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Comment être un retraité heureuxRéveillez-vous ! 1976 | 22 février
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et elle apprend l’espagnol ; une autre encore accomplit un travail bénévole avec des jeunes deux jours par semaine et ne regarde pas à marcher près de cinq kilomètres pour se rendre à pied d’œuvre. L’une d’elles déclara : “Je m’intéresse trop à ce que je fais pour avoir le temps de vieillir.”
Tous ceux qui s’efforcent d’améliorer le sort des retraités insistent sur la nécessité pour ceux-ci de garder leur curiosité en éveil et d’avoir des sujets d’intérêt. Beaucoup de retraités se plaignent de s’ennuyer, disent-ils, mais en réalité ils sont trop paresseux pour faire quelque chose qui rende leur vie intéressante et utile. Certains ne se donnent même pas la peine d’aller jusqu’au centre récréatif prévu pour eux, bien qu’il ne soit pas très éloigné. Et, si on leur propose un travail agréable et pas fatigant, ils se prétendent trop occupés. Occupés à quoi ? À tourner en rond !
Le fait est qu’on ne peut pas passer tout son temps à se divertir, pas plus qu’on ne peut passer tout son temps à manger, à se reposer ou à dormir. Ce ne sont là que des moyens d’atteindre un but. C’est pourquoi un professeur de médecine retraité s’insurgeait contre l’emploi du mot “retraite” qui suggère qu’on se retire de la vie active et qu’on ne fait rien. À sa place il préférerait l’expression “les années du libre choix” parce qu’on est libre de choisir ce qu’on veut faire, quand et comment le faire.
L’amour de Dieu et du prochain
Les personnes dont la profession est d’aider les retraités à avoir une vie plus satisfaisante, déclarent que les plus malheureux sont ceux qui mènent une existence extrêmement égocentrique et dont les préoccupations sont surtout d’ordre matériel. À présent qu’ils ne sont plus capables de satisfaire leur cupidité, ils doivent apprendre à penser aux autres s’ils veulent être heureux. On a dit que les mots les plus importants pour le retraité sont “rester actif”. Mais cette activité doit avoir un but utile, car le Créateur a donné à chacun de nous un sens moral, une conscience, la faculté de raisonner et de prendre de bonnes décisions. Le médecin qui, à quatre-vingt-onze ans, visitait encore ses malades, en est un bel exemple. Il n’avait certainement aucun besoin financier, mais son cœur et son esprit exigeaient qu’il continue à servir. Confirmant cela, le Dr Hamblin a déclaré que les retraités vivent aussi longtemps qu’ils se sentent utiles.
Henry Legler, aujourd’hui retraité, qui s’occupait autrefois de relations publiques, parle dans le même sens. Dans son livre Comment faire du reste de votre vie les meilleures années de votre vie (angl.), il écrit : “Le retraité qui met son esprit et son cœur au service d’une Église ou d’une communauté, trouve des satisfactions bien plus durables que n’en apportent les triomphes d’une carrière.” Disons en passant qu’il parle par expérience.
Jésus, le grand Enseignant, a fait remarquer lui aussi que “l’homme ne devra pas vivre seulement de pain”, car il a également des besoins spirituels (Luc 4:4). Selon le Cleveland Press du 5 janvier 1974, “la Conférence de la Maison Blanche sur le vieillissement a laissé entendre que les Églises, qui peuvent faire plus pour les personnes âgées que n’importe quel autre organisme, ne font pas assez (...). Les Églises, insinue le rapport, s’occupent davantage des besoins sociaux des gens âgés que de leurs besoins spirituels. Elles prévoient des lectures, des films, des voyages en autocar et des repas, mais elles ne font pas grand-chose pour ‘entretenir la vie spirituelle de notre population âgée’”.
Il existe néanmoins un groupement religieux qui ne commet pas cette erreur ; ce sont les témoins chrétiens de Jéhovah. Ils mettent l’accent sur le côté spirituel de la vie : l’étude personnelle de la Bible, l’assistance aux réunions chrétiennes, le service de Dieu et de l’homme. Loin de s’ennuyer, les témoins de Jéhovah retraités sont heureux, actifs et productifs. Au siège principal de la Société Watch Tower, quelque quarante membres ont plus de soixante-cinq ans, trente d’entre eux ayant plus de quatre-vingts ans. Ils continuent à travailler un certain nombre d’heures par jour et sont heureux de le faire, car leurs besoins spirituels sont satisfaits. De même, environ 5 pour cent des 20 000 prédicateurs à plein temps des États-Unis ont plus de soixante-cinq ans. L’un d’eux, une femme, est décédé en 1973 et est resté actif jusqu’à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans !
Oui, vous pouvez faire du “reste de votre vie les meilleures années de votre vie”. Mais cela exige des préparatifs, de l’organisation ; il est nécessaire que vous songiez à la question financière, au lieu de votre résidence et à votre bien-être physique. Mais, par-dessus tout, cela exige que vous serviez Dieu et votre prochain de façon désintéressée.
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La vie dans l’océan — un monde à trois dimensionsRéveillez-vous ! 1976 | 22 février
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La vie dans l’océan — un monde à trois dimensions
L’OCÉAN est un véritable réservoir de vie. Il occupe plus de 70 pour cent de la surface de la terre, et son énorme profondeur, qui dépasse en moyenne trois kilomètres, en fait un monde à trois dimensions d’une incroyable capacité et ayant de nombreux niveaux.
La vie existe dans toutes les parties de l’océan. Le long des rivages, elle y foisonne intensément. À un niveau plus bas, sur le plateau continental, elle y est également très active. Plus loin, en pleine mer, la plupart des organismes vivants se trouvent près de la surface. Mais même dans les profondeurs abyssales, la vie est là, accomplissant sa part dans le système écologique de l’océan.
La chaîne alimentaire
Manifestement, les innombrables milliards d’animaux marins exigent une quantité prodigieuse de nourriture. Quoiqu’il y ait profusion d’algues dans l’océan, comme par exemple dans la mer des Sargasses, elles ne constituent pas la source principale de nourriture. En fait, les algues n’ont qu’un très petit rôle à jouer. En réalité, plus de 90 pour cent de la matière organique de base qui édifie et entretient la vie marine se trouvent dans les couches éclairées
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