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Nous apprécions les jeunes gens qui marchent dans la voie de JéhovahLa Tour de Garde 1975 | 1er novembre
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particulière aujourd’hui, car la fin du présent système de choses et l’établissement de l’ordre nouveau et juste sont très proches. Il est donc important que les jeunes gens respectent non seulement leur père et leur mère, mais aussi Jéhovah, le Père céleste, et son organisation, qui est comparée à une femme (Prov. 1:8, 9). S’ils se conduisent ainsi, ils peuvent espérer avec confiance avoir une place dans le nouveau système que Jéhovah promet. Oui, nous apprécions vraiment les jeunes gens qui marchent dans la voie de Jéhovah. — Prov. 3:1-7.
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Regard sur l’actualitéLa Tour de Garde 1975 | 1er novembre
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Regard sur l’actualité
“La roulette russe liquide”
● Des milliers de gens vivent aujourd’hui de la vente de leur sang. À Karachi, au Pakistan, le Dr Fauzia Qureshi de l’hôpital Jinnah affirme que 90 pour cent des donneurs de sang sont des professionnels — chômeurs, infirmes et souvent toxicomanes — qui sont généralement en mauvaise santé. Au Japon, les sociétés pharmaceutiques achètent la moitié du sang dont elles ont besoin. Selon “The Daily Yomiuri” de Tokyo, “cela peut expliquer pourquoi on enregistre autant d’hépatites sériques” qu’il y a dix ans.
Aux États-Unis la situation est identique. Selon un article du périodique “New York”, certains donneurs professionnels vendent jusqu’à 444 fois un demi-litre de sang en l’espace de quatre ans. Mais qu’il soit donné ou vendu, le sang est dangereux. Le Dr Clive Callender, directeur du service des transplantations à l’école de médecine de l’Université Howard, aurait dit : “Nous estimons que chaque année 5 000 malades meurent de complications dues à une transfusion de sang. La complication la plus mortelle est l’hépatite. Nous croyons que chaque année 1 500 à 3 000 malades meurent d’une hépatite provoquée par une transfusion de sang.” (“National Enquirer”, 6 mai 1975). On a longtemps cru que dans du sang congelé depuis au moins un an le virus de l’hépatite ne survivait pas. Or, l’année dernière, un technicien de laboratoire à l’hôpital militaire Walter Reed décongela un échantillon de sang congelé depuis 1941 et s’aperçut qu’il contenait une grande quantité de virus de l’hépatite. Ils étaient toujours vivants après trente-trois ans de congélation. Il n’est donc pas étonnant que l’article du périodique “New York” parle des transfusions de sang comme de “la roulette russe liquide”.
Chirurgie sans transfusion
● Étant donné ce qui précède, il est intéressant de lire l’“Arkansas Gazette” qui rapporte les progrès réalisés dans le domaine de la chirurgie sans transfusion de sang. Le Dr Carl Nelson, du Centre médical de l’université de l’Arkansas, a mis au point certaines techniques d’anesthésie pour permettre la mise en place d’articulations artificielles (comme celle de la hanche) sans recourir à des transfusions de sang. Il a mis au point ces méthodes en raison du problème que posent les témoins de Jéhovah qui refusent les transfusions de sang pour des raisons bibliques. — Actes 15:20, 28, 29.
Une de ses méthodes prévoit l’utilisation du nitroprussiate de sodium. Cet élément chimique a une influence sur les tout petits muscles qui contrôlent le diamètre des veines et des artères. Alors qu’une opération courante de l’articulation de la hanche peut provoquer une perte de sang de l’ordre de trois à quatre unités, grâce à cette méthode la perte de sang se limite à une unité, ce qui peut être facilement compensé par l’emploi d’un restaurateur du volume plasmatique non sanguin. En outre, elle écarte tout risque d’hépatite sérique. Au cours des deux dernières années, le Dr Nelson a opéré trente témoins de Jéhovah sans recourir à la transfusion de sang.
Un monde sans guerre ?
● Après la fin de la guerre au Viêt Nam, l’“Herald-Examiner” de Los Angeles a publié un article intitulé “Un monde sans guerre”. On pouvait y lire : “Pour la première fois depuis 45 ans il n’y a pas de conflit que l’on puisse qualifier de guerre.” “Mais, ajoutait-il, la paix véritable reste précaire et elle est très menacée.”
Les menaces sont effectivement nombreuses. Le conflit du Moyen-Orient est tout au plus suspendu, y compris à Chypre. Quant à la situation en Corée, elle est pratiquement identique. La guérilla se poursuit en Thaïlande. Aux Philippines, une rébellion des musulmans est en train de couver. En Afrique, la guérilla a abouti à l’indépendance de nombreux pays, mais les libérateurs se combattent bien souvent pour obtenir le pouvoir. En Amérique latine, il se passe rarement une semaine sans que des actes de terrorisme provoquent des effusions de sang.
L’Irlande est sans doute l’exemple le plus typique de cette absence de paix véritable. En raison du conflit qui oppose protestants et catholiques depuis six ans, il n’y a pratiquement aucun pâté de maisons à Belfast, la capitale, où l’on ne voie pas de traces d’une explosion de bombe. Près de la mairie, l’église méthodiste porte une grande pancarte que l’on a appelée le “tableau d’affichage”. Depuis 1969, on y a inscrit les noms de plus de 1 200 tués. Il faut y ajouter les neuf mille blessés ou mutilés, sans parler des destructions matérielles dont le coût s’élève à des millions de dollars.
Alors que 1975 touche à sa fin, il est évident que l’humanité a besoin plus que jamais de la domination du “Prince de paix”. — És. 9:6, 7.
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Situons les événements bibliques dans le tempsLa Tour de Garde 1975 | 1er novembre
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Situons les événements bibliques dans le temps
MIS à part les renseignements sur la création, la Bible couvre en gros 4 000 ans de l’histoire de l’homme. Vu l’étendue de cette période, comment peut-on placer dans l’ordre chronologique les événements que la Bible relate ? Essayons de les situer dans le temps par rapport aux grands événements que furent la création d’Adam, le déluge, la sortie d’Israël hors d’Égypte et la vie du Christ.
La chronologie biblique place la création d’Adam en 4026 avant notre ère. À partir de cette date et jusqu’au déluge, qui eut lieu en 2370 avant notre ère, trois hommes de foi remarquables ont vu le jour : Abel, Hénoch et Noé. Parce qu’il était juste, Abel fut tué par son frère Caïn, le premier fils d’Adam (I Jean 3:12). Hénoch, qui fut contemporain d’Adam pendant 308 ans, annonça prophétiquement le jugement de Dieu sur tous les méchants. Noé, son arrière-petit-fils, naquit environ 126 ans après la mort d’Adam. — Gen. 5:3-29 ; Jude 14, 15.
Aux jours de Noé, de nombreux anges abandonnèrent leur propre demeure céleste, se matérialisèrent, se marièrent à des femmes et engendrèrent des enfants hybrides, les Néphilim (Gen. 6:1-4 ; I Pierre 3:19, 20 ; Jude 6). Dans la six centième année de Noé, le déluge mit fin au monde des hommes impies. Tandis que les eaux recouvraient la terre, Noé, sa femme, ses trois fils (Sem, Cham et Japhet) et leurs femmes étaient en sécurité dans l’arche qu’ils avaient construite sous la direction de Dieu. — Gen. 7:11, 17-21.
Peu de temps après le déluge, Nimrod, petit-fils de Cham, fomenta une rébellion contre Dieu. Il fut le premier à se faire roi et c’est sans doute lui qui fut à l’origine de la construction de Babel et de sa tour. Mais Jéhovah Dieu réduisit à néant le projet de Nimrod en confondant le langage des bâtisseurs (Gen. 10:8-10 ; 11:1-4), Cela s’est passé aux jours de Péleg, entre les années 2269 et 2030 av. n. è. (Gen. 10:25.) Noé était encore vivant, car il vécut 350 ans après le déluge. — Gen. 9:28.
Environ soixante-dix-sept ans après la mort de Noé, Abraham, alors âgé de soixante-quinze ans, entra en Canaan, le pays que Jéhovah Dieu promit de donner aux descendants du patriarche (Gen. 12:4-7). C’est à ce moment-là, en 1943 av. n. è., que prit effet l’alliance que Jéhovah fit avec Abraham sous la forme d’une promesse.
À l’âge de cent ans Abraham eut de sa femme bien-aimée Sara un fils qu’il appela Isaac (Gen. 21:5). Environ dix ans après la mort de Sem, fils de Noé, Isaac, âgé de soixante ans, eut deux jumeaux : Ésaü et Jacob (Gen. 11:10, 11 ; 25:26). Jacob engendra douze fils. À la suite d’événements exceptionnels, Joseph, l’un d’eux, devint responsable des denrées alimentaires en Égypte. Comme il y avait la famine en Canaan, tous les membres de la maisonnée de Jacob vinrent en Égypte où ils résidèrent comme étrangers. Finalement, les Israélites, descendants de Jacob, furent réduits en esclavage. Mais Jéhovah Dieu se servit de Moïse pour les conduire hors d’Égypte jusqu’au mont Sinaï, où ils reçurent la Loi. C’était 430 ans après que Dieu eut fait une alliance spéciale avec Abraham, leur ancêtre. — Gen. 45:26 ; 47:1, 2 ; Ex. 1:8-11 ; 13:19-21 ; 19:1 ; Gal. 3:17.
En 1473 av. n. è., après avoir erré pendant quarante ans dans le désert, les Israélites entrèrent en Canaan sous la conduite de Josué (Deut.
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