-
Prénoms à la mode africaineRéveillez-vous ! 1972 | 8 novembre
-
-
Prénoms dans d’autres langues
Certains parents africains donnent à leurs enfants des prénoms formés de mots européens comme Don, Précieux, Berger. Un instituteur africain dit ce qui suit concernant son fils : “Je l’ai appelé Bénédiction parce que c’est de Jéhovah que vient tout présent parfait [Jacques 1:17], et cet enfant est pour moi comme une bénédiction de Jéhovah.”
En Afrique, beaucoup de mariages se terminent par un divorce s’il n’y a pas d’enfant. Pour la plupart des gens, il semble même déshonorant de n’avoir qu’un seul enfant. Ce n’était pas l’avis de ce couple de la tribu Nsenga qui, en dix ans de mariage, n’avait qu’un seul fils, Samuel. Quand finalement leur second fils naquit, il fut appelé Lundu, ce qui a deux sens : “calme” et “retardataire”. Cela signifiait que les parents avaient vécu dans le calme pendant les six ans de retard que Lundu avait sur Samuel.
En Rhodésie, les gens qui parlent le kinyandja sont originaires de Zambie ou du Malawi, et eux aussi donnent des prénoms intéressants et agréables à leurs enfants. Citons-en quelques-uns : Chisoni, “Compassion” ; Chifundo, “Bienfait” ; Chuma, “Riche”. Un témoin de Jéhovah, surveillant de circonscription, exprima les sentiments qu’il éprouvait à la naissance de ses jumeaux en leur donnant les noms suivants : Madalitso, “Bénédiction”, à son fils, et Chimwemwé, “Joie”, à sa fille.
C’est certainement très bien de donner à votre enfant le nom d’un personnage biblique fidèle, surtout si vous en connaissez la signification. Par exemple, Sara, “Princesse” ; Naomi, “Ma grâce” ; Daniel, “Dieu est mon juge” ; David, “Bien-aimé”. De même que les Israélites du passé, beaucoup de nos amis africains donnent à leurs enfants des noms qui ont un sens bien particulier. C’est une charmante façon de choisir des noms. Ne crains pas est une pensée encourageante et un prénom agréable pour une petite demoiselle si vous le dites en tchiChona, Musatye.
-
-
On atteint le plafondRéveillez-vous ! 1972 | 8 novembre
-
-
On atteint le plafond
Nathan Keyfitz, professeur de démographie, a déclaré que la population de la terre a doublé entre 1825 et 1927, soit en 102 ans. En 1975, elle aura passé de 2 à 4 milliards. Cette fois, elle aura donc doublé en 48 ans. Ensuite, fait remarquer le professeur, il ne faudra sans doute pas aussi longtemps, car le taux d’accroissement augmente. Il ajouta alors : “Selon les affirmations les plus optimistes concernant le nombre de gens qui peuvent vivre sur notre planète — plutôt à l’étroit —, la population ne peut plus doubler que deux ou trois fois. Dans les circonstances les plus favorables, le plafond sera atteint durant la vie de certains de nos enfants.” — Environnement — Ressources, pollution et société (angl.; 1971), page 32.
-