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PhœbéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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fait preuve de cordialité, mais de quelqu’un qui va aider les gens dans le besoin. On peut aussi rendre ce terme par “bienfaitrice”. La liberté dont Phœbé jouissait pour se déplacer et rendre des services importants dans la congrégation indique que c’était sans doute une veuve qui disposait d’une certaine fortune. Peut-être était-elle bien placée pour user de son influence dans la communauté en faveur des chrétiens accusés à tort. C’est ainsi qu’elle les aurait défendus. Ou alors elle a pu leur fournir un refuge en périodes dangereuses, leur servant ainsi de protectrice. Le récit biblique ne le dit pas.
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Phoque (Peau de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PHOQUE (PEAU DE)
(taḥash).
Une grande incertitude demeure quant à la nature des peaux qui servirent à faire la couverture extérieure du tabernacle et à envelopper le mobilier et les ustensiles du sanctuaire lors des déplacements. Taḥash et teḥashimʼ (pluriel) sont généralement accompagnés des mots ʽôr ou ʽôrôth (“peau” ou “peaux”) (Ex. 25:5; 26:14; 35:7, 23; 36:19; 39:34; Nomb. 4:6-14, 25; Ézéch. 16:10). Il semble que pour les traducteurs de la Septante, taḥash ne représentait pas un animal mais une couleur (“bleu”, LXX). Toutefois, l’opinion quasi unanime des commentateurs juifs est que ce terme hébreu désigne un animal.
BIEN QU’IMPUR LE PHOQUE EST UTILISÉ
Le fait que le phoque était de toute évidence un animal impur pour la nourriture n’interdisait pas nécessairement qu’on fasse usage de sa peau comme couverture pour le tabernacle. Ainsi, alors que le lion et l’aigle étaient “impurs” (Lév. 11:13, 27), Ézéchiel rapporte que les chérubins célestes qu’il vit en vision avaient quatre faces, l’une étant celle d’un lion et une autre celle d’un aigle (Ézéch. 1:5, 10; 10:14). De même, des lions figuraient parmi les motifs qui décoraient les chariots de cuivre que Salomon fit faire pour le temple et ceci, sans aucun doute, conformément aux plans que David avait reçus sous l’inspiration divine (I Rois 7:27-29; I Chron. 28:11-19). Des animaux “impurs”, tels que les ânes, servaient de monture aux Israélites; une prophétie annonçait même que le Messie rentrerait dans Jérusalem monté sur un âne (Zach. 9:9; Mat. 21:4, 5). Bien que Jean le Baptiseur ait reçu une mission des plus sacrées, celle de ‘marcher en avant de Jéhovah pour préparer ses voies’, il portait un vêtement fait avec le poil d’un animal “impur”. (Luc 1:76; Mat. 3:4; Lév. 11:4.) Tout ceci tend à indiquer que la distinction entre le pur et l’impur était simplement d’ordre alimentaire, quoiqu’elle ait parfois concerné les sacrifices. Elle n’exigeait pas des Israélites qu’ils aient en horreur les animaux “impurs” dans tous les domaines (Lév. 11:46, 47). D’ailleurs, tout comme les animaux “purs”, les animaux “impurs” ont été créés par Dieu; ils étaient donc bons et n’avaient rien de répugnant en soi. — Gen. 1:21, 25.
COMMENT LES ISRAÉLITES ONT-ILS PU SE LES PROCURER?
Si le mot taḥash dans la Bible désigne bien une espèce de phoque, on peut se demander comment les Israélites ont pu se procurer des peaux de phoques. Bien qu’on pense généralement à l’Arctique et à l’Antarctique quand il est question de phoques, certaines espèces préfèrent des climats plus tempérés, tels les phoques moines qui, aujourd’hui encore, peuplent certaines parties de la Méditerranée ainsi que d’autres mers chaudes. Au cours des siècles, l’homme a considérablement réduit le nombre des phoques. Il se peut donc que dans les temps bibliques ces animaux aient abondé en Méditerranée et dans la mer Rouge. Aussi récemment qu’en 1832, l’édition anglaise du Dictionnaire de la Sainte Bible de Calmet (p. 139) faisait cette remarque: “On trouve des phoques sur un grand nombre des petites îles de la mer Rouge, à proximité de la péninsule du Sinaï.”
Les anciens Égyptiens faisaient du commerce sur la mer Rouge et recevaient évidemment des produits provenant de nombreuses régions de la Méditerranée. Il leur était donc possible de se procurer des peaux de phoques. Par conséquent, lorsque les Israélites ont quitté l’Égypte, ils ont pu emporter avec eux non seulement les peaux de phoques qu’ils possédaient déjà, mais aussi celles qu’ils ont reçues quand les Égyptiens leur ont remis de nombreux objets de valeur. — Ex. 12:35, 36.
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PhrygieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PHRYGIE
Contrée du centre de l’Asie Mineure. Les frontières géographiques de la Phrygie ont considérablement varié au cours des années; il est donc difficile de les définir exactement, à moins de se référer à une époque particulière. Au Ier siècle, la “Phrygie” était une région intérieure des provinces romaines de Galatie et d’Asie comprenant le plateau nord de la chaîne du Taurus, depuis le Halys (actuellement le Kizil Irmak) à l’est, jusqu’aux vallées supérieures de l’Hermos (le Gediz) et du Méandre (le Menderes) à l’ouest. C’était une région d’agriculture et d’élevage qui produisait de l’huile et du vin, et qui exportait aussi de la laine et du marbre. L’apôtre Paul la traversa en partie au cours de deux de ses voyages au moins. — Actes 16:6; 18:23; 19:1.
La population de la Phrygie comprenait de nombreux Juifs, car les monarques séleucides de Syrie avaient encouragé leur présence. Selon Josèphe, Antiochus III (223-187 av. n. è.) fit venir “deux mille Juifs qui habitent en Mésopotamie et à Babylone” en Lydie et en Phrygie, comme éléments stabilisateurs parmi une population séditieuse (Histoire ancienne des Juifs, liv. XII, chap. III, pars 1 et 6). Et les Juifs étaient toujours nombreux en Asie Mineure au temps des Romains. À la Pentecôte de l’an 33, il y avait à Jérusalem des Juifs qui venaient “du district d’Asie, et de Phrygie et de Pamphylie”. — Actes 2:9, 10.
Pendant le deuxième voyage missionnaire de Paul, l’apôtre et ses compagnons, venant du nord-ouest par la Cilicie et la Lycaonie, “traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie, l’esprit saint leur interdisant de dire la parole dans le district d’Asie”. (Actes 15:41; 16:1-6.) Ainsi ils avaient pénétré dans la partie orientale de l’ancienne Phrygie (qui au temps de Paul était la Phrygie galate), mais au lieu de poursuivre vers l’ouest par la province d’Asie (comprenant la Phrygie asiatique) ils allèrent vers le nord, vers la province de Bithynie, et ensuite vers l’ouest en direction de Troas.
Le troisième voyage de Paul le conduisit à travers la Phrygie galate et la Phrygie asiatique. Il quitta Antioche de Pisidie “et alla de lieu en lieu à travers le pays de Galatie et la Phrygie”. (Actes 18:23.) Le récit dit également qu’il “traversa l’intérieur du pays et descendit à Éphèse” sur la côte de la mer Égée (Actes 19:1). Il semble qu’il n’emprunta pas la route principale vers Éphèse, qui descend par la vallée du Lycus et les villes phrygiennes de Laodicée, de Colosses et de Hiérapolis (Col. 2:1; 4:13), mais une route plus directe quelque peu vers le nord.
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PhygèleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PHYGÈLE
{Article non traduit.}
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PiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PI
{Article non traduit.}
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PibésethAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PIBÉSETH
(“maison de la déesse Bastet ou Bast”).
Ville mentionnée en même temps que On (Héliopolis) en Ézéchiel 30:17 dans une prophétie dirigée contre l’Égypte. Dans la Septante, Pibéseth est identifiée à Bubastis, une ancienne ville du delta. Ses restes sont le tell Basta, à environ 72 kilomètres au nord-est du Caire, près de la ville moderne de Zagazig. Le nom de l’ancienne cité, tel qu’il apparaît sur les inscriptions égyptiennes, montre une similitude évidente avec la Pibéseth hébraïque.
Pibéseth ou Bubastis était le siège du culte de la déesse Bastet ou Bast, une déesse féline souvent représentée avec une tête de chat. La présence d’un cimetière pour chats près de la ville témoigne de l’importance de son culte à cet endroit. Une fête annuelle en l’honneur de Bastet attirait des milliers d’adeptes de toutes les parties du pays.
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PiedAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PIED
Dans les temps anciens, comme encore aujourd’hui dans de nombreuses régions du monde, les gens se déplaçaient essentiellement à pied. Certains, parmi le petit peuple, marchaient pieds nus, mais il était courant de porter des sandales, lesquelles n’étaient guère plus qu’une simple semelle (voir SANDALE). Quand on entrait dans une maison, on retirait ses sandales. Une marque d’hospitalité élémentaire, voire pratiquement obligatoire, consistait à laver les pieds d’un invité, service qu’effectuait soit l’hôte lui-même, soit un serviteur. Tout au moins fournissait-on de l’eau à cet effet. — Gen. 18:4; 24:32; I Sam. 25:41; Luc 7:37, 38, 44.
CHRIST LAVE LES PIEDS DE SES DISCIPLES
Pour apprendre à ses disciples à pratiquer l’humilité et à se servir les uns les autres, Jésus Christ, leur maître, leur lava les pieds (Jean 13:5-14; voir I Timothée 5:9, 10). En cette circonstance, Jésus déclara: “Celui qui s’est baigné n’a besoin que de se faire laver les pieds, mais il est entièrement pur.” Il entendait certainement par là que même si quelqu’un s’était baigné, il suffisait qu’il marche un peu pour avoir les pieds poussiéreux, ce qui l’obligeait à se les laver fréquemment. Durant le ministère terrestre de Jésus, les prêtres et les Lévites qui étaient de garde au temple, après s’être baignés de bonne heure le matin, n’avaient pas besoin de se laver de nouveau ce jour-là, à l’exception des mains et des pieds (voir aussi Exode 30:19-21). En ajoutant, après avoir lavé les pieds de ses disciples: “Vous, vous êtes purs, mais pas tous [en parlant de Judas]”, Jésus donnait de toute évidence à son geste une signification spirituelle (Jean 13:10, 11). Éphésiens 5:25, 26 montre que Jésus purifia la congrégation chrétienne “par le bain d’eau grâce à la parole” de vérité. Logiquement donc, les fidèles disciples de Jésus devaient eux aussi se préoccuper humblement des besoins physiques de leurs frères, mais plus encore de leurs besoins spirituels. Ainsi, ils s’aideraient mutuellement à se garder des tentations et des pièges quotidiens qui pourraient contaminer le chrétien tant qu’il marcherait dans ce monde. — Héb. 10:22; Gal. 6:1; Héb. 12:13.
USAGE FIGURÉ
La Bible emploie souvent le mot “pied”, au singulier ou au pluriel, pour parler soit des inclinations d’une personne, soit de la voie bonne ou mauvaise dans laquelle elle s’engage (Ps. 119:59, 101; Prov. 1:16; 4:26; 5:5; 19:2; Rom. 3:15). Le pied figure également dans les images suivantes: un ‘lieu de repos pour la plante du pied’, c’est-à-dire un lieu de résidence ou un endroit à soi (Gen. 8:9; Deut. 28:65); “la largeur d’un pied” représentait la plus petite parcelle de terre qu’on pouvait posséder (Actes 7:5; Deut. 2:5; voir Josué 1:3); ‘lever le pied’ signifiait s’engager dans une certaine voie (Gen. 41:44); ‘faire que son pied soit rare dans la maison de son semblable’ voulait dire ne pas abuser de son hospitalité (Prov. 25:17); ‘circuler nu-pieds’ était un signe d’humiliation et de deuil des captifs étaient souvent emmenés nu-pieds) (És. 20:2); ‘déposer [quelque chose] aux pieds [de quelqu’un]’ signifiait faire un don ou une offrande (Actes 5:1, 2); on ‘tombait aux pieds de quelqu’un’ pour lui rendre hommage (Marc 5:22); ‘mettre sous ses pieds’, c’était soumettre (I Cor. 15:27; Héb. 2:8) et ‘fouler aux pieds ou écraser sous ses pieds’, vaincre (Mal. 4:3; Rom. 16:20); ‘mettre ses pieds sur la nuque d’un ennemi’ symbolisait l’assujettissement de celui-ci (Josué 10:24); ‘laver ses pieds dans le sang’ voulait dire exécuter ses ennemis (Ps. 68:22, 23) et ‘se couvrir les pieds’, satisfaire un besoin naturel (littéralement ‘garder les pieds couverts’) (Juges 3:24; I Sam. 24:3). L’expression ‘tremper son pied dans l’huile’ fut employée prophétiquement pour annoncer que la tribu d’Aser recevrait une portion grasse, c’est-à-dire abondante, parmi ses frères en Israël (Deut. 33:24). Ruth découvrit les pieds de Boaz et s’y coucha pour l’inviter à engager la procédure judiciaire relative au mariage selon la loi du lévirat. — Ruth 3:4, 7, 8.
Les “jolis” pieds
Jéhovah appelle “jolis” les pieds de ceux qui proclament la bonne nouvelle du Royaume, montrant ainsi qu’il les apprécie particulièrement (És. 52:7; Rom. 10:15). Le chrétien doit avoir les pieds chaussés de “l’équipement de la bonne nouvelle de paix” s’il veut transmettre celle-ci convenablement (Éph. 6:15). Jésus dit à ses disciples que si les habitants d’une maison ou d’une ville refusaient de les recevoir ou de les écouter, ils devaient secouer la poussière de leurs pieds pour montrer que la maison ou la ville réfractaire à leur message prenait la responsabilité des conséquences qu’elle subirait inévitablement de la part d’une source plus élevée, céleste. — Mat. 10:14.
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PiègeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PIÈGE
Moyen ou dispositif destiné à prendre un animal. En général, un piège comporte un lacet ou un ressort dont le déclenchement permet de saisir, d’emprisonner ou de tuer l’animal. La plupart des pièges sont cachés, camouflés ou déguisés de façon à tromper la victime, qui est souvent attirée par un appât. Plusieurs mots hébreux sont rendus par “piège”, ‘lacet’ et ‘filet’. (Ps. 141:9, 10.) Bien que la Bible ne décrive pas en détail les différents types de pièges et de lacets utilisés dans l’Antiquité, des passages comme Job 18:8-10;
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