BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • “ Soyez vigilants en vue de prières ”
    La Tour de Garde 1959 | 15 janvier
    • aussi de quelle manière ? (Mat. 16:21 ; Jean 12:33.) Il faut plutôt conclure que sa grande préoccupation était l’opprobre que la mort du Fils de Dieu sur un poteau de supplice allait faire retomber sur son Père céleste, Jéhovah Dieu.

      20 Jésus continua dans la prière pendant les souffrances de son supplice. L’ignominie et les douleurs ne le détournèrent pas de son Dieu, au contraire. Dans ses prières, il cita deux psaumes prophétiques que Dieu avait fait consigner dans ce but des siècles à l’avance. “ Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-​tu abandonné ? ” et : “ Père, je remets mon esprit entre tes mains. ” Puis ce fut le rapport final à son Père : “ Tout est accompli. ” Tout cela prouve, notons-​le au passage, que pendant son séjour terrestre, Jésus n’était pas à la fois humain et divin, qu’il n’était pas une incarnation ni un membre d’une trinité, mais une créature humaine, parfaite cependant, car son Père était Jéhovah Dieu. — Mat. 27:46 ; Luc 23:46 ; Jean 19:30 ; Ps. 22:2 22:1, NW ; 31:6 31:5, NW.

      21. Quelle leçon peut-​on tirer de l’exemple de Jésus ?

      21 Il ne fait pas de doute que Jésus était constamment conscient de son besoin spirituel. Si lui, le Fils de Dieu parfait, sans péché, qui accomplissait des miracles, avait continuellement conscience de son besoin de prier, à combien plus forte raison devrions-​nous en avoir conscience, nous qui sommes des fils et des filles d’Adam imparfaits, pécheurs et pétris de faiblesses. Que ses apôtres aient eu la même disposition d’esprit, cela ressort de leurs lettres qui abondent en recommandations de prier et en mentions de leurs prières pour les frères. — Rom. 15:30 ; I Thess. 1:2 ; I Pierre 4:7.

      LOUANGES, ACTIONS DE GRÂCES ET REQUÊTES

      22. Citez quelques injonctions bibliques impliquant la prière.

      22 Nous sommes encore invités à prier par les nombreuses injonctions et expressions scripturales impliquant la prière. Ce n’est que par la prière que nous ne cesserons d’“ invoquer le Père ”. Ce n’est que par la prière que nous pourrons “ remettre notre sort à Jéhovah, et il nous soutiendra ”. Pour nous “ confier en Jéhovah de tout notre cœur ”, il faut également recourir à la prière et étudier sa Parole. On ne peut “ marcher humblement avec son Dieu ” sans la prière, car qui n’engage aucune conversation avec son compagnon de marche ? Et lorsque, au début, nous venons à Dieu pour lui offrir notre personne, ne lui disons-​nous pas dans la prière : “ Voici, je viens pour faire ta volonté ” ? — I Pierre 1:17 ; Ps. 55:23 55:22, NW ; Prov. 3:5, 6 ; Michée 6:8 ; Héb. 10:9.

      23, 24. a) Quelles sont les trois formes ou aspects de la prière ? b) Quel exemple David donna-​t-​il sous ce rapport ?

      23 N’oublions pas que la prière ne se borne pas à la demande. Elle comprend aussi la louange et les actions de grâces. Ainsi, Jésus ne fit pas seulement des requêtes à Dieu mais il le loua également et lui rendit grâces par la prière (Mat. 11:25 ; Marc 8:6 ; Luc 22:17, 19 ; Jean 6:11, 23 ; 11:41). N’oublions donc jamais qu’il convient dans nos prières de louer Dieu pour ses qualités et pour ses bontés. Rendons-​lui toujours grâces pour tout ce qu’il ne cesse de faire à notre égard. En cultivant cette disposition d’esprit à la louange, nous aurons le contentement avec la piété, ce qui est une grande source de gain. — I Tim. 6:6.

      24 Un bel exemple de prière comprenant des louanges, des actions de grâces et des requêtes est celle que David a dite lorsque lui et sa nation apportèrent des offrandes volontaires pour l’édification du temple de Jéhovah. Avec éloquence, David loua Jéhovah pour ses qualités et lui rendit grâces parce que son peuple et lui-​même furent en mesure de faire ces offrandes volontaires en telle abondance, car tout provenait en premier lieu de Dieu. David demanda ensuite à Jéhovah de toujours garder son peuple dans ces dispositions de générosité et le cœur tourné vers Lui. David pria aussi pour le royaume typique, disant : “ Donne à mon fils Salomon un cœur dévoué à l’observation de tes commandements. ” Suivons l’exemple de David en montrant dans nos prières que nous sommes non seulement conscients de notre besoin spirituel mais aussi que nous apprécions le genre de Dieu qu’est Jéhovah et tout ce qu’il ne cesse de faire en notre faveur. — I Chron. 29:10-20.

  • La prière : une disposition précieuse, bienveillante
    La Tour de Garde 1959 | 15 janvier
    • La prière : une disposition précieuse, bienveillante

      “ Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. ” — Phil. 4:6.

      1. Quels faits mettent en relief la nature miraculeuse de la prière ?

      SI NOUS réfléchissons sur cette disposition qu’est la prière, nous ne pouvons que nous étonner devant ce miracle. L’homme fut hautement exalté quand, le 10 janvier 1946, après d’intenses préparatifs, il établit le premier contact avec la lune au moyen de signaux par radar, leur écho considérablement affaibli revenant “ après un intervalle variant entre 2,38 et 2,72 secondes, ce qui correspond à la distance de la lune de 221 000 à 253 000 milles ”. Les rayons de radar envoyés par l’homme arrivent à la lune avec la vitesse de la lumière, mais cela n’est rien à côté de nos prières qui atteignent le trône de Jéhovah, lequel, étant situé bien au-dessus de l’univers matériel, doit être éloigné d’innombrables années-lumière ! Et comme il est aisé d’entrer en contact avec Jéhovah au moyen de la prière !

      2. Quelle est la première condition de la prière et sous quels deux rapports ?

      2 Cependant, pour que ce miracle ait lieu, il faut adresser sa prière à Jéhovah, le seul vrai Dieu vivant (Ex. 6:3, NW ; És. 46:9). Les prières dites aux dieux qui n’existent que dans l’imagination de l’homme ne seront jamais entendues, comme le constatèrent les prêtres de Baal du temps d’Élie, à leur grande déception (I Rois 18:26-29 ; Ps. 115:4-8). Par conséquent, la première condition de la prière est la foi. “ Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. ” Notez qu’il ne faut pas seulement croire que Dieu existe mais encore qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent sincèrement, qu’il exaucera nos prières. Jacques met ce point en relief : “ Mais qu’il la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur. ” Jésus a dit : “ Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé... rien ne vous serait impossible. ” — Héb. 11:6 ; Jacq. 1:6, 7 ; Mat. 17:20.

      3. a) Par des exemples bibliques, montrez que Dieu exauce les prières. b) Quel exemple en avons-​nous aujourd’hui ?

      3 Ne possédons-​nous pas un fondement solide pour une telle foi ? Dieu n’est-​il pas capable de faire “ infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons ” ? Comme Dieu nous aime, nous pouvons être certains qu’il est aussi disposé dans ce sens que puissant, à la différence de l’homme imparfait qui est si souvent soit disposé de faire mais impuissant ou capable mais peu disposé d’agir. “ Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-​t-​il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. ” Dieu n’exauça-​t-​il pas la prière d’Élie lorsque le prophète se trouva en présence de 450 prophètes de Baal ? la prière d’Ézéchias quand l’armée de Sanchérib menaçait Jérusalem ? les prières pour Pierre quand l’apôtre fut mis en prison par Hérode Agrippa ? La prospérité de la société du monde nouveau, malgré tous les obstacles, est une preuve que Jéhovah est disposé et capable d’exaucer les prières de nos jours comme par le passé. Certes, nous ne comprenons pas toujours par quel moyen particulier Dieu répond aujourd’hui aux prières, mais nous savons qu’il se sert de son organisation, composée de créatures invisibles et visibles, de sa Parole et de son esprit saint ou force agissante. — Éph. 3:20 ; Mat. 7:11 ; I Rois 18:36-38 ; II Rois 19:19, 35 ; Actes 12:5, 7.

      IL FAUT RECONNAÎTRE LA VOIE DE DIEU

      4. Par quel intermédiaire faut-​il adresser sa prière ? Pourquoi cette condition ne fut-​elle pas mentionnée dans la prière modèle de Jésus ?

      4 De plus, si nos prières doivent parvenir à Dieu, il faut reconnaître la voie qu’il a fixée, car Jéhovah est un Dieu d’ordre. Souverain suprême de l’univers, il ne permet pas à ses sujets de faire intrusion auprès de lui, surtout pas à ses ennemis en raison du péché. Il a un intermédiaire qu’il faut reconnaître si nous voulons trouver auprès de Dieu une oreille attentive. Depuis le printemps de l’an 33, cet intermédiaire est Jésus-Christ, qui a dit : “ Nul ne vient au Père que par moi. ” Ceux qui prétendent parvenir à Dieu par Marie ou par d’autres soi-disant saints sont dans l’erreur. Car nous avons beau consulter la Parole de Dieu, elle ne dit rien au sujet de requêtes dirigées vers Dieu par de tels intermédiaires. Les Écritures ne contiennent aucun ordre en ce sens. “ Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-​même en rançon pour tous. ” Tel étant le cas, on peut se poser cette question : Pourquoi Jésus n’a-​t-​il pas inclus cette condition dans la prière modèle qu’il donna à ses disciples ? Sans doute parce qu’à l’époque où il donna cette prière il n’avait pas encore fait pleinement ses preuves. Mais au dernier jour de son ministère “ il avait achevé l’œuvre ” que son Père lui avait donné à faire et il put dire : “ Je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. ” — Jean 14:6 ; I Tim. 2:5, 6 ; Jean 17:4 ; 16:23, 24.

      5. Quelle doit être notre disposition d’esprit pendant la prière ? Pourquoi ?

      5 Nos prières n’atteindront Dieu que si elles sont dites avec sincérité. Ceux qui prient pour “ être vus des hommes ” prient en vain, car Dieu a l’hypocrisie en haine. Il n’écoute que les personnes priant “ en esprit et en vérité ”. Il n’y a que “ la prière des hommes droits (qui) lui est agréable ”, car ce sont ceux qui “ contemplent sa face ”. Il faut encore s’approcher de Dieu en toute humilité. Devant sa grandeur et notre petitesse, toute fierté est hors de propos. De plus, en nous approchant de Dieu avec des requêtes, nous venons à lui en mendiants et non en clients. Il est impossible de marchander avec Jéhovah, car nous n’avons rien à lui offrir. Il convient donc que Dieu résiste aux arrogants et accorde sa bonté imméritée aux humbles. — Mat. 6:5 ; Jean 4:24 ; Prov. 15:8 ; Ps. 11:7 ; I Pierre 5:5.

      6. Qu’est-​il dit à propos de l’attitude du corps ? Que peut-​on invoquer en faveur de la pratique de s’agenouiller ?

      6 Notons au passage que rien dans les Écritures n’appuie la pratique de se joindre les mains ou d’adopter une attitude de piété affectée pendant la prière. Ainsi que le montre la Parole divine, notre attitude physique n’a pas d’importance. Cependant, la pratique de s’agenouiller dans la prière en privé est à recommander car elle aide à disposer notre esprit à l’humilité devant notre Créateur (Ps. 95:6 ; Dan. 6:10 ; Luc 22:41 ; Éph. 3:14). De plus, la pratique de s’agenouiller aide à se concentrer. Il est si facile de laisser vagabonder son esprit ou de s’assoupir en priant couché dans son lit. C’est sans doute pour cette raison que Paul conseilla non seulement de persévérer dans la prière mais encore de s’y tenir en éveil avec actions de grâces. — Col. 4:2, NW.

      EN ACCORD AVEC LA VOLONTÉ DIVINE

      7-10. a) Pour recevoir une réponse, avec quoi nos prières doivent-​elles être en harmonie ? b) Quels exemples bibliques illustrent ce point ? c) Quelle leçon peut-​on en tirer ?

      7 De plus, si nous voulons que Dieu entende nos prières, il faut qu’elles soient en harmonie avec sa volonté. Jésus nous enseigna à prier en ces termes : “ Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ” et lui-​même fit cette prière : “ Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. ” La même condition est mentionnée par l’apôtre Jean : “ Si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. ” Cette condition est si logique et si évidente qu’il semble singulier que la plupart des hommes l’oublient — cela n’est peut-être pas aussi singulier quand on prend en considération combien sont égoïstes et peu intelligentes la majorité des prières. Les desseins divins ne viennent-​ils pas en premier lieu ? Ne sont-​ils pas bien plus importants que nos intérêts personnels ? En outre, les prières des hommes n’entrent-​elles pas souvent en conflit, comme en temps de guerre, quand les deux camps prient pour la victoire ? Malgré son omniscience et son omnipotence, Dieu ne pourrait répondre à ces prières contradictoires. — Mat. 6:10 ; 26:39 ; I Jean 5:14.

      8 Voyez comment ce principe opéra dans l’existence de Moïse. Quand il invoqua Jéhovah au moment où le Pharaon et ses armées cernaient les Israélites, Dieu accomplit un miracle et ouvrit la mer Rouge, car sa prière était en harmonie avec le dessein de Dieu de se faire un nom et de délivrer son peuple de la servitude égyptienne. De même, quand la nation d’Israël se fut rendue digne d’extermination à cause du veau d’or et plus tard en raison de sa rébellion après le rapport des espions infidèles, Jéhovah épargna les Israélites parce que Moïse plaida auprès de lui en invoquant son Nom et son alliance avec leurs pères. Jéhovah entendit et exauça encore les prières de Moïse en faveur de son peuple en d’autres circonstances. — Ex. 14:15-28 ; 32:7-14 ; Nomb. 11:1, 2 ; 12:1-15 ; 14:11-20 ; 21:5-9.

      9 Cependant tel ne fut pas le cas quand Moïse pria pour que Dieu lui permît d’entrer en terre promise. Moïse avait perdu ce droit pour avoir laissé les Israélites mécontents aigrir son esprit au point qu’il parla et agit inconsidérément à Meriba, et Jéhovah ne changeait pas sa décision. Moïse eut beau louer Jéhovah et lui rendre grâces pour sa bonté et le supplier en ces termes : “ Laisse-​moi passer, je te prie, laisse-​moi voir ce bon pays de l’autre côté du Jourdain, ces belles montagnes et le Liban ”, sa prière fut vaine. Au lieu de recevoir satisfaction, il fut repris en ces mots : “ C’est assez, ne me parle plus de cette affaire. ” Moïse avait manifestement atteint la limite de la patience de Jéhovah. Les raisons de Moïse étaient purement d’ordre sentimental, car sa présence dans le pays de la promesse n’était nullement nécessaire pour l’exécution des desseins de Dieu. Josué n’avait-​il pas été chargé de conduire le peuple ? — Ps. 106:32, 33 ; Deut. 3:24-28.

      10 Ces expériences de Moïse contiennent quelques leçons sérieuses à notre intention. D’abord, nos requêtes ont de plus grandes chances d’être exaucées si elles impliquent le nom de Jéhovah. De plus, il y a le fait que Jéhovah ne se

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager