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  • Heureux êtes-vous quand on vous persécute
    La Tour de Garde 1971 | 1er décembre
    • ces hommes mis à l’épreuve sont restés fidèles à Dieu, qu’ils n’ont pas douté de l’amour ou de la miséricorde de Dieu, mais que leurs souffrances les ont en réalité rapprochés davantage encore de Jéhovah. Voilà ce qui rend les chrétiens joyeux : l’attitude intransigeante de leurs compagnons en faveur de la justice leur fait discerner que l’esprit de Dieu agit en eux.

      18 Dieu sait que les chrétiens ne se réjouissent pas lorsque leurs filles sont violées et quelles crient pour demander de l’aide, alors que personne ne peut les secourir. Ce fut le cas au Malawi il y a quelques années, mais les conditions ont maintenant changé. Cependant, il est réjouissant de constater que dans de telles épreuves ces enfants croient toujours en Jéhovah et lui accordent encore leur confiance. La douleur elle-​même ne procure aucun plaisir. Cependant, le fait de savoir que Dieu a appelé certains chrétiens pour le représenter dans des circonstances aussi difficiles et qu’ils ont pu rester fermes et fidèles peut procurer et procure une joie réelle aux chrétiens. En réalité, Dieu doit aussi en éprouver du plaisir. — Prov. 27:11.

      La bonne attitude des chrétiens envers leurs persécuteurs

      19, 20. a) Quelle doit être l’attitude des chrétiens envers leurs persécuteurs ? b) De quelle façon le chrétien peut-​il veiller à ne pas se laisser vaincre par le mal ?

      19 Quelle doit donc être l’attitude du chrétien devant ses persécuteurs ? Il doit faire preuve de compréhension, comprendre que c’est Satan le Diable et son organisation inique qui incitent ses persécuteurs à accomplir leurs mauvaises actions. Bien souvent ils sont complètement trompés. Jésus déclara : “On vous expulsera de la synagogue. En fait, l’heure vient ou quiconque vous tuera s’imaginera qu’il a rendu un service sacré à Dieu. Mais ils feront ces choses parce qu’ils ne sont arrivés à connaître ni le Père ni moi.” (Jean 16:2, 3 ; I Cor. 2:8). Les chrétiens doivent donc se montrer longanimes et désireux d’aider leurs persécuteurs à comprendre leur position devant Dieu et devant les hommes.

      20 Jésus donna cet ordre : “Continuez d’aimer vos ennemis et de prier pour ceux qui vous persécutent ; afin que vous vous montriez fils de votre Père qui est dans les cieux.” (Mat. 5:44, 45). C’est ce que fit Jésus. Lorsqu’il fut cloué au poteau, il pria en faveur de ses persécuteurs, disant : “Père, pardonne-​leur, car ils ne savent pas ce qu’il font.” (Luc 23:34). Les disciples de Jésus suivirent son exemple. Quand Étienne fut mis à mort par lapidation, il pria en ces termes : “Jéhovah, ne leur impute pas ce péché.” (Actes 7:60). L’apôtre Paul nous donne ce conseil : “Ne cessez de bénir ceux qui persécutent ; bénissez et ne maudissez pas. Ne rendez à personne le mal pour le mal. Pourvoyez à d’excellentes choses aux yeux de tous les hommes. Si possible, autant que cela dépende de vous, soyez pacifiques avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-​mêmes, bien-aimés, mais cédez la place au courroux ; car il est écrit : ‘La vengeance est à moi ; moi je rendrai, dit Jéhovah.’ (...) Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais ne cesse de vaincre le mal par le bien.” (Rom. 12:14, 17-21). Cette attitude procure l’approbation de Dieu. C’est la voie chrétienne.

      21. a) Quelle sera l’attitude du chrétien si ses biens sont détruits ou s’il est lui-​même blessé ? b) Si les choses empirent, quel sera le point de vue du chrétien ?

      21 Si des hommes détruisent les biens d’un chrétien ou le blessent, celui-ci n’a aucune raison de se venger. Ses biens appartiennent à Dieu dont il est le collaborateur. Les tribunaux peuvent protéger le chrétien et faire remplacer ce qui a été perdu. S’ils ne le font pas, le chrétien doit alors supporter cette perte. Il ne cherchera ni à blesser ni à tuer quelqu’un. La vengeance appartient à Dieu qui rendra à chacun. Voilà quelle doit être l’attitude du chrétien.

      Supportons la persécution

      22, 23. a) Que fera le chrétien pour supporter la persécution ? b) Que lui est-​il conseillé de faire s’il est menacé par la foule ?

      22 Pour endurer la persécution, le chrétien doit placer entièrement sa confiance en Jéhovah. Il le fortifiera et lui fera connaître une issue heureuse (II Tim. 4:17). Il ne doit jamais négliger de prier Jéhovah pour lui et pour ses frères chrétiens qui peuvent également être éprouvés. Lorsqu’il prie, il ne rend pas Jéhovah responsable de la persécution, car Dieu ne persécute pas l’innocent. C’est Satan et son organisation inique qui sont responsables des persécutions. Toutefois, Dieu a permis la persécution pour démontrer devant toute la création la loyauté des chrétiens envers sa souveraineté universelle. En endurant la persécution, le chrétien soutient donc le nom et la Parole de Jéhovah.

      23 Le chrétien ne recherchera pas la persécution ni le martyre ; il n’incitera pas les hommes injustes à la violence. Les témoins sont exhortés à se montrer “prudents comme les serpents et cependant innocents comme les colombes”. (Mat. 10:16.) En une certaine occasion, Jésus s’éloigna de la foule. Il pourra s’avérer nécessaire à un chrétien menacé de se rendre dans un endroit moins dangereux. — Jean 10:31-39.

      24. Qu’est-​ce que le chrétien s’efforcera toujours de garder devant les yeux, et pourquoi ?

      24 Le chrétien doit toujours se rappeler qu’il ne peut supporter la persécution avec ses propres forces et que Dieu ne permettra pas qu’il soit tenté au-delà de ce qu’il peut supporter et qu’il lui ménagera une sortie, afin qu’il soit capable d’endurer (II Cor. 4:9, 10 ; I Cor. 10:13). La fidélité de certains sera éprouvée jusqu’à la mort, mais Jéhovah leur donnera la force nécessaire d’endurer une épreuve aussi sévère. En faisant de Jéhovah sa forteresse, le chrétien trouvera la force nécessaire lorsqu’il en aura besoin. L’espérance de la résurrection ainsi que la promesse de la vie éternelle fortifient la foi. Cela fut vrai pour Jésus et le sera aussi pour tous ceux qui mettent leur confiance en Jéhovah. “Pour la joie qui lui était proposée, il endura un poteau de torture, méprisant la honte, et s’assit à la droite du trône de Dieu.” (Héb. 12:2). Afin de pouvoir imiter Jésus, gardez toujours les promesses de Jéhovah présentes devant vos yeux. — Nahum 1:7 ; Prov. 18:10.

      25. Que pourra attendre avec joie celui qui garde son intégrité ?

      25 La persécution ne dure qu’un temps et ne peut être comparée à la récompense promise par Jéhovah. Paul déclara : “Je considère que les souffrances de l’époque présente se réduisent à rien en comparaison de la gloire qui va être révélée en nous.” La tribulation “produit pour nous une gloire qui est d’un poids de plus en plus extraordinaire et qui est éternelle”. (Rom. 8:18 ; II Cor. 4:17.) Vous qui avez le privilège de souffrir pour la justice, endurez toutes les épreuves, car votre récompense sera grande. “Heureux est l’homme qui continue d’endurer l’épreuve, parce qu’en devenant approuvé il recevra la couronne de vie, que Jéhovah a promise à ceux qui continuent de l’aimer.” (Jacq. 1:12 ; Rév. 2:10). Puissiez-​vous recevoir cette merveilleuse récompense !

  • Le christianisme primitif témoignait un grand respect pour la vie
    La Tour de Garde 1971 | 1er décembre
    • Le christianisme primitif témoignait un grand respect pour la vie

      Le monde romain de l’Antiquité se délectait à verser le sang. Toutefois, dans son livre The Catacombs of Rome, W. H. Withrow fait remarquer que le christianisme primitif “rendait à la vie humaine son caractère sacré, et même qualifiait de meurtre la coutume païenne consistant à détruire les enfants non encore nés. L’abandon des enfants [le fait de les faire périr par abandon] était une affreuse pratique païenne très répandue, que même Platon et Aristote ont permise. Nous avons eu des preuves de la tendre charité dont firent preuve les chrétiens en sauvant ces enfants abandonnés de la mort ou d’un sort encore plus redoutable, — une vie d’infamie. D’autre part, les chrétiens ont soutenu avec énergie le ‘canon contre le suicide’ établi par le Tout-Puissant, crime [le suicide] que les païens avaient même érigé en vertu. Ce canon enseignait que l’endurance patiente de la souffrance, à l’exemple de Job, était un témoignage de courage plus élevé que le renoncement à la vie prôné par Caton”.

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