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  • Les chrétiens n’ont pas d’ambassadeurs politiques
    La Tour de Garde 1952 | 1er mars
    • Les chrétiens n’ont pas d’ambassadeurs politiques

      LE 20 octobre 1951, le président des États-Unis nomma le général Mark W. Clark ambassadeur extraordinaire et ministre plénipotentiaire auprès du Vatican.

      Les milliers de lettres que reçurent la Maison Blanche, les membres du Congrès et la presse en protestation contre cette nomination reflétèrent fidèlement la réaction publique. Une des raisons invoquées pour protester fut que la nomination indique que l’on préfère l’Église catholique romaine à toutes les autres. Une lettre qui fit ressortir ce point, avec humour, fut publiée le 25 octobre 1951 dans l’Evening Star, quotidien de Washington. Elle dit :

      “ Maintenant que le président Truman a nommé un ambassadeur auprès du Vatican, je suggère qu’il fasse également les nominations suivantes pendant les vacances du Congrès : le général Vaughan, ambassadeur auprès de l’Église méthodiste ; M. Boyle, ambassadeur auprès de l’Église baptiste ; M. Finnegan, ambassadeur auprès de l’Église presbytérienne ; Mme Merle Young, ambassadeur auprès de l’Église de l’Alaska (le pays des fourrures) ; le sénateur McCarthy, ambassadeur auprès de l’Église des adventistes du septième jour ; le général MacArthur, ambassadeur auprès de l’Église des Témoins de Jéhovah ; le docteur Jessup, ambassadeur auprès de la secte des fils et des filles de l’Église de la résurrection. ”

      Beaucoup a déjà été dit et peut être encore dit ou écrit au sujet de la raison pour laquelle la nomination d’un ambassadeur des États-Unis auprès du Vatican n’a ni politique ni principe pour l’appuyer. Certes les milieux politiques attachent peu d’importance à l’argument selon lequel le Vatican est un bon “ poste d’écoute ”. Quant à l’aide que cette cité peut apporter dans la lutte contre le communisme, il suffira de jeter un coup d’œil sur l’Italie où 99,6 pour cent des habitants naissent catholiques et sont élevés comme tels, ce qui ne les empêche pas de soutenir le plus grand parti communiste en dehors de la Russie.

      La nomination fut faite auprès de l’État de la cité du Vatican, au lieu d’être faite auprès du Saint-Siège, mais ce n’est là qu’un subterfuge pour rendre légale la préférence que l’on accorde à une religion par rapport aux autres. En outre, le fait que les États-Unis envoient des ambassadeurs dans d’autres nations dont les dirigeants sont également des chefs religieux ne justifie pas la nomination auprès du Vatican. En effet, de tels ambassadeurs sont envoyés malgré le fait que le chef politique est également un dignitaire religieux tandis que la nomination auprès du Vatican est faite uniquement parce que le dirigeant de la cité du Vatican est le chef de l’Église catholique romaine. Les États-Unis avaient un représentant au Vatican jusqu’en 1868, pendant une période où le pape était un dirigeant politique authentique dont les états couvraient une superficie de 41 500 km⁠2 et étaient peuplés de trois millions d’habitants ; en ce temps-​là il n’y avait pas d’autre ambassadeur des États-Unis à Rome. Et, le simple fait que d’autres nations démocratiques envoient des représentants au Vatican n’autorise pas les États-Unis à les imiter, car ces nations n’ont pas comme ce pays une constitution qui érige “ un mur de séparation haut et inexpugnable entre l’Église et l’État ”.

      CE QUE DISENT LES ÉCRITURES

      Mais que disent les Écritures d’une organisation religieuse qui a des ambassadeurs politiques ? Dans l’hypothèse que la Constitution des États-Unis ne s’opposerait pas à une union de l’Église et de l’État, les différentes organisations religieuses qui se disent chrétiennes auraient-​elles le droit d’entretenir des relations politiques avec le gouvernement, comme c’est le cas en Angleterre et en Finlande, pays démocratiques et protestants ?

      Selon les Écritures, la véritable assemblée chrétienne est une vierge chaste qui a été promise en mariage à Jésus-Christ (II Cor. 11:2 ; Apoc. 19:7). Par conséquent, elle doit suivre l’exemple qu’Il donna en ce qui concerne l’amitié pour les dirigeants politiques du monde et les relations avec eux. Le Christ refusa d’accepter, aux conditions du Diable, l’offre qu’il lui fit de tous les royaumes du monde. Il refusa de se laisser faire roi de force par les Juifs. Il déclara que ni lui ni ses disciples n’étaient du monde. Comme le monde l’avait haï, ainsi le monde haïrait ses disciples. Pendant son jugement en présence d’un dirigeant politique, il dit clairement à celui-ci que “ mon royaume n’est pas de ce monde ”. — Mat. 4:8-10 ; Jean 6:15 ; 15:19 ; 17:16 ; 18:36.

      Les paroles des apôtres et d’autres disciples de Jésus montrent qu’ils comprenaient clairement ce point. Ils conseillèrent aux chrétiens de ne pas se conformer à ce système de choses malfaisant, de ne pas se laisser entraîner ou souiller par lui, car le monde ne fait que passer. Ils condamnèrent comme fornication et adultère les relations amicales avec le monde. Il est écrit : “ Adultères que vous êtes ! ne savez-​vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. ” — Rom. 12:2 ; II Tim. 2:3, 4 ; Jacq. 1:27 ; 4:4 ; I Jean 2:15-17.

      Notez en outre la corruption morale, financière et politique au sein des gouvernements du monde. Il y a quelques mois, des enquêtes menées à Washington ont révélé un degré de corruption inconnu à ce jour. Pour quelles raisons des chrétiens désireraient-​ils avoir affaire avec une organisation à ce point impure ? Les Écritures conseillent ce qui suit : “ Sortez du milieu d’eux, et séparez-​vous... ne touchez pas à ce qui est impur. ” Sans contredit, ce serait insensé de la part de chrétiens de mettre une nouvelle pièce de principes chrétiens au vieil habit qu’est la démocratie corrompue. Par conséquent, les chrétiens instruits de la Parole de Dieu n’ont pas d’ambassadeurs politiques. — Mat. 9:16 ; II Cor. 6:17.

      Les chrétiens ont quelque chose de bien plus pratique, de plus productif et de plus sûr à accomplir que de se mêler, dans le dessein de les purifier, aux affaires du monde. Qu’est-​ce ? C’est marcher sur les traces de leur Maître qui a dit : “ Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. ” Il leur a ordonné ce qui suit : “ Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du (saint esprit), et enseignez-​leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. ” — Mat. 28:19, 20 ; Jean 18:37.

      Les disciples de Jésus obéirent à ce commandement. La Bible dit : “ Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils ne cessaient d’enseigner, et d’annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ. ” “ Ceux qui avaient été dispersés (à cause de la persécution, ne s’arrêtèrent pas de prêcher mais) allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole. ” Paul dit : “ Et malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile ! ” Il exhorta Timothée comme suit : “ Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non. ” Cette prédication n’était pas seulement effectuée par quelques élus. Au contraire. Les chrétiens de Corinthe furent exhortés à imiter Paul comme il imitait le Christ. L’apôtre Pierre montre que les chrétiens reçoivent la lumière de la vérité pour qu’ils fassent connaître les vertus de Dieu. — Actes 5:42 ; 8:4 ; I Cor. 9:16 ; 11:1 ; II Tim. 4:2 ; I Pi. 2:9.

      L’accomplissement actuel de la prophétie biblique révèle que nous vivons au “ temps de la fin ” du monde, à la consommation de ce système de choses ; que Jéhovah a commencé à gouverner comme Roi par l’intermédiaire de son Fils qui domine maintenant au milieu de ses ennemis ; que bientôt la patience divine envers les nations prendra fin, ce qui signifiera leur destruction ; qu’après cette destruction Dieu établira de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera. S’il était nécessaire à Jésus-Christ et à ses disciples de se séparer du monde en leur temps, combien il est plus important que les chrétiens actuels s’en séparent, sachant sa ruine imminente ! S’il était important en ce temps-​là de prêcher la bonne nouvelle au sujet de Jéhovah Dieu, de Jésus-Christ et du Royaume, combien cette prédication est urgente de nos jours ! De nos jours où “ cette bonne nouvelle du Royaume (doit être) prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations ” avant que vienne la fin définitive. — Ps. 2 ; Mat. 24 ; II Pi. 3:13 ; Apoc. 19:5, 6.

      Ce que disent les Écritures est clair. Les chrétiens n’ont rien en commun avec les nations méchantes et condamnées du monde. Ils n’auront donc aucun ambassadeur politique. Ils ne se consacreront qu’à une seule activité, celle de faire connaître les desseins de Dieu. Ils seront comme l’apôtre Paul, des ambassadeurs de Dieu et pour le Christ auprès des hommes de bonne volonté à qui ils montreront comment se réconcilier avec Dieu. — II Cor. 5:20.

  • La pierre angulaire de Sion
    La Tour de Garde 1952 | 1er mars
    • La pierre angulaire de Sion

      “ Car il est dit dans l’Écriture : Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et celui qui croit en elle ne sera point confus. ” — I Pi. 2:6.

      1. Qu’est-​ce que Sion, quelle sorte de pierres servent à sa construction et qu’arrivera-​t-​il quand elle sera construite ?

      JÉHOVAH a formé le dessein d’édifier une organisation céleste qui deviendra un sanctuaire. Elle s’appelle Sion. C’est sa demeure, le lieu où il habitera éternellement. Il a choisi, préparé, éprouvé toutes les “ pierres ” de cette maison, et il prendra la responsabilité de les poser. La plus importante est la pierre angulaire ou fondamentale. Il faut que l’édifice entier soit construit d’après cette pierre ; c’est sur elle qu’il s’aligne, de là son importance capitale. Il s’ensuit que chaque pierre de cette construction doit nécessairement correspondre à la principale. Ces “ pierres ” sont en réalité les fidèles esclaves de Dieu approuvés après la formation de Jésus-Christ, la pierre principale, selon les conditions requises par le Maître Architecte. Environ 2 000 ans se sont écoulés depuis la préparation de la première “ pierre ”, mais enfin voici venu le moment de bâtir ce sanctuaire de Dieu. À l’achèvement de l’édifice, une grande joie et le salut seront le partage des croyants fidèles tandis que le jugement et la destruction atteindront les incrédules.

      2. Est-​il nécessaire de connaître le contexte de la prophétie ? Pourquoi en est-​il ainsi ?

      2 Les termes dont s’est servi l’apôtre Pierre dans le passage indiqué ci-dessus sont une citation de la prophétie contenue dans le verset 16 du livre d’Ésaïe, chapitre 28 És 28:16. Pour en apprécier la réalisation, il nous faut connaître l’orateur, les auditeurs intéressés, l’époque et les circonstances tels que nous les révèle le contexte de ce verset. Celui-là est important car il nous permet de comprendre la raison pour laquelle Jéhovah pose en Sion la pierre fondamentale. Il nous renseigne sur les hommes à qui Dieu s’adressait, et nous fait connaître sa promesse de protéger et de sauver les siens et de détruire ceux du dehors. Nous donnerons donc un bref aperçu des conditions locales.

      LA PROPHÉTIE ET SON CONTENU

      3. Brièvement, quel est le contexte de la prophétie d’Ésaïe 28:16 ?

      3 La prophétie du chapitre 28 du livre d’Ésaïe És 28 s’élève contre les “ buveurs d’Éphraïm ”. C’est un message dénonciateur. “ Et la tête d’Éphraïm, c’est Samarie ”, est-​il écrit ; en ce temps-​là, la ville de Samarie n’avait pas été détruite (És. 7:9, Sy). Bon nombre d’Israélites étaient prêts à secouer le joug assyrien, mais ils comptaient sur le secours de l’Égypte et non sur la force de Jéhovah. Samarie fut assiégée et prise dans la sixième année du règne d’Ézéchias (II Rois 18:9, 10). Les “ buveurs d’Éphraïm ”, qui avaient conspiré contre le roi de Juda, furent emmenés. Cette ville avait été un ornement. Couronnant une belle colline circulaire, elle était fière de la fertilité miraculeuse des vallées qu’elle dominait. Elle vivait dans le luxe et la splendeur. — Amos 6:4-6.

      4. Quel était le dessein de Jéhovah à l’égard de Samarie ?

      4 La colère de Jéhovah s’était enflammée contre les Éphraïmites vantards, arrogants et enflés d’orgueil ; il allait les châtier, c’est pourquoi il leur donna un avertissement. Il jetterait à terre Samarie, cette fière parure, afin qu’elle fût foulée aux pieds. À l’égard des contempteurs et des buveurs, il serait semblable à un

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