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Comment prendre plaisir aux souffrancesLa Tour de Garde 1972 | 1er juillet
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13. Qu’a dû faire Jésus pour acquérir et garder une bonne attitude d’esprit ?
13 Comment pouvons-nous cultiver et garder l’attitude mentale que Jésus manifesta durant tout son ministère ? Comment Jésus lui-même a-t-il pu garder une telle attitude d’esprit et de cœur ? Sans aucun doute parce qu’il veillait à avoir le point de vue convenable sur tout ce qui affectait sa vie et son ministère. Il l’obtint en absorbant sérieusement la Parole de son Père, conformément à ce qui avait été annoncé à son sujet : “Ta loi est au-dedans de mes parties internes.” C’est ce qui lui permit de dire au début de son ministère qui allait lui susciter bien des épreuves : “J’ai pris plaisir, ô mon Dieu, à faire ta volonté.” — Ps. 40:8, NW.
14. a) En est-il de même pour nous ? b) Dans le cas d’Ève, comment le mauvais point de vue lui a-t-il été présenté, et à quelle mauvaise attitude cela a-t-il abouti ?
14 Il en est de même pour nous. Il est indispensable d’avoir un point de vue convenable pour développer et garder la bonne attitude mentale. Inversement, un mauvais point de vue même sincère nous amènera vraisemblablement à adopter une mauvaise attitude. Ce fut le cas d’Ève. Remarquez les premières paroles de Dieu, mettant en évidence sa générosité, quand il “donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras”. Considérez maintenant les premières paroles de Satan, prononcées par l’intermédiaire du serpent, quand “il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?” Il disait exactement le contraire de Dieu. Par déduction, il apparaît que cette question constituait en réalité le premier mensonge ; elle formulait un point de vue erroné et créait le doute pour aboutir au premier mensonge énoncé directement : “Vous ne mourrez point.” (Gen. 2:16, 17 ; 3:1-5). En se laissant ‘entièrement tromper’, ce qui l’amena rapidement à adopter une mauvaise attitude, Ève “tomba dans la transgression”. Nous devons considérer cela comme un avertissement très net et nous tenir sur nos gardes, conformément à ce que Paul déclara : “J’ai peur que de façon ou d’autre, comme le serpent a séduit Ève par son astuce, votre esprit se corrompe et se détourne de la sincérité et de la chasteté qui sont dues au Christ.” — I Tim. 2:14 ; II Cor. 11:3.
Joyeux de participer aux souffrances du Christ
15. Comment le chapitre 53 du livre d’Ésaïe montre-t-il les deux points de vue opposés relatifs au serviteur de Dieu ?
15 Cet avertissement est particulièrement nécessaire en période de souffrances, généralement considérées comme quelque chose à éviter à tout prix. C’est le thème principal du chapitre 53 d’Ésaïe. Un Messie en butte aux souffrances ? Pas pour les Juifs, ni au premier siècle ni à notre époque. “Il était méprisé et était évité des hommes, homme fait pour les douleurs et pour être familier de la maladie. (...) Nous le regardions comme battu, frappé par Dieu, et affligé.” (És. 53:3, 4, NW). Les Juifs considérèrent le Messie selon un point de vue humain égoïste, ce qui les amena à le haïr et même à le mettre à mort. En revanche, nous sommes bénis si nous acceptons le point de vue de Jéhovah et apprenons pourquoi il prit plaisir dans les souffrances et le sacrifice volontaire de son Fils. Avec une profonde gratitude, nous pouvons dire : “Vraiment, c’était de nos maladies qu’il s’était chargé (...). Mais il était percé pour notre transgression ; il était écrasé pour nos fautes.” — És. 53:4-6, NW.
16. a) Pourquoi les membres de la congrégation chrétienne doivent-ils participer aux souffrances du Christ ? b) Pourquoi ne devons-nous pas renoncer lorsque nous sommes disciplinés ?
16 Toutefois, non seulement les membres de la congrégation chrétienne retirent des bienfaits des souffrances du Christ, mais ils sont invités à y participer. En fait, cela est indispensable. Paul donne cette explication : “Il convenait, (...) en amenant beaucoup de fils à la gloire, [qu’il] rendit parfait par les souffrances le Principal Agent de leur salut.” Il ajouta : “Il lui fallut donc être comme ses ‘frères’ à tous égards, afin de devenir un grand prêtre miséricordieux et fidèle (...) car, du fait qu’il a lui-même souffert quand il a été mis à l’épreuve, il est capable de venir en aide à ceux qui sont mis à l’épreuve.” (Héb. 2:10, 17, 18). Effectivement, il est approprié et nécessaire que tous ceux qui, en tant que rois et prêtres, seront avec le Principal Agent sur son trône céleste passent par les mêmes épreuves et soient rendus parfaits (Rév. 20:6). De telles épreuves sévères impliquent des pressions, la discipline, l’endurance et la purification, tout cela entraînant des souffrances. Paul déclara plus tard : “Courons avec endurance la course qui nous est proposée, regardant fixement Jésus, le Principal Agent de notre foi, qui la mène à la perfection.” Soulignant le bon point de vue, il ajoute : “‘Ne fais pas peu de cas de la discipline de Jéhovah, ni ne renonce lorsque tu es corrigé par lui ; car Jéhovah discipline celui qu’il aime ; en fait, il fouette quiconque il reçoit comme fils.’ (...) Certes, toute discipline ne paraît pas sur le moment être un sujet de joie, mais de tristesse ; cependant, par la suite, à ceux qui ont été formés par elle, elle rapporte un fruit de paix, à savoir la justice.” — Héb. 12:1-11.
17. Comment Jacques et Pierre confirment-ils cela ?
17 Le rédacteur biblique suivant, Jacques, confirme cela en disant : “Considérez cela comme une joie complète, mes frères, quand vous êtes en butte à diverses épreuves, sachant que cette qualité éprouvée de votre foi produit l’endurance. Mais que l’endurance complète son œuvre, afin que vous soyez complets et saints à tous égards, n’étant dépourvus en rien.” (Jacq. 1:2-4). Il ne s’agit pas de se ‘réjouir’ de l’épreuve elle-même mais de ce qui en découle quand on suit la bonne voie. Pierre, lui aussi, confirme cela dans sa première lettre ; après avoir donné cet avertissement : “Que nul d’entre vous n’ait à souffrir comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui”, il conclut : “Que ceux qui souffrent en harmonie avec la volonté de Dieu ne cessent de confier leurs âmes à un Créateur fidèle, pendant qu’ils font le bien.” — I Pierre 1:6, 7 ; 4:15, 19.
18. Dans quel sens Paul a-t-il comblé ce qui manquait des tribulations du Christ ?
18 Il est évident que Dieu savait d’avance et avait prédéterminé dans quelle mesure le Christ et les membres de sa congrégation devaient souffrir et être mis à l’épreuve. L’un d’eux, Paul, était disposé à souffrir sa part, car il déclara : “Maintenant je me réjouis dans mes souffrances pour vous, et moi, de mon côté, je comble ce qui manque des tribulations du Christ dans ma chair, pour son corps, qui est la congrégation.” Son propre récit démontre à quel point il dut faire preuve d’endurance (Col. 1:24 ; II Cor. 11:23-27). Il ne fut pas non plus pris à l’improviste comme l’indique ce que le Seigneur déclara à Ananias : “Je lui montrerai [à Paul] clairement combien de choses il doit souffrir pour mon nom.” — Actes 9:16.
19. Les membres de la “grande foule” des “autres brebis” participent-ils aujourd’hui aux souffrances, et dans quelle intention ?
19 Bien que les textes qui précèdent s’appliquent en premier lieu à la congrégation chrétienne, les principes qu’ils renferment concernent aussi la “grande foule” actuelle des “autres brebis”. La plus grande partie de leurs souffrances résultent de l’opposition du monde de Satan. Tandis que sa fin approche, son opposition augmente. Jésus déclara à ses disciples : “Vous serez des objets de haine pour toutes les nations à cause de mon nom.” Il ajouta : “Mais celui qui aura enduré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.” Ensuite, il donna la comparaison des “brebis” et des “boucs”, montrant que les “brebis” sont les personnes qui s’associent ouvertement, pour les servir, aux “frères” du Christ qui endurent la faim, la maladie et l’emprisonnement. — Mat. 24:9-13 ; 25:35-40.
20. Comment le chrétien doit-il considérer les souffrances qui résultent de la maladie ou d’autres difficultés ?
20 Dans cette vision biblique des souffrances, pouvons-nous inclure toutes les peines, les douleurs dues à la maladie et aux deuils, ainsi que toutes les autres choses communes aux hommes ? Oui, si nous considérons cela comme autant d’occasions de cultiver une endurance, une foi et une intégrité plus grandes. La règle biblique du chrétien est de ‘faire toutes choses pour la gloire de Dieu’, qu’il s’agisse du manger, du boire ou de tout ce qu’implique la vie (I Cor. 10:31). Sur cette base, toutes ces souffrances offrent la possibilité de prendre position pour Dieu à propos de la grande question soulevée par Satan. — Job 1:8-11 ; 2:3-5.
21. Comment pouvons-nous prendre plaisir aux souffrances sur le plan collectif ou individuel ?
21 Nous pouvons donc apprendre comment prendre plaisir dans les souffrances, que ce soit sur le plan collectif ou individuel. Collectivement, nous nous réjouissons de vivre au jour où Jéhovah, par l’intermédiaire de son “messager de l’alliance”, est devenu “comme le feu du fondeur, comme la potasse des foulons” pour le reste oint et a réalisé la promesse selon laquelle “Jéhovah aura des hommes qui lui présenteront des offrandes selon la justice”. Sur le plan individuel, vous pouvez à l’exemple de Job apprendre et même vous rendre compte ‘en souffrant le mal et en prenant patience’ que “Jéhovah est très tendre dans l’affection et miséricordieux”. — Mal. 3:1-4, AC ; Jacq. 5:10, 11.
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Que Jéhovah soit votre plaisirLa Tour de Garde 1972 | 1er juillet
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Que Jéhovah soit votre plaisir
1. Où pouvons-nous trouver un bon guide pour choisir un excellent objectif ?
LA BIBLE, la Parole de Dieu, nous encourage beaucoup et nous guide, afin que nous fassions coïncider nos projets ou le but de notre vie avec le dessein de Jéhovah, ce qui est un gage de réussite. Non seulement cela nous donne une espérance certaine quant à l’avenir, mais contribue également à notre bonheur présent et à la paix de l’esprit malgré les souffrances et les épreuves qui peuvent s’ensuivre. En faisant de Jéhovah notre plaisir, nous rendons notre vie digne d’être vécue.
2. a) Sous quels deux rapports pouvons-nous nous associer à Dieu et à son dessein ? b) Quel exemple peut nous aider, et comment ?
2 Nous pouvons agir ainsi sous deux rapports. l) En conformant entièrement notre personnalité et notre conduite aux exigences de Jéhovah et 2) en participant à des activités et en poursuivant des objectifs qui lui plaisent. Nous devons suivre l’exemple de Jésus en ‘faisant toujours les choses qui lui plaisent [à Jéhovah]’ et en ‘accomplissant les œuvres’ de Jéhovah tant que nous en avons la possibilité (Jean 8:29 ; 9:4). Prenons par exemple le cas d’un médecin. En premier lieu, il doit être intègre et avoir d’excellents principes. Sa conduite, y compris ses manières et sa tenue, doit correspondre à ce que l’on attend d’un médecin. En outre, tout ce qu’il fait, que ce soit dans un cabinet particulier, dans un hôpital ou dans une institution publique, doit contribuer aux progrès et servir les intérêts de la cause à laquelle il est lié. Bien souvent, lorsqu’une personne a accepté une position de responsabilité en rapport avec une certaine cause et qu’elle y travaille avec zèle, celle-ci occupe la première place dans sa vie. Étant donné que nous devons accorder la priorité à la cause sacrée dont Jéhovah lui-même est l’Auteur, nous considérerons d’abord cet aspect.
3. a) Comment le Royaume de Dieu se révélera-t-il la meilleure cause qui soit ? b) À partir de quel lieu central le Royaume exerçait-il son action aux jours de David et d’où l’exerce-t-il aujourd’hui ?
3 Les Écritures montrent clairement que le Royaume de Dieu est la cause juste
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