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Qu’attendez-vous de votre religion?Réveillez-vous ! 1979 | 22 septembre
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vivent authentiquement le christianisme et que l’amour et l’unité règnent parmi eux? 3) Mon Église se garde-t-elle “de toute tache du côté du monde”, sans se laisser contaminer par l’immoralisme, la politique, les dissensions égoïstes, en accord avec ce que préconisait l’écrivain chrétien Jacques dans sa description des qualités requises de la vraie religion, selon Jacques 1:27?
Par les temps qui courent, nombre de personnes regardent leur religion avec un œil neuf. Que vous soyez jeune ou âgé, c’est le moment de procéder à cet examen. Si vous ne vous sentez pas à l’aise dans votre religion, commencez par vous asseoir et lisez quelques pages de la Bible, si possible avec votre conjoint et les autres membres de votre famille. Prenez un dictionnaire biblique ou une concordance et vérifiez si les enseignements de votre Église correspondent à ceux de la Bible. Examinez ensuite si votre religion porte de bons fruits, si ses membres montrent “l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi” décrits en Galates 5:22, 23. Dans votre religion, se sent-on enclin à enseigner les vérités de la Bible à son prochain? Enfin, votre religion ‘se garde-t-elle exempte de toute tache du côté du monde’?
Si vous vous rendez compte que votre religion pèche sur plusieurs points que nous venons d’examiner, cherchez quels chrétiens s’appliquent à aider leur prochain à comprendre la Bible et sont à votre disposition pour discuter de la Bible ou l’étudier avec vous. Assurez-vous qu’ils le font véritablement par amour, non pour des raisons égoïstes ou financières, mais plutôt avec l’esprit pacifique de la Parole de Dieu. Regardez s’ils suivent l’exemple des premiers chrétiens. Enfin, joignez-vous à ces chrétiens qui, comme le conseille la Bible, ‘sont attentifs les uns aux autres pour s’inciter à l’amour et aux œuvres bonnes’. — Héb. 10:24, 25, Grosjean et Léturmy.
Ce faisant, vous pouvez être certain que Dieu vous aidera à trouver dans la religion la réponse à vos besoins, et même mieux: à combler véritablement votre cœur. — Mat. 6:33, 34.
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L’Église catholique vue de l’ItalieRéveillez-vous ! 1979 | 22 septembre
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L’Église catholique vue de l’Italie
LES événements survenus récemment au Vatican ont mis en émoi le monde catholique. Ils ont secoué aussi bien les prêtres que d’autres personnalités étroitement associées à la hiérarchie ecclésiastique. Mais quelles ont été les réactions du peuple italien?
La mort du pape Jean-Paul Ier (Luciani) a beaucoup peiné les catholiques italiens. La radio et la télévision ont donné à ce décès, survenu le 28 septembre 1978, un retentissement exceptionnel. Pourtant les commentaires recueillis auprès de la population dénotaient, semble-t-il, plus d’intérêt pour le côté profane de l’événement que pour son aspect religieux.
Beaucoup d’Italiens ont protesté contre l’annulation de films et d’autres programmes populaires, pour faire place à la diffusion quasi ininterrompue d’informations sur les funérailles, les travaux du conclave et d’autres nouvelles de ce genre. En date du 8 octobre, L’Espresso citait cette remarque du directeur d’un journal télévisé sur la mort de Jean-Paul Ier: “Il est certain que ce ne serait pas montrer beaucoup de respect envers le public que de le bombarder continuellement d’informations, tant en quantité qu’en qualité, comme nous l’avons fait à l’occasion de la mort de Paul VI.”
On a également eu l’impression que les critères qui interviennent lors d’une élection papale sont plus d’ordre politique que religieux. La presse commenta largement les “manœuvres politiques” menées dans la coulisse pour élire un successeur à Jean-Paul Ier. Le 3 octobre, la question suivante s’étalait en première page du journal Il Messaggero: “Un pasteur d’âmes comme Luciani ou un pape doté d’une ‘tête politique’?” Le 7 octobre, un article intitulé “Le jeu de Benelli” évoquait les manœuvres menées par ce cardinal influent pendant l’élection du successeur du pape. Avant même que Luciani soit élu, le journal La Nazione déclarait dans son édition du 27 août: “On s’est trop attaché ces jours derniers à avaliser la situation des différents cardinaux, leurs positions politiques et leur extraction géographique, et l’on a oublié la crise dans laquelle l’Église se trouve aujourd’hui plongée.”
Les doutes qui entourent la mort de Jean-Paul Ier
La mort subite de Jean-Paul Ier est venue renforcer les soupçons qu’une intrigue politique se déroulait dans la coulisse. On entendit à maintes reprises des remarques telles que celles-ci: “Ils l’ont assassiné.” Ou encore: “Ils l’ont tué pour des raisons politiques.” Le Corriere della Sera du 2 octobre rapportait ce commentaire d’un sociologue: “La façon dont s’est répandue cette rumeur selon laquelle le pape aurait été empoisonné est tout à fait étrange.” Dans un court article intitulé “Pourquoi dit-on qu’il a été assassiné?”, le magazine Panorama du 10 octobre notait ceci: “À Rome, ce doute s’est insinué immédiatement dans les esprits, exactement comme si l’horloge de l’Histoire avait reculé de 500 ans, pour nous ramener à la célèbre époque des Borgias, quand le pape Alexandre VI et ses enfants Lucrèce et César fomentaient leurs intrigues. Les chauffeurs de taxi et les commerçants n’avaient plus ces jours derniers qu’un seul sujet de conversation: ‘Il y a certainement une sorte de complot qui se cache derrière la mort du pape!’”
Mais le public ne fut pas le seul à nourrir de tels soupçons. Les manchettes de nombreux journaux parlaient du “mystère” qui entourait la mort du pape et ils réclamaient l’ouverture d’une enquête judiciaire. Le mouvement catholique traditionaliste “Civilta Cristiana” déclara par l’organe de son secrétaire: “Les rumeurs, les ambiguïtés et les doutes qui reposent sur les circonstances et les causes de la mort du pape sont multiples et divers. Par suite, il nous
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