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  • Greffe de l’olivier sauvage
    La Tour de Garde 1958 | 15 juillet
    • douze tribus d’Israël. Par là il faut comprendre que, de même que les douze tribus de l’Israël selon la chair étaient descendantes d’Abraham, les membres de l’Israël spirituel seraient enfants ou fils spirituels de Jéhovah, le Grand Abraham. Après avoir parlé des 144 000 personnes formant la ramure de l’olivier symbolique et qui sont unies au tronc symbolique, Jésus-Christ, le chapitre fait mention d’une grande foule venue de toutes les nations (Apoc. 7:9). Ce sont ceux qui viennent prendre rang dans la société d’un monde nouveau et s’associent au reste de l’Israël spirituel. Ils aident le reste à transmettre à d’autres du bon fruit.

      29. Qui peut recevoir des bénédictions sous le règne de la sainte nation de Dieu ?

      29 Quiconque en a le désir, y compris les Juifs, peut faire partie de cette multitude et recevoir les bénédictions qui lui sont réservées. En exerçant la foi en Jésus-Christ, la Postérité d’Abraham, ces hommes de bonne volonté attirent sur eux la bénédiction. Ils auront en partage la paix et la vie éternelle sous le règne juste de la sainte nation de Dieu, l’Israël spirituel.

  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1958 | 15 juillet
    • Comment je poursuis le but de ma vie

      Raconté par Julia Clogston

      VOUS voulez donc bien écouter quelques-unes de mes expériences faites en qualité de ministre à plein temps !

      En 1938, je symbolisai le don de moi-​même à Jéhovah par le baptême d’eau, lors du congrès à Seattle, Washington. Notre groupe de Tulelake en Californie passa en peu de mois de un proclamateur à cinq, et presque tous assistèrent au congrès “ Gouvernement et Paix ”, à Portland, Orégon. Après avoir lu, dans La Tour de Garde (angl.) de juillet 1938, une lettre que frère Rutherford écrivit à un jeune homme australien sur le point d’accepter le privilège de devenir pionnier, je décidai moi aussi de poursuivre le but de ma vie en me faisant pionnier.

      Ma première expérience marquante, je la fis à Dunsmuir, en Californie. Sans le savoir, je me présentai à la maison d’un prêtre catholique romain, où je rendis témoignage à la femme de ménage. Quelques minutes après, un grand gendarme se présenta à mes côtés pour m’écouter parler à une ménagère. Il expliqua que, voyant que j’essayais de vendre un livre à madame, il devait porter plainte contre moi et m’arrêter. Le juge me condamna à une forte amende ou à trente jours de prison ! Le serviteur de zone contacta le policier qui m’avait arrêté et lui expliqua que nous ne payerions pas l’amende. Tout laissait donc prévoir que je devrais subir cette peine de trente jours. Mais un propriétaire foncier de bonne volonté vint à mon secours en signant une caution pour moi, et les haricots et le pain de maïs que je mangeai ce soir-​là, en compagnie d’autres pionniers, me parurent meilleurs que jamais. Comme je sentais l’ombre protectrice de Jéhovah sur moi, mon bonheur et ma résolution de poursuivre le but de ma vie augmentèrent.

      En 1940, lors d’un voyage de six semaines qui devait nous conduire de la Californie jusqu’au congrès de Détroit, plusieurs pionniers et moi en profitâmes pour proclamer dans les principales villes qui se trouvaient sur notre route. Avez-​vous assisté au congrès de Saint-Louis, en 1941 ? Grâce à la générosité de quelques personnes de bonne volonté, j’ai pu y prendre part ; jamais de ma vie je n’ai connu autant de joie en si peu de jours. C’était la première fois que je faisais le service de volontaire, lors d’un congrès. J’étais enchantée de voir combien j’appréciais davantage la nourriture spirituelle, parce que j’avais fait ma part de ce travail énorme qu’il faut accomplir pour bien prendre soin de tant de personnes.

      Après mon retour de Saint-Louis en Californie, je commençai à travailler dans la Vallée Impériale. Une jeune sœur-pionnier et moi vivions dans une maisonnette à Calipatria. Deux fois par semaine, nous parcourions 65 kilomètres en faisant de l’auto-stop, pour aller aux réunions à El Centro, et parfois nous emmenions les personnes de bonne volonté avec nous. Une famille de huit adultes accepta la vérité, et au bout de quelques mois, six d’entre eux devinrent pionniers.

      Lorsque je reçus mon attribution de pionnier spécial, je me trouvais à Brawley, en Californie. On me fit savoir que je devais me rendre immédiatement à Whittier. Le lendemain matin, de bonne heure, je me mis à faire de l’auto-stop, emportant toutes mes affaires dans une mallette. Ce soir-​là, j’arrivai tard chez les autres pionniers spéciaux à Whittier ; ils me souhaitèrent chaleureusement la bienvenue, sur le seuil de leur roulotte, et sous devînmes amis pour la vie.

      En décembre 1942, je me rendis à Boulder City, Nevada, selon mon attribution spéciale. J’étais seule à mon arrivée mais pleine d’entrain. L’autre sœur qui avait reçu la même attribution n’était pas encore là. C’était un territoire où nous devions nous attendre à des difficultés. J’allai donc d’abord au poste de police pour me renseigner s’ils avaient reçu la lettre de J. Edgar Hoover du Département de Justice, demandant que les témoins de Jéhovah soient protégés dans leur travail. Ensuite, je commençai la proclamation de maison en maison avec mon exemplaire du livre Le monde nouveau (en angl.), et j’expliquai à mes interlocuteurs que je pourrais leur en apporter un, dès l’arrivée de mes livres. Pendant mon travail, un agent de police me suivait en voiture. J’espérais que c’était pour me protéger, mais je n’en étais pas sûre. Ce même soir, je me tenais devant le théâtre avec des périodiques. J’en plaçai beaucoup. Les policiers passèrent tout près de moi pour entrer dans le théâtre, sans m’accorder aucune attention. J’étais vraiment reconnaissante à Jéhovah à la fin de cette journée de service.

      Par une belle soirée d’hiver, en rentrant d’une visite complémentaire chez un évêque mormon, je reçus une longue enveloppe qui contenait ma formule d’inscription pour la première classe d’une école que la Société allait ouvrir, pour préparer des missionnaires qui seraient envoyés dans des pays étrangers. Après l’avoir examinée dans la prière, je remplis la formule d’inscription le soir même et l’expédiai. Le reste du mois me réserva de vives émotions. Mon partenaire, une sœur, arriva avec sa voiture et sa roulotte. Alors que j’abandonnais peu à peu l’espoir secret d’aller à Galaad, je reçus une lettre confirmant mon inscription et contenant un chèque pour mon billet jusqu’à New-​York.

      Après dix jours de voyage (visitant en cours de route des amis à Los Angeles, à Sacramento, et ma mère dans l’Orégon) j’arrivai à Ithaca, New-​York, d’où je me rendis à Galaad. Les cinq mois suivants furent une magnifique expérience, troublée par aucune ombre. Nous lûmes et étudiâmes toute la Bible et fûmes formés dans le ministère théocratique pour la première fois. Beaucoup d’amitiés naquirent, qui font encore notre joie.

      Plusieurs d’entre nous espéraient pouvoir se rendre immédiatement dans leur territoire étranger, le Mexique, mais le gouvernement mexicain n’accorda les visas à plusieurs missionnaires de notre groupe que près de trois ans plus tard. Finalement, tous les visas arrivèrent, sauf le mien. Le soir du départ des quatre derniers missionnaires, je ressentis une tristesse comme je n’en avais jamais connu. Le lendemain matin, je me mis à organiser mon travail afin de prendre soin des meilleures études que les autres sœurs avaient laissées, ainsi que des miennes. Grâce à nos efforts conjugués, beaucoup de personnes de bonne volonté acceptèrent la vérité, cet été-​là. Quelle profonde satisfaction que

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