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De l’eau partout — mais est-elle pure ?Réveillez-vous ! 1971 | 8 octobre
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pôle jusqu’à l’autre, dans l’organisme des phoques de l’Arctique comme dans celui des manchots de l’Antarctique.
La réserve d’oxygène est-elle menacée ?
L’empoisonnement des mers met en danger la flore marine, et particulièrement les diatomées, qui font partie du plancton. Ces algues produisent un grand pourcentage de l’oxygène de l’atmosphère terrestre, jusqu’à 70 pour cent selon certaines autorités en la matière. Par conséquent, la pollution menace non seulement la végétation terrestre, mais également celle des mers, qui contribue à approvisionner l’homme en oxygène.
Le problème est immense. Et pourtant, des forces puissantes concourent au bien de l’humanité. Chaque seconde, le soleil fait évaporer des mers près de 15 000 000 de tonnes d’eau douce, tandis que les nuages en font tomber sur la terre une quantité à peu près analogue sous forme de pluie. Il est donc évident qu’une Source d’énergie bien plus grande encore créa ces forces et établit ces cycles. C’est faire preuve de sagesse que de chercher une solution au problème auprès de cette Puissance suprême.
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Qu’arrive-t-il au sol qui produit nos aliments ?Réveillez-vous ! 1971 | 8 octobre
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Qu’arrive-t-il au sol qui produit nos aliments ?
LORSQUE vous traversez un champ ou un bois, voyez-vous beaucoup d’animaux morts ? La vie animale abonde dans de tels endroits, mais il est rare de voir une bête morte dans les champs ou la forêt. En effet, des insectes et des animaux nécrophages débarrassent la terre des cadavres. Des micro-organismes terminent le travail en décomposant la matière morte et en la transformant en nourriture pour la végétation.
Si on la laisse agir, la nature se charge d’épurer non seulement l’air et l’eau, mais également la terre. Cependant, cette épuration s’effectue uniquement à condition que l’homme respecte les lois et les cycles naturels. Or, à l’heure actuelle, il est loin de le faire.
On souille la terre
On souille la terre entre autres par l’avalanche de détritus que l’on y décharge, particulièrement aux environs des villes.
Aux États-Unis, en 1969, le monceau de détritus totalisa environ 250 000 000 de tonnes, soit plus d’une tonne par habitant. De cette quantité, environ 60 millions de tonnes n’ont jamais été ramassées. Elles sont disséminées sur les routes, les rues urbaines, les lieux de vacances et de récréation, et les champs.
Voici une liste incomplète des objets jetés par les Américains au cours d’une seule année récente :
7 000 000 d’automobiles
20 000 000 de tonnes de papier
26 000 000 000 de bouteilles et d’autres récipients
48 000 000 000 de boîtes de conserve
Le problème est compliqué par le fait que beaucoup de ces déchets consistent en matières pratiquement indestructibles. Parmi les récipients et emballages en verre, en étain, en aluminium, en matières plastiques et en papier, seuls ceux qui sont faits de papier et d’étain se désintègrent assez facilement. Les autres substances, et particulièrement les matières plastiques, sont en grande partie non biodégradables. Autrement dit, elles sont difficilement assimilées dans les cycles naturels de la terre qui décomposent les matières dans leurs éléments fondamentaux au moyen de la putréfaction ou de la corrosion. Par conséquent, ces rebuts restent sur le sol, transformant le pays en dépotoir.
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