dans le corps, même si l’absorption remonte à six mois”. Cet appareil semble si redoutable que plusieurs athlètes ont préféré rejoindre leur pays par crainte d’un dépistage positif qui les aurait empêchés de participer aux prochains Jeux Olympiques de 1984.

Assurer n’importe quoi

● Pour le Wall Street Journal, “l’industrie de l’assurance, toujours soucieuse de trouver de nouvelles ressources, offre maintenant un nouvel éventail complet de garanties ‘fantômes’. (...) Aux précédentes garanties contre le cancer, pour les animaux familiers ou contre les agressions (pour les victimes), on pourra désormais ajouter “une assurance-soleil pour les vacanciers”, au cas où leur séjour aurait été gâché par la pluie, une “police contre le risque de retombée des débris spatiaux” et un contrat pour ceux qui craignent de “ne pas toucher leur pension alimentaire ou celle de leurs enfants”. Le représentant d’une compagnie d’assurances a déclaré: “Les gens ont l’impression qu’il leur faut vivre dans une société aseptisée, sans aucun risque.” De quelle utilité sont des polices qui couvrent des risques aussi minimes? En fait, pour un spécialiste de ces questions, “cela revient à donner son argent à une compagnie d’assurances avec à peu près aucune chance d’en revoir un jour la couleur”.

Pollution internationale

● Que la pollution s’occupe peu des frontières, on en a eu la preuve, cet été, lors des inondations qui ont frappé le pays basque, tant en Espagne qu’en France. Des fûts de cyanure de sodium ont été emportés de Bilbao pour atterrir finalement sur les côtes françaises, au grand dam des autorités et des touristes. Le journal Le Monde rappelle que ce n’est pas là un cas isolé de pollution internationale: “Les Suédois et les Japonais, en tout pacifisme, nous expédient leurs déchets nucléaires (civils), contre bonnes couronnes et doux yens, il est vrai. Les Allemands et les Scandinaves, dont les forêts sont rongées par les ‘pluies acides’, commencent à soupçonner les Anglais, dont une partie de l’industrie tourne encore grâce au charbon. Quant à nous, nous continuons à polluer le Rhin avec nos rejets de sels de potasse alsaciens, au grand scandale des Néerlandais. On est toujours le pollueur de quelqu’un et toujours pollué par d’autres.”

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