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Comment trouver la vérité qui affranchit l’hommeLa Tour de Garde 1960 | 1er janvier
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43 Possédez-vous déjà une Bible ? La lisez-vous régulièrement ? Non ? Dans ce cas, allez la chercher. Époussetez-la. Fréquentez-la quotidiennement et laissez-vous guider par ses préceptes. Elle aidera votre famille à vivre dès à présent pour le monde nouveau. Voyez le bonheur et l’unité que connaît la société du monde nouveau, celle des témoins de Jéhovah, et cela dans toutes les parties de la terre. Vous aussi, vous pouvez avoir cette joie, cette satisfaction et cette santé spirituelle. Aucun autre livre ou trésor ne peut procurer cette allégresse durable du cœur ni apporter une telle liberté. Pourquoi vous priver de son aide et de ses bienfaits ? Déclarez-vous pour la vraie religion de la Bible. Apprenez la vérité. Suivez-la et vous serez affranchi. Assurez-vous un avenir heureux avec la vie éternelle sur la terre paradisiaque sous le royaume de Dieu.
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Comment je poursuis le but de ma vieLa Tour de Garde 1960 | 1er janvier
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Comment je poursuis le but de ma vie
Raconté par Hermon Woodard
PUISQUE j’eus le privilège d’être élevé dans la vérité, je me souviens que le premier écrit de la Société Tour de Garde que j’eus en main était le scénario du Photo-Drame de la Création. Chaque fois que j’étais malade, je passais des heures à en regarder les images.
En 1916, ma mère accepta la vérité lorsqu’un témoin de Jéhovah itinérant (alors appelé “ étudiant de la Bible ”) lui montra que la Bible n’enseigne pas l’enfer. Pendant la période d’épreuve de 1918-1919, elle crut certains mensonges répandus sur les responsables de la Société et, pendant quelque temps, elle s’associa à une partie de ceux qui formaient le mouvement de “ l’esclave méchant ” ; mais elle se rendit bientôt compte qu’ils n’avaient pas l’approbation de Jéhovah, et elle reprit son activité au sein de la Société. C’est en ce temps-là que je commençai à étudier les Études des Écritures et que je me vouai à Jéhovah. Entre l’âge de onze et treize ans, je lus tous les sept tomes, et je cherchai dans le dictionnaire la signification de tous les mots. Ce travail me rendit un excellent service à l’école.
J’étais peu avancé dans le travail de porte en porte, mais je conduisais la voiture pour d’autres frères. Cependant en 1933, afin de poursuivre le but de ma vie, je commençai à proclamer régulièrement moi-même.
À cette époque-là, j’avais un travail extrêmement monotone et épuisant qui faisait vivre mon père, ma mère et moi-même. Conscient de mes responsabilités à leur égard, je décidai de suivre des cours pour avoir une occupation qui me laisserait un peu plus de temps ; je fréquentai donc l’école minière. Après avoir été diplômé, je me rendis dans l’Arizona pour travailler dans une mine. J’y proclamais pendant le week-end, parcourant en voiture beaucoup de kilomètres dans les montagnes pour atteindre les personnes isolées.
Pendant toute cette période, j’avais le désir d’être pionnier, mais je ne voyais pas comment résoudre mon problème financier. Finalement, ma mère me dit que je n’avais pas besoin de me faire de soucis pour elle, que Jéhovah pourvoirait à tout, et qu’il me faudrait aller de l’avant si je voulais devenir pionnier.
Peu après le congrès de 1940, tenu à Detroit, auquel j’assistai, des dispositions furent prises en vue d’envoyer un groupe de pionniers dans l’Arizona pour y travailler rapidement toutes les localités où il y avait eu de la persécution. Je sentis que c’était le moment de devenir pionnier. Comme d’habitude, Satan chercha à me retenir par des offres séduisantes ; on me proposa de l’avancement si je restais à la mine, mais je n’avais pas la conscience tranquille tant que je n’allais pas de l’avant ; je cessai donc le travail à la mine et commençai le service de pionnier le 1er septembre 1940. Je possédais alors 180 dollars et une voiture modèle 1937. Je me figurais qu’après avoir dépensé cet argent, je reprendrais du travail pour me remettre en fonds. Mes partenaires-pionniers et moi fîmes durer cet argent en restreignant nos dépenses jusqu’à 11 dollars par mois.
Finalement, à l’issue de l’assemblée de Saint-Louis de 1941, il ne me restait plus que 12 centimes américains. J’achetai huit timbres d’un centime et demi pour l’envoi des questionnaires du livre Enfants, et j’allai dans le champ. Je rentrai, ce soir-là, avec de l’essence dans le réservoir de la voiture et environ un dollar en poche. Jéhovah y avait pourvu.
Puis vint l’activité de pionnier spécial. Dans notre première attribution, on nous arrêtait si souvent que la Société nous transféra dans une autre ville. Notre cas fut rejeté par le tribunal sans avoir été entendu, après la victoire remportée par la Société devant la Cour suprême. Cela arriva juste à temps pour me permettre d’être dans la deuxième classe, à l’École de Galaad.
Pendant six mois, je servis dans le sud des États-Unis, après quoi je fus envoyé comme missionnaire à Anchorage, en Alaska. Je quittai Seattle, le 30 septembre 1944, pour arriver en plein dans le temps hivernal de l’Alaska. Dans chaque port où le bateau faisait escale, il pleuvait. J’avais la tâche de prendre contact avec tous les abonnés à nos périodiques que je pouvais atteindre pendant le voyage de l’aller, et cela était très intéressant. Un témoin isolé, un vieux vétéran, me souhaita la bienvenue, et par le froid d’octobre, je dormis sur le plancher. Comme je n’avais alors pas encore l’habitude des sacs de couchage, je ne trouvai pas cela très chaud. Au petit déjeuner, nous mangeâmes des pommes de terre et des carottes de son silo. De même qu’au dîner et au souper, et nous les trouvions bonnes.
Puis nous nous fixâmes à Anchorage, mon partenaire et moi. Avec des amis qui avaient fait de la proclamation, nous fîmes l’étude de livre en groupe, pendant toute l’année. Nous rencontrâmes un bon intérêt, mais dès le début nous eûmes à faire face au grand problème de l’Alaska — les ouvriers saisonniers — c’est pourquoi il y eut peu d’accroissement pendant plusieurs années.
L’été suivant, nous allâmes à Fairbanks. Un bon petit groupe commença à s’associer et continua à étudier après notre retour à Anchorage. Puis nous reçûmes la nouvelle du congrès de Cleveland, de 1946, et l’assemblée de Fairbanks prit des dispositions pour s’y rendre par l’autoroute de l’Alaska. Nous dénichâmes le corps d’un vieux bus, le plaçâmes sur un camion, fîmes le voyage jusqu’à Cleveland, à Galaad et à New-York pour rentrer ensuite jusqu’en Alaska.
Vers cette époque, ma santé déclinait et j’avais de forts maux de tête ; aussi je me rendis en traitement dans l’État de Washington. Après le congrès de Los Angeles de 1947, je retournai en Alaska où je rejoignis frère Errichetti, nos deux partenaires s’étant mariés. Nous rendîmes témoignage dans toutes les localités où cela fut possible, entre Ketchikan et Anchorage, jusqu’au printemps de 1948, lorsque nous eûmes notre première assemblée en Alaska, à Juneau, et la visite de frère Knorr.
Alors frère Errichetti fut nommé serviteur de circuit ; je fus chargé de voyager avec lui pour travailler autant de territoire que possible et pour visiter les assemblées.
Les missionnaires de la chrétienté se sont fait une très mauvaise réputation en exploitant les gens. Le fait que nous
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