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Comment réussir dans le service de pionnierLa Tour de Garde 1971 | 15 septembre
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Ne permettez à rien ni à personne de vous décourager ou de vous détourner de ce merveilleux privilège. Tout le monde ne peut pas être pionnier, mais vous qui l’êtes, maintenez ce rythme et poursuivez la course. Rappelez-vous que dans le ministère, que ce soit en tant que proclamateur de congrégation ou en tant que pionnier, la course n’est pas réservée aux hommes agiles, jeunes ou forts, mais à tous ceux qui se confient en Jéhovah (És. 40:28-31). Dans cette course, ce n’est pas la vitesse qui compte, mais l’endurance. Nous encourageons tous ceux qui le peuvent non seulement à entreprendre cette merveilleuse activité au service de notre Dieu Jéhovah, mais ce qui est plus important encore, à y demeurer.
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Je m’appuie constamment sur JéhovahLa Tour de Garde 1971 | 15 septembre
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Je m’appuie constamment sur Jéhovah
Raconté par George E. Hannan
QUARANTE-SEPT années, cela peut vous paraître long. Pourtant, quand je revois les quarante-sept années que j’ai passées au siège de la Société à Brooklyn, il me semble qu’elles se sont écoulées rapidement. Ce fut une période particulièrement bénie. Manifestement, la main de Jéhovah n’a cessé de me guider. Certes, j’ai connu des difficultés, mais elles ont toutes été largement compensées par un sentiment de sécurité et de stabilité résultant de l’étroit attachement à l’organisation de Jéhovah et de la confiance en la direction divine.
Je me rappelle les petits commencements qui m’ont amené à vouer ma vie au service à plein temps du Royaume de Dieu. J’étais très jeune quand, pour la première fois, le clair message de la Bible est entré chez nous dans notre ferme. En ce temps-là, j’allais régulièrement à l’église et fréquentais l’école du dimanche, mais j’avais l’impression de perdre mon temps. Le fait que ma mère avait souscrit un abonnement à La Tour de Garde y était peut-être pour quelque chose. Aussitôt que le courrier nous apportait le dernier numéro de ce périodique, tout devait s’arrêter dans la maison jusqu’à ce que ma mère l’ait parcouru complètement et ait lu au moins un des articles les plus courts. Certes, ma mère allait encore à l’église, mais chaque fois qu’elle en revenait, le dimanche matin, elle se plaignait du sermon qu’elle avait entendu.
En ces jours-là, l’importance de 1914 était le sujet de maintes discussions à la maison. D’après la Bible, cette année devait marquer la fin des “temps des Gentils”. (Luc 21:24, AC.) Mais qu’allait-il se passer ? Pour ce qui me concerne, je me disais : “1914 n’est pas très éloigné ; alors attendons.”
Preuve convaincante
L’année 1914 arriva ; à son début, nous avons assisté pour la première fois à la projection du “Photo-Drame de la Création”, une passionnante histoire de la Bible présentée par la Société Watch Tower au moyen de films et d’images fixes. Le plus grand théâtre de Bridgeton (États-Unis), notre ville natale, était comble à chaque séance. À la sortie, je distribuais gratuitement à toute personne un auxiliaire biblique accompagné d’un petit insigne, que nous appelions épingle de “paix”. Celui qui portait cet insigne indiquait son désir d’être un disciple de Jésus-Christ, un ami de la paix.
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