenant un critiqueur malheureux, manquant de discernement, mais trouvons le véritable contentement et la paix de l’esprit avec le peuple fidèle et éprouvé de Jéhovah. — Éph. 2:7.
-
-
Qu’ils entendent grâce à la prédicationLa Tour de Garde 1967 | 15 novembre
-
-
Qu’ils entendent grâce à la prédication
COMBIEN il est important que les hommes entendent au moyen de notre prédication ! Étant donné qu’Harmaguédon approche à grands pas, les paroles suivant lesquelles seuls ‘ceux qui invoqueront le nom de Jéhovah seront sauvés’ ne se sont jamais révélées aussi opportunes. Mais l’apôtre Paul observe avec juste raison : “Comment invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas foi ? Comment, de leur côté, auront-ils foi en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Comment, de leur côté, entendront-ils sans quelqu’un qui prêche ?” — Rom. 10:13, 14a.
Voilà donc clairement énoncée la mission qui vous a été confiée en qualité de chrétien voué : prêcher afin de sauver des vies. Si vous avez emprunté le chemin qui mène au salut en invoquant le nom de Jéhovah, ne le devez-vous pas au témoin qui vous a prêché ce message vital ? Et maintenant, faites-vous tout ce que vous pouvez pour que d’autres suivent votre exemple sous ce rapport ? C’est assurément ce que fit l’apôtre Paul, et il nous encouragea à ‘devenir ses imitateurs, tout comme il l’était de Christ’. — I Cor. 11:1.
Paul donna un remarquable exemple de zèle dans la prédication. Il entreprit trois longs voyages missionnaires, fit des milliers de kilomètres à une époque où sur terre on voyageait surtout à pied, et sur mer, en bateau à voiles ; il établit un certain nombre de congrégations chrétiennes, prit part à l’œuvre dirigée par le collège central, écrivit quatorze lettres sous inspiration, fut à maintes reprises emprisonné et subit finalement le martyre pour la bonne nouvelle. Il ne saurait évidemment être question pour nous d’imiter Paul sous la plupart de ces rapports, toutefois il y a de nombreuses autres façons de le faire. — II Cor. 11:23-33.
Ainsi, Paul était devenu toutes choses pour des gens de toutes sortes, afin d’en sauver quelques-uns. De persécuteur impitoyable des chrétiens qu’il était, il devint doux, semblable à une mère qui entoure de soins ses enfants. Quant à nous, nous devons avoir le désir d’être doux, de devenir toutes choses pour des gens de toutes sortes, de nous mettre à leur niveau afin de les sauver grâce à la bonne nouvelle et non à cause de notre personnalité ou de notre instruction. — I Cor. 2:2-5 ; 9:16-22 ; I Thess. 2:7.
Bien que Paul fût qualifié pour prêcher avec persuasion à des philosophes érudits, voire à des rois, il ne se retenait pas de prêcher de “maison en maison” et partout où il pouvait trouver des gens prêts à l’écouter. L’imitez-vous diligemment sous ce rapport ? — Actes 17:17-34 ; 20:20 ; 26:28.
En outre, le récit biblique nous apprend que Paul prêchait “avec hardiesse” et rendait un témoignage “complet”. (Actes 14:3 ; 20:21.) Sommes-nous toujours prompts à prêcher “avec hardiesse” ou bien hésitons-nous, par crainte de l’homme, à saisir l’occasion de rendre un témoignage accidentel ? Rendons-nous un témoignage complet et, entre autres choses, faisons-nous bon usage des notes de maison en maison ? Un dimanche matin d’octobre dernier, un frère qui rendait témoignage dans un immeuble de Brooklyn ne trouva au dernier étage que l’une des sept familles qui y habitaient. Il revint un mercredi soir pour visiter les absents ; parmi ceux-ci cinq familles sur six étaient à la maison, et l’une d’elles souscrivit un abonnement au périodique Réveillez-vous !
Comment répondons-nous aux objections que nous rencontrons ordinairement au cours de notre prédication de porte en porte ? Les écartons-nous ou bien rendons-nous un témoignage complet par une réponse pleine de tact ?
Paul nous laissa encore, sous d’autres rapports, un excellent exemple à suivre, afin que les gens entendent suite à notre prédication. Il travailla nuit et jour pour ne pas imposer de fardeau coûteux à ses frères ; il fabriqua des tentes pour faire face à ses dépenses. En outre, malgré les dures épreuves qu’il eut à endurer, il accomplit sa mission sans se plaindre, sans murmurer et sans se révolter. Il apprit à se suffire à lui-même en quelque situation qu’il fût. Évitons-nous d’imposer, d’une façon ou d’une autre et sans nécessité, un fardeau aux autres ? Avons-nous appris à nous suffire à nous-mêmes ? — Actes 18:1-4 ; Phil. 4:11-13 ; II Thess. 3:8.
Lorsque nous permettons aux gens d’entendre suite à notre prédication, ayons toujours présent à l’esprit que si ces personnes ajoutent foi à la bonne nouvelle, elles auront non seulement la possibilité de gagner éventuellement la vie éternelle, mais encore en acceptant cette bonne nouvelle, elles pourront, dès maintenant, s’attirer de nombreuses bénédictions ; elles constateront que leur niveau de moralité est plus élevé, elles auront le contentement, jouiront d’un plus grand bonheur, et leurs relations avec leurs semblables seront améliorées. — Prov. 10:22 ; Rom. 12:18 ; I Cor. 6:11 ; I Tim. 6:6.
Appliquons-nous donc à prêcher, afin que le plus grand nombre possible de personnes entendent suite à notre prédication pendant les quelques années qui nous séparent d’Harmaguédon, et devenons ainsi des imitateurs de l’apôtre Paul !
[Note]
a Pour plus de détails, voyez La Tour de Garde du 1er février 1966, p. 72-92.
-