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  • L’“arbre” dont la chute stupéfiera le monde
    La Tour de Garde 1977 | 15 août
    • “Au bruit de sa chute je ferai osciller les nations, quand je le ferai descendre au Schéol avec ceux qui descendent dans la fosse, et dans le pays d’en bas seront consolés tous les arbres d’Éden, l’élite et les meilleurs du Liban, tous ceux qui s’abreuvent d’eau.” — Ézéch. 31:16.

      1. Pourquoi l’abattage d’un arbre peut-​il être triste ?

      L’HOMME peut aimer les arbres. C’est d’ailleurs ce sentiment qui poussa un poète à adresser ces paroles au bûcheron armé de sa hache : “Bûcheron, épargne cet arbre ! Ne touche pas à une seule de ses branches ! Il m’a servi d’abri dans ma jeunesse, aujourd’hui c’est moi qui le protège.” La beauté majestueuse d’un grand arbre bien droit force l’admiration des hommes et touche l’âme des poètes. L’un d’eux s’exclama : “Aucun poème n’aura jamais la beauté d’un arbre. (...) Des sots comme moi peuvent composer des poèmes, mais Dieu seul peut faire un arbre.” C’est parce qu’ils sont sincèrement attachés aux œuvres de Dieu que certains hommes sont profondément attristés quand on abat un arbre.

      2. Quelle question est-​il bien de se poser à propos du culte d’un certain “arbre” ?

      2 Il n’est pas rare de voir dans pratiquement toutes les régions du monde les hommes vouer un véritable culte aux arbres. N’est-​ce pas le cas de tous ces gens qui, pour célébrer la fête religieuse du 25 décembre, s’empressent de dresser chez eux un sapin richement décoré et illuminé ? Cependant, depuis plusieurs millénaires, un certain “arbre” est l’objet de l’attention et de l’admiration du monde des hommes. Par leur attitude et leurs actes, ceux-ci vouent un véritable culte à cet “arbre” d’une importance mondiale. Mû par l’incrédulité la plus froide ou par une vive curiosité, vous vous posez peut-être cette question : De quel “arbre” s’agit-​il et est-​ce que je lui voue vraiment un culte ?

      3. Pourquoi les hommes pensent-​ils que l’“arbre” en question ne sera jamais abattu ?

      3 Comme cet “arbre” est très vieux, — il a plus de 4 200 ans, — on a déjà pu le décrire et parler de lui il y a environ deux millénaires et demi. Grâce à des écrits qui remontent à cette époque-​là, nous avons une description de cet “arbre” qui est si bien et depuis si longtemps enraciné sur notre terre que les hommes en général pensent qu’il ne sera jamais abattu. Voici en quels termes il est décrit :

      4, 5. D’après Ézéchiel 31:3-9, qu’est-​ce qui contribue à la beauté incomparable de cet “arbre” ?

      4 “Un cèdre au Liban, beau de ramure, avec des branchages touffus donnant de l’ombre, et haut de taille, si bien que sa cime se trouvait parmi les nuages. Ce sont les eaux qui l’ont fait croître ; les flots de l’abîme l’ont fait grandir. Celui-ci [l’abîme], avec ses courants, allait tout autour du lieu où il était planté ; et il [l’abîme] envoyait ses canaux vers tous les arbres des champs. C’est pourquoi il grandit plus par la taille que tous les autres arbres des champs.

      5 “Et ses branches se multipliaient, et ses rameaux s’allongeaient, grâce aux eaux abondantes dans ses cours d’eau. Sur ses branches toutes les créatures volantes des cieux faisaient leurs nids, et sous ses rameaux mettaient bas toutes les bêtes sauvages des champs, et dans son ombre habitaient toutes les nations populeuses. Et il devint beau par sa grandeur, par la longueur de son feuillage, car le réseau de ses racines se trouvait sur de nombreuses eaux. Les autres cèdres ne l’égalaient pas dans le jardin de Dieu. Quant aux genévriers, ils n’offraient aucune ressemblance pour ce qui est de ses branches. Et les platanes n’étaient pas comme lui quant aux rameaux. Aucun autre arbre dans le jardin de Dieu ne lui ressemblait quant à sa beauté. Je l’avais rendu beau par l’abondance de son feuillage, et tous les autres arbres d’Éden, qui étaient dans le jardin du vrai Dieu, l’enviaient.” — Ézéch 31:3-9.

      6. Est-​ce à l’homme que revient l’honneur d’avoir planté les cèdres du Liban ?

      6 Depuis quelques années, les journaux du monde entier parlent beaucoup de la république du Liban, mais les cèdres des montagnes du Liban, eux, sont célèbres depuis des millénaires (voyez Juges 9:15). Ce ne sont pas les hommes qui ont planté là ces grands arbres majestueux. Les cèdres couvraient déjà cette région avant même que la confusion des langues, au deuxième siècle après le déluge, n’obligeât les bâtisseurs de la tour de Babel, l’ancienne Babylone, à se disperser dans toutes les directions. C’est au Créateur de la terre et des cieux que nous devons la plantation de ces cèdres. Aussi est-​il question au Psaume 80:10 des “cèdres de Dieu” et au Psaume 104:16 des “cèdres qu’il [Jéhovah] a plantés”.

      7. En quels termes Dieu parla-​t-​il de l’endroit où était planté le cèdre en question, et cela signifiait-​il que le paradis avait été restauré sur la terre ?

      7 Bien qu’il soit dit que ces cèdres, ainsi que les genévriers et les platanes, étaient en Éden et dans “le jardin de Dieu”, cela ne signifie pas que le jardin d’Éden avait été restauré après le déluge survenu en 2370 avant notre ère. Cela veut plutôt dire que l’endroit où se dressait ce cèdre particulier était très agréable, édénique. Il ressemblait beaucoup à la demeure originelle de l’homme, il était comme “le jardin de Dieu”. Le terme hébreu (gan) traduit par “jardin” désigne étymologiquement “un endroit clos ou clôturé”. Nous nous rappelons à ce sujet que pour entrer dans le “jardin d’Éden” il y avait un passage “à l’orient du jardin”. C’est par là qu’Adam et Ève en furent chassés à cause de leur désobéissance, après quoi Dieu y posta des chérubins “pour garder le chemin de l’arbre de vie”. — Gen. 3:24.

      8. D’après Ézéchiel 28:11-14, où le roi de Tyr se trouvait-​il, et pourquoi ?

      8 À l’époque où Ézéchiel prophétisa, la région du Liban, célèbre pour ses cèdres, était si belle que le prophète, divinement inspiré, déclara à l’adresse du roi de Tyr (une ville portuaire du Liban) : “Tu te trouvais en Éden, le jardin de Dieu. (...) Tu es le chérubin oint qui couvre, et je t’ai placé. Tu te trouvais sur la montagne sainte de Dieu.” (Ézéch. 28:11-14). C’est donc de façon tout à fait appropriée qu’au septième siècle avant notre ère on parla de ce cèdre particulièrement “beau” comme étant en Éden, dans “le jardin de Dieu”. Il se trouvait en un endroit extrêmement privilégié qui lui offrait d’excellentes possibilités.

      CE QU’IL REPRÉSENTE EN 1977

      9. Étant donné ce qui venait s’abriter sous les branches de ce “beau” cèdre, quel genre de choses représente-​t-​il ?

      9 Nous nous intéressons moins aux événements qui eurent lieu il y a plus de 2 500 ans qu’à ceux qui se produisent aujourd’hui, qui nous concernent et qui influent sur notre vie. Ce bel arbre, ce “cèdre au Liban”, représente-​t-​il donc quelque chose de nos jours ? Comment pouvons-​nous le déterminer avec exactitude ? Tout d’abord, cette prophétie ne dit pas seulement que les oiseaux faisaient leurs nids sur ses grandes branches et que les bêtes sauvages mettaient bas sous celles-ci, mais aussi que “dans son ombre habitaient toutes les nations populeuses”. Puis elle ajoute : “Au bruit de sa chute je [c’est-à-dire Jéhovah ferai osciller les nations.” (Ézéch. 31:6, 16). Ces paroles ont une résonance politique. Effectivement, elles indiquent que ce “cèdre au Liban” représente quelque chose de politique.

      10. À qui cette prophétie, qui a une signification politique, était-​elle adressée ?

      10 La réalisation même de la prophétie d’Ézéchiel dans les temps anciens confirme que ce “cèdre au Liban” représente bien quelque chose de politique. À cette époque-​là, à qui cette prophétie s’adressait-​elle ? Ézéchiel nous le dit : “Et il arriva encore, dans la onzième année [en 607 av. n. è.], au troisième mois [Sivan, au printemps], le premier jour du mois [cinq jours avant la fête de la Pentecôte], que la parole de Jéhovah m’advint, disant : ‘Fils d’homme, dis à Pharaon, roi d’Égypte, et à sa multitude : “À qui as-​tu fini par ressembler dans ta grandeur ? Voici, un Assyrien, un cèdre au Liban, beau de ramure, avec des branchages touffus donnant de l’ombre, et haut de taille, si bien que sa cime se trouvait parmi les nuages.”’” — Ézéch 31:1-3.

      11. Qu’indique le fait que Pharaon et sa multitude sont comparés à “un Assyrien” ?

      11 Ainsi donc ‘Pharaon, roi d’Égypte, et sa multitude’ sont comparés à un cèdre du Liban exceptionnellement grand, aux ramures immenses. Le texte nous dit aussi qu’ils ressemblent à “un Assyrien”, mais l’essentiel de la prophétie concerne ce “cèdre au Liban” et ce qui lui arrive plutôt que l’“Assyrien”. Cette comparaison avec “un Assyrien” nous fait penser à la force militaire et politique. Vingt-cinq ans avant qu’Ézéchiel prononce cette prophétie, l’Assyrie était encore la Puissance mondiale du moment. Elle avait supplanté l’Empire égyptien, la Puissance mondiale précédente selon l’histoire biblique. L’Assyrie avait même occupé une partie du territoire égyptien. Mais aux jours du prophète Ézéchiel, Babylone était devenue la Troisième Puissance mondiale, et l’Égypte était sa principale rivale. Le fait que dans cette prophétie Pharaon et sa multitude sont comparés à “un Assyrien” indique que l’Égypte était alors un élément politique avec lequel Babylone devait encore compter.

      12. En quel sens l’Égypte était-​elle, même aux jours d’Ézéchiel, comparable à ce grand “cèdre” du Liban ?

      12 Du temps d’Ézéchiel, le gouvernement juif de Jérusalem avait fait appel à l’aide militaire de l’Égypte pour s’opposer à l’Empire babylonien en pleine expansion (Ézéch. 17:7-17). Il ne fait aucun doute qu’à ce moment-​là l’Égypte jouait encore un rôle important sur la scène internationale (Jér. 37:5-7). Pharaon, le roi d’Égypte ; et sa multitude étaient encore comparables à une immense structure politique et militaire qui s’élevait bien au-​dessus des cèdres du Liban, lesquels pouvaient cependant atteindre une hauteur d’au moins trente mètres. Tout comme un cèdre du Liban qui allongerait ses basses branches ferait paraître petit le plus grand des cèdres, de même l’Égypte de cette époque-​là défiait Babylone et offrait son ombre aux nations qui décidaient de s’allier au pays du Nil et de se placer sous la protection de ses grands branchages touffus, son aide militaire. L’Égypte paraissait toujours ‘belle de ramure’ aux nations en détresse qui préféraient s’allier à elle plutôt que de se soumettre à la Puissance babylonienne dont Jéhovah s’était servi pour donner libre cours à sa colère.

      13, 14. Le ‘cèdre du Liban’ représente-​t-​il encore aujourd’hui l’Égypte ? Sinon, que représente-​t-​il, et quelle base biblique permet de répondre ainsi ?

      13 Tout cela était intéressant et passionnant pour cette époque vieille de deux millénaires et demi, mais qu’en est-​il au vingtième siècle ? Cette prophétie concernant le “cèdre au Liban” ne peut certainement pas être appliquée à l’Égypte actuelle, c’est-à-dire à la République arabe d’Égypte dominée par les musulmans, car les Écritures inspirées ne nous le permettent pas. À quoi correspond donc à notre époque ce “beau” cèdre majestueux du Liban ? Qui ou qu’est-​ce qui, au vingtième siècle, ressemble à Pharaon, le roi d’Égypte, et à sa multitude ? Qu’est-​ce qui est aujourd’hui le ‘cèdre [symbolique] du Liban’, dont la chute stupéfiera bientôt le monde ?

      14 Cet “arbre” voué à la destruction symbolise quelque chose que les hommes en général ne reconnaissent pas. Quoi donc ? Une Égypte spirituelle. En Révélation 11:8, le dernier livre de la Bible, l’apôtre Jean, divinement inspiré, écrivit : “Et leurs corps seront dans la grande artère de la grande ville qui est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Égypte, là où leur Seigneur a aussi été attaché sur un poteau.” Il s’agit ici des fidèles disciples du “Seigneur” Jésus Christ dont les corps ont été exposés dans la grande artère de la ville. En Révélation 11:3, ces disciples de Jésus Christ sont appelés “mes deux témoins” et ils sont tués pour avoir prêché aux nations un message impopulaire, un message de malheur.

      15. Qu’est-​ce qui s’oppose à ce que Révélation 11:8 soit appliqué à la république d’Égypte ?

      15 Mais dans quelle “grande ville” ces “témoins” modernes ont-​ils été tués et leurs corps ont-​ils été exposés à la honte publique ? Ce n’est certainement pas dans la capitale de l’Égypte actuelle. Jésus Christ, le “Seigneur” de ces témoins, n’a pas été attaché sur un poteau en Égypte au premier siècle, car le texte de Révélation 11:8 nous dit que les “témoins” du Seigneur ont été tués et leurs corps exposés là où le Seigneur a été attaché sur un poteau en l’an 33. Nous comprendrons mieux si nous notons que la “grande ville” est symbolique et qu’elle “est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Égypte”. Il faut éliminer la ville de Sodome proprement dite, car au moment de la rédaction de la Révélation elle n’existait plus, ni l’Égypte d’ailleurs puisqu’elle était alors soumise à l’Empire romain. Mais alors, où, dans un sens spirituel, le Seigneur Jésus Christ a-​t-​il été attaché sur un poteau et ses vrais disciples tués et exposés publiquement ?

      16, 17. Dans quelle “grande ville” symbolique le Seigneur Jésus Christ a-​t-​il été attaché sur un poteau ?

      16 Puisqu’une ville est une organisation politique, une “grande ville” est donc une grande organisation politique ou un grand système de gouvernement. L’ancienne Sodome fut autrefois une organisation politique, et l’antique Égypte un pays doté d’un puissant système politique qui fit d’elle pendant plusieurs siècles la Première Puissance mondiale de l’histoire biblique. Par conséquent, ce qui est appelé Égypte “dans un sens spirituel” doit être le système mondial de domination politique, le système politique par lequel l’homme exerce la domination au moyen de gouvernements humains. C’est dans une telle “grande ville”, hors des murs de Jérusalem, que le Seigneur Jésus Christ a été “attaché sur un poteau” en l’an 33. Le monde des hommes fait partie de ce système de choses. C’est donc dans ce monde qui soutient ce système de choses que Jésus a été attaché sur un poteau. C’est pourquoi il déclara à ses disciples :

      17 “Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.” (Jean 9:5) “Si le monde vous hait, vous savez qu’il m’a haï avant de vous haïr. Si vous faisiez partie du monde, le monde chérirait ce qui est sien. Mais parce que vous ne faites pas partie du monde et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.” — Jean 15:18, 19.

      18. Pourquoi le fait que Jésus est mort comme un agneau sacrificiel un jour bien particulier s’harmonise-​t-​il avec l’idée selon laquelle il a été attaché sur un poteau dans l’Égypte spirituelle ?

      18 Ce n’est donc pas en Égypte proprement dite, là où ses parents l’avaient emmené quand il était enfant, mais dans ce qui est appelé Égypte “dans un sens spirituel”, que Jésus Christ a été sacrifié en tant qu’“Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”. (Mat. 2:13-21 ; Jean 1:29, 36.) Ce n’est pas par un simple hasard que le Seigneur Jésus Christ, l’Agneau de Dieu, a été sacrifié le jour de la Pâque de l’an 33. Pourquoi ? Parce que Jésus avait été préfiguré par l’agneau que les Israélites sacrifièrent lors de la célébration de la première Pâque en Égypte, en 1513 avant notre ère. Les Égyptiens qui ne sacrifièrent pas un agneau pascal et qui n’appliquèrent pas une partie de son sang sur les montants de leur porte perdirent leurs premiers-nés, tant d’entre les hommes que d’entre les animaux. C’est ce qui amena Pharaon à laisser partir les Israélites, qui étaient ses esclaves, afin qu’ils puissent devenir une nation libre.

      19. Parallèlement à la délivrance des Israélites du joug égyptien, de quoi les disciples du Christ sont-​ils libérés ?

      19 Quand Jéhovah délivra ainsi son peuple choisi, que représentait alors l’Égypte ? Et que symbolisaient Pharaon et sa multitude ? L’Égypte, qui avait été frappée par les plaies, représentait le présent système mondial, et Pharaon et sa multitude, les éléments dirigeants de ce système. C’est dans cette “Égypte spirituelle” que “Christ notre Pâque a été vraiment sacrifié. Célébrons donc la fête”, nous qui sommes ses disciples (I Cor. 5:7, 8). En harmonie avec cette vérité, l’Égypte d’où sont délivrés les fidèles disciples de l’Agneau Jésus Christ est le présent système mondial. C’est pourquoi Paul écrivit aux disciples du Christ, en Galates 1:3, 4: “À vous, faveur imméritée et paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ. Il s’est donné lui-​même pour nos péchés, afin de nous délivrer du présent système de choses méchant.”

      20. Que représente donc aujourd’hui le ‘cèdre du Liban’, et à quand remonte son origine ?

      20 Quelle conclusion exacte pouvons-​nous tirer de tout cela ? Que le “cèdre au Liban” qui, aux jours du prophète Ézéchiel, symbolisait “Pharaon, roi d’Égypte, et (...) sa multitude”, représente aujourd’hui quelque chose de plus important : le système de choses mondial dans lequel les éléments dirigeants politiques gouvernent toutes les nations. Bien qu’il soit comparé au cèdre que jalousaient tous les autres arbres du pays édénique du Liban, le présent système de choses n’a pas été planté par Jéhovah Dieu, qui a planté ces arbres à feuilles persistantes au Liban, région alors comparable au “jardin de Dieu”. D’après la Sainte Bible, le Livre du grand Planteur, ce “cèdre [symbolique] au Liban” est né aux jours de Nimrod, le puissant chasseur, qui fonda le premier Empire babylonien au deuxième siècle après le déluge. À l’exemple de Nimrod, arrière petit-fils de Noé, qui se rebella contre la souveraineté universelle de Jéhovah, le Dieu de son arrière-grand-père, le “cèdre [symbolique] au Liban” ne reconnaît pas la souveraineté du Dieu Très-Haut ; bien au contraire, il la défie. — Gen. 10:8-12 ; I Chron. 1:8-10.

      21. Quelle attitude les nations en général ont-​elles adoptée envers le ‘cèdre du Liban’ ?

      21 Puisant dans les ressources humaines qui sont à sa disposition comme dans les flots de l’abîme, ce cèdre symbolique a cherché à s’élever au-​dessus de Jéhovah Dieu, dressant en quelque sorte sa cime jusque dans les nuages. Il a multiplié ses branches et allongé ses rameaux, de manière à exercer sa domination sur tout le “marchepied” de Dieu, c’est-à-dire la terre (És. 66:1 ; Mat. 5:35). Sous ses immenses ramures sont venus habiter jusqu’à ce jour tous les gouvernements humains et même “toutes les nations populeuses”. (Ézéch. 31:4-6.) Au cours des siècles même la nation d’Israël que Jéhovah Dieu avait plantée en Palestine, la Terre promise, fut tentée d’imiter ces nations, pour son plus grand malheur. Cependant, il y a une exception à cette attitude générale. Laquelle ? Et désirons-​nous nous-​mêmes faire exception pour notre bonheur éternel, ou imiterons-​nous “toutes les nations populeuses” ? Nous avons besoin d’aide pour opérer dès maintenant le bon choix.

  • Ne restez pas sous le ‘cèdre du Liban’ !
    La Tour de Garde 1977 | 15 août
    • Ne restez pas sous le ‘cèdre du Liban’ !

      1. En quel sens les nations, comparables à des arbres, envient-​elles le ‘cèdre du Liban’ ?

      COMME le “cèdre au Liban” que Jéhovah décrivit dans le Éz chapitre trente et un de la prophétie d’Ézéchiel, la structure politique du présent système, structure édifiée par les hommes, paraît plus belle que toute autre chose. Ainsi que Jéhovah le déclara selon Ézéchiel 31:8, 9, “aucun autre arbre dans le jardin de Dieu ne lui ressemblait quant à sa beauté. Je l’avais rendu beau [le cèdre proprement dit, qui sert d’illustration] par l’abondance de son feuillage, et tous les autres arbres d’Éden, qui étaient dans le jardin du vrai Dieu, l’enviaient”. Ce système politique mondial a produit de nombreuses branches pour supporter son feuillage qui donne beaucoup d’ombre, autrement dit pour protéger toutes les nations ou pourvoir à leurs besoins. Chaque nation, comparable à un arbre, aimerait être une puissance mondiale, afin de dominer toutes les autres et de devenir ainsi une organisation enviable.

      2. Comment le monde des hommes montre-​t-​il qu’il juge le ‘cèdre du Liban’ plus beau que toute autre chose ?

      2 Tous les humains qui croient l’homme capable de se diriger lui-​même indépendamment de Jéhovah Dieu, admirent ce ‘cèdre [symbolique] du Liban’ qu’ils considèrent comme le summum de la beauté. Pour s’en rendre compte, il suffit à toute personne sensée d’observer avec quelle passion on parle dans le monde entier du nationalisme et des souverainetés nationales. Ajoutons à cela la formidable lutte qui oppose les grands blocs de nations pour la domination du monde, ainsi que le culte de l’État que l’on observe dans le monde entier et qui est exigé des habitants de toute la terre. Cette forme d’admiration pour ce ‘cèdre symbolique du Liban’ peut être comparée à l’admiration idolâtrique qui fut annoncée dans le dernier livre de la Bible, en Révélation 13:3, 4, 15, où nous lisons :

      3. En quels termes le culte de l’État politique est-​il décrit en Révélation 13:3, 4, 15 ?

      3 “Toute la terre a suivi la bête sauvage avec admiration. Et ils ont adoré le dragon parce qu’il avait donné l’autorité à la bête sauvage, et ils ont adoré la bête sauvage par ces mots : ‘Qui est semblable à la bête sauvage, et qui peut lutter contre elle ?’ Et on lui a donné de donner le souffle à l’image de la bête sauvage, afin que l’image de la bête sauvage parle et fasse en même temps que tous ceux qui n’adoreraient pas de quelque façon l’image de la bête sauvage soient tués.”

      4. Pourquoi les adorateurs du seul vrai Dieu vivant ne peuvent-​ils pas participer à ce culte ?

      4 Dans cette description prophétique des choses qui devaient arriver, nous remarquons l’ampleur qu’allait prendre ce culte forcé et le caractère extrême qu’il revêtirait finalement : il aurait lieu sur toute la terre et l’humanité adorerait non pas Jéhovah Dieu, mais une créature terrestre et son “image” idolâtrique. Les adorateurs du Créateur, le seul vrai Dieu vivant qui exige un attachement exclusif, peuvent-​ils participer au culte de cette créature ? Non (Ex. 20:1-6). Voilà d’ailleurs ce que le Créateur déclara à propos de lui-​même : “Je suis Jéhovah. C’est là mon nom ; et je ne donnerai ma gloire à nul autre, ni ma louange à des images taillées.” — És. 42:8.

      5. Sous ce rapport, de quel homme pouvons-​nous suivre l’exemple en toute tranquillité et pourquoi ?

      5 Alors que nous vivons dans un monde nationaliste, allons-​nous personnellement prendre à cœur ces paroles, même si elles ont été prononcées il y a plus de 2 700 ans ? Sous ce rapport, Jésus Christ nous a donné le meilleur exemple qui soit, exemple que nous pouvons suivre en toute tranquillité. Quand Satan le Diable, le dragon symbolique, lui offrit la domination du monde à condition seulement qu’il accomplît devant lui un acte d’adoration, Jésus lui répondit : “C’est Jéhovah, ton Dieu, que tu devras adorer, et c’est lui seul que tu devras servir par un service sacré.” — Mat. 4:8-10.

      6. Comment Dieu considère-​t-​il le ‘cèdre du Liban’, et devant quelle alternative nous trouvons-​nous ?

      6 En rejetant la proposition de Satan, Jésus montrait qu’à ses yeux le “cèdre au Liban” n’était pas “beau”. Pareillement, les vrais disciples du Christ ne jugent la structure politique d’origine humaine de l’actuel système de choses ni ‘belle’ ni digne d’être adorée. Il est vrai que Jéhovah Dieu qualifie de “beau” le ‘cèdre symbolique du Liban’, mais s’il est “beau”, c’est aux yeux du monde. Pour Dieu, ce que représente ce “cèdre au Liban” (Pharaon, roi d’Égypte, et sa multitude) est loin d’être “beau” ; il est méchant. C’est pourquoi Jéhovah ajouta : “Selon sa méchanceté je le chasserai.” (Ézéch. 31:11). Voyons-​nous aujourd’hui le “cèdre” symbolique comme Jéhovah le voit ? Croyons-​nous que l’accomplissement final des paroles de Dieu aura lieu à coup sûr prochainement ? Notre conviction à ce sujet nous permettra de répondre à cette autre question Suivrons-​nous les nations et irons-​nous habiter sous ce “cèdre” symbolique, ou nous éloignerons-​nous de dessous lui sans plus attendre ?

      SA CHUTE EST CERTAINE

      7, 8. En raison de quelle résolution prise par Jéhovah est-​il urgent que nous prenions une décision ?

      7 Il est vraiment urgent de prendre la bonne décision, car la chute brutale du “cèdre” symbolique (ce qui correspond aujourd’hui à Pharaon et à sa multitude) est absolument certaine. Jéhovah tient à ce que cet événement d’importance mondiale ait bel et bien lieu. D’ailleurs, après avoir décrit la “beauté” enviable du “cèdre au Liban”, ce cèdre symbolique, la prophétie d’Ézéchiel se poursuit en ces termes :

      8 “C’est pourquoi voici ce qu’a dit le Souverain Seigneur Jéhovah : ‘Parce que tu es devenu haut de taille, de sorte qu’il a mis sa cime parmi les nuages et que son cœur s’est élevé à cause de sa hauteur, je le livrerai alors en la main du despote des nations. Vraiment, il agira contre lui. Selon sa méchanceté je le chasserai. Et des étrangers, les tyrans des nations, le couperont, et on l’abandonnera sur les montagnes ; et, à coup sûr, son feuillage tombera dans toutes les vallées, et ses rameaux seront brisés parmi tous les lits des cours d’eau de la terre. Et tous les peuples de la terre descendront [de la montagne] hors de son ombre et l’abandonneront. Sur son tronc tombé résideront toutes les créatures volantes des cieux, et sur ses rameaux se trouveront toutes les bêtes sauvages des champs ; c’est afin qu’aucun des arbres arrosés ne devienne haut par la taille ou ne mette sa cime parmi les nuages, et afin qu’aucun de ceux qui s’abreuvent d’eau ne se dresse contre eux dans sa hauteur, car, assurément, ils seront tous livrés à la mort, au pays d’en bas, au milieu des fils des humains, à ceux qui descendent dans la fosse.’” — Ézéch. 31:10-14.

      9. En quels termes Jéhovah a-​t-​il parlé de ceux qui allaient couper le ‘cèdre du Liban’, et quelle a dû être la réaction des nations qui s’abritaient sous ce “cèdre” ?

      9 Ce “cèdre au Liban” qui, depuis le versant de la montagne, dressait sa cime jusqu’au ciel, allait donc être coupé par une équipe de bûcherons. “Impossible !”, s’exclamèrent peut-être les “nations populeuses” qui avaient élu domicile sous son ombre, mais Jéhovah allait veiller à ce que ses paroles se réalisent bel et bien. Il enverrait contre cet “arbre” symbolique ce qu’il appelle le “despote des nations”. Ce “despote”, considéré dans un sens collectif, serait composé de nations étrangères qui n’habitaient pas sous le “cèdre” symbolique, “des étrangers, les tyrans des nations”. Toutes les “nations populeuses” qui habitaient sous ce “cèdre” seraient incapables d’empêcher ces tyrans internationaux d’abattre cette structure qui leur servait d’abri. Comme ces abatteurs d’arbres sont appelés le “despote des nations” et “les tyrans des nations”, leur seule mention a dû frapper de terreur tous ceux qui habitaient sous les branches largement étalées du grand “cèdre”.

      10. Qui était ce “despote des nations” dont Jéhovah se servit comme d’une “cognée”, et que ne tenta plus jamais de faire le “cèdre” ?

      10 Le Dieu Tout-Puissant, qui ne ment pas, a accompli sa prophétie sur ce “cèdre” symbolique du passé. Il envoya contre “Pharaon, roi d’Égypte, et (...) sa multitude” l’Empire babylonien, la nouvelle puissance mondiale. Ce “despote des nations” n’était pas l’ami de Pharaon et de sa multitude ; il était composé d’“étrangers” hostiles qui agirent envers le “cèdre” égyptien à la manière des “tyrans des nations”. Ils s’étaient mis en campagne pour dominer le monde d’une manière tyrannique, et Jéhovah s’en servit comme d’une “cognée” pour exécuter ses jugements. Quand le pharaon d’Égypte et sa multitude de soldats répondirent à l’appel du roi Sédécias et tentèrent de porter secours à Jérusalem assiégée, ils furent vaincus et repoussés par les Babyloniens tyranniques. C’est ainsi qu’en 607 avant notre ère, Pharaon et ses armées furent témoins de la destruction de Jérusalem et de son saint temple. Environ seize ans plus tard, Jéhovah donna l’Égypte au roi Nébucadnezzar comme salaire de ses services en tant qu’exécuteur de ses jugements (Ézéch. 29:17-20). Ainsi, les bras puissants de Pharaon furent bel et bien brisés. Ils ne furent jamais guéris et ne purent jamais plus tenter de reconquérir la domination mondiale. — Ézéch. 30:20-26.

      11, 12. À quel bloc de nations pensons-​nous, mais pourquoi ne constitue-​t-​il pas à notre époque le “despote des nations” dont se sert Jéhovah ?

      11 Mais ce sont là des événements historiques vieux de plus de 2 500 ans. Ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est de savoir qui est, à notre époque, “le despote des nations” et qui sont les “étrangers, les tyrans des nations”. S’agit-​il ou non du bloc des nations communistes qui inspire tant de crainte ?

      12 À cette question nous répondons catégoriquement : Non. En effet, les nations communistes, tout comme les autres nations démocratiques et libérales, habitent elles-​mêmes sous les branches largement étalées du ‘cèdre symbolique du Liban’. Elles font partie du monde et agissent en harmonie avec la structure politique d’origine humaine du présent système de choses. Elles sont nationalistes, elles adorent l’État politique et elles sont déterminées à dominer toute la terre grâce à leur idéologie et à leurs méthodes politiques. Nous ne nous attendons donc pas qu’elles abattent le ‘cèdre symbolique du Liban’, ce qui correspond aujourd’hui à l’ancien pharaon d’Égypte et à sa multitude. Elles ne provoqueront jamais leur propre destruction. Le livre de Daniel (11:40 à 12:1) nous révèle que les nations communistes, comme toutes les autres nations, seront surprises par “un temps de détresse tel qu’il n’en est pas survenu depuis qu’il existe une nation jusqu’à ce temps-​là”.

      13. Pourquoi les Témoins de Jéhovah ne sont-​ils pas l’instrument dont Dieu se servira pour effectuer une action comme celle du “despote” ou des “tyrans” des nations ?

      13 Qui donc servira d’instrument à Jéhovah pour couper le ‘cèdre symbolique du Liban’, œuvre comparable à celle qu’effectua aux jours du prophète Ézéchiel le “despote des nations”, les “étrangers, les tyrans des nations” ? Ce ne seront pas les témoins chrétiens de Jéhovah qui ne sont qu’environ deux millions dans 210 pays. Ils ne sont ni despotiques ni tyranniques, et ils ne provoquent aucune terreur chez les humains. C’est pourquoi la minorité religieuse sans défense qu’ils constituent est l’objet d’une persécution ouverte. Jéhovah ne se servira pas d’un instrument terrestre fragile, mais d’un instrument céleste puissant.

      14, 15. Comme l’indique Matthieu 24:29-31, de qui Jéhovah se servira-​t-​il ?

      14 Cet instrument, c’est Jésus Christ glorifié et ses armées angéliques célestes. Cette idée peut faire sourire les chefs politiques obstinés. Sennachérib, le roi de l’ancienne Assyrie, aurait peut-être souri lui aussi si on lui avait dit que l’ange de Jéhovah tuerait en une seule nuit 185 000 de ses meilleurs soldats (II Rois 19:35, 36). Dans sa prophétie sur la “conclusion du système de choses”, Jésus Christ déclara :

      15 “Les puissances des cieux seront ébranlées. Et alors apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l’homme, et alors toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine en gémissant, et elles verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire. Et il enverra ses anges avec un grand son de trompette.” — Mat. 24:29-31.

      16. À qui Dieu a-​t-​il livré le “cèdre” et ceux qui s’abritent sous ses branches ? Que devons-​nous faire pour ne pas être détruits avec lui ?

      16 Jéhovah a donc livré aux mains de Jésus Christ, le “Seigneur des seigneurs et Roi des rois”, le “système de choses” mondial avec toutes les nations qui ont cherché refuge auprès de lui. C’est Jésus qui, avec ses anges, coupera le “cèdre au Liban” qui paraissait pourtant si “beau”. (Rév. 11:15 ; 17:14 ; 19:11-16.) Comme mémorial de la victoire divine à Har-Maguédon, “la guerre du grand jour de Dieu le Tout-puissant”, il y aura, couché sur le sol, le “tronc tombé” du ‘cèdre symbolique du Liban’, de ce qui correspond aujourd’hui à “Pharaon, roi d’Égypte, et à sa multitude”. (Rév. 16:13-16.) Ces derniers seront comme ceux qui sont “livrés à la mort, au pays d’en bas”, oui, “dans la fosse”, c’est-à-dire la tombe (Ézéch. 31:14). La question suivante se pose donc : Désirons-​nous, nous qui vivons au milieu du présent “système de choses”, aller “au pays d’en bas” avec eux ? Si nous ne le voulons pas, alors nous devons sans faute quitter tout abri sous cet “arbre” voué à la destruction. Que sa chute n’entraîne pas notre destruction !

      LA CHUTE DE L’“ARBRE” PROVOQUE LE DEUIL

      17, 18. D’après Ézéchiel 31:15-17, pourquoi le monde sera-​t-​il prochainement en deuil ?

      17 Le monde entier connaîtra sous peu un jour de deuil. Ce sera à cause de la chute de quelque chose de beaucoup plus important qu’un “cèdre au Liban”, aussi beau soit-​il et admiré par une foule de touristes. Il s’agira de la chute du présent système de choses mondial et de ses dirigeants, c’est-à-dire de ce qui correspond aujourd’hui à “Pharaon, roi d’Égypte, et à sa multitude”. Nous n’avons aucun doute à avoir à ce sujet, car la prophétie divine se poursuit en ces termes :

      18 “Voici ce qu’a dit le Souverain Seigneur Jéhovah : ‘Le jour de sa descente au Schéol, je ferai assurément mener le deuil. À cause de lui, je couvrirai les flots de l’abîme, pour arrêter ses courants et pour que les nombreuses eaux soient retenues ; et à cause de lui, j’assombrirai le Liban, et à cause de lui, tous les arbres des champs défailliront. Au bruit de sa chute je ferai osciller les nations, quand je le ferai descendre au Schéol avec ceux qui descendent dans la fosse, et dans le pays d’en bas seront consolés tous les arbres d’Éden, l’élite et les meilleurs du Liban, tous ceux [les arbres] qui s’abreuvent d’eau. Eux aussi sont descendus avec lui au Schéol, vers ceux qui ont été tués par l’épée, et ceux qui, étant sa postérité, habitaient dans son ombre, au milieu des nations.’” — Ézéch 31:15-17.

      19. D’après Jésus, que vont faire toutes les tribus de la terre quand elles verront le “signe de sa venue, et qu’est-​ce qui leur fera ressentir un choc terrible ?

      19 À en juger d’après l’esprit de ces paroles prononcées par Jéhovah Dieu, le Seigneur Jésus Christ ne se trompait pas en disant que lorsqu’on verrait dans le ciel le “signe” de sa venue en tant qu’instrument de Jéhovah pour exécuter la vengeance divine sur les méchants, toutes les tribus de la terre se frapperaient la poitrine en gémissant (Mat. 24:30). Grâce à des signes plus révélateurs encore que la prédication des témoins chrétiens de Jéhovah dans le monde entier, toutes les tribus de la terre se rendront compte que l’actuel système de choses est voué à une destruction imminente. Elles seront finalement convaincues que malgré tous leurs efforts pour le sauvegarder, elles ne peuvent empêcher sa chute. Elles ressentiront un choc terrible quand elles comprendront que la destruction de ce système vient du Créateur du ciel et de la terre. Elles s’affligeront à la pensée que ce qu’elles ont admiré, le trouvant si “beau” dans sa structure majestueuse, est sur le point d’être détruit. Elles seront très affligées à la pensée de le perdre sous peu.

      20. En quel sens le “cèdre” symbolique s’est-​il considérablement ‘abreuvé d’eau’ ?

      20 Les tribus, c’est-à-dire les gens des nations, sont comme des eaux pour le ‘cèdre symbolique du Liban’, comme les flots de l’abîme qu’on canalise jusqu’aux racines du présent système de choses mondial. Les racines de ce système puisent abondamment dans ce que les hommes peuvent offrir pour contribuer à la prospérité du système. Sous ce rapport, le ‘cèdre symbolique du Liban’ s’est considérablement ‘abreuvé d’eau’. En cela, il ressemble à l’empire mondial de la fausse religion, Babylone la Grande, que les Écritures représentent “assise sur de nombreuses eaux”. Mais il ne s’agit pas d’eaux proprement dites, car l’ange dit à l’apôtre Jean : “Les eaux que tu as vues, là où est assise la prostituée, représentent des peuples et des foules et des nations et des langues.” (Rév. 17:1, 15). Aujourd’hui, les peuples, c’est-à-dire la population mondiale, sont plus de quatre milliards. Le ‘cèdre symbolique du Liban’ dispose donc des “flots de l’abîme” où il puise ce dont il a besoin.

      21. Comment Jéhovah arrêtera-​t-​il les courants symboliques de l’abîme et retiendra-​t-​il les nombreuses eaux auxquelles s’abreuvait le “cèdre” ?

      21 L’immense majorité de la population pourra-​t-​elle faire subsister le “système de choses”, comparé à un cèdre, par la seule loi du nombre ou par ce qu’on appelle la dictature du “prolétariat”, c’est-à-dire des masses populaires ? Jéhovah, qui exerce sa souveraineté sur les cieux et sur toute la terre, répond : Non. Il dit qu’il ‘arrêtera ses courants’, ceux de l’abîme, et que “les nombreuses eaux” seront “retenues”. (Ézéch. 31:15.) Comment cela ? En faisant en sorte que le ‘cèdre symbolique du Liban’ soit coupé, en dépit de toutes les protestations des peuples.

      22. Les “îlots de l’abîme” sous le tronc coupé du “cèdre” lui seront-​ils alors de quelque utilité ?

      22 Cependant, quand un arbre est coupé, de quelle utilité les “flots de l’abîme” en dessous de lui sont-​ils pour le “tronc tombé” ? Les courants de l’abîme ne peuvent arriver jusqu’au tronc couché de l’arbre, car celui-ci est coupé de ses racines. Les nombreuses eaux ne peuvent donc atteindre l’arbre géant abattu ; elles sont retenues. C’est la volonté de Jéhovah, et non celle des peuples, qui l’emporte. L’adage romain Vox populi, vox Dei (voix du peuple, voix de Dieu) est donc faux.

      23. Pourquoi la chute du “cèdre” provoquera-​t-​elle la consternation parmi les organisations de moindre importance qui se sont constituées dans le présent système de choses ?

      23 L’écroulement du “présent système de choses méchant”, quand il sera coupé par l’instrument prévu par Jéhovah, provoquera la consternation dans le monde, car toutes les nations, les peuples, les tribus et les langues seront concernés. Pourquoi en serait-​il autrement ? En effet, quand ce système tout entier s’écroulera sous le coup mortel que Dieu lui portera, comment les organisations de moindre importance, qui se sont constituées à l’intérieur même de ce système, pourront-​elles espérer rester debout et survivre (Gal. 1:4) ? Si le plus grand et le plus beau de tous les arbres est incapable de rester debout et de continuer à dominer la terre, comment les autres arbres pourraient-​ils espérer rester debout, alors qu’ils ne bénéficieront plus de la protection du système comparé au cèdre ? Ils “défailliront”. Ils s’évanouiront et seront frappés de syncope. Les paroles suivantes de Jéhovah montrent bien à quel sort ils doivent s’attendre : “À cause de lui, tous les arbres des champs défailliront.” — Ézéch. 31:15.

      24. Que signifiera pour les nations leur ébranlement lorsque s’abattra le ‘cèdre du Liban’ ?

      24 Gardant présent à l’esprit que le “cèdre au Liban” représente “Pharaon, roi d’Égypte, et (...) sa multitude”, Jéhovah ajoute : “Au bruit de sa chute je ferai osciller les nations, quand je le ferai descendre au Schéol avec ceux qui descendent dans la fosse.” (Ézéch. 31:16). La chute du ‘cèdre symbolique du Liban’ provoquera en quelque sorte un tel fracas qu’elle fera trembler la terre et que les ondes de choc se propageront dans toutes les nations. L’ébranlement des nations qui ont préféré la souveraineté du “présent système de choses méchant” signifiera la chute pour elles aussi. Elles seront abattues, réduites en un tas de ruines et disparaîtront. Il n’y aura plus ni prétentions territoriales ni souverainetés nationales (Héb. 12:26, 27 ; Aggée 2:6, 7). C’est ainsi que l’orgueilleux “cèdre au Liban” sera inévitablement abandonné. — Ézéch. 31:12.

      25. Quand les nations abandonneront-​elles le ‘cèdre du Liban’ ?

      25 Quand cela aura-​t-​il lieu ? En un temps de guerre, non pas au cours d’une troisième guerre mondiale, un conflit nucléaire, qui opposerait deux blocs de nations rivales puissamment armées, mais durant “la guerre du grand jour de Dieu le Tout-puissant”, la bataille d’Har-Maguédon. La guerre est symbolisée ici par “l’épée”. Le ‘cèdre symbolique du Liban’ sera couché avec les nations et les puissances mondiales qui auront péri par l’épée. C’est ce que montre Jéhovah quand il dit : “Et dans le pays d’en bas seront consolés tous les arbres d’Éden, l’élite et les meilleurs du Liban, tous ceux [les arbres] qui s’abreuvent d’eau. Eux aussi sont descendus avec lui [le cèdre symbolique] au Schéol, vers ceux qui ont été tués par l’épée, et ceux qui, étant sa postérité, habitaient dans son ombre, au milieu des nations.” — Ézéch. 31:16, 17, MN ; Septante grecque [LXX] ; Version syriaque.

      26. Pourquoi peut-​on parler des nations qui s’abritent à l’ombre du “cèdre” comme de sa “postérité” ?

      26 “Sa postérité”, qui habitait à l’ombre du ‘cèdre du Liban’ au milieu des nations, représente les organisations nationales politiques et militaires qui, telle une postérité, ont été engendrées par le “présent système de choses méchant”. Elles se sont évidemment édifiées et agrandies avec le soutien du système de choses mondial. Un grand nombre de ces organisations nationales ont déjà disparu ; elles sont descendues dans la mort, dans le pays d’en bas, le domaine des morts.

      27. Comment les organisations nationales qui sont déjà dans le pays d’en bas seront-​elles consolées quand s’abattra le ‘cèdre du Liban’ ?

      27 Elles ont donc cessé d’exister en tant qu’arbres symboliques, bien que le système de choses dans son ensemble subsiste encore, s’approchant de plus en plus de sa propre destruction. Quand il sera lui-​même coupé et qu’il tombera de façon définitive, c’est alors que seront consolés tous les autres arbres symboliques qui seront déjà dans le pays d’en bas, dans la “fosse”, le Schéol ou royaume des morts. On dit que “les malheurs d’autrui nous consolent des nôtres”. Ces “arbres” symboliques qui ont déjà été coupés par “l’épée” de la violence puiseront consolation dans le malheur du ‘cèdre du Liban’, quand celui-ci viendra les rejoindre dans la mort. Ils seront consolés quand ils constateront que ce système de choses qui domine le monde se révélera aussi faible qu’eux face à “l’épée” de Jéhovah, l’exécution ordonnée par lui. — Voir Ésaïe 14:9-12.

      28. Quel jardin de Dieu le ‘cèdre du Liban’ ne pourra-​t-​il plus couvrir de son ombre ?

      28 Le présent système de choses ne se révélera donc pas plus puissant que ses partisans qui se réfugient sous son ombre protectrice. Jéhovah ne veut pas que ce ‘cèdre symbolique du Liban’ couvre de son ombre “le jardin de Dieu”, le véritable “jardin de Dieu” qu’il restaurera sur la terre après avoir achevé la guerre d’Har-Maguédon et lié et jeté dans l’abîme Satan le Diable, le “dieu de ce système de choses”. — II Cor. 4:4.

      SA “BEAUTÉ” NE LE SAUVERA PAS

      29, 30. D’après les paroles de Jéhovah, où le présent “système de choses méchant” ira-​t-​il finalement, bien qu’il ressemble au plus beau des cèdres du Liban ?

      29 Les humains, qui sont enclins à idolâtrer la créature, ont succombé au culte du bel “arbre” symbolique, le ‘cèdre symbolique du Liban’. Le présent système de choses mondial se croit plus beau et plus désirable que le Royaume de Dieu qui a à sa tête le Messie Jésus Christ, le Fils de Dieu. Aux yeux des humains, ce système a effectivement la beauté d’un immense ‘cèdre du Liban’. Mais cela est parfaitement égal à Celui qui a planté les cèdres du Liban et qui s’exprime ainsi, à l’adresse de ce système de choses mondial :

      30 “‘À qui as-​tu fini par ressembler ainsi en gloire et en grandeur parmi les arbres d’Éden ? Mais [malgré cela] on te fera assurément descendre avec les arbres d’Éden vers le pays d’en bas. Au milieu des incirconcis tu te coucheras avec ceux qui ont été tués par l’épée. C’est là Pharaon et toute sa multitude’, telle est la déclaration du Souverain Seigneur Jéhovah.” — Ézéch. 31:18.

      31. La justice hypocrite de ‘Pharaon et de toute sa multitude’ avait-​elle de la valeur aux yeux de Dieu, et de qui allaient-​ils partager le sort ?

      31 Peut-être “Pharaon et toute sa multitude” pratiquaient-​ils la circoncision, auquel cas ils s’imaginaient être un peuple pur et juste, tout comme les Israélites, les descendants d’Abraham l’Hébreu. Peut-être ont-​ils pensé qu’ils ne subiraient jamais le sort des nations et des puissances mondiales incirconcises : la descente dans la fosse. Mais cette forme de justice hypocrite n’avait aucune valeur aux yeux de Jéhovah Dieu. C’est pourquoi, en temps voulu, la domination chamitique sur le pays du Nil, l’ancienne Égypte, allait cesser. Ni la circoncision de “Pharaon et [de] toute sa multitude” ni la beauté, selon les critères du monde, de leur organisation d’origine humaine n’allaient donc leur éviter de connaître le même sort que toutes les autres organisations moins puissantes.

      32. En quel sens le “beau” système de choses actuel va-​t-​il subir le même sort que “Pharaon et toute sa multitude” ? Pourquoi ?

      32 Le Souverain Seigneur Jéhovah décréta que “Pharaon et toute sa multitude” seraient exécutés par son instrument et iraient prendre place aux côtés des autres humains impurs déjà morts. L’organisation politique de Pharaon étant mauvaise, Jéhovah déclara : “Selon sa méchanceté je le chasserai.” (Ézéch. 31:11). Il en va de même pour ce qui correspond aujourd’hui au “Pharaon et à sa multitude”, c’est-à-dire le présent système de choses. Celui-ci est jugé méchant par Jéhovah Dieu, peu importe si le monde des hommes qui l’adore le juge “beau”. Ce système mérite d’être traité comme le ‘cèdre du Liban’, pourtant remarquablement beau, c’est-à-dire d’être coupé par “l’épée” qui représente la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”, Har-Maguédon (Rév. 16:13-16). Quand surviendra la chute du système mondial, toutes les nations de la terre seront ébranlées, car elles se rendront bien compte qu’elles seront incapables de survivre au “système de choses” mondial tout entier. Celui-ci sera coupé pour s’être obstinément opposé au Royaume messianique de Dieu.

      IL EST URGENT DE PRENDRE UNE BONNE DÉCISION

      33. En quel sens la cognée se trouve-​t-​elle maintenant “à la racine” du beau ‘cèdre du Liban’ ?

      33 Ayant présent à l’esprit le système juif de son temps, Jean le Baptiste déclara : “Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit pas de beau fruit va être coupé.” (Mat. 3:10). Tel sera le sort du ‘cèdre du Liban’. Le temps fixé par Jéhovah est proche où les “étrangers, les tyrans des nations”, se serviront de la cognée contre le “présent système de choses méchant”. Malgré toute sa “beauté” aux yeux du monde des hommes, ce système, qui n’a pas été planté par Jéhovah, ne fait pas partie de son organisation. Il constitue la partie visible de l’organisation de Satan le Diable. C’est pourquoi Jéhovah lui dit : “Selon sa méchanceté je le chasserai.” — Ézéch. 31:11, 12.

      34. De qui les dirigeants du “présent système de choses méchant” sont-​ils la “postérité” ?

      34 Dans le présent système méchant, les éléments dirigeants du monde, qui correspondent aujourd’hui à “Pharaon et à sa multitude”, et qui existent maintenant depuis plus de quatre mille ans, depuis la fondation de l’antique Babylone aux jours de Nimrod, ces éléments n’ont pas reçu leur fonction du Souverain Seigneur Jéhovah. Ils ne sont donc pas sa “postérité” ni la “postérité” de sa “femme”, à propos de laquelle Jéhovah fit une promesse pleine d’espérance au “jardin d’Éden”. Non, ils sont plutôt la “postérité” du grand Serpent, Satan le Diable (Gen. 3:15). Ces propos peuvent paraître durs, mais ils sont dans l’esprit même de ceux que tint Jésus quand il déclara aux hommes qui s’opposaient à lui sur la terre : “Vous venez, vous, de votre père, le Diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Ce fut un homicide quand il commença, et il n’a pas persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui.” (Jean 8:44). Cette “postérité” moderne du grand adversaire de Dieu ne sert pas plus Dieu que ne l’ont servi l’ancien Pharaon et sa multitude. Cette “postérité”, qui leur ressemble, est l’“Égypte” dans un sens spirituel. — Rév. 11:8.

      35. À la lumière de ces révélations, que devons-​nous faire, et comment pouvons-​nous le faire ?

      35 À la lumière de ces révélations et dans la perspective de la réalisation prochaine de la prophétie d’Ézéchiel sur le “cèdre au Liban”, que devons-​nous faire ? Qu’avons-​nous intérêt à faire ? Nous éloigner de dessous cet “arbre” symbolique. Nous ne désirons certainement pas subir éternellement les conséquences désastreuses de sa chute. Alors il nous faut abandonner le “présent système de choses méchant”, ce qui correspond aujourd’hui à “Pharaon, roi d’Égypte, et à sa multitude”, pour nous ranger du côté de l’organisation de Jéhovah. Tant que nous faisions partie du présent monde de pécheurs, nous étions comme morts aux yeux de l’organisation de Jéhovah. ‘Nous étions morts dans nos fautes et nos péchés, dans lesquels nous marchions jadis, selon le système de choses de ce monde, selon le chef de l’autorité de l’air [Satan le Diable].’ (Éph. 2:1, 2). Il nous faut cesser de marcher “selon le système de choses de ce monde”, cesser d’habiter dans l’ombre protectrice de ce qui a été préfiguré par “Pharaon et toute sa multitude”.

      36. Une fois sortis de l’organisation visible de Satan, de quelle façon suivrons-​nous le conseil donné en Ésaïe 31:1 ?

      36 Une fois sortis de l’organisation visible du grand adversaire de Dieu, nous ne devons plus faire appel à son aide et à sa protection. Nous ferons preuve de bon sens et de sagesse, celle qui vient de Dieu, en tenant compte de ces paroles divinement inspirées : “Malheur à ceux qui descendent en Égypte pour de l’aide, ceux qui comptent sur de simples chevaux et qui mettent leur confiance dans les chars de guerre, parce qu’ils sont nombreux, et dans les coursiers, parce qu’ils sont très puissants, mais qui n’ont pas regardé vers le Saint d’Israël et n’ont pas recherché Jéhovah lui-​même !” — És. 31:1.

      37, 38. Quel exemple d’avertissement nous a été laissé par le reste des Juifs qui étaient demeurés en Juda après la destruction de Jérusalem ?

      37 En guise d’avertissement contre la tentation de demander de l’aide à l’Égypte alors qu’elle est vouée à la destruction, nous pouvons citer un exemple rapporté dans la Bible. Ézéchiel prononça sa prophétie la onzième année de sa captivité, le premier jour du troisième mois (Ézéch. 31:1). Le neuvième jour du quatrième mois (le 9 Tammuz 607), le “despote des nations”, l’Empire babylonien, prit Jérusalem. Le mois suivant, il la détruisit et emmena captifs à Babylone la plupart des survivants. Le septième mois (Tischri), le gouverneur qui avait été établi sur les Israélites laissés en Juda fut assassiné.

      38 Par crainte de représailles de la part des Babyloniens, le reste de ces Juifs décida de quitter Juda et de s’enfuir en Égypte pour chercher refuge sous le ‘cèdre symbolique du Liban’. Le prophète Jérémie déconseilla aux Juifs d’agir ainsi. Il les avertit que le roi de Babylone allait conquérir l’Égypte et qu’ainsi, de toute façon, ils tomberaient sous sa coupe. Ces Juifs n’écoutèrent pas Jérémie. Ils s’enfuirent en Égypte, emmenant avec eux le prophète. Cependant, l’Égypte ne réalisa pas leur espérance, car quelques années plus tard le roi de Babylone annexa le pays du Nil à son empire. Comme dans le passé, l’Égypte avait une nouvelle fois déçu les Juifs infidèles. Par contre, la Parole de Dieu, elle, se réalisa bel et bien. — II Rois 25:1-26 ; Ézéch. 29:17-20 ; Jér. 40:7 à 43:13.

      39. Quelle est l’espérance de l’humanité, et pourquoi ?

      39 Le système de choses mondial vit maintenant ses derniers jours. Tout comme le ‘cèdre symbolique du Liban’, l’Égypte, qui déçut les espoirs de ceux qui s’étaient réfugiés sous ses longues branches, de même le système mondial décevra ceux qui continuent à mettre leur confiance en lui et qui se placent sous sa domination pour obtenir son aide militaire et économique. Sa domination sur les affaires de la terre doit être abattue. Elle le sera par le Royaume de Jéhovah, avec à sa tête Jésus Christ, son Fils. L’espérance de l’humanité repose sur ce Royaume, car il instaurera un nouveau système de choses juste qui, lui, sera vraiment “beau”. Il rétablira le “jardin d’Éden”, un paradis édénique proprement dit sur toute la terre, et il rendra glorieuse et belle la planète tout entière.

      40. Pourquoi n’est-​ce pas le moment de nous attacher au présent monde, et comment adopterons-​nous la même attitude que le Christ et ses apôtres ?

      40 Alors que la situation internationale est désespérée, ce n’est pas le moment de nous attacher au présent monde d’impies, qui est voué à la destruction. Si nous voulons plutôt avoir part aux bénédictions éternelles que le Roi Jésus Christ accordera à ses sujets, il nous faut adopter la même attitude que Jésus et ses apôtres, attitude définie par ces paroles du Seigneur : “Ils ne font pas partie du monde, comme je ne fais pas partie du monde.” (Jean 17:14, 16). Si nous adoptons cette attitude, nous ne serons pas détruits avec ce “monde d’impies”. (II Pierre 2:5 ; 3:6.) Nous survivrons à sa destruction et nous aurons le bonheur de vivre éternellement sous un nouveau système de choses juste dans lequel ni Pharaon ni sa multitude, mais Jésus Christ et ses cohéritiers glorieux serviront en tant que rois et prêtres pour Dieu et pour le bonheur éternel de l’humanité. — Rév. 20:4, 6.

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