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  • Babylone tombe mais sa religion survit pour dominer les nations
    La Tour de Garde 1966 | 15 avril
    • Les Babyloniens ont systématiquement rassemblé un grand nombre de renseignements, et c’est à cette époque que remonte l’astronomie. Les groupements d’étoiles qui portent aujourd’hui le nom de “douze signes du zodiaque” furent représentés pour la première fois, et l’existence des planètes Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne était connue. Comme on croyait que ces planètes exerçaient des pouvoirs particuliers sur la vie des hommes, on leur donna les noms des cinq dieux et déesses les plus importants. Nous désignons ces planètes par leurs noms romains, mais les Romains avaient adopté les désignations babyloniennes et s’étaient contentés de les traduire par leurs équivalents à Rome. C’est ainsi que la planète d’Ishtar, déesse de l’amour, devint Vénus, et celle du dieu Mardouk, Jupiter.

      11. a) Comment Pergame devint-​elle une possession romaine ? b) Quelle position religieuse le roi Attale occupait-​il ?

      11 En 133 avant notre ère, le roi Attale III, sur son lit de mort, légua aux Romains Pergame et tout son territoire, lesquels devinrent plus tard une province romaine connue sous le nom d’Asie. Les mages chaldéens avaient choisi ce roi Attale comme successeur de Belshatsar, ainsi que nous l’apprend Hislop :

      12. a) De quelle façon les rois de Pergame reçurent-​ils leur dignité religieuse ? b) Quelle lignée de successeurs fut ainsi rétablie ?

      12 Les rois de Pergame, dans le pays duquel les mages chaldéens trouvèrent un asile, étaient évidemment placés par eux [les mages] et par la voix unanime du paganisme qui sympathisait avec eux, dans le siège vide que Belthazzar et ses prédécesseurs avaient occupé. Ils étaient salués comme les représentants du dieu babylonien. C’est ce qui résulte évidemment des déclarations de Pausanias. (...) Attale, dans les possessions duquel les mages avaient leurs principaux sièges, avait été établi et reconnu sous le caractère même de Bacchus, le chef des Mages. Ainsi le siège vacant de Belthazzar fut occupé, et la chaîne brisée de la succession chaldéenne se trouva renouée. — Les deux Babylones, page 365.

      QUELLE EST L’ORIGINE DE LA DIGNITÉ DE PONTIFEX MAXIMUS ?

      13. Pourquoi prenons-​nous un intérêt extrême à remonter à l’origine de la dignité de Pontifex Maximus ?

      13 À notre époque où les religions de ce monde, l’Église catholique romaine en tête, s’offrent comme l’espoir de paix pour l’humanité, nous nous devons à nous-​mêmes de remonter, l’esprit affranchi de préjugés, jusqu’à l’origine de la dignité romaine de Pontifex Maximus. Hislop nous en fait l’historique aux pages 363 et 364 de son ouvrage Les deux Babylones. Nous y lisons :

      14. Comment Rome considérait-​elle les Étrusques en ce qui concerne la science et la religion ?

      14 Une colonie étrusque étroitement attachée à l’idolâtrie chaldéenne avait émigré, les uns disent d’Asie Mineure [où se trouvait Pergame], les autres de Grèce, et s’était fixée près de Rome. Ces Étrusques furent plus tard incorporés à l’État romain, mais longtemps avant cette union politique ils exerçaient une puissante influence sur la religion romaine. Dès le premier jour, leur adresse dans la divination, les prédictions, et toute leur science réelle ou prétendue, dont les augures et les devins déclaraient avoir le monopole, inspirèrent aux Romains le plus grand respect. Tout le monde s’accorde à reconnaître que les Romains ont emprunté surtout aux Toscans, c’est-à-dire aux habitants de l’Étrurie, leur connaissance des augures, (...) et tout d’abord les indigènes de ce pays avaient seuls le droit d’exercer l’office d’Aruspex, qui concernait tous les rites essentiellement compris dans le sacrifice. (...) Les plus distingués d’entre les jeunes nobles de Rome furent envoyés en Étrurie pour être instruits dans la science sacrée qui y florissait.

      15. a) Qui fonda le collège des pontifes ? b) Quels étaient les pouvoirs du pontife, membre président de cet organisme et, d’origine et de fait, était-​il réellement romain ?

      15 Le collègef des pontifes fut fondé par Numa Pompilius, deuxième roi légendaire de Rome, et voici ce que déclare Hislop à son sujet : “C’était un dieu qu’on appelait Nebo ; en Égypte Nub ou Num, et chez les Romains Numa, car Numa Pompilius, le grand prêtre-roi des Romains occupait exactement la même place que le Babylonien Nebog.” Le souverain pontife qui présidait ce collège et contrôlait sous tous les principaux rapports toutes les cérémonies religieuses, publiques et privées, du peuple romain, devint en esprit et dans la pratique un pontife étrusque. Hislop dit à ce propos :

      16. Que dit Hislop du lieu où se trouvait réellement le siège de l’autorité du pontife ?

      16 Le véritable pontife babylonien avait son siège hors des limites de l’Empire romain [qui jamais n’envahit la Mésopotamie méridionale ou Chaldée]. Ce siège, après la mort de Balthazzar et l’expulsion de Babylone du clergé chaldéen par les rois mèdes et perses, était à Pergame, où fut plus tard l’une des sept églises d’Asieh.

      17. Quelle conclusion directe tirons-​nous de notre étude, eu égard à la dignité à laquelle sont élevés les papes romains ?

      17 Au cours de ce bref examen de l’histoire, il serait pour nous du plus haut intérêt de voir comment ces rapports religieux entre Pergame et Rome, qui devint la sixième puissance mondiale au premier siècle avant notre ère, se sont manifestés dans la dignité de Pontifex Maximus. Ils démontrent clairement que cette dignité de souverain pontife des papes de Rome tire son origine de la religion babylonienne. Les deux Babylones nous fournissent l’explication suivante :

      18. a) À quel moment tous les pouvoirs et fonctions du pontife babylonien furent-​ils transférés au souverain de Rome ? b) Comment Jules César montra-​t-​il qu’il s’attribuait les pouvoirs du pontife babylonien ? c) Quel fut le premier empereur romain qui refusa d’être élevé à la dignité de Pontifex Maximus ? d) Lorsque Gratien refusa la dignité de Pontifex Maximus, cette fonction resta-​t-​elle disponible, sinon, que se passa-​t-​il ? e) Quel fut le premier pape de Rome à s’attribuer ce titre, et Rome était-​elle chrétienne à cette époque-​là ? f) Que peut-​on dire du caractère du pape Damase Ier ? g) Comment Damase Ier obtint-​il des autorités temporelles l’aide nécessaire à la consolidation de sa position ? h) À quel titre les païens acceptaient-​ils le pape, au quatrième siècle de notre ère au plus tard ? i) En ce qui concerne la dignité de pape de Rome, que se passa-​t-​il en 606 ?

      18 Tout d’abord le pontife romain n’avait aucun rapport avec Pergame et sa hiérarchie, mais avec le temps, le pontificat de Rome et celui de Pergame furent identifiés. Pergame elle-​même devint une partie et une dépendance de l’Empire romain, lorsqu’Attale, le dernier de ses rois, laissa, en mourant, dans son testament, toutes ses possessions au peuple romain, 133 avant J.-C. (...) lorsque Jules César qui déjà avait été élu pontife suprême, devint aussi, comme empereur, le chef civil suprême des Romains, dès lors, comme il était la tête de l’État romain et la tête de la religion romaine, il fut investi de tous les pouvoirs et de toutes les fonctions du véritable et légitime pontife babylonien, et il se trouva dans une position où il pouvait revendiquer tous ces pouvoirs. C’est alors qu’il paraît avoir prétendu à la dignité divine d’Attale et au royaume que ce roi avait légué aux Romains, comme y ayant naturellement droit (...). Alors, à de certaines occasions, dans l’exercice de son grand office pontifical, il se montrait solennellement dans tout l’éclat de son costume babylonien, comme aurait pu le faire Balthazzar lui-​même avec une robe écarlate, portant la crosse de Nemrod, la mitre de Dagon [le dieu-poisson] et les clefs de Janus [le dieu au double visage] et de Cybèle [la déesse “mère”]. (...)

      (...) jusque sous le règne de Gratien [empereur d’Occident] qui, ainsi que le montre [l’historien] Gibbon, refusa le premier de revêtir un appareil pontifical idolâtre ou d’agir comme Pontifex. (...)

      (...) Peu d’années après l’abolition du titre païen de Pontifex, ce titre fut rétabli (...) ; il fut donné de nouveau, avec toutes les idées païennes qui s’y rattachaient, à l’évêque de Rome lui-​même. Dès lors ce dernier fut l’agent principal qui répandit dans la chrétienté (...) toutes les autres doctrines qui dérivaient de l’ancienne Babylone. (...)

      (...) Les circonstances dans lesquelles ce titre païen fut donné au pape Damasus [Damase] étaient de telle nature qu’elles n’auraient pas été une légère épreuve pour la foi et pour l’intégrité d’un homme plus fidèle que lui. Le paganisme était légalement aboli dans l’Empire d’Occident, et cependant il existait encore dans la ville aux sept collines, à ce point que Jérôme [traducteur de la Vulgate latine], écrivant de Rome à cette même époque, l’appelle le cloaque de toutes les superstitions. Aussi, tandis que partout dans l’empire l’édit impérial sur l’abolition du paganisme était respecté, dans Rome même, il était dans une large mesure, comme une lettre morte. (...)

      (...) L’homme [le pape Damase Ier] qui entra à l’évêché de Rome comme un voleur et un larron sur les cadavres de cent de ses adversaires, ne pouvait point hésiter sur le choix qu’il avait à faire. Le résultat montre qu’il avait agi avec énergie ; et qu’en prenant le titre païen de pontife, il s’était décidé même en faisant le sacrifice de la vérité, à justifier ses prétentions à ce titre aux yeux des païens, en se donnant comme le représentant légitime de leur longue série de pontifesi. (...)

      (...) Le pape comme aujourd’hui, était, à la fin du IVème siècle, le seul représentant de Belshazzar ou Nemrod sur la terre, car les païens l’acceptèrent ouvertement comme tel. (...) en 606, (...) au milieu des convulsions et des bouleversements des nations agitées comme une mer orageuse, le pape de Rome fut fait évêque universel et (...) les principaux royaumes d’Europe le reconnurent comme le vicaire de Christ sur la terre, le seul centre de l’unité, la seule source de stabilité pour leurs trônesj.

      LA RELIGION DE BABYLONE FINIRA PAR DISPARAÎTRE

      19. a) En quels termes la Parole de Dieu parle-​t-​elle de Babylone la Grande ? b) Qu’a fait Babylone la Grande des organisations religieuses particulières, y compris les religions de la chrétienté, sur lesquelles elle domine ? c) Dans quelle situation a-​t-​elle entraîné les nations ? d) Quel but Dieu poursuit-​il en démasquant dans les moindres détails Babylone la Grande, et, par conséquent, que doivent faire les personnes sincères ?

      19 C’est ainsi que Babylone acheva sa conquête du monde occidental. Son empire mondial de la fausse religion est appelé dans la Parole de Dieu “Babylone la Grande, la mère des prostituées et des choses répugnantes de la terre”. (Rév. 17:5.) Cet empire religieux régna sur Pergame et même sur Rome, mais sa domination sur la chrétienté a des conséquences infiniment plus sérieuses. Ses enfants, “filles” ou organisations religieuses, sont à son exemple des prostituées, car elles entretiennent des rapports illicites avec les éléments politiques du présent monde. Ses doctrines et la voie dans laquelle elle entraîne les puissances mondiales sont aussi préjudiciables aux hommes et aussi abominables et mortelles que l’était l’ancienne Babylone elle-​même. Cette dernière a laissé derrière elle un nom méprisé par toutes les générations qui l’ont suivie. La Babylone des temps modernes a engagé ses partisans à se confier dans les efforts des hommes pour l’établissement de la paix, et elle a indigné les autres habitants de la terre par son hypocrisie et sa corruption, entraînant le monde à combattre contre le Royaume de Dieu. Pour notre bien, la Bible nous fait voir le tableau tel qu’il est, afin que nous puissions assurer notre salut et suivre la voie sage ; les faits de l’histoire ont vérifié, dans les moindres détails, l’authenticité de ce tableau. Devrait-​on hésiter à écouter ce que dit le Créateur de l’homme pour assurer son salut ? Grâce à la bonté imméritée de Jéhovah à notre égard, Babylone est démasquée. Enfuyez-​vous donc de Babylone la Grande des temps modernes et apprenez la vérité au sujet de sa prochaine destruction et de la délivrance qui en résultera pour l’humanité, grâce à la domination du Royaume de Dieu (Rév. 18:4, 5, 20) ! Dans les éditions suivantes, nous examinerons les scènes prophétiques que Dieu a créées pour guider la fuite des hommes droits, afin de les aider à sortir de Babylone.

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    La Tour de Garde 1966 | 15 avril
    • Productivité

      ● En 1959, un témoin de Jéhovah a été embauché par un homme qui montait une nouvelle fabrique de pare-chocs chromés. Peu de temps après, il faisait embaucher aussi son frère, également témoin. L’entreprise prospérant, il a fallu faire appel à un plus grand nombre d’ouvriers. En rendant témoignage à leurs camarades de travail, à des moments convenables, les deux témoins ont été à même d’aider cinq d’entre eux à connaître et à accepter la vérité de Dieu. À présent, un de ces ouvriers et sa famille ont une étude de la Bible à domicile, et il assiste aux réunions. Quand les témoins veulent assister à une assemblée, le patron se renseigne sur la date de leur départ puis il ferme son établissement pour cause de congés.

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