Mes beaux-parents étaient déçus, mais ils pouvaient se rendre compte que la famille de leur fils était plus unie et plus heureuse que jamais et que, loin d’être paresseuse, leur belle-fille travaillait beaucoup du matin au soir. Mon activité procura également des bénédictions à ma famille. Au cours de la première année, notre fils de sept ans devint proclamateur. À neuf ans il se fit baptiser. Il participe avec zèle au service du champ. Depuis que j’ai commencé le service de pionnier, il y a moins de cinq ans, j’ai aidé dix-neuf personnes à progresser jusqu’au baptême. Dans les deux premiers mois de l’année de service 1974, trois personnes avec qui j’étudiais se sont fait baptiser, et actuellement les huit personnes avec qui j’étudie assistent toutes aux réunions. Trois d’entre elles vont bientôt commencer à prêcher. Quand je rencontre des gens qui sont heureux d’étudier la Bible, je me dis que Jéhovah connaît bien ses brebis et qu’il désire les rassembler. Cela me remplit vraiment de joie. J’ai beaucoup à faire et je suis parfois fatiguée, mais alors je lis et relis Ésaïe 40:25-31. Je remercie Dieu de m’accorder le privilège de faire des disciples et j’éprouve une grande satisfaction d’avoir une vie bien remplie. Si je devais recommencer ma vie je choisirais la même activité et le même genre de vie.

23. a) Quel encouragement ceux qui ont un travail profane puisent-​ils dans l’exemple de Paul et de Silas ? b) Comment de nouveaux disciples peuvent-​ils devenir “notre gloire et notre joie” ?

²³ Tout le monde ne peut pas élargir son ministère dans la même mesure, et tous les territoires ne sont pas aussi productifs. Cependant, nous pouvons tous participer de tout notre cœur et de toute notre âme à l’œuvre de prédication et d’enseignement, confiants que Jéhovah nous conduira vers ceux qui lui appartiennent. Beaucoup d’entre nous peuvent imiter Paul et Silas qui étaient heureux non seulement de travailler “nuit et jour” à leur tâche profane, mais aussi ‘de communiquer la bonne nouvelle de Dieu ainsi que leur propre âme’ aux nouveaux disciples qu’ils aimaient beaucoup. À propos des nouveaux disciples, nous pouvons dire comme l’apôtre : “Quelle est, en effet, notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne d’exaltation — eh bien, n’est-​ce pas vous ? — devant notre Seigneur Jésus, lors de sa présence ? Oui, c’est vous qui êtes notre gloire et notre joie.” (I Thess. 2:7-9, 19, 20). Notre joie sera éternelle, car après la “grande tribulation” nous aurons le bonheur de jouir pour toujours de la compagnie agréable de ceux que nous aurons aidés à connaître Jéhovah.

Marchons de toute notre âme sur le chemin de la vie

“‘Tu dois aimer Jéhovah, ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de tout ton esprit’, et ‘ton prochain comme toi-​même’. (...) ‘Continue à faire cela et tu acquerras la vie.’” — Luc 10:27, 28.

1. Quelles sont les deux manières de vivre tout à fait contraires que l’on peut observer aujourd’hui ?

JÉHOVAH, Celui qui donne la vie, offre aujourd’hui la “vie véritable” aux hommes par l’intermédiaire de Jésus Christ, son Fils. Il s’agit d’une vie qui a un sens et qui procure la paix et le contentement. Pourtant, nombreux sont ceux qui préfèrent une vie tout à fait différente. Leur cœur et leur âme sont influencés par l’égoïsme, et ils gaspillent leurs forces physiques et mentales dans la recherche des plaisirs éphémères qu’offre la société “moderne” de tolérance. N’ayant aucune espérance, ils suivent cette ligne de conduite : “Mangeons et buvons, car demain nous allons mourir.” (I Cor. 15:32). En revanche, d’autres personnes espèrent vivre demain et toujours. Elles aiment réellement Dieu et leur prochain. Avec zèle, ces gens s’efforcent “de travailler au bien, d’être riches en belles œuvres, généreux, disposés à partager, s’amassant ainsi comme trésor sûr un beau fondement pour l’avenir”. Pourquoi ? “Afin qu’ils se saisissent résolument de la vie véritable.” — I Tim. 6:18, 19 ; Ps. 36:7, 9 ; Jean 17:3.

2. a) Qu’est-​ce que Dieu exige de ceux qui recevront la vie ? b) Pourquoi pouvons-​nous féliciter ceux dont les possibilités de servir dans le champ sont limitées ?

² Dieu exige de ceux qui désirent acquérir la vie qu’ils le servent de toute leur âme. Cela signifie donner le meilleur de nous-​mêmes en tant qu’esclaves de Dieu et du Christ (Éph. 6:6 ; Col. 3:23, 24). Servir Dieu implique, entre autres choses, participer à l’œuvre vitale de prédication et d’enseignement pour faire des disciples. Beaucoup de témoins effectuent cette œuvre tout en s’occupant de leur famille ou en assumant d’autres responsabilités profanes prévues par les Écritures (I Tim. 5:8). Ils doivent parfois surmonter de grandes difficultés, telles que des tâches quotidiennes très astreignantes, la maladie ou la persécution, pour pouvoir consacrer ne serait-​ce que quelques heures au ministère du champ. Mais ce service dévoué a une grande valeur aux yeux de Dieu. Il ressemble aux “deux petites pièces” de la veuve dont Jésus fit l’éloge selon Marc 12:41-44. Ceux dont l’activité ministérielle est limitée à cause de difficultés de ce genre ne devraient pas se décourager parce qu’ils sont dans l’impossibilité d’être pionniers, c’est-à-dire de consacrer chaque année au moins 1 200 heures à la prédication et à l’enseignement publics de la Parole de Dieu. Servir Dieu de toute notre âme, quelles que soient nos possibilités, voilà ce qui est important. — Marc 12:30.

3. Comment peut-​on entrer par la porte qui donne accès à une plus grande activité ?

³ Cependant, pour beaucoup de serviteurs de Dieu voués, qu’ils soient jeunes ou âgés, ‘une grande porte est ouverte qui donne accès à l’activité’. (I Cor. 16:9.) Cette porte donne accès au service de pionnier. En examinant leurs problèmes avec un sens pratique et en exerçant la foi, nombreux sont ceux qui pourraient écarter des obstacles comparables à des montagnes, afin de servir comme pionniers. — Mat. 17:20.

4. Ayant présentes à l’esprit les paroles de Paul, de Jean et de Jésus, quelles questions pouvons-​nous nous poser ?

⁴ Posons-​nous quelques questions : Reconnaissons-​nous vraiment que nous vivons à une heure avancée et décisive ? ‘Continuons-​nous à bien nous pénétrer de ce qui est agréable au Seigneur ?’ La carrière que nous suivons actuellement est-​elle tout à fait conforme au vœu que nous avons fait à Jéhovah ? Reconnaissons-​nous que le souci exagéré des biens matériels ne nous conduira nulle part ? “Le monde passe et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.” — Éph. 5:10 ; I Jean 2:17 ; Luc 21:34-36.

‘CONTINUEZ À LE FAIRE PLUS PLEINEMENT

5. Que devons-​nous faire avant et après le baptême ? Donnez un exemple local ou autre.

⁵ De nombreuses personnes ont dû opérer de grands changements dans leur vie, afin de pouvoir se faire baptiser. Elles se sont affranchies de certaines pratiques impures courantes dans le monde. Elles se sont repenties de leur ancienne manière de vivre, se sont converties et se sont vouées à Dieu. Exerçant la foi dans le sang versé de Jésus, elles s’efforcent donc d’avoir une bonne conscience devant Dieu. Elles ne font plus “la volonté des nations”. (I Pierre 4:3, 7.) Mais doivent-​elles cesser de progresser une fois qu’elles se sont vouées à Dieu et ont pris le baptême ? Absolument pas. Dans I Thessaloniciens 4:1, Paul exhorte les chrétiens voués depuis peu par ces mots : “Enfin, frères, nous vous demandons et vous exhortons par le Seigneur Jésus, pour que, tout comme vous avez reçu de nous l’enseignement voulu sur la manière dont il vous faut marcher et plaire à Dieu, — comme d’ailleurs vous marchez, — vous continuez à le faire plus pleinement.” Cela signifie que nous devons penser et agir d’une manière positive pour augmenter, si c’est possible, notre participation à l’œuvre de Dieu. Voici ce qu’écrit un surveillant chrétien :

Il y a cinq ans, quand ma femme a commencé d’étudier avec les témoins de Jéhovah, je m’y suis opposé. Mais combien je lui suis reconnaissant maintenant de n’avoir pas renoncé ! À cette époque-​là, je passais ma vie à jouer au golf, à aller à la pêche et à jouer au mah-jong. Je fumais deux paquets de cigarettes par jour. Puis la vérité a également pris racine dans mon propre cœur. J’ai renoncé alors à toutes ces choses, les jugeant inutiles et sans valeur. D’anciens amis se sont d’abord moqués de moi, mais plus tard ils ont cessé de s’opposer à moi et m’ont même encouragé à continuer dans cette voie. Ma mère et ma sœur s’opposaient vivement à ce que je faisais. Cependant j’ai pris un emploi à mi-temps, pour lequel j’étais payé cinq fois moins qu’avant, afin de devenir pionnier. Avec ce salaire et mes économies, je pouvais subvenir aux besoins de ma femme, pionnier elle aussi, et de mon jeune enfant. J’ai pu me rendre compte de quelle façon merveilleuse Jéhovah nous aide de diverses manières. Actuellement, je conduis sept études bibliques, et deux de mes étudiants sont déjà des proclamateurs actifs. Ma mère nous loue maintenant pour notre façon de marcher dans la vérité. Je prie pour qu’elle devienne à son tour un témoin de Jéhovah.

Ce témoin n’a pas cessé de progresser après son baptême. Quelle joie il en retire !

6. À l’exemple de Paul, comment pouvons-​nous considérer une carrière dans le présent système ? Donnez un exemple pratique, local ou non.

⁶ Tous ceux qui se vouent à Jéhovah devraient réfléchir à cette question : Faisons-​nous vraiment sa volonté chaque jour de notre vie, ou vivons-​nous encore essentiellement pour nous, sans nous soucier sérieusement de sa volonté ? Il faut peut-être renoncer à une carrière et à des biens matériels pour devenir pionnier, mais ce service procure des bénédictions spirituelles incomparables. L’apôtre Paul considérait les choses qu’offre ce monde “comme des déchets” et il était “tendu vers celles qui sont devant”. (Phil 3:7, 8, 13.) Tous ceux qui se vouent à Jéhovah doivent réfléchir sérieusement et se demander s’ils peuvent imiter Paul en augmentant leur activité.

Un homme travaillait comme fonctionnaire depuis trente-quatre ans, dont dix dans la gestion d’entreprises. Sa femme et sa fille apprirent la vérité et devinrent pionniers. Puis il étudia aussi. C’est alors qu’un ‘combat intérieur’ commença. En 1969, au cours d’un voyage d’affaire à New York, il assista pendant un jour à l’assemblée internationale que les témoins de Jéhovah tenaient au Yankee Stadium. L’unité, l’amour et la paix qu’il put observer parmi les foules rassemblées à ce congrès le convainquirent que l’espérance d’un nouveau système de choses n’était pas un rêve. Un peu plus tard la même année, il assista avec sa femme à toute l’assemblée organisée à Hawaii. L’hospitalité que leur témoignèrent les témoins dans ce cadre magnifique lui donna une idée de ce que pouvait être le paradis. Il procéda ensuite aux changements nécessaires pour pouvoir se faire baptiser. Mais avait-​il vraiment besoin de son travail profane ? Non. L’assemblée internationale “la victoire divine” de juillet 1973 lui donna la conviction qu’il devait devenir pionnier. Deux jours après l’assemblée, il quittait son emploi et, un mois plus tard, il se joignait à sa famille dans le service de pionnier. Il a vraiment reçu la bénédiction de Jéhovah, avec en plus un teint bronzé !

7. a) Selon Paul, quelles choses devons-​nous fuir, et quelles choses devons-​nous poursuivre ? b) Montrez comment Jéhovah bénit ceux qui fuient le matérialisme.

⁷ Il est dangereux de se laisser prendre par le matérialisme en arrêtant son cœur sur les biens matériels et sur les plaisirs et en subordonnant sa vie à ces choses. La Bible nous conseille non seulement de nous débarrasser de ces “choses mauvaises”, dont la racine est “l’amour de l’argent”, mais de ‘fuir ces choses’ Il faut donc agir sans tarder, tout comme lorsque nous ‘fuyons’ les mauvais désirs, la fornication ou l’idolâtrie. Il nous sera plus facile de fuir le matérialisme si nous prenons des dispositions positives pour nous presser dans la direction opposée, c’est-à-dire ‘en poursuivant la justice, la piété, la foi, l’amour, l’endurance, la douceur’. C’est ce qu’ont fait de nombreux chrétiens en devenant pionniers, service qui les équipe de façon merveilleuse pour ‘combattre le beau combat de la foi’ et pour ‘saisir résolument’ la vie éternelle (I Tim. 6:10-12, 17-19 ; II Tim. 2:22 ; I Cor. 6:18 ; 10:14). Une jeune sœur écrit :

“Le cadre dans lequel je vivais — richesses, matérialisme et de nombreuses tentations du monde — était un obstacle que j’ai dû surmonter pour pouvoir devenir pionnier. C’était comme le dit Matthieu 13:22: la graine avait été semée parmi beaucoup d’épines, mais je ne cessais de penser qu’il serait beau de manifester la même foi que Moïse (Héb. 11:24-27).” Cette sœur résista donc aux mondanités fréquentes dans l’hôtel international luxueux et célèbre de sa famille. Elle refusa le mariage de prestige qu’on lui proposait. Avec sa mère et sa jeune sœur, elle cultiva l’esprit pionnier. Elle entreprit le service de pionnier dans un territoire non attribué voisin de celui d’un pionnier spécial. Avec les autres pionniers elle eut la joie de faire progresser l’œuvre dans cette région, si bien qu’aujourd’hui il y a une nouvelle congrégation qui compte 39 proclamateurs et sept pionniers. En 1974, 116 personnes ont assisté au Mémorial. Elle dit : “Le groupe qui est dans mon territoire continue d’augmenter en nombre. À notre réunion du mardi soir il y a maintenant vingt assistants, et trois nouvelles sœurs ont été baptisées à notre assemblée de circonscription. Je suis très reconnaissante à Jéhovah des bénédictions et de l’accroissement qu’il nous accorde. Ma santé, dont je me souciais constamment, est maintenant très bonne, et je sers Jéhovah chaque jour avec une grande joie.”

Cette jeune fille a vraiment choisi la “vie véritable”.

8. a) Quelle belle activité est offerte aux jeunes gens ? b) Comment beaucoup de chrétiens plus âgés ont-​ils augmenté leur joie ?

⁸ Notre amour pour Jéhovah doit nous inciter à utiliser nos forces et nos ressources pour le servir. De magnifiques occasions s’offrent à nous, tandis que nous sommes encore jeunes. “Souviens-​toi donc de ton grand Créateur aux jours de ton jeune âge, avant que ne viennent les jours funestes, ou que ne soient arrivées les années où tu diras : ‘Je n’y ai aucun plaisir.’” (Eccl. 12:1). En faisant un bon usage de leur vigueur et de leurs capacités pour aider d’autres personnes à connaître la volonté de Dieu, les jeunes chrétiens auront l’activité la plus satisfaisante et la plus enrichissante qui soit à notre époque. Bien que leurs forces déclinent, de nombreux chrétiens plus âgés font aussi leur part et sont ainsi dignes d’éloges.

Une sœur de quatre-vingt-deux ans, qui est pionnier ordinaire, a sa famille contre elle. Mais elle se lève chaque matin à trois heures pour faire son travail à la ferme, afin de pouvoir participer ensuite au ministère du champ. Chaque mois elle passe en moyenne plus de 120 heures dans l’activité ministérielle, diffuse plus de 140 périodiques et conduit plusieurs études bibliques.

9. a) Quel grand service les parents peuvent-​ils rendre à leurs enfants ? b) Comment l’exemple que donne les parents procure-​t-​il des bienfaits à leur famille et aux autres membres de la congrégation ?

⁹ Les parents peuvent rendre un grand service à leurs enfants en modelant leurs pensées d’après les principes bibliques et en les encourageant sincèrement à entreprendre la carrière de pionnier. Ces jeunes gens auront ainsi un but véritable dans la vie et une foi solide (Héb. 11:6). Si les parents eux-​mêmes peuvent devenir pionniers, toute la famille en retirera des bienfaits en s’occupant chaque jour des intérêts théocratiques avec dévouement, et tous ses membres croîtront spirituellement dans le véritable amour chrétien qui est un lien puissant (Col. 3:14-21). L’exemple de cette famille pourra exercer une heureuse influence sur le point de vue d’autres familles de la congrégation. — Phil. 3:17 ; I Thess. 1:2-7.

Un témoin de Jéhovah quitta son emploi de contremaître dans une usine d’automobiles pour que sa femme et lui puissent devenir pionniers et pour élever leurs jeunes enfants avec le même objectif. Au bout de trois ans, ils n’avaient plus d’argent. Cependant conformément à ce que dit Matthieu 6:33 ils cherchèrent le moyen de rester pionniers. Jéhovah exauça leurs prières, car le mari qui est maintenant surveillant chrétien, a pu trouver avec d’autres frères un emploi à mi-temps convenable. Il dit que durant ses années de pionnier il a appris à ne pas voir les choses uniquement du point de vue humain. Il considère que Hébreux 12:1, 2 est la règle à suivre pour réussir dans le service de pionnier. Un de ses fils est maintenant au Béthel du Japon, et sa fille est pionnier ordinaire. En juillet 1970, quand ce frère est devenu pionnier, la congrégation locale comptait soixante proclamateurs. En mars 1974, elle comptait soixante-trois pionniers, et ce mois-​là cinquante et un nouveaux membres de la congrégation se sont fait baptiser à l’assemblée de circonscription. Au total, il y a 225 proclamateurs. À elle seule cette famille a aidé plus de trente personnes, dont six familles complètes, à se joindre à la congrégation chrétienne.

Quand l’esprit pionnier que manifeste une famille se répand dans une congrégation, Jéhovah bénit celle-ci. — Prov. 28:20.

10, 11. a) Comment les membres croyants de familles divisées sont-​ils souvent bénis ? b) Montrez par un exemple, local ou non, comment le service de pionnier procure des bénédictions et une protection.

¹⁰ Dans une famille divisée, le parent croyant a le devoir de former les jeunes esprits. Les enfants préfèrent très souvent suivre le modèle que donne le parent chrétien. C’est sans doute parce qu’ils peuvent observer et apprécier “la justice qui provient de Dieu en raison de la foi”. (Phil. 3:9.) Par leurs paroles et par leur exemple, les parents qui se sont voués à Dieu peuvent encourager leurs enfants à faire du service pour Jéhovah le but de leur vie. C’est à cela qu’Eunice encouragea son fils Timothée. — II Tim. 1:5 ; 3:15 ; Prov. 4:1-9.

Un jeune témoin fut encouragé par sa mère — elle-​même pionnier — à participer souvent au service de pionnier temporaire au cours de ses trois années d’études secondaires. Il demanda plusieurs fois à son père non croyant la permission de devenir pionnier ordinaire à la fin de ses études secondaires, mais celui-ci exigea qu’il aille à l’université. Son professeur lui reprochait son activité zélée pendant les vacances, alors qu’il aurait pu se préparer davantage en vue de l’examen d’entrée à l’université. Mais, fait inattendu, l’examen comprenait de nombreuses questions générales sur la Bible. Le jeune homme put donc obtenir un meilleur classement que beaucoup de ses camarades. Ayant choisi des cours qui ne lui prenaient pas trop de temps, il pouvait devenir pionnier ordinaire. Parmi les nombreuses études bibliques qu’il a conduites, quatre avaient lieu le soir avec les maris de sœurs de la congrégation. Deux d’entre eux se sont fait baptiser à l’assemblée internationale “La victoire divine”.

¹¹ Celui qui sert comme pionnier mois après mois, année après année, mène une vie très active. Mais cette grande activité au service du Royaume est aujourd’hui une excellente protection. — Éph. 5:15-17.

ORGANISEZ-​VOUS POUR ÊTRE PIONNIER

12. Comment les membres d’une famille peuvent-​ils coopérer de sorte qu’un ou plusieurs d’entre eux soient pionniers ?

¹² L’apôtre Paul a donné un bel exemple en subvenant aux besoins de ses compagnons et aux siens, afin qu’ils puissent tous continuer à s’occuper des intérêts spirituels. Il a pu dire : “Je n’ai convoité ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Vous le savez vous-​mêmes : les mains que voilà ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi.” (Actes 20:33, 34). Les familles chrétiennes peuvent suivre le même principe en s’organisant pour qu’un ou plusieurs membres, voire toute la famille, soient pionniers. Mais même dans ce cas, il serait bien que chaque membre pionnier travaille de ses mains pour subvenir dans une certaine mesure à ses propres besoins. Tous les membres d’une telle famille, qu’ils soient eux-​mêmes pionniers ou non, devraient veiller à favoriser l’activité de pionnier et être prêts à faire des sacrifices dans ce but. — II Cor. 8:13-15.

13. Qu’est-​ce qui compense les sacrifices auxquels on consent pour être pionnier ? Donnez un exemple.

¹³ Pour devenir pionnier, un mari devra peut-être abandonner un emploi bien payé, ou une famille renoncer à certaines choses superflues. Mais les bénédictions spirituelles et la joie que procure ce service à temps complet compensent largement ces sacrifices. — Marc 10:29, 30 ; Rom. 14:17.

Un jeune médecin, qui est maintenant surveillant dans une congrégation chrétienne, écrit : “À l’hôpital de l’université, je devais travailler depuis le matin très tôt jusqu’à une heure tardive le soir, et même les dimanches et jours fériés. Mais j’ai trouvé une place de médecin à mi-temps dans une autre ville ce qui m’a permis de commencer le service de pionnier. Ma femme, qui a été élevée dans une famille aisée, a joyeusement abandonné sa manière de vivre facile pour devenir pionnier. Elle porte les vêtements qu’elle avait déjà avant de devenir pionnier et se contente de repas simples. Elle comprend très bien que pour servir Jéhovah il n’est pas nécessaire d’avoir les plus beaux vêtements et de passer beaucoup de temps à préparer des petits plats. Sa santé, auparavant très fragile, s’est améliorée. Elle peut ainsi servir joyeusement comme pionnier. Elle a amené quatre personnes au baptême, et ces personnes sont devenues de vraies amies pour elle. J’ai moi-​même aidé le propriétaire d’un salon de coiffure à progresser jusqu’au baptême. Quatre autres personnes qui travaillent dans ce salon sont maintenant des proclamateurs actifs. Elles s’arrangent pour sortir chacune leur tour dans le service du champ. Elles louent Jéhovah en s’organisant en famille. Nous apprécions vivement les bénédictions que nous accorde Jéhovah et nous prions sincèrement pour qu’il nous garde dans le service de pionnier.”

14. a) Comment peut-​on résoudre les problèmes pécuniaires ? b) Montrez par un exemple la véracité de Philippiens 4:13.

¹⁴ Mais comment les pionniers peuvent-​ils résoudre les problèmes pécuniaires auxquels ils doivent souvent faire face ? Le facteur essentiel est la foi, qui pousse à rechercher d’abord le Royaume (Mat. 6:33). Quand quelqu’un a la foi, il trouve une solution. Un pionnier devra peut-être se priver de certaines choses, mais de tels sacrifices sont agréables à Dieu. — Luc 9:23-25 ; 18:29, 30.

Un ancien surveillant de circonscription qui continue de servir comme pionnier avec sa femme, bien qu’ils aient un jeune enfant à élever, rapporte : “L’arrivée de notre enfant fut un défi pour nous : Allions-​nous nous confier en Jéhovah tout en assumant sincèrement cette responsabilité ? En harmonie avec Luc 14:28, 29, nous avons évalué la somme d’argent nécessaire pour subvenir à nos besoins et à ceux de l’enfant. J’ai pris un emploi qui consiste à distribuer des journaux très tôt le matin parce que ce travail n’est pas très fatigant. Notre enfant est né juste deux semaines avant l’assemblée internationale ‘La victoire divine’. On nous avait conseillé trois semaines de repos, mais nous avons soigneusement préparé notre voyage d’environ 2 000 kilomètres. Nous avons donc pu assister à l’assemblée, et l’enfant est revenu à la maison en excellente santé. Quand nous prêchons de maison en maison nous prenons l’enfant avec nous à tour de rôle pendant une heure et demie. Comme il est avec nous dans le service toute la journée, il dort très bien la nuit. Nous n’avons donc pas le problème qu’ont beaucoup de parents qui doivent se lever la nuit pour s’occuper d’un enfant en larmes. Nous dormons tous très bien. Notre exemple a incité plusieurs mères de famille de la congrégation à devenir pionniers. Ma femme et moi conduisons maintenant quinze études bibliques. En septembre, nous avons pu aider deux femmes et un homme à commencer à prêcher. Quatre autres personnes avec qui nous étudions et qui fréquentent les réunions pensent y participer bientôt. Nous avons ainsi appris que le chrétien qui se trouve devant un défi peut faire beaucoup de choses avec la puissance de Jéhovah.” — Phil. 4:13.

15. a) Quelle assurance Jésus a-​t-​il donnée dans son Sermon sur la montagne ? b) Comment faut-​il se préparer au service de pionnier ?

¹⁵ Il faut faire preuve d’initiative et avoir une foi solide pour opérer dans sa vie les changements nécessaires, afin d’entrer et de rester dans le service de pionnier. N’est-​ce pas ce que montre le texte de Matthieu 6:24-34 ? Tous ceux qui désirent servir Dieu par un service plus grand devraient examiner attentivement ce passage de l’Écriture ainsi que le texte parallèle de Luc 12:22-31. Cela ne veut pas dire que nous allons nous précipiter dans l’activité de pionnier sans nous préparer en conséquence ou qu’il faut mettre assez d’argent de côté pour pouvoir être pionnier jusqu’à une certaine date des années 1970. Cela signifie plutôt que nous devons nous organiser de manière à rester dans le service de pionnier année après année, tout en prenant soin de notre famille et en assumant d’autres responsabilités éventuelles. Commencez par “calculer la dépense”, puis prenez des dispositions pratiques pour atteindre le but : le service de pionnier. — Luc 14:28 ; 17:5, 6.

16. a) Comment les pionniers garderont-​ils leur zèle et leur joie ? b) Montrez par un exemple comment on peut recevoir la bénédiction du grand Berger en résolvant les problèmes.

¹⁶ Pour obtenir de bons résultats dans le service de pionnier, il est important de sauvegarder sa spiritualité. Pour cela, il faut fréquenter régulièrement les réunions et y participer avec zèle, lire la Bible chaque jour, examiner le texte du jour dans l’Annuaire des témoins de Jéhovah et avoir un programme d’étude individuelle. Ces choses aideront un pionnier à rester zélé et joyeux, et elles le rendront capable de résoudre des problèmes inattendus (Ps. 1:1-3). Après un service productif de dix ans en tant que pionnier, une sœur écrit :

À cause de son travail à la télévision, mon mari doit changer de région tous les deux ans. J’ai donc servi dans neuf congrégations dont cinq depuis que je suis pionnier ordinaire. J’abandonne rapidement les étudiants qui ne progressent pas et je m’efforce d’affermir ceux qui reconnaissent vraiment Jéhovah. Notre Dieu merveilleux m’a bénie, car dans chaque ville j’ai pu aider en moyenne cinq personnes à venir à la vérité. Dans une ville, à la première réunion je me suis trouvée avec cinq autres personnes seulement dans une petite salle. Quand j’ai quitté cette ville deux ans plus tard, soixante-deux personnes fréquentaient les réunions. Dans la ville où j’ai habité ensuite, j’ai pu aider huit personnes à devenir des chanteurs de louange à Jéhovah. J’ai vu également le nombre des assistants aux réunions passer de vingt-cinq à environ une centaine. Dans la ville suivante, au départ nous étions seulement deux pionniers ordinaires, mais j’ai vu par la suite dix autres personnes devenir pionniers. En 1966, j’ai assisté à toutes les sessions de l’assemblée de district “La liberté des fils de Dieu”. Le lendemain matin, je donnais naissance à mon troisième enfant. Mais cette année-​là j’ai pu rapporter 1 294 heures de prédication. Au lieu de laisser l’enfant dominer ma vie, j’ai organisé celle-ci de façon à pouvoir continuer mon service de pionnier. Les personnes avec qui j’ai étudié ont, elles aussi, organisé leur vie après leur baptême de manière à pouvoir devenir pionniers temporaires puis ordinaires. Comme moi, elles ont appris à ne jamais négliger la lecture quotidienne de la Bible, l’étude et la prière, afin de renouveler constamment leur joie et leur force plus qu’ordinaires. En toutes circonstances, Jéhovah, notre grand Berger, est très près de nous. — És. 40:11, 31.

17. Comment les aînés peuvent-​ils aider les pionniers et les autres chrétiens à servir Dieu avec zèle ?

¹⁷ Les aînés de la congrégation ont le grand privilège d’encourager les membres de celle-ci à devenir pionniers. Ils peuvent offrir aux pionniers une aide et des suggestions pratiques afin qu’ils persévèrent dans ce service. Ils peuvent aussi recommander avec enthousiasme ce service aux autres membres de la congrégation. — Voir Hébreux 6:11, 12.

POUVEZ-​VOUS ÊTRE PIONNIER

18, 19. a) Quelles questions sont alors appropriées ? b) Doit-​on se décourager si l’on ne peut pas être pionnier ?

¹⁸ Vous seul pouvez répondre à cette question. Quel était jusqu’à présent votre point de vue sur le service de pionnier ? Le considériez-​vous comme une activité pour les autres ? Hésitiez-​vous parce que vous préfériez un travail profane à la prédication quotidienne de la bonne nouvelle ? Ou bien votre situation exigeait-​elle vraiment que vous ayez un tel emploi ? Un service “symbolique” vous paraissait-​il suffisant ? Qu’est-​ce que votre cœur vous incite à faire maintenant ? Après avoir considéré toutes ces choses, si l’on vous pose cette question : Pouvez-​vous être pionnier ?, répondrez-​vous : OUI ? Dans ce cas, vous recevrez de grandes bénédictions. — Mal. 3:10.

¹⁹ Mais un grand nombre de nos lecteurs ne sont pas en mesure de devenir pionniers. Doivent-​ils se décourager en voyant d’autres chrétiens entreprendre cette activité ? Nullement. Tous les témoins de Jéhovah peuvent et doivent servir leur Dieu de toute leur âme. Ils sont parfois en mesure de s’organiser pour être pionniers temporaires pendant deux semaines, un mois ou plus. Ils en retirent des bénédictions. D’autres se dépensent de toute leur âme dans l’activité de prédication et d’enseignement en tant que proclamateurs de congrégation.

20. a) Quelle assurance avons-​nous, même si nos possibilités de servir Dieu sont limitées ? b) Montrez par un exemple comment Jéhovah bénit ceux qui le servent de toute leur âme.

²⁰ “Jéhovah connaît ceux qui lui appartiennent.” Il les bénit tous, quelles que soient les limites de leur activité ministérielle (II Tim. 2:19 ; Prov. 10:22). Il peut même bénir ceux qui, à cause de la maladie, de la vieillesse, de la persécution ou pour d’autres raisons, sont dans l’impossibilité de participer avec les autres proclamateurs à la prédication organisée. Jéhovah connaît leur cœur. — Voir I Samuel 16:7.

Alors qu’elle était à l’école secondaire, une jeune fille apprit la vérité et commença à prêcher de maison en maison. Mais son père s’y opposa vigoureusement et lui interdit de participer à toute activité des témoins de Jéhovah. Que pouvait-​elle faire ? Elle donna le témoignage à ses camarades d’école et commença plusieurs études bibliques dans sa classe et dans d’autres. Quels en furent les résultats ? Trois jeunes gens avec qui elle étudiait sont maintenant des chrétiens très actifs : une sœur est pionnier spécial, un frère est pionnier ordinaire et serviteur ministériel et un autre frère est pionnier ordinaire et surveillant. Les années ont passé. Cette sœur fidèle, qui n’est plus en butte à l’opposition de son père, participe maintenant au service de pionnier temporaire.

Jéhovah bénit ceux qui le servent de toute leur âme.

21, 22. a) Pourquoi ceux qui servent de toute leur âme ne font-​ils pas forcément la même quantité de travail ? b) Pourquoi devons-​nous prier Dieu pour qu’il nous donne plus de foi’ ?

²¹ Quand Paul exhortait les croyants, ‘esclaves du Christ, à faire la volonté de Dieu de toute leur âme’, il ne leur demandait pas de faire l’impossible. Votre âme, c’est VOUS. Vous pouvez faire la volonté de Dieu en fonction de ce que vous êtes, de vos capacités et des possibilités qui s’offrent à vous. Les individus sont différents les uns des autres. Jésus a reconnu ce fait et, dans plusieurs de ses illustrations, il montre qu’un maître confie davantage à certains de ses serviteurs qu’à d’autres, et même que ceux qui produisent moins de fruit sont cependant approuvés par leur maître. — Éph. 6:6 ; Mat. 13:23 ; 25:19-23 ; Luc 19:15-19.

²² Agissez selon votre foi et selon vos possibilités. Si dès maintenant vous marchez de toute votre âme sur le chemin qui conduit à la vie éternelle, vous serez satisfait et joyeux en participant au maximum à cette œuvre qui ne se refera jamais plus, et cela à la louange de Jéhovah. Tout en réfléchissant à ce que vous pouvez faire dans ce domaine, imitez la piété des apôtres, qui demandèrent à notre Seigneur : “Donne-​nous plus de foi.” — Luc 17:5, 6.

Un homme fidèle

AUX PREMIÈRES heures du jeudi 23 janvier 1975, John Otto Groh acheva sa vie sur la terre, dont quarante et une années comme serviteur dévoué de Jéhovah Dieu. Pour les témoins de Jéhovah qui l’ont connu, il laissera le souvenir d’un homme fidèle. Il était né le 3 juillet 1906 à Kulm, dans le Dakota du Nord. Il reçut une formation universitaire dans la recherche en métallurgie. Il fut baptisé en avril 1934. Huit ans plus tard, sa femme Helen et lui commencèrent à servir comme prédicateurs à plein temps de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu dans la région de Pittsburgh, en Pennsylvanie. Ils devinrent membres de la famille du Béthel en 1953. Par la suite, frère Groh fut nommé responsable des achats pour la Société Watchtower. Il était membre du collège central mondial des témoins de Jéhovah. Beaucoup se souviendront de la part active qu’eut frère Groh dans l’organisation de nombreuses grandes assemblées à New York et dans d’autres villes. À la cérémonie qui eut lieu dans la Salle du Royaume du Béthel de Brooklyn, beaucoup d’hommes d’affaires qui le connaissaient étaient présents pour entendre parler de l’espérance réjouissante qui fut toujours l’unique but de cet homme fidèle. Comme l’a déclaré l’orateur, frère Groh a remporté la victoire grâce à sa fidélité (I Cor. 15:57). Au sujet de frère Groh et des autres chrétiens oints qui ont achevé leur course terrestre, on peut dire : “Les choses qu’ils ont faites les accompagnent.” — Rév. 14:13.

Une preuve de la trinité dans I Jean 5:7, 8 ?

IL Y A bien longtemps que les biblistes ont contesté l’authenticité de certains mots inclus dans I Jean 5:7, 8. Toutefois, comme ces mots se trouvent dans le Textus Receptus (“Texte reçu”), on les retrouve dans certaines traductions comme la version de Glaire. Alors que de nouvelles preuves étaient avancées pour démontrer que ces mots constituent une addition, il semble que ceux qui croient à la trinité ont tardé à éliminer ces mots des traductions de la Bible.

Par exemple, monseigneur Knox, célèbre bibliste catholique anglais, écrivit dans une note en bas de page de sa traduction (1944) : “Ce verset n’apparaît dans aucun bon manuscrit grec. Mais les versions latines ont pu préserver le texte exact.” Dans la version catholique anglaise dite de la Confraternité (1941), le texte se lit comme suit : “Car ils sont trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, la Parole et le Saint-Esprit ; et ces trois sont un. Et ils sont trois qui rendent témoignage sur la terre : l’Esprit, l’eau et le sang ; et ces trois sont un.” Dans une note en bas de page, cette traduction déclare : “Comme le prouvent de nombreux manuscrits et de l’avis de la majorité des commentateurs, ce verset doit se lire : ‘Et ils sont trois qui rendent témoignage : l’Esprit, l’eau et le sang ; et ces trois sont un.’” Cependant, la note ajoute : “Le Saint-Office se réserve le droit de passer outre à l’origine de la présente leçon.”

Un Commentaire catholique des Saintes Écritures (angl.) prétend expliquer comment le Père, la Parole (Jésus) et l’esprit saint rendent tous trois témoignage à la divinité du Christ. Puis, pour expliquer les mots “ces trois sont un”, cet