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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
w54 15/3 p. 83

Opportunisme ou principes ?

TOUTES les créatures intelligentes jouissent du libre arbitre et peuvent se laisser diriger soit par des principes soit par le sentiment. Se laisser conduire par des principes signifie agir en connaissance de cause, selon la raison et la conscience. Se laisser conduire par le sentiment signifie agir selon des influences extérieures, des considérations personnelles dictées par la richesse, la gloire, la puissance, la sécurité, la satisfaction des sens ou penchants naturels. Adam, notre premier père, préféra se laisser guider par le sentiment ou la passion, par une influence venant du dehors, c’est-à-dire d’Ève, sa femme, plutôt que par le principe tel qu’il était exprimé dans la volonté de Dieu et sa loi. L’immense majorité de ses descendants a suivi son exemple. — Gen. 3:17 ; Mat. 7:13, 14.

La tentation de se laisser diriger par une influence extérieure et par le sentiment plutôt que par le sens du devoir et des principes, est particulièrement forte chez ceux qui gouvernent. Au lieu d’agir selon la justice, le pouvoir dont ils sont munis leur fournit maintes occasions de tirer profit de leur position. De tels abus, dans les fonctions politiques, prennent souvent la forme d’habiles expédients. La Parole de Dieu, la Bible, cite plusieurs exemples de personnes qui assumaient de grandes responsabilités et qui, au lieu de se laisser guider par des principes, agirent d’une manière astucieuse. Aaron se laissa influencer par le peuple et fit un veau d’or. Il en est de même de Saül, qui ne tint aucun compte de l’ordre de Dieu d’exterminer les Amalécites. — Ex. 32:1-6, 21-24 ; I Sam. 15:13-23.

L’exemple le plus fameux de l’Histoire, celui d’un gouvernant trahissant honteusement la justice par pur opportunisme, nous est fourni par Ponce Pilate. En l’an 26 Pilate devint gouverneur de la Judée. Il eut à plusieurs reprises des différends avec les Juifs, différends au cours desquels il se révéla être un gouverneur obstiné, et les Juifs, eux, des fanatiques et des entêtés. Souvent, par son opiniâtreté, Pilate fit inutilement couler le sang des Juifs. Il mélangea même leur sang avec celui de leurs sacrifices. — Luc 13:1, 2.

Ces événements nous font comprendre que, lorsque la foule juive amena Jésus à Pilate, en cette nuit de pâque de l’an 33, ce dernier eût préféré ne pas être mêlé à ces choses et leur dit de punir Jésus selon leur loi. La foule cependant voulut mettre à mort Jésus et, pour ce faire, avait besoin de l’autorisation de Pilate (Jean 18:31). Pilate interrogea Jésus et ne trouva rien à lui reprocher. C’est pourquoi il était disposé à le relâcher, mais la populace n’en voulait rien savoir. Ayant appris que Jésus était Galiléen, il l’envoya à Hérode Antipas, fils d’Hérode le Grand et tétrarque de Galilée, tout content de se décharger de cette responsabilité. — Luc 23:1-7.

Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie et attendit de lui un miracle. Mais, comme Jésus ne lui répondit pas, il le renvoya à Pilate. Quoiqu’il en résultât que “ Pilate et Hérode devinrent amis, d’ennemis qu’ils étaient auparavant ”, c’était à Pilate qu’incombait la responsabilité de prendre une décision au sujet de Jésus. Il ne pouvait douter de son innocence, “ car il savait que c’était par envie qu’ils avaient livré Jésus ”. Pour la troisième fois il dit à la vile tourbe juive : “ Je n’ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges. ” — Mat. 27:18 ; Luc 23:8-22.

Dans ses relations avec les Juifs Pilate faisait preuve d’entêtement, mais il manifestait une faiblesse et une impuissance particulières dès qu’il était question de principes. Après avoir accueilli Jésus comme Roi quatre jours auparavant, la population versatile, excitée par les chefs religieux, en voulait à sa vie (Luc 19:38). Comme le montre le récit de Matthieu, ce fut sans doute aussi la crainte d’un soulèvement qui fit céder Pilate (Mat. 27:24). Mais l’attachement de Pilate pour la charge qu’il occupait et son souci de conserver la faveur de César duquel il dépendait furent plus forts. L’apôtre Jean nous révèle ce fait. Lorsque le peuple l’invectiva en criant : “ Si tu le relâches, tu n’es pas ami de César. Quiconque se fait roi se déclare contre César ”, Pilate faiblit. Il céda, bien qu’il sût qu’il agissait injustement. Le fait de se laver les mains en public révèle sa mauvaise conscience. C’est ainsi que l’opportunisme fut responsable du plus grand crime de l’Histoire, du meurtre le plus abject, de la mort violente de la seule vie parfaite qui ait jamais existé, celle du Fils de Jéhovah Dieu. — Mat. 27:24 ; Jean 19:12-16.

Il y a eu de nombreux Pilate à travers les siècles, des gouvernants qui ont sacrifié d’innocents serviteurs de Jéhovah Dieu par calcul politique ; parmi ces mauvais chefs d’État se trouvaient aussi ceux qui, durant le sombre Moyen Âge, ont agi en tant qu’“ épée de l’église ” de Rome. De nombreux Pilate existent également de nos jours ; ce sont des autorités subalternes de pays démocratiques tels que les États-Unis, le Canada, la Suisse et l’Italie, qui cèdent à la pression religieuse et persécutent les témoins de Jéhovah, d’où la nécessité de faire appel aux cours suprêmes qui, dans bien des cas, ont montré qu’elles se trouvaient au-dessus de tout opportunisme. Il y a d’autre part des pays dont les fonctionnaires gouvernementaux supérieurs sont des Pilate pour sacrifier volontairement, par pur opportunisme, les intérêts des serviteurs de Jéhovah. Les chrétiens qui souffrent de telles conditions se consoleront en se rappelant, selon les paroles de Jésus, qu’en son temps Jéhovah Dieu fera justice. — Luc 18:7, 8.

Il en coûte d’agir selon des principes. Cela signifie aimer la vérité, même si elle est impopulaire. Cela signifie craindre Dieu et non les hommes. Cela signifie haïr le gain injuste au lieu de le rechercher (Ex. 18:21 ; Prov. 29:25). Mais c’est le prix que nous devons tous payer, surtout ceux qui assument une certaine responsabilité et ont de l’autorité, parce que nous jouissons du libre arbitre. Nous devons payer ce prix non seulement pour avoir une bonne conscience mais aussi afin d’obtenir l’approbation de notre Créateur, le Juge de toute la terre. La voie fondée sur l’opportunisme est la voie facile conduisant à la mort. La voie fondée sur des principes est la voie difficile, mais avec la vraie connaissance elle mène à la vie. — Mat. 7:13, 14 ; Jean 17:3.

“ Adultères que vous êtes ! ne savez-​vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? ” — Jacq. 4:4.

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