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  • Un changement surprenant
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 avril
    • 50 les autorités religieuses se livrèrent à un violent tir de barrage de condamnations. En 1955, Richard Nixon, alors vice-président des États-Unis, parla de l’Église catholique comme de “l’un des plus importants remparts contre le communisme”. Quoique d’une façon moins marquée, les Églises protestantes ont, elles aussi, manifesté de l’animosité à l’égard du monde communiste.

      Un revirement religieux

      Puis, soudain en 1963, le “dégel” commença. Cette année-​là, les relations entre le Vatican et le monde communiste se détendirent quelque peu.

      Un signe important de ce “dégel” fut l’encyclique Pacem in Terris (Paix sur la terre) du pape Jean XXIII. Il y disait, en effet, que la paix mondiale ne pouvait attendre l’apaisement des rivalités idéologiques et des luttes politiques ni même le triomphe de la religion sur l’athéisme.

      Ensuite, à la consternation des éléments conservateurs, le pape reçut en audience privée la fille et le gendre de Krouchtchev, le numéro un communiste à l’époque.

      L’année suivante, le 15 septembre 1964, le Vatican signait un important accord avec le régime communiste de Hongrie. Cela se passait quinze ans après le décret du Vatican frappant d’excommunication quiconque ‘montrait de la sympathie pour le communisme’. Rome permit alors aux prêtres catholiques de Hongrie de prêter serment de fidélité à leur gouvernement communiste.

      D’autres ballons d’essai furent lancés. Au printemps 1966, par exemple, poursuivant la politique de “dégel”, le pape Paul VI accorda une audience au ministre soviétique des Affaires étrangères, Andrei Gromyko. Relatant cette audience, la revue Newsweek écrivit que le pape, “souriant largement, accueillit Gromyko à la porte de la bibliothèque et tendit les deux mains en signe de bienvenue”. Au cours des années suivantes, on vit se poursuivre les négociations entre le Vatican et les pays communistes.

      Quand, en 1972, eurent lieu les sommets de Pékin et de Moscou, les chefs religieux ne firent pas entendre le moindre murmure de désapprobation. C’était là un revirement étonnant. Les “barbares rouges” communistes étaient soudain devenus socialement acceptables et dignes de respect. Le communisme, cette idéologie “impie” qui prétend que la religion est “l’opium du peuple”, n’était plus considéré comme un sérieux obstacle à des relations cordiales.

      Ce changement d’attitude des chefs religieux est parallèle à celui des puissances politiques de l’Ouest. À Moscou, dans son allocution télévisée au peuple russe, le président Nixon a insisté sur le fait que l’Union soviétique et les États-Unis ne devaient plus se considérer comme des ‘adversaires’, mais bien comme des ‘concurrents pacifiques’.

      Dans leur “Déclaration de principes”, les deux pays reconnaissent que “les différences d’idéologie et de système social [lequel comprend évidemment les systèmes religieux] (...) ne sont pas des obstacles au développement bilatéral de relations normales”.

      Ce qui était autrefois un obstacle infranchissable semble avoir été aplani. Le monde a maintenant son attention dirigée sur une “Conférence européenne pour la sécurité”. Selon le quotidien français Le Monde (25-26 juin 1972), Monsignor Casaroli, chef de la diplomatie du Vatican, a déclaré que “le Vatican entendait participer” et qu’il appuyait déjà le programme de la conférence, y compris la réduction équilibrée des forces de l’OTAN et du pacte de Varsovie.

      Qu’apporteront les prochains mois ? Ces diverses manœuvres politiques ne sont-​elles que de la diplomatie courante ou bien quelque chose d’important se prépare-​t-​il ? Il y a des raisons de penser que la dernière supposition est la bonne.

  • Pourquoi ces efforts de paix maintenant ?
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 avril
    • Pourquoi ces efforts de paix maintenant ?

      IL Y A dix-neuf cents ans, une prophétie biblique annonça qu’un temps viendrait où les hommes diraient : “Paix et sûreté !” Cette prophétie semble bien près de se réaliser.

      En fait, les dirigeants du monde emploient ces mots à maintes reprises. Mais ce n’est pas simplement l’usage de cette phrase qui est significatif.

      L’époque que nous vivons est unique de bien des manières. Songez un instant aux graves menaces qui pèsent actuellement sur le monde et qu’on n’avait jamais connues auparavant. Les dirigeants seraient vraiment insensés s’ils ne cherchaient pas par tous les moyens à établir la paix et la stabilité.

      Paix mondiale ou suicide mondial ?

      Jamais auparavant les hommes n’avaient eu la possibilité de détruire complètement la terre.

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