Coup d’œil sur le monde
La science mine la foi
Selon Louis Cassels, rédacteur du United Press International, la foi en Dieu est minée principalement par l’idée que la science est une source infaillible de vérité. “Chaque époque a ses superstitions, déclara-t-il. La nôtre, c’est que la science est un guide infaillible qui suffit amplement pour nous conduire à la vérité. (...) Dans notre dévouement sans discernement à la science et notre souci des affaires profanes, nous avons pris l’habitude de penser que nous vivons dans un univers dont tous les phénomènes ont une explication ‘naturelle’ et où il n’existe rien de mystérieux ou d’inexplicable. (...) Or, notre univers est loin d’être un livre ouvert. Depuis la naissance jusqu’à la mort, nous sommes entourés de prodiges — dont notre propre existence n’est pas le moindre — qui devraient nous maintenir dans un état continuel de respect mêlé de crainte.”
L’alcoolisme en France
Lors de la journée d’information organisée dernièrement par le Comité français de Défense contre l’alcoolisme, quelques chiffres furent présentés concernant ce fléau : en France, 30 000 décès par an au minimum sont dus à l’alcoolisme. Celui-ci est à l’origine de la maladie de deux millions de personnes et son coût, en ses tristes conséquences, est évalué à plus de sept millions de francs par an. Plusieurs orateurs invitèrent les femmes à prendre conscience du rôle qu’elles peuvent jouer pour empêcher l’alcool de leur enlever petit à petit leur mari ou leur fils, car il est l’une des causes de surmortalité masculine. Une oratrice souligna l’importance de faire disparaître le “mythe de l’alcool”. “On ne sait quel respect pour on ne sait quel code du savoir-vivre, dit-elle, pousse les maîtresses de maison à ne présenter que des boissons alcoolisées à leurs invités qui, pour la même raison, n’osent refuser. Or, il y a mille et une manière de préparer d’excellents cocktails de jus de fruits, et le café frappé devrait trouver sa place dans les réceptions. (...) La liberté de choix de chacun est à respecter.”
Les cérémonies de Persépolis
Commentant les cérémonies de Persépolis à l’occasion du 2 500e anniversaire de la fondation de l’Empire perse, l’éditorialiste du Jerusalem Post constata avec regret qu’une seule nation — Israël — n’y avait pas été invitée et estima que c’est là une décision que n’aurait pas ratifiée Cyrus. Il ajouta qu’il s’agit pourtant d’une nation “dont le peuple a, pendant des siècles, et plus encore que le peuple iranien lui-même, chéri la mémoire de Cyrus, monarque de Perse, qui confia aux Juifs le devoir de reconstruire Jérusalem”, et il cita à l’appui le dernier verset du deuxième livre biblique des Chroniques, où on lit 2Ch 36:23: “Ainsi parle Cyrus, roi de Perse : Jéhovah, le Dieu du ciel, m’a donné tous les royaumes de la terre, et il m’a commandé de lui bâtir une maison à Jérusalem en Juda. Qui d’entre vous est son peuple ? Que Jéhovah, son Dieu, soit avec lui, et qu’il monte !”
Le pape rappelle le dogme de l’enfer
Pendant une audience publique tenue en septembre dernier à Castelgandolfo, le pape affirma devant les pèlerins présents que l’enfer existe. “Aujourd’hui, dit-il, la ‘sécularisation’ a pour conséquence que nous perdons conscience de l’effrayant danger qui menace notre existence future. On parle peu de l’au-delà et ce que l’on en dit ne va pas loin. Mais le concile nous a rappelé les certitudes qui concernent notre vie future, y compris la terrible vérité d’une punition éternelle possible — appelée enfer — et au sujet de laquelle le Christ, à plusieurs reprises dans l’Évangile, n’a pas mâché ses mots.”
La glace éternelle polluée par le plomb
En étudiant la couche de glace éternelle du Groenland à diverses profondeurs (elle a jusqu’à mille mètres d’épaisseur), des savants américains ont constaté que de 1940 à 1965 la pollution en plomb dans cette glace a augmenté de 300 pour cent. Les spécialistes américains, britanniques et danois sont d’accord pour estimer que l’essence est la cause de cette forte augmentation de la pollution. Les examens des couches de glace datant de l’an 800 avant notre ère et de celles qui remontent à 1750, ont révélé une très légère hausse de la teneur en plomb pendant ces 2 550 ans, mais de 1750 à 1940, cette teneur a quadruplé.