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  • Pihahiroth
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    • le lit de la mer, et que, dans le même temps, l’armée de Pharaon s’engage dans le passage miraculeusement ouvert avec l’espoir de rattraper la foule des Israélites.

      Cette façon de voir coïncide d’une façon générale avec la tradition transmise par Josèphe, historien juif du Ier siècle. Selon ce dernier, avant que les Israélites ne traversent, “la mer les enfermait d’un côté et (...) ils l’étaient de l’autre par une montagne inaccessible”. (Histoire ancienne des Juifs, liv. II, chap. VI, pars 2, 3.) Un ‘retour’ de la nation israélite depuis Étham jusqu’au lieu décrit plus haut s’harmonise bien également avec les paroles de Jéhovah qui avait annoncé que Pharaon dirait: “Ils errent, en pleine confusion, dans le pays. Le désert s’est refermé sur eux.” (Ex. 14:3). On ne pourrait guère parler ainsi de lieux au nord de Suez. De plus, la situation de Pihahiroth à proximité du djebel Atâkah permettait aux armées de Pharaon d’avancer rapidement à la poursuite des Israélites fugitifs par la route régulièrement fréquentée qui allait de Memphis (probablement la capitale de l’Égypte à cette époque) à la péninsule du Sinaï. — Ex. 14:4-9.

  • Pilate
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    • PILATE

      Gouverneur romain de la Judée pendant le ministère terrestre de Jésus (Luc 3:1). Après qu’Archelaüs, roi de Judée et fils d’Hérode le Grand, fut destitué, l’empereur nomma des gouverneurs provinciaux pour administrer la province. Sans aucun doute Pilate fut le cinquième. Nommé par Tibère en l’an 26, il exerça cette fonction pendant 10 ans.

      On connaît peu de choses sur l’histoire personnelle de Ponce Pilate. Selon certains, Ponce (en latin Pontius, de la gens Pontia) indiquerait un lien de parenté avec C. Ponce Telesime, un éminent général du peuple samnite, qui vivait dans le Samnium, région montagneuse de l’Italie centrale. Pilate, son nom de famille, laisserait supposer qu’il descendait d’un militaire, si le nom vient du latin pilum, qui signifie “javelot”. Ou alors il était un esclave affranchi ou descendait d’un affranchi, si le mot vient du latin pileus qui désigne le bonnet dont on coiffait un esclave qu’on affranchissait. L’unique période de sa vie dont parle l’Histoire est celle où il fut gouverneur de Judée. La seule inscription connue qui porte son nom (et celui de Tibère) a été découverte en 1961 à Césarée, siège du gouvernement romain de Judée.

      En tant que représentant de l’empereur, le gouverneur exerçait un pouvoir absolu sur la province. Il pouvait imposer la peine de mort. En outre, si, selon ce que certains croient, le Sanhédrin pouvait prononcer la peine capitale, ce tribunal juif devait obtenir la ratification du gouverneur pour que la sentence soit valable (voir Matthieu 26:65, 66; Jean 18:31). Comme la résidence officielle du gouverneur romain était à Césarée (voir Actes 23:23, 24), le gros des troupes y stationnait, alors qu’il n’y avait qu’une garnison plus petite à Jérusalem. Toutefois, le gouverneur résidait habituellement à Jérusalem à l’époque des fêtes (comme la Pâque) et amenait avec lui des troupes de renfort. La femme de Pilate était avec lui en Judée (Mat. 27:19), ce qui était possible parce que quelque temps auparavant Rome avait modifié sa politique gouvernementale envers les gouverneurs en fonction dans des territoires dangereux.

      Le mandat de Pilate ne fut pas paisible. Selon l’historien juif Josèphe, les relations de Pilate avec les Juifs commencèrent mal. Il avait fait entrer à Jérusalem, pendant la nuit, des soldats romains portant des étendards à l’effigie de l’empereur, ce qui provoqua la colère des Juifs. Une délégation de Juifs se rendit donc à Césarée pour protester et demander qu’on enlève ces étendards. Après cinq jours de discussion, Pilate tenta d’effrayer les protestataires en les menaçant de les faire exécuter par ses soldats, mais devant leur détermination il accéda à leur requête. — Histoire ancienne des Juifs, liv. XVIII, chap. IV, par. 1.

      Philon, écrivain juif du Ier siècle, qui vivait à Alexandrie, en Égypte, parle d’un acte assez semblable qui suscita des protestations. Cette fois il s’agissait de boucliers en or portant les noms de Pilate et de Tibère. Pilate les avait fait placer dans ses quartiers, à Jérusalem. Les Juifs firent appel à l’empereur, à Rome, et Pilate reçut l’ordre de transférer les boucliers à Césarée. — De Legatione ad Gaïum, XXXVIII.

      Josèphe mentionne encore autre chose. Pour faire construire un aqueduc qui devait amener de l’eau à Jérusalem depuis une distance de 40 kilomètres, Pilate employa l’argent du trésor du temple. Quand il se rendit dans cette ville, de grandes foules clamèrent leur indignation. Pilate envoya des soldats déguisés se mêler à la multitude et, à un signal, ils attaquèrent les Juifs, tuant et blessant plus d’un (Histoire ancienne des Juifs, liv. XVIII, chap. IV, par. 2; Les guerres des Juifs, liv. II, chap. XIV, par. 2). Apparemment, les travaux furent menés à bonne fin. Beaucoup pensent que c’est de ce conflit qu’il est question en Luc 13:1, où il est dit que ‘Pilate avait mêlé le sang des Galiléens à celui de leurs sacrifices’. Ces paroles semblent indiquer que ces Galiléens ont été massacrés dans l’enceinte même du temple. Il n’y a toutefois aucun moyen de déterminer si cet incident est celui qu’a décrit Josèphe ou si c’est un autre. Cependant, puisque les Galiléens étaient sujets d’Hérode Antipas, chef de district de Galilée, ce massacre a peut-être au moins contribué à l’inimitié entre Pilate et Hérode jusqu’au moment du procès de Jésus. — Luc 23:6-12.

      LE PROCÈS DE JÉSUS

      Le 14 Nisan de l’an 33, à l’aube, Jésus fut conduit chez Pilate par les chefs juifs. Comme ceux-ci ne voulaient pas entrer dans le palais d’un gouverneur gentil, Pilate sortit et leur demanda quelles étaient les accusations portées contre Jésus. Ils accusèrent alors celui-ci de soulever le peuple, de l’inciter à ne pas payer les impôts et de s’opposer à César en se faisant lui-​même roi. Pilate leur proposa d’emmener Jésus et de le juger eux-​mêmes, mais les accusateurs lui rétorquèrent qu’ils n’avaient pas le droit d’exécuter quelqu’un. Pilate fit entrer Jésus dans le palais pour l’interroger. Puis, sortant de nouveau vers les Juifs, il leur dit qu’il ne trouvait aucune faute chez l’accusé. Les Juifs renouvelèrent leurs accusations. Apprenant alors que Jésus était de Galilée, Pilate l’envoya à Hérode Antipas. Celui-ci, dépité de ce que Jésus refusait d’opérer un signe quelconque, lui fit subir de mauvais traitements et se moqua de lui, puis il le renvoya à Pilate.

      Le gouverneur convoqua de nouveau les chefs des Juifs et le peuple, et il s’efforça encore d’éviter la condamnation à mort d’un innocent. Il proposa à la foule de relâcher Jésus selon la coutume qui consistait à libérer un prisonnier à l’occasion de la Pâque. Mais la foule, excitée par les chefs religieux, réclama la libération de Barabbas, un voleur, un meurtrier et un séditieux. Les tentatives répétées de Pilate pour libérer l’accusé ne faisaient qu’exciter davantage la populace qui criait et réclamait la mort de Jésus. Craignant une émeute et cherchant à apaiser la foule, Pilate accéda à ses désirs et se lava les mains avec de l’eau comme pour les purifier de toute dette de sang. Peu de temps auparavant, la femme de Pilate lui avait fait part du rêve inquiétant qu’elle avait eu concernant “ce juste”. — Mat. 27:19.

      Pilate fit alors flageller Jésus, puis les soldats lui mirent sur la tête une couronne d’épines et le revêtirent d’un vêtement royal. De nouveau Pilate parut devant la foule. Il répéta qu’il ne trouvait aucun délit en Jésus, qu’il fit venir vêtu du vêtement royal et portant la couronne d’épines. Mais quand il dit à la foule: “Voilà l’homme!”, les chefs du peuple crièrent qu’il fallait l’attacher à un poteau, et pour la première fois ils accusèrent Jésus de blasphème. Lorsque Pilate les entendit dire que Jésus s’était fait fils de Dieu, ses craintes augmentèrent et il emmena Jésus à l’intérieur pour l’interroger davantage. Les derniers efforts que fit Pilate pour relâcher Jésus lui valurent un avertissement de la part des adversaires juifs. Ils lui crièrent en effet qu’il risquait d’être accusé de s’opposer à César. En entendant cette menace, Pilate amena Jésus dehors et s’assit au tribunal. La déclaration de Pilate: “Voilà votre roi!” ne fit que redoubler les clameurs de la foule, qui réclamait la mise au poteau, et provoqua cette exclamation: “Nous n’avons de roi que César.” Pilate leur livra donc Jésus pour qu’ils l’attachent à un poteau. — Mat. 27:1-31; Marc 15:1-15; Luc 23:1-25; Jean 18:28-40; 19:1-16.

      Les auteurs juifs, tels que Philon, dépeignent Pilate comme un homme inflexible, arrogant et sans pitié. Mais il se peut que les actions des Juifs eux-​mêmes aient été en grande partie responsables des mesures sévères prises par le gouverneur. En tout cas, les récits des Évangiles donnent une idée assez exacte de la nature de cet homme. Sa façon d’aborder les affaires est caractéristique d’un dirigeant romain, son langage est brusque et tranchant. Il a les dehors sceptiques du cynique. Ainsi il dit: “Qu’est-​ce que la vérité?”, mais il a peur, vraisemblablement une peur superstitieuse, en entendant qu’il a affaire à quelqu’un qui se prétend le fils de Dieu. Manifestement, il n’est pas du genre condescendant, mais il fait preuve du manque d’intégrité d’un politicien. Il se soucie avant tout de sa position, de ce que ses supérieurs diraient s’ils apprenaient que sa province connaît de nouveau des troubles. Il craint de paraître trop clément envers ceux qui sont accusés de sédition. Pilate se rend compte que Jésus est innocent et que ses accusateurs sont motivés par la jalousie. Cependant, il cède à la foule et lui abandonne une victime innocente pour qu’elle soit mise à mort, et cela afin de ne pas risquer de nuire à sa carrière politique.

      Puisqu’il faisait partie des “autorités supérieures”, Pilate exerçait son pouvoir grâce à la permission de Dieu (Rom. 13:1). Il portait la responsabilité de sa décision, l’eau ne pouvait l’en décharger. Le rêve de sa femme était selon toute apparence d’origine divine, de même que le tremblement de terre, les ténèbres inhabituelles et le déchirement du rideau qui eurent lieu ce jour-​là (Mat. 27:45, 51-54; Luc 23:44, 45). Le rêve de sa femme aurait dû l’avertir qu’il ne s’agissait pas d’un procès ordinaire ni d’un accusé ordinaire. Cependant, comme Jésus le dit, l’homme qui l’avait livré à Pilate ‘avait un plus grand péché’. (Jean 19:10, 11.) Judas, celui qui à l’origine avait trahi Jésus, a été appelé le “fils de la destruction”. (Jean 17:12.) À propos des Pharisiens, qui étaient coupables de complicité dans le complot contre Jésus, il a été dit qu’ils ne pourraient “fuir le jugement de la Géhenne”. (Mat. 23:13, 33; voir aussi Jean 8:37-44.) Quant au grand prêtre, qui était à la tête du Sanhédrin, il portait une responsabilité particulière devant Dieu pour avoir livré Son Fils à un dirigeant gentil afin que ce dernier le condamne à mort (Mat. 26:63-66). La culpabilité de Pilate n’égalait pas la leur. N’empêche que son acte était extrêmement répréhensible.

      Le dégoût qu’éprouvait Pilate pour les instigateurs du crime se reflète bien dans la rédaction de l’écriteau qu’il fit mettre sur le poteau de supplice de Jésus. Il y avait écrit: “Le roi des Juifs”, et il refusa sèchement de changer quoi que ce soit, en disant: “Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit.” (Jean 19:19-22). Quand Joseph d’Arimathée demanda le corps de Jésus à Pilate, celui-ci fit d’abord preuve de la conscience qui caractérisait un fonctionnaire romain en s’assurant que Jésus était réellement mort, puis il accéda à la requête (Marc 15:43-45). Les prêtres en chef et les Pharisiens exprimèrent leur crainte qu’on ne vienne dérober le corps, mais Pilate leur fit cette réponse plutôt sèche: “Vous avez une garde. Allez, assurez-​vous-​en, comme vous savez le faire.” — Mat. 27:62-65.

      RÉVOCATION ET MORT

      Josèphe relate que plus tard Pilate a été révoqué à la suite d’une plainte que les Samaritains avaient adressée à son supérieur immédiat, Vitellius, gouverneur de Syrie. Ils s’étaient plaints du massacre d’un certain nombre de Samaritains qui, induits en erreur par un imposteur, s’étaient assemblés au mont Guérizim dans l’espoir de découvrir des trésors prétendument cachés là par Moïse. Vitellius ordonna à Pilate de se rendre à Rome pour comparaître devant Tibère et nomma Marcellus à sa place. Tibère mourut en l’an 37 de notre ère alors que Pilate était encore en route pour Rome. L’Histoire ne donne aucun renseignement digne de foi concernant le résultat final de son procès. D’après Eusèbe, auteur et évêque chrétien de la fin du IIIe siècle et du début du IVe, Pilate fut obligé de se suicider sous le règne de Caïus Caligula, successeur de Tibère.

      [Illustration, page 1191]

      Inscription partielle découverte à Césarée; à la seconde ligne on peut lire “[Pon]tius Pilatus”.

  • Pildasch
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    • PILDASCH

      {Article non traduit.}

  • Pilha
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    • PILHA

      {Article non traduit.}

  • Pilori
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    • PILORI

      Ce mot traduit le terme hébreu tsinoq (Jér. 29:26, MN, TOB) qui désignait vraisemblablement un appareil servant à attacher le cou et peut-être aussi les bras d’un condamné. Mais le sens de ce vocable hébreu est incertain.

  • Piltaï
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    • PILTAÏ

      {Article non traduit.}

  • Pim
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    • PIM

      Prix que les Philistins demandaient aux Israélites pour aiguiser divers instruments de métal (I Sam. 13:20, 21). Apparemment le pim était un poids, mais on ne peut pas établir avec précision quel est son équivalent moderne. Plusieurs poids en pierre découverts lors de fouilles en Palestine portent les consonnes de “pim” en anciens caractères hébreux et varient de 7,18 à 8,13 grammes. Sur cette base, le pim correspondrait approximativement aux deux tiers d’un sicle.

  • Pinon
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    • PINON

      {Article non traduit.}

  • Piram
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    • PIRAM

      {Article non traduit.}

  • Pirathon
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    • PIRATHON

      {Article non traduit.}

  • Pischon
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    • PISCHON

      (signification incertaine; provient apparemment d’une racine qui veut dire “élargir, se remplir”).

      Un des quatre fleuves qui provenaient du “fleuve qui sortait d’Éden”. Le Pischon encerclait tout le pays de Havilah, où il y avait de l’or, du bdellium et de la pierre d’onyx (Gen. 2:10-12). L’identification du Pischon est du domaine de la conjecture. On a proposé certains cours d’eau d’Arménie et même le Gange, en Inde.

  • Piscine
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    • PISCINE

      Voir ÉTANG.

  • Pisgah
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    • PISGAH

      (vient peut-être d’une racine qui veut dire “couper ou fendre”; ce nom signifierait donc “morceau coupé ou fendu”).

      Ce lieu est mentionné pour la première fois en rapport avec les sites de campement des Israélites alors qu’ils se rendaient en Terre promise (Nomb. 21:20). Il était situé dans la partie méridionale du territoire conquis sur les Amorites après que leur roi Sihon eut refusé de laisser passer les Israélites par son pays (Deut. 4:46, 49; Josué 12:1-3). Plus tard, Balak, roi de Moab, emmena Balaam “au champ de Zophim, au sommet du Pisgah”, où celui-ci essaya vainement de maudire Israël. — Nomb. 23:14.

      Cependant, on se souvient surtout du Pisgah comme de l’endroit d’où Moïse a pu contempler la Terre promise peu avant de mourir (Deut. 3:27; 34:1-3). Pisgah a été inclus dans le territoire de la tribu de Ruben. — Josué 13:15, 20; Deut. 3:16, 17.

      Chaque fois que le mot Pisgah apparaît dans la Bible, il est toujours associé à des expressions telles que “sommet du” ou “les pentes du”. C’est pourquoi on parle souvent du mont Pisgah, mais les Écritures ne disent rien de semblable.

      La situation exacte du Pisgah, dans la partie nord de la chaîne montagneuse d’Abarim, immédiatement à l’est de la mer Morte, est inconnue. On a suggéré que le Pisgah serait le Ras es-Siâga, un promontoire situé à environ 16 kilomètres à l’est de l’endroit où le Jourdain se jette dans la mer Morte. Ce que dit la Bible concernant cet observatoire élevé n’est pas en contradiction avec cette suggestion. Le Ras es-Siâga est un peu au nord-ouest du djebel en-Neba, le sommet traditionnellement connu comme le mont Nébo.

      Les caractéristiques physiques de ces deux éminences sont en accord avec la brève description de la Bible. Le Ras es-Siâga est moins élevé que le djebel en-Neba d’une centaine de mètres et en est séparé par une légère dépression ou col. Cela fait penser à quelque chose qui a été coupé ou fendu, ce que signifie peut-être le mot Pisgah. Quoique légèrement moins élevé que le sommet voisin, le Ras es-Siâga est plus près de Jéricho et offre une vue dégagée sur la mer Morte, quelque 1 128 mètres plus bas, ainsi qu’un splendide panorama de la vallée du Jourdain, de la chaîne centrale, où sont situées Hébron, Bethléhem et Jérusalem, et du mont Hermon à 160 kilomètres au nord.

  • Pisidie
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    • PISIDIE

      Région intérieure et montagneuse du sud de l’Asie Mineure. Englobant la partie occidentale de la chaîne du Taurus, elle se situait au nord de la Pamphylie et au sud de la Phrygie galate; elle était bordée par la Carie et la Lycie à l’ouest et par la Lycaonie à l’est. On pense que la région s’étendait sur environ 190 kilomètres d’est en ouest et avait à peu près 80 kilomètres de large. De nombreuses crêtes élevées sont entrecoupées de vallées et de rivières de montagne. Le pays était couvert de forêts et de pâturages.

      Les habitants de la Pisidie étaient sauvages et belliqueux et se constituaient en bandes tribales de brigands. Ces montagnards, difficiles à maîtriser, étaient peu perméables à la culture hellénique ou romaine. Les Romains avaient chargé Amyntas, roi de Galatie, de les soumettre, mais il mourut avant d’y être parvenu. En 25 avant notre ère, la Pisidie devint une partie de la province romaine de Galatie et en 6 avant notre ère on installa des garnisons dans les colonies de la région pour maintenir le peuple dans la soumission. Ces colonies étaient dirigées depuis Antioche, ville proche de la frontière entre la Pisidie et la Phrygie; voir ANTIOCHE No 2. En 74 de notre ère, la partie méridionale de la Pisidie fut réunie à la Pamphylie et à la Lycie pour former une province romaine. La partie septentrionale continua à faire partie de la province de Galatie jusqu’aux temps postapostoliques où elle fut agrandie en une province séparée portant le nom de Pisidie.

      L’apôtre Paul passa par la Pisidie au cours de son premier voyage missionnaire. Il voyagea depuis la côte de la Pamphylie et traversa des montagnes pour arriver à Antioche de Pisidie (Actes 13:13, 14). Lors de son voyage de retour, il traversa également la Pisidie (Actes 14:21, 24). La présence de brigands dans la région et les torrents impétueux font penser à ces paroles de Paul: “Dans les dangers sur les fleuves, dans les dangers qui me venaient des brigands.” — II Cor. 11:26; voir la carte page 135.

  • Pispah
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    • PISPAH

      {Article non traduit.}

  • Pistache
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    • PISTACHE

      Le mot hébreu botnim désigne généralement le fruit de l’arbre Pistacia vera. Cet arbre à feuilles caduques prospère dans les régions sèches et atteint rarement plus de neuf mètres de haut. Les fruits mesurent de 1 à 2 centimètres de long et poussent en grandes grappes. Ils sont entourés d’une coque mince mais dure et ligneuse. Chaque fruit contient une graine jaune vert entourée d’une mince pellicule rougeâtre. Cette graine a une saveur douce et sucrée; on la mange généralement crue ou grillée. Parfois on presse les graines pour en extraire l’huile. Elles sont aussi employées en confiserie.

      Les pistaches étaient parmi “les plus beaux produits du pays” de Canaan que les fils de Jacob emportèrent pour en faire don à l’homme qui gouvernait l’Égypte (Gen. 43:11). Aujourd’hui encore, les pays du Moyen-Orient exportent de grandes quantités de pistaches.

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