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  • Philadelphie
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    • de Satan, qui se disent Juifs”. Peut-être ces derniers s’opposaient-​ils aux chrétiens fidèles de cette ville en essayant de ramener au judaïsme ceux qui étaient Juifs de naissance. Il se peut encore qu’ils persuadaient ces chrétiens de continuer à observer certaines pratiques de la loi mosaïque ou d’y retourner. Quoi qu’il en soit, leurs efforts furent vains, car Jésus félicita ces disciples pour leur endurance. De plus, il les encouragea à ‘continuer à tenir ferme’. — Rév. 3:9-11.

  • Philémon
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    • PHILÉMON

      (gr. “aimant”).

      Propriétaire d’esclaves chrétien qui appartenait à la congrégation de Colosses, ville située dans le sud-ouest de l’Asie Mineure. Sa maison servait de lieu de réunion pour cette congrégation. Philémon s’est révélé être une source d’encouragement pour ses frères et un exemple d’amour et de foi. L’apôtre Paul le considérait comme un collaborateur bien-aimé (Philém. 1, 2, 5-7; comparer Colossiens 4:9 avec Philémon 10-12). Le fait que Paul désirait loger chez ce chrétien laisse entendre que celui-ci était hospitalier. — Philém. 22; voir Actes 16:14, 15.

      Puisque cette lettre personnelle est adressée non seulement à Philémon, mais aussi à Archippe et à Apphia, on peut penser que ces derniers habitaient sous son toit. Peut-être Apphia était-​elle la femme de Philémon et Archippe son fils. — Philém. 2.

      Il semble que Philémon est devenu chrétien grâce aux efforts de Paul (Philém. 19). Mais comme l’apôtre n’avait jamais prêché à Colosses (Col. 2:1), il se peut que Philémon ait connu le christianisme pendant que Paul prêchait à Éphèse. En effet, au cours de son activité qui a duré deux ans dans cette ville, “tous ceux qui habitaient dans le district d’Asie [lequel incluait Colosses] (...) entendirent la parole du Seigneur”. — Actes 19:10.

      Quelque temps avant de recevoir la lettre de Paul, Philémon a vu s’enfuir son esclave Onésime. Peut-être celui-ci avait-​il même volé de l’argent à son maître pour payer son voyage jusqu’à Rome. C’est dans cette ville que plus tard il a rencontré Paul et qu’il est devenu chrétien. — Philém. 10, 11, 18, 19.

  • Philémon (Lettre à)
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    • PHILÉMON (LETTRE À)

      Lettre de Paul, écrite de sa main, qui s’adresse principalement à Philémon (vv. 1, 2, 19). L’apôtre a dû rédiger cette lettre au cours de son premier emprisonnement à Rome, probablement vers l’an 60-​61 de notre ère, car au verset 22 Phm 22 il parle de son espoir d’‘être relâché’. — Voir ONÉSIME; PHILÉMON.

      Le but de cette lettre est d’encourager Philémon à exercer la bonté envers Onésime, son esclave fugitif, en le reprenant chez lui. Mais au lieu de s’appuyer sur son autorité apostolique pour contraindre Philémon à agir ainsi, Paul fait appel à son amour et à l’amitié qui les unit (vv. Phm 8, 9, 17). En effet, connaissant l’amour et la foi qui caractérisent son ami, l’apôtre est persuadé que celui-ci réservera à cet esclave, jadis inutile mais qui est maintenant devenu chrétien, le même accueil qu’à lui-​même (vv. Phm 10, 11, 21). Cela est particulièrement remarquable, car Philémon avait le droit légal de punir sévèrement son esclave.

      Outre qu’elle nous montre les belles qualités chrétiennes que sont la bonté, le pardon et la miséricorde en action, la lettre nous fournit des renseignements sur les premiers chrétiens. Ainsi, nous apprenons qu’ils se réunissaient dans des maisons particulières, qu’ils s’appelaient “frère” et “sœur” (vv. Phm 1, 2, 20), qu’ils priaient les uns pour les autres (vv. Phm 4, 22) et qu’ils étaient encouragés par l’amour et la foi de leurs frères chrétiens. — Vv. Phm 4-7.

      CONTENU

      I. Paul adresse des salutations à Philémon, à Apphia et à Archippe, ainsi qu’à la congrégation qui se réunit dans la maison de Philémon (vv. 1-3).

      II. L’amour et la foi de Philémon réjouissent et réconfortent Paul, ce qui incite celui-ci à faire mention de lui dans ses prières (vv. Phm 4-7).

      III. Paul intercède en faveur d’Onésime (vv. Phm 8-22).

      IV. Salutations finales (vv. Phm 23-25).

      Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 227, 228.

  • Philète
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    • PHILÈTE

      {Article non traduit.}

  • Philippe
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    • PHILIPPE

      (“qui aime les chevaux”).

      1. L’un des premiers disciples parmi les douze apôtres de Jésus Christ. Dans les Évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc, Philippe est mentionné par son nom uniquement dans les listes des apôtres (Mat. 10:3; Marc 3:18; Luc 6:14). Seul le récit de Jean donne quelques renseignements détaillés à son sujet.

      Philippe était de la même ville que Pierre et André, c’est-à-dire de Bethsaïda, sur la côte nord de la mer de Galilée. Quand il eut entendu l’invitation de Jésus, disant: “Viens à ma suite”, Philippe fit ce qu’avait fait André le jour précédent. Ce dernier était allé trouver son frère Pierre (Simon) et l’avait amené à Jésus; Philippe fit de même avec Nathanaël (Barthélemy) et lui dit: “Nous avons trouvé celui dont ont écrit Moïse, dans la Loi, et les Prophètes: Jésus, fils de Joseph, de Nazareth. (...) Viens et vois.” (Jean 1:43-49). S’il est dit que “Jésus trouva Philippe”, c’est peut-être qu’ils se connaissaient déjà. On pourrait tirer la même conclusion de ce que Philippe a déclaré à Nathanaël, puisqu’il a mentionné le nom de Jésus, sa famille et le lieu où il habitait. La Bible ne dit pas s’il existait entre Philippe et Nathanaël (Barthélemy) un lien autre que l’amitié, mais dans les listes bibliques, ils sont généralement placés ensemble, excepté en Actes 1:13.

      À l’occasion de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, cinq jours avant la Pâque de l’an 33 (Marc 11:7-11), certains Grecs voulurent voir Jésus et demandèrent à Philippe de les lui présenter. Il est possible qu’ils aient été attirés vers l’apôtre à cause de son nom grec, ou Philippe était-​il tout simplement le seul à qui ils pouvaient s’adresser à ce moment-​là. Quoi qu’il en soit, Philippe ne se sentait manifestement pas qualifié pour accéder à la requête de ces Grecs (peut-être des prosélytes). Il consulta d’abord André, avec qui il est mentionné dans un autre passage (Jean 6:7, 8) et qui sans doute avait des relations plus étroites avec Jésus (voir Marc 13:3). Ensemble, ils présentèrent la requête à Jésus, mais pas les requérants, pour qu’il l’examine (Jean 12:20-22). Cette attitude circonspecte, prudente, se retrouve dans la réponse de Philippe à la question de Jésus concernant la nourriture à donner à la foule. On la retrouve aussi quand il demanda à Jésus (après les questions plutôt brusques de Pierre et de Thomas) de leur montrer le Père, “et cela nous suffit”. (Jean 6:5-7; 13:36, 37; 14:5-9.) Son tact contraste avec la franchise bourrue et la brusquerie de Pierre. Ainsi, ces brefs récits concernant Philippe nous donnent un aperçu de la variété des personnalités chez les apôtres de Jésus.

      À cause de ses relations étroites avec Nathanaël (Barthélemy) et les fils de Zébédée, Philippe était peut-être un des deux disciples non identifiés qui se trouvaient sur la plage de la mer de Galilée quand apparut Jésus ressuscité. — Jean 21:2.

      2. Évangéliste et missionnaire du Ier siècle. Philippe était, comme Étienne, l’un des sept hommes ayant “un bon témoignage, pleins d’esprit et de sagesse” qui ont été choisis pour distribuer la nourriture chaque jour et de façon impartiale parmi les chrétiens d’expression grecque et d’expression hébraïque, à Jérusalem (Actes 6:1-6). Le récit de l’activité de Philippe (et aussi de celle d’Étienne) après que ce service spécial eut pris fin confirme les grandes qualités spirituelles des hommes choisis pour s’occuper de cette gestion. En effet, Philippe a effectué une activité semblable à celle que l’apôtre Paul accomplit plus tard, quoique de moindre étendue.

      Quand la persécution dispersa tous les frères, sauf les apôtres qui restèrent à Jérusalem, Philippe s’en alla en Samarie où il prêcha la bonne nouvelle du Royaume. De plus, grâce au pouvoir miraculeux de l’esprit saint, il chassa des démons et guérit des paralysés et des boiteux. Remplis de joie, des foules de gens acceptaient le message et se faisaient baptiser, y compris un certain Simon qui avait pratiqué les arts magiques (Actes 8:4-13). C’est pourquoi, quand les apôtres “apprirent que la Samarie avait accepté la parole de Dieu, ils leur envoyèrent Pierre et Jean”, afin que ces croyants baptisés puissent recevoir le don gratuit de l’esprit saint. — Actes 8:14-17.

      Ensuite Philippe fut conduit par l’esprit de Jéhovah auprès d’un eunuque éthiopien sur la route de Gaza et là, en peu de temps, cet “homme au pouvoir sous Candace, reine des Éthiopiens”, eut foi en Jésus et demanda à Philippe de le baptiser (Actes 8:26-38). De là ce dernier se rendit à Aschdod puis à Césarée, annonçant “la bonne nouvelle à toutes les villes” sur son chemin (Actes 8:39, 40). Ces récits succincts montrent bien que Philippe était un “évangélisateur”. — Actes 21:8.

      C’est à Césarée, carrefour international, que l’on retrouve Philippe vingt ans plus tard, toujours actif dans le ministère, et l’on se rappelait encore qu’il avait été “un des sept hommes” choisis par les apôtres. Luc raconte que lorsque lui et Paul sont restés chez Philippe pendant un certain temps, vers 56 de notre ère, “cet homme [Philippe] avait quatre filles vierges, qui prophétisaient”. (Actes 21:8-10.) Puisqu’elles prophétisaient, ces quatre filles n’étaient donc plus des enfants, ce qui pourrait signifier que Philippe était déjà marié au début de son activité chrétienne.

      3. Mari d’Hérodiade et père de Salomé. Il vivait à Rome quand sa femme commit l’adultère en le quittant pour épouser son demi-frère Hérode Antipas (Mat. 14:3, 4; Marc 6:17, 18; Luc 3:19, 20). Philippe était un fils qu’Hérode le Grand avait eu de sa troisième femme, Mariamne II, la fille du grand prêtre Simon. Il était de ce fait moitié Juif, moitié Iduméen.

      4. Chef de district du pays d’Iturée et de Trachonitide à l’époque où Jean le Baptiseur a commencé son ministère, “dans la quinzième année du règne de Tibère César”, en l’an 29 de notre ère (Luc 3:1-3). Philippe était un fils d’Hérode le Grand et de sa cinquième femme, Cléopâtre de Jérusalem. Il était donc demi-frère d’Hérode Antipas, d’Archélaüs et de Philippe no 3, mentionné ci-dessus.

  • Philippes
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    • PHILIPPES

      À l’époque du deuxième voyage missionnaire de l’apôtre Paul, cette ville était la “principale [ou première] du district de Macédoine”, quoiqu’elle n’en fût vraisemblablement pas la capitale. Elle était située dans la partie orientale du district, à l’extrémité nord de la mer Égée, non loin du district de Thrace. Arrivant de Troas par bateau, Paul débarqua à Néapolis, ville portuaire de Philippes, puis se dirigea vers le nord-ouest et parcourut sur 16 kilomètres la Via Egnatia ou Voie Egnatienne. C’était la grande route commerciale et militaire qui reliait l’Asie à Rome. Elle franchissait un col à 488 m d’altitude pour redescendre dans la plaine philippienne. — Actes 16:11, 12.

      HISTOIRE

      En 146 avant notre ère, toute la Macédoine fut constituée en une seule province romaine. C’est dans la plaine de Philippes en 42 avant notre ère qu’Octavien et Marc Antoine ont défait les armées de Brutus et de Cassius, les assassins de Jules César. Plus tard, en souvenir de sa grande victoire, Octavien, qui allait être proclamé César Auguste par le sénat romain quelques années plus tard, fit de Philippes une “colonie” romaine (Actes 16:12). Il lui donna le nom de Colonia Augusta Julia Philippensis.

      Étant colonie romaine, la ville était exempte d’impôts. Cela lui valait d’autres privilèges encore. Entre autres, ses habitants jouissaient probablement d’une forme secondaire de citoyenneté romaine. De ce fait, les Philippiens étaient particulièrement attachés à Rome. Cela expliquerait pourquoi les maîtres de la jeune fille de qui Paul avait chassé un démon de divination insistèrent sur ce point, disant devant les magistrats: “Nous sommes Romains”, quand ils accusèrent Paul et Silas (Actes 16:16-24). L’exhortation de Paul aux chrétiens de Philippes était dès lors très appropriée, car il leur dit de “se conduire en citoyens” dignes de la bonne nouvelle du Christ. Il leur rappelait aussi que leur “citoyenneté existe dans les cieux”, car la citoyenneté romaine, d’ici-bas, était quelque chose de très prisé à Philippes, même quelque chose dont on pouvait se vanter. — Phil. 1:27; 3:20, Kingdom Interlinear Translation.

      LA VISITE DE PAUL

      Philippes a eu le privilège d’être la première ville d’Europe à entendre Paul prêcher la bonne nouvelle, et ce vers 50 de notre ère, lors de son deuxième voyage missionnaire. Il s’y rendit pour obéir à une vision nocturne qu’il avait eue à Troas, en Asie Mineure, et au cours de laquelle il avait vu un Macédonien qui le suppliait: “Passe en Macédoine et viens à notre aide.” (Actes 16:8-19). Paul et ses compagnons, et probablement leur chroniqueur Luc, restèrent plusieurs jours dans la ville. “Le jour du sabbat, dit Luc, nous sommes sortis hors de la porte et nous nous sommes rendus au bord d’une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière.” Certains croient qu’il n’y avait pas de synagogue à Philippes à cause du caractère militaire de la

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