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  • Tact théocratique dans les maisons divisées
    La Tour de Garde 1955 | 1er août
    • comme incompétent pour tout rôle de serviteur spécial au sein de l’assemblée chrétienne. De même que les serviteurs dans le groupe remplissent leurs fonctions avec amour et tact, de même les parents doivent exercer leur autorité avec une fermeté adoucie par l’amour et le tact. Si seul un des époux est dans la vérité, il devrait instruire ses enfants dans la mesure du possible et espérer ainsi les sauver. — I Tim. 3:4, 5 ; I Cor. 7:14.

      8. Quel doit être le comportement des enfants envers leurs parents, quand ces derniers ne sont pas dans la vérité ?

      8 La situation est plus délicate quand les enfants acceptent la vérité mais non les parents. Les enfants se trouvent toujours sous leur autorité et doivent s’y soumettre, comme Jésus. Cependant ils ne doivent pas oublier le service de Jéhovah, pas plus que ne l’oublia Jésus quand il était enfant. Les enfants essaieront certainement d’expliquer la vérité à leurs parents et de leur faire comprendre qu’ils se sentent obligés d’étudier et de servir. En outre, ce qui est plus important, ils s’appliqueront à montrer par une conduite et un esprit de coopération meilleurs le changement que la vérité a opéré en eux. Il se peut qu’ils gagnent leurs parents. Cela s’est déjà produit. Les parents permettront peut-être à leurs enfants d’inviter des témoins adultes mûrs dans la vérité, pour un témoignage plus complet concernant l’espérance de l’instauration d’un monde nouveau. — Luc 2:48, 49, 51.

      9. Quel conseil faut-​il particulièrement observer dans les maisons divisées ?

      9 Il est particulièrement important de répondre avec tact dans une maison divisée. Voici ce que nous conseille la Parole de Dieu : “ Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun. ” Si ce conseil s’applique à ceux du dehors, il s’appliquera à plus forte raison à ceux du dedans, aux membres de la famille. “ Ne rendez à personne le mal pour le mal ”, cela comprend aussi les mauvaises paroles. Répliquer avec colère peut ne pas être dans l’intérêt du membre non croyant de la famille, mais celui qui aime Jéhovah observera ces conseils : “ Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-​mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. ” Refusez de vous fâcher ou de parler fort et comprenez qu’il vaut mieux accepter les injures que d’en dire : “ Que le soleil ne se couche pas sur votre colère. Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. ” — Col. 4:6 ; Rom. 12:17 ; Phil. 2:3, 4 ; Éph. 4:26, 29, 31.

      10. Quand doivent cesser compromis et concessions ? Pourquoi ne faut-​il pas se décourager quand échouent nos efforts pour gagner les membres de notre famille ?

      10 Les croyants dans une maison divisée devraient faire beaucoup de concessions pour préserver la paix et peut-être gagner les non-croyants, mais il est un point où on ne peut faire de compromis, c’est lorsque notre intégrité envers Jéhovah est en jeu. L’étude, l’assistance aux réunions et le service peuvent être réduits, mais ils ne doivent jamais cesser. Nous pouvons céder sur de nombreux points, mais renoncer à l’intégrité, c’est renoncer à tout, y compris à la vie. Si la question est poussée jusqu’au bout, même avec les membres de la famille, “ il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ”. Cela peut être une épreuve très pénible. Pierre écrivit : “ Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. ” La fournaise est à coup sûr ardente, quand il nous faut supporter les injures de nos bien-aimés, quand nos ennemis sont dans notre propre famille, mais nous ne devrions pas en être surpris comme d’une chose étrange qui nous arrive. Jésus lui-​même nous a prémunis en ces termes : “ Pensez-​vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, vous dis-​je, mais la division. Car désormais cinq dans une maison seront divisés, trois contre deux, et deux contre trois ; le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. L’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. ” Aussi, si tous nos efforts pour gagner les non-croyants de notre famille subissent un échec, nous ne devrions pas nous laisser aller au découragement. Cela accomplit les paroles de Jésus. La Bible dit que le léopard ne peut changer ses taches, de même nous ne pouvons nous attendre à changer un bouc en brebis, et une brebis ne devrait pas agir comme un bouc ; restez brebis. — Actes 5:29 ; I Pi. 4:12 ; Luc 12:51-53 ; Mat. 10:36.

      INTÉGRITÉ EXEMPLAIRE AU SEIN DE LA FAMILLE

      11. Comment une jeune fille fit-​elle face à l’opposition de sa famille ? Quel en fut le résultat ?

      11 Voici quelques-uns parmi les milliers de cas où les ennemis sont les gens de sa maison. Une jeune fille de seize ans reçut un jour le témoignage chez elle. Des visites complémentaires suivirent, et une étude biblique fut finalement entamée. L’opposition de la famille grandit. Ses parents finirent par la mettre en demeure, soit de renoncer à sa nouvelle religion, soit de quitter la maison. Comme elle refusait de renier la vérité, ils la chassèrent sans même lui donner le temps de prendre ses vêtements. En la voyant aller habiter chez d’autres témoins, ses parents entrèrent dans une telle colère qu’ils allèrent porter plainte devant un tribunal pour enfants. Pendant la comparution, ils portèrent de nombreuses fausses accusations contre elle et l’organisation. La balance semblait pencher en leur faveur, mais Jéhovah donna la victoire et libéra la jeune fille de leur tutelle. Aujourd’hui elle est mariée à un témoin et élève ses enfants selon la vérité. Signalons encore que son frère, révolté par la conduite de ses parents, se rangea du côté de sa sœur, comme témoin de Jéhovah. Il fut placé dans un orphelinat. Quand, ayant atteint l’âge requis, il quitta cette institution, il se mit à témoigner, entra dans le service à temps complet et aujourd’hui il est un membre de la famille du Béthel de Brooklyn.

      12, 13. Quelle épreuve dut subir un jeune homme ? Comment y fit-​il face ? Qu’en résulta-​t-​il finalement ?

      12 Considérez l’épreuve de la foi d’un jeune homme en train d’apprendre la vérité. Toute sa famille lui fit opposition. Quand il lisait les publications et parlait de la vérité, son père, sa mère, son frère et sa sœur le traitaient de fou. Il dut cesser de leur parler de la vérité pour éviter des conflits continuels. Après qu’il eut assisté à sa première réunion à la Salle du Royaume, son père fit un effort désespéré pour détacher son fils de la vérité. Il y eut une discussion de famille : on voulait qu’il renonce à la vérité, à cette nouvelle religion haïe et méprisée. Il tint tête à toute la famille et, en présence de son père et de sa mère, il refusa d’abandonner la lecture des publications et d’interrompre toute relation avec les témoins de Jéhovah. Quand il dit sa résolution, son père, qui était un agent de police, sortit son pistolet et, l’appuyant entre les yeux du jeune homme, lui dit : “ Ou bien tu renonces à cette religion de pacotille ou bien je te fais sauter la cervelle ! ” Mettant sa confiance en Jéhovah, le fils répliqua : “ Non, je n’y renoncerai pas et si tu as le courage d’appuyer sur la gâchette, vas-​y, appuie ! ” Le père n’eut pas ce courage. Il remit le pistolet dans son étui et sortit de la pièce en jurant.

      13 Le jeune homme se fit baptiser un peu plus tard, devint proclamateur, puis serviteur dans le groupe local et aujourd’hui il est au Béthel. Mais les épreuves n’étaient pas finies. Quand il s’engagea dans le service à temps complet, sa femme le quitta et entama contre lui une procédure en divorce parce qu’il avait choisi de servir Jéhovah de tout son cœur, de toutes ses pensées, de toute son âme et de toutes ses forces. Job n’est pas le seul homme qui entendît sa femme lui dire de maudire Dieu et de mourir et il n’est pas le seul qui refusât, préférant garder son intégrité jusqu’à la mort ! (Job 2:9 ; 27:5). Entre-temps, sa mère fut impressionnée par la conduite de son fils, et quand le père divorça d’avec elle, la laissant sans soutien, elle prit position pour Jéhovah, entra dans les rangs des pionniers et mourut fidèle dans le service. Le fils est toujours au Béthel.

      14, 15. Quelle preuve d’intégrité nous transporte d’allégresse ? Quel autre combat pour la foi ne nous faut-​il pas oublier cependant ?

      14 Nous entendons souvent parler des épreuves des fidèles témoins derrière le rideau de fer, dans les camps de travail et de concentration où ils souffrent du froid et de la faim et doivent faire face aux tortures et aux pelotons d’exécution. Nous sommes saisis d’un frisson en entendant le récit de leurs épreuves et nous nous réjouissons de les savoir intègres, courageux et zélés dans toutes leurs tribulations. Nous sommes aussi transportés d’allégresse en voyant la part qu’ils prennent dans la réhabilitation de Jéhovah et prions pour qu’ils continuent à faire face avec courage à la torture et à la mort. Souvenons-​nous aussi d’autres chrétiens derrière le rideau de fer ou sous des régimes dictatoriaux. Outre le danger de souffrir de telles choses, ceux-​ci sont cruellement éprouvés d’autres manières. Que dire de ceux dont la famille est divisée ? Les volontés s’y heurtent constamment, elle est devenue le champ de bataille d’une guerre des nerfs et d’usure où le danger d’être trahi au gouvernement est une menace constante. Une telle vie est-​elle facile ? N’est-​ce pas une épreuve cruelle que d’aimer un époux et de le voir se tourner contre soi, s’opposer à Jéhovah et marcher à la ruine ? Il se peut que les enfants se tournent contre les parents, leur causant une vive douleur. Combien est atroce la douleur que provoquent les plaies infligées par des créatures aimées !

      15 S’il n’est pas facile d’endurer la torture physique, il n’est pas facile non plus de supporter l’angoisse morale. C’est une véritable épreuve que de faire face à un peloton d’exécution, c’est aussi une épreuve que de subir sur le front familial un feu de barrage quotidien qui se prolonge année après année, d’être exclu du sein de la famille et de ses affaires parce qu’on sert Jéhovah. En de nombreux cas, on peut sortir de cette situation plus facilement que d’un camp de concentration ou d’une prison. Cependant n’oublions pas la guerre froide qui sévit dans les familles où les uns sont dans la vérité et les autres non, où un conflit de vingt-quatre heures par jour se déroule pour la foi. N’oublions pas les conséquences d’une telle lutte dans le cours des années. Si elles ne sont pas aussi spectaculaires, de telles épreuves et persécutions sont très cruelles. Les traits les plus acérés qui puissent être enfoncés dans le cœur de l’homme sont ceux lancés par des créatures chères dans le sein de la famille, mais ces souffrances ne réussissent pas à détourner les serviteurs voués de Jéhovah de son fidèle service !

      16. Quelle consolation s’offre à ceux qui ont perdu leurs familles à cause de leur position pour la vérité ?

      16 Quelques-uns de nos lecteurs ont-​ils perdu leurs familles à cause de la vérité, comme dans les deux cas mentionnés plus haut ? Êtes-​vous comme eux ? Croyez-​vous avoir perdu une famille ? Regardez plutôt autour de vous et voyez les nouveaux frères et les nouvelles sœurs de la société du Monde Nouveau unis avec vous dans le service de Jéhovah et comprenez que vous connaissez l’accomplissement de cette promesse de Jésus : “ Il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-​ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. ” (Marc 10:29, 30). Ce n’est pas seulement une dizaine ou une centaine de frères et de sœurs de votre groupe local que vous avez obtenus. Non, il y en a des centaines de milliers dans toute la terre, qui sont prêts à vous accueillir à bras ouverts et surtout d’un cœur sincère. Toute cette grande famille théocratique ne sera pas disloquée par les querelles, les luttes, la révolte et l’impiété, car c’est une famille unie sous le règne de Jéhovah Dieu et de Jésus-Christ et chacun de ses membres est désireux de tenir une conduite théocratique en son sein. Que Jéhovah nous aide à toujours nous conduire de la sorte !

  • 6e partie : 1914 : date confirmée
    La Tour de Garde 1955 | 1er août
    • Histoire moderne des Témoins de Jéhovah

      6e partie : 1914 : date confirmée

      PENDANT les premiers mois de 1914, les membres du clergé et d’autres couvrirent de ridicule C. T. Russell et la Watch Tower Society parce que rien ne se produisait pour les nations gentiles. Mais ces moqueries cessèrent complètement lorsque nation après nation, royaume après royaume entrèrent l’un après l’autre dans ce qu’on appelle aujourd’hui la Première Guerre mondiale. Du 27 juillet à août de cette année-​là, ce fut un temps de surprises qui ébranlèrent le monde. Le 30 août 1914, un des principaux journaux de la ville de New-​York, The World, publia la réaction caractéristique de la presse à la situation. “ La fin de tous les royaumes en 1914 ”, telle fut la manchette impressionnante d’un long article paru dans l’édition du dimanche de ce journal (pages 4 et 17), dont nous citons l’extrait suivant :

      “ Selon les calculs du Pasteur Russell ou des Étudiants de la Bible, voici le “ temps de trouble ” dont parle le prophète Daniel, l’année 1914, prédite dans le livre “ Le temps est proche ” dont quatre millions d’exemplaires ont été vendus, comme étant la date de l’écroulement des royaumes de la terre.

      Quand l’épouvantable guerre éclata en Europe, une prophétie extraordinaire s’accomplit. Depuis un quart de siècle, au moyen de prédicateurs et de la presse, les “ Étudiants internationaux de la Bible ”, mieux connus sous le nom d’“ Auroristes du Millénium ”, ont proclamé au monde que le Jour de la Colère annoncé dans la Bible commencerait en 1914. “ Prenez garde à 1914 ! ” tel a été le cri de centaines d’évangélistes itinérants qui, représentant cette étrange croyance, ont parcouru le pays proclamant la doctrine que “ le Royaume de Dieu est proche ”... Bien que des millions de gens aient dû entendre ces évangélistes,... et bien que leur propagande ait été poursuivie au moyen de publications religieuses et de la presse séculière comprenant des centaines de journaux du pays, ainsi que par des discours, des débats, des classes d’étude et même au moyen du cinéma, l’homme moyen ne sait pas qu’un mouvement comme l’“ Aurore du Millénium ” existe... Le Pasteur Charles T. Russell est l’homme qui expose cette interprétation des Écritures depuis 1874... “ Eu égard à cette puissante preuve biblique ”, écrivit le Pasteur Russell en 1889, “ nous tenons pour une vérité bien établie que la fin définitive des royaumes de ce monde et l’établissement complet du Royaume de Dieu s’accompliront à la fin de 1914 ”... Mais dire que la détresse doit atteindre son plus haut point en 1914, voilà qui est singulier. Pour quelque raison étrange, peut-être parce que le Pasteur Russell a une manière d’écrire très posée, un style de mathématiques spéciales plutôt qu’un maniérisme flamboyant de harangueur, en général, le monde ne l’a guère pris en considération. Les étudiants de son “ Tabernacle de Brooklyn ” disent qu’on devait s’y attendre, que le monde n’écoutait jamais les avertissements divins et ne les écoutera jamais, jusqu’à ce que les jours de détresse soient passés... Et, en 1914, la guerre éclate, la guerre que chacun redoutait mais à laquelle personne ne s’attendait réellement. Le Pasteur Russell ne dit pas : “ Je vous l’ai dit ” ; et il ne modifie pas les prophéties pour les adapter à l’histoire contemporaine. Ses étudiants et lui se contentent d’attendre, d’attendre jusqu’en octobre qu’ils croient être la fin réelle de 1914. ”

      Il s’avéra donc que, vers le 1er octobre 1914, les 2 520 ans de la patience divine à l’égard de la prétendue souveraineté des nations gentiles arrivèrent à une fin légale, comme nous le voyons bien maintenant d’après les Écritures et les faitsa.

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