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Peupliers, ouadi desAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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biens au delà du “ouadi des peupliers”. S’ils fuyaient vers le sud, comme cela semble être le cas, cet ouadi devait être le “ouadi de Zéred” (Nomb. 21:12; Deut. 2:13) qui constituait la frontière entre Moab et Édom au sud. Le ouadi de Zéred est généralement identifié au ouadi el-Hésa qui se jette dans l’extrême sud de la mer Morte. Dans son cours inférieur il est appelé le Seil el-Quérahi et traverse une petite plaine quelque peu marécageuse par endroits. Ce lieu convenait donc bien à des peupliers. — Voir ZÉRED, OUADI DE.
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PhanuelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PHANUEL
{Article non traduit.}
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PharaonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PHARAON
Titre qu’on attribuait aux rois d’Égypte. Il est dérivé du mot égyptien (per āa) qui signifie “grande maison”. Selon les premiers documents égyptiens, le terme aurait désigné le palais royal, mais avec le temps il en est venu à s’appliquer au chef du gouvernement, au roi. Le premier texte qui associe le titre pharaon au nom d’un roi date de l’époque de Schischac, dont le règne fut contemporain de ceux de Salomon et de Roboam. La Bible utilise également ce titre avec un nom dans les cas du pharaon Nécoh (II Rois 23:29) et du pharaon Hophra (Jér. 44:30), lesquels ont régné à la fin du VIIe siècle et au début du VIe siècle avant notre ère. En outre, les documents égyptiens de cette époque inséraient le titre dans des cartouches, encadrements elliptiques destinés à recevoir l’inscription du nom du souverain.
La Bible nomme les pharaons Schischac, So, Tirhacah, Nécoh et Hophra, chacun d’eux faisant l’objet d’une étude séparée dans le présent ouvrage. On ne saurait affirmer si Zérach l’Éthiopien a régné en Égypte. D’autres pharaons demeurent anonymes. De plus, en raison du caractère confus de la chronologie égyptienne (voir ÉGYPTE, ÉGYPTIEN, p. 433), il n’est pas possible de les identifier avec sûreté à ceux de l’histoire profane. Au nombre de ces pharaons non identifiés figurent celui qui a tenté de prendre Sara, la femme d’Abraham (Gen. 12:15-20); celui qui a revêtu Joseph de pouvoir (Gen. 41:39-46); celui (ceux) qui a (ont) régné pendant la période d’oppression des Israélites avant le retour de Moïse du pays de Madian (Ex. chaps 1 et 2); le pharaon qui a exercé le pouvoir durant les dix plaies et au moment de l’exode (Ex. chaps 5 à 14); le père de Bithiah, la femme de Mérèd, lequel appartenait à la tribu de Juda (I Chron. 4:18); le pharaon qui a offert l’asile à Hadad l’Édomite aux jours de David (I Rois 11:18-22); le père de la femme égyptienne de Salomon (I Rois 3:1) et le pharaon qui a abattu Gaza au temps du prophète Jérémie. — Jér. 47:1.
Les Égyptiens considéraient le pharaon régnant comme un dieu, en l’occurrence le fils du dieu soleil Râ, et pas simplement comme le représentant des dieux. C’est pourquoi sa parole faisait loi; il régnait d’ailleurs par décret et non selon un code de lois. Toutefois, l’Histoire démontre que ce prétendu pouvoir absolu fut considérablement restreint par d’autres forces à l’intérieur de l’empire, notamment par la prêtrise, la noblesse et l’armée. Ces différents points nous aident à mieux comprendre pourquoi la mission de Moïse, laquelle consistait à se présenter devant Pharaon pour lui faire part des demandes et des avertissements de Jéhovah, n’a pas été des plus facile. — Voir Exode 5:1, 2; 10:27, 28.
Le nom de la fille de Pharaon, la femme de Mérèd le Judéen, semble indiquer qu’elle s’était convertie au vrai culte, car Bithiah signifie “fille [ou adoratrice] de Jéhovah”. (I Chron. 4:1, 18.) En revanche, rien ne nous permet d’en dire autant de la fille de Pharaon qui est devenue la femme de Salomon (I Rois 3:1; 11:1-6). Comme le font encore certains monarques de nos jours, les rois de l’Antiquité se servaient souvent de tels mariages pour consolider leurs liens avec d’autres royaumes. Quant à l’alliance de ce genre qui fut conclue entre Pharaon et Salomon, le récit ne précise pas lequel des deux rois la proposa. Bien que, comme cela a été dit plus haut, l’identité de ce chef égyptien non nommé soit incertaine, on pense généralement qu’il s’agit de Siamon. Le fait que Salomon compare la jeune Sulamite à une jument aux chars de Pharaon indique que les chars d’Égypte étaient renommés à cette époque-là. — Cant. 1:9; voir I Rois 10:29.
Dans sa prophétie qu’il a écrite au VIIIe siècle avant notre ère, Ésaïe décrit le désarroi qui existait ou qui allait exister en Égypte ainsi que parmi les conseillers de Pharaon (És. 19:11-17). L’histoire profane révèle effectivement qu’à partir de l’époque d’Ésaïe et jusqu’au siècle suivant cette nation a connu une période de frictions et de troubles internes. Bien que, contrairement à la parole de Jéhovah, le royaume infidèle de Juda ait recherché de l’aide militaire en Égypte, les pharaons vantards ressemblaient à un “roseau écrasé”; en effet, ils se sont révélés incapables de fournir un appui solide. — És. 30:2-5; 31:1-3; Ézéch. 29:2-9; voir Ésaïe 36:4, 6.
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PharisiensAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PHARISIENS
(“les séparés”).
Secte marquante du judaïsme au Ier siècle de notre ère. On ne sait pas exactement à quand remonte l’origine des Pharisiens. Les écrits de l’historien juif Josèphe montrent qu’à l’époque de Jean Hircan (seconde moitié du IIe siècle avant notre ère) les Pharisiens formaient déjà un groupe influent. Josèphe écrivit: “Ils ont un tel crédit parmi le peuple qu’il embrasse leurs sentiments lors même qu’ils sont contraires à ceux des rois et des grands sacrificateurs.” — Histoire ancienne des Juifs, traduction d’Arnauld d’Andilly, liv. XIII, chap. XVIII, par. 3.
Josèphe nous fournit également des renseignements sur les croyances des Pharisiens. Voici ce qu’il observe: “[Les Pharisiens] croient en l’immortalité de l’âme et à des récompenses et des peines décernées sous terre à ceux qui, pendant leur vie, ont pratiqué la vertu ou le vice, ces derniers étant voués à une prison éternelle pendant que les premiers ont la faculté de ressusciter.” (Histoire ancienne des Juifs, traduction de Matthieu et Herrmann, liv. XVIII, chap. I, par. 3). “Ils considèrent que toute âme est immortelle mais que seule l’âme des justes passe dans un autre corps, tandis que les âmes scélérates subissent un châtiment éternel.” (La guerre des Juifs, traduction de Pierre Savinel, liv. II, chap. VIII, par. 14). Josèphe rapporte aussi ce qui suit à propos de leur conception du destin et de la providence: “Ils attribuent tout au destin [ou à la providence] et à Dieu; ils pensent qu’il dépend essentiellement de l’homme de faire le bien ou le mal, mais que pour l’un et l’autre le destin aussi intervient.” — La guerre des Juifs, traduction de Pierre Savinel, liv. II, chap. VIII, par. 14.
Les Écritures grecques chrétiennes nous apprennent que les Pharisiens jeûnaient deux fois par semaine, payaient scrupuleusement la dîme (Mat. 9:14; Marc 2:18; Luc 5:33; 11:42; 18:11, 12), et qu’ils n’étaient pas d’accord avec les Sadducéens qui disaient qu’“il n’y a ni résurrection, ni ange, ni esprit”. (Actes 23:8.) Ils se vantaient d’être justes (ce n’était en fait que de l’autosatisfaction) et méprisaient le commun peuple (Luc 18:11, 12; Jean 7:47-49). Afin d’impressionner les autres par leur justice, les Pharisiens élargissaient les cassettes renfermant des passages des Écritures, cassettes qu’ils portaient comme des moyens de sauvegarde, et ils allongeaient les franges de leurs vêtements (Mat. 23:5). Ils aimaient l’argent (Luc 16:14) et recherchaient les places en vue et les titres flatteurs (Mat. 23:6, 7; Luc 11:43). Les Pharisiens faisaient montre d’un tel parti pris dans leur application de la Loi qu’ils la rendaient pesante pour le peuple et insistaient pour qu’elle soit conforme à leurs propres conceptions et traditions (Mat. 23:4). Ils perdaient complètement de vue les choses importantes, savoir la justice, la miséricorde, la fidélité et l’amour de Dieu (Mat. 23:23; Luc 11:41-44). Les Pharisiens ne reculaient devant rien pour faire des prosélytes. — Mat. 23:15.
Parmi les principales questions sur lesquelles ils s’opposaient à Jésus figuraient l’observance du sabbat (Mat. 12:1, 2; Marc 2:23, 24; Luc 6:1, 2), l’attachement à la tradition (Mat. 15:1, 2; Marc 7:1-5) et la fréquentation des pécheurs et des collecteurs d’impôts (Mat. 9:11; Marc 2:16; Luc 5:30). Les Pharisiens semblaient croire qu’ils se seraient souillés en ayant des contacts avec des gens qui n’observaient pas la Loi selon leur propre point de vue (Luc 7:36-40). Ainsi, quand Jésus entretenait des relations et même mangeait avec des pécheurs et des collecteurs d’impôts, ils trouvaient là une occasion de le critiquer (Luc 15:1, 2). Les Pharisiens reprochaient à Jésus et à ses disciples de ne pas observer le lavage des mains traditionnel (Mat. 15:1, 2; Marc 7:1-5; Luc 11:37, 38). Mais Jésus dénonça leur mauvais raisonnement et montra qu’ils violaient la Loi de Dieu à cause de leur attachement aux traditions des hommes (Mat. 15:3-11; Marc 7:6-15; Luc 11:39-44). Au lieu de se réjouir et de glorifier Dieu pour les guérisons miraculeuses que Jésus Christ avait opérées pendant le sabbat, les Pharisiens étaient furieux parce qu’à leurs yeux c’était une violation du sabbat, et ils complotèrent de le tuer (Mat. 12:9-14; Marc 3:1-6; Luc 6:7-11; 14:1-6). Voici ce qu’ils dirent à un aveugle que Jésus avait guéri le jour du sabbat: “Ce n’est pas un homme qui vient de Dieu, parce qu’il n’observe pas le sabbat.” — Jean 9:16.
Par leur attitude, les Pharisiens révélaient qu’ils étaient injustes et impurs au-dedans d’eux (Mat. 5:20; 23:26). Comme le reste des Juifs, ils avaient besoin de se repentir (voir Matthieu 3:7, 8; Luc 7:30). Mais la plupart d’entre eux préféraient rester spirituellement aveugles (Jean 9:40), et ils intensifièrent leur opposition au Fils de Dieu (Mat. 21:45, 46; Jean 7:32; 11:43-53, 57). Certains Pharisiens accusèrent Jésus d’expulser les démons au nom du chef des démons (Mat. 9:34; 12:24) et de porter de faux témoignages (Jean 8:13). D’autres essayèrent de faire peur au Fils de Dieu (Luc 13:31), exigèrent qu’il leur montre un signe (Mat. 12:38; 16:1; Marc 8:11), s’efforcèrent de le prendre en défaut dans ses paroles (Mat. 22:15; Marc 12:13; Luc 11:53, 54) ou tentèrent de le mettre à l’épreuve par diverses questions (Mat. 19:3; 22:34-36; Marc 10:2; Luc 17:20). Jésus les fit taire définitivement en leur demandant comment il était possible que le Seigneur de David soit aussi son fils (Mat. 22:41-46). Plus tard, parmi la foule qui s’empara de Jésus au jardin de Gethsémané, il y avait des Pharisiens (Jean 18:3-5, 12, 13). Des Pharisiens faisaient aussi partie de ceux qui demandèrent à Pilate de faire sceller la tombe de Jésus pour qu’on ne puisse pas dérober son corps. — Mat. 27:62-64.
À l’époque où Jésus Christ effectuait son ministère terrestre, l’influence des Pharisiens était si grande que des hommes éminents craignaient de reconnaître ouvertement qu’il était bien le Christ (Jean 12:42, 43). De toute évidence, Nicodème, lui-même Pharisien, était l’un d’eux (Jean 3:1, 2; 7:47-52; 19:39). Il se peut aussi que certains Pharisiens ne se soient pas opposés farouchement à Jésus et soient devenus chrétiens par la suite. Par exemple, le Pharisien Gamaliel conseilla de ne pas se mêler de l’œuvre des chrétiens (Actes 5:34-39) et le Pharisien Saul de Tarse (Paul) devint apôtre de Jésus Christ. — Actes 26:5; Phil. 3:5.
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PharparAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PHARPAR
(peut-être “rapide”).
Un des deux “fleuves de Damas” que Naaman considérait comme supérieur à “toutes les eaux d’Israël”. (II Rois 5:12.) Il cite le Pharpar en second, probablement parce que l’autre fleuve était plus important. On associe souvent le Pharpar au Nahr el-Aouadj. En dehors du Nahr Barada (identifié à l’Abanah), il est le seul cours d’eau indépendant dans la région de Damas. Son volume représente environ le quart de celui du Barada. Le Nahr el-Aouadj naît à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Damas, là où confluent plusieurs petits cours d’eau qui prennent leur source sur le flanc oriental de l’Hermon. Le fleuve, au lit profond et rocailleux, serpente ensuite jusqu’à se perdre dans les marécages au sud-est de Damas. Ses sources comprises, le Pharpar parcourt une distance d’environ soixante-cinq kilomètres à vol d’oiseau.
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PhénicieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PHÉNICIE
(gr. phoïnikê, mot qui vient peut-être de phoïnix, dattier).
Bande de terre le long du rivage oriental de la Méditerranée, entre la Syrie et la Palestine, et bornée à l’est par les monts du Liban. L’emplacement de la Phénicie correspond plus ou moins à celui du Liban actuel. Pendant de nombreuses années, Sidon a été la principale cité de l’antique Phénicie, mais elle a ensuite été éclipsée par Tyr, ville qui a été fondée par des colons partis de Sidon. — Voir SIDON, SIDONIENS; TYR.
GÉOGRAPHIE
Les plaines côtières de ce pays tout en longueur étaient coupées par endroits par les contreforts des montagnes qui descendaient jusqu’à la mer. Ces plaines étaient bien arrosées par des rivières qui prenaient leur source dans la chaîne de montagnes qui constitue une frontière naturelle à l’est du pays. Ces montagnes comptent plusieurs sommets dépassant les 3 000 mètres, le plus haut atteignant 3 352 mètres. Ces pics restent couronnés de neige une bonne partie de l’année. À une certaine époque, des forêts et des vergers immenses occupaient la plupart des terres. On y trouvait tout aussi bien des cèdres et des pins que des chênes, des hêtres, des mûriers, des figuiers, des oliviers et des dattiers.
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