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Guérison divine pour la vie parfaiteLa Tour de Garde 1951 | 1er septembre
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à sa mort, la prolongation de sa vie sur la terre aurait-elle été une preuve de pitié à son égard ? Il y eut aussi le cas de Trophime. Dans la dernière lettre que Paul, avant sa mort, écrivit à Rome, il dit à Timothée : “ J’ai laissé Trophime malade à Milet. ” (II Tim. 4:20) Pourquoi Paul, possesseur du don, laissa-t-il Trophime malade, et pourquoi celui-ci ne demanda-t-il pas à Paul d’employer son don de l’esprit pour le guérir ? Parce que le pouvoir miraculeux ne doit pas être employé pour notre propre avantage ou pour le soulagement des chrétiens consacrés dans l’assemblée.
23. Paul employa-t-il ou recommanda-t-il la guérison divine pour Timothée ?
23 Timothée, un autre compagnon et collaborateur de Paul, était atteint d’une maladie chronique. Il souffrait de maux d’estomac et était fréquemment malade. Paul exerça-t-il sur ce disciple le don qu’il possédait ? Chassa-t-il miraculeusement et définitivement les indispositions de Timothée ? Ou bien lui dit-il : “ Timothée, exerce la foi, prie Dieu afin qu’il intervienne, que s’améliore ta condition physique et que tu sois plus apte pour le ministère de la bonne nouvelle ” ? Lisez la prescription que Paul donna à Timothée : “ Ne continue pas à ne boire que de l’eau ; mais fais usage d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions. ” (I Tim. 5:23) Il est possible que Timothée s’abstenait de tout alcool ; nous ne pouvons l’affirmer. Il se peut dans cette hypothèse que l’eau potable n’était pas saine et contribuait aux indispositions de Timothée. Paul lui indiqua la chose raisonnable à faire. Il ne s’agissait pas de se rendre dans une pharmacie afin de s’y procurer un vin pharmaceutique spécial pour les troubles constitutionnels, (comme le prétendent les prohibitionnistes) mais simplement de “ [faire] usage d’un peu de vin ”, Paul ne spécifie pas quelle sorte de vin.
24. Que prouve le fait que Luc accompagnait Paul ?
24 D’après différentes allusions des Écritures, Paul lui-même n’était pas un homme très bien portant. Dans son récit, Luc nous dit que, depuis Troas, en Asie Mineure, il accompagnait Paul dans ses tournées missionnaires. Et quelle était la profession de Luc ? Paul nous la révèle par ces paroles : “ Luc, le médecin bien-aimé, vous salue. ” (Col. 4:14, NW) Luc n’était pas médecin dans le sens spirituel du mot, mais bien un véritable médecin. Il est raisonnable d’en déduire que Paul l’emmenait avec lui à cause des services médicaux qu’il pouvait rendre à Paul et à ses compagnons missionnaires. Si ces vrais chrétiens se trouvaient dans l’obligation de ne recourir qu’à des guérisons par la prière faite avec foi ou à des guérisons divines, il eût été illogique pour Luc, en sa qualité de chrétien, d’exercer sa profession, surtout sur ses compagnons de service.
25. Des faits susmentionnés, que concluons-nous alors au sujet de la question : que pouvons-nous faire ou ne pas faire ?
25 Ces faits scripturaux nous amènent à conclure correctement que, malades ou sujets aux indispositions dues à l’âge, nous pouvons avoir recours aux méthodes naturelles de guérison ou aux remèdes médicaux. Nous pouvons faire appel aux médecins de l’école qui nous semble la meilleure. Nous pouvons aller dans un sanatorium, dans un hôpital, ou subir une opération chirurgicale. De telles méthodes de guérison ne sont pas interdites à un chrétien qui a la foi. Il n’est pas nécessaire que nous différions par la prière, dans l’attente d’une guérison miraculeuse, le traitement convenable ou les soins médicaux qui s’imposent. Ce serait mal que de prier et d’attendre une réponse à une telle requête. Pourquoi ? Premièrement, parce qu’une telle guérison n’est pas pour les croyants ; deuxièmement, parce qu’un tel don des guérisons, opérées par le saint esprit, a disparu. S’adresser aux guérisseurs nous causerait un dommage spirituel, parce que ces personnes exercent leur profession, non par la puissance de l’esprit de Dieu, mais par celle du Trompeur. Leurs enseignements et leurs œuvres le prouvent. S’ils comprenaient les Écritures, ils ne se livreraient pas à cette occupation. w 1/5/51
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La prière de la foi pendant la maladieLa Tour de Garde 1951 | 1er septembre
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La prière de la foi pendant la maladie
1, 2. Qu’est-ce qui montre si Jacques 5:13-15 parle de la maladie spirituelle ?
LE disciple Jacques parle de la prière de la foi pour les malades. Ne contredit-il pas alors ce qui vient d’être dit ? Examinons d’abord ses paroles à ce sujet : “ Quelqu’un parmi vous est-il maltraité, qu’il prie. Quelqu’un est-il joyeux, qu’il chante des cantiques. Quelqu’un parmi vous est-il malade, qu’il appelle les anciens de l’assemblée, et qu’ils prient pour lui en l’oignant d’huile au nom de [Jéhovah] ; et la prière de la foi sauvera le malade, et [Jéhovah] le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. ” — Jacq. 5:13-15, Da.
2 Le contexte montre clairement que Jacques ne parle pas ici de la maladie physique, mais de la maladie spirituelle. Il mentionne d’abord le fait d’être maltraité. Cela se rapporte à “ [prendre] part aux souffrances de l’évangile, selon la puissance de Dieu ”. Cela signifie supporter certaines tribulations, à cause du service que nous rendons en qualité de témoin chrétien de Dieu, et de l’intégrité que nous gardons envers Dieu. (II Tim. 1:8, Da) Jacques nous conseille donc de cette façon : quelqu’un souffre-t-il de cette manière, qu’il persévère dans la prière, afin de recevoir de l’aide pour rester fidèle. Mais que dit Jacques si quelqu’un est joyeux ? “ Qu’il chante des cantiques. ” En agissant ainsi, une telle personne édifie non seulement elle-même mais encore ceux qui l’entendent. Mais que faire si quelqu’un n’est pas joyeux ? En d’autres termes, que faire si quelqu’un est malade spirituellement ? Le fait que Jacques oppose deux états : être malade à être joyeux, indique clairement qu’il parle ici de la maladie spirituelle et non de la maladie physique. Le traitement qu’il recommande de suivre indique aussi qu’il s’agit de la maladie spirituelle. Les anciens de l’assemblée, mûrs dans la foi, pleins de sagesse et familiarisés avec les instructions de Dieu, sont les personnes indiquées pour celui qui souffre spirituellement. Ce sont elles qu’il appelle auprès de lui. S’il souffrait physiquement, il ferait venir un médecin, dans le cas où il en aurait les moyens, ou il prendrait certains remèdes.
3. Pourquoi les frères anciens devraient-ils prier auprès du malade ?
3 Que doivent faire les anciens de l’assemblée avec celui qui est malade spirituellement ? Ils doivent prier auprès de lui, afin qu’il puisse entendre les paroles de leur prière et montrer en disant “ Amen ! ” qu’il est d’accord avec elles. Spirituellement, son état est tel que de sa propre volonté il ne peut plus prier convenablement. Incapable de demander avec foi et dans un esprit paisible, il n’a pas confiance en sa propre prière. (Jacq. 1:6, 7) Quelque chose a provoqué cette maladie spirituelle. Il faut que les anciens connaissent cette cause. Paul aussi parle de cette espèce de maladie et nous révèle une cause : la célébration impropre du souper du Seigneur ou souper du Mémorial. “ Car celui qui mange et boit, mange et boit un jugement contre lui-même s’il ne discerne pas le corps. C’est pourquoi, beaucoup parmi vous sont faibles et maladifs, et bon nombre se sont endormis dans la mort. Mais si nous voulions discerner ce que nous sommes nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. ” (I Cor. 11:29-31, NW) Les personnes, dans cet état, ne se trouvaient plus en union avec l’assemblée chrétienne, le corps de Christ. Aussi, Paul, à titre de frère ancien, leur écrivit-il afin de les aider en vue de leur guérison spirituelle.
4. Comment oignent-ils d’huile le malade ?
4 Les anciens de l’assemblée ne doivent pas simplement prier avec celui qui est malade spirituellement. Ils doivent aussi l’oindre d’huile au nom de Jéhovah. Il ne s’agit pas là de l’huile littérale, comme celle employée dans l’“ extrême onction ” des catholiques, ou comme celle décrite dans le passage de Marc 6:13. L’“ huile ” est ici l’apaisante parole d’instruction tirée des saintes Écritures, et elle rétablit le malade spirituel dans l’union avec l’assemblée chrétienne qui se trouve dans la faveur de Dieu. Ainsi qu’il est écrit : “ Voici, qu’il est bon et qu’il est agréable que des frères habitent unis ensemble ! C’est comme l’huile précieuse, [répandue] sur la tête, qui descendait sur la barbe, la barbe d’Aaron, qui descendait sur le bord de ses vêtements. ” (Ps. 133:1, 2, Da) Parlant de l’huile pour symboliser le calme et l’apaisement, le Psaume 23:5 dit : “ Tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde. ” Dans le Proverbes 15:30, l’effet salutaire du message de Dieu est décrit de cette façon : “ Une bonne nouvelle engraisse les os. ” (Da) Et la correction qui mène à la santé spirituelle est décrite par le psalmiste comme étant apaisante et un remède, quand il dit : “ Que le juste me frappe, c’est une faveur ; qu’il me châtie, c’est de l’huile sur ma tête : ma tête ne se détournera pas. ” (Ps. 141:5) Qu’elle indique aussi un moyen de guérison, c’est ce qui est montré lorsque le bon Samaritain répandit de l’huile avec du vin sur les blessures de l’homme surpris par les brigands. (Luc 10:34) Les anciens de l’assemblée doivent donc oindre d’huile celui qui est spirituellement malade, c’est-à-dire l’encourager par l’adoucissante, salutaire et réconfortante Parole de Dieu.
5. Comment font-ils cela “ au nom de Jéhovah ” ? Quel en est l’effet ?
5 C’est au nom de Jéhovah qu’ils doivent faire cela. C’est-à-dire, par fidélité à Jéhovah Dieu et en accord avec son dessein, afin d’aider à guérir celui qui est malade spirituellement pour qu’il ait de nouveau une part dans l’œuvre consistant à justifier le nom de Dieu et à prouver que le Diable est un faux dieu et un menteur. Ces anciens doivent prier avec foi, convaincus de la véracité de la Parole de Dieu et de son pouvoir sur le malade, qu’elle aidera à voir la folie de sa voie et à reconnaître la bonne voie. Une telle prière faite avec foi et en commun, en même temps que l’application vivifiante de la Parole de Dieu, rendront la santé à la personne malade spirituellement. Cette action lui donnera de nouveau confiance dans la promesse divine, dans la justice de la Parole et de la voie de Dieu, et la remettra dans cette voie. C’est de cette façon que “ Jéhovah [la] relèvera ”, en lui donnant de la force pour marcher sur la voie de la vérité et de la justice, et en la délivrant du découragement et du sentiment qu’elle avait d’être abandonnée de Dieu. Elle avait peut-être contracté cette maladie spirituelle par suite d’une mauvaise habitude, celle de ne pas s’assembler avec le peuple de Dieu, ou par suite de sa négligence de se nourrir régulièrement de la Parole de Dieu et de son service actif. Ou bien, il se peut aussi qu’elle ait commis quelques péchés graves à cause desquels elle s’est vue privée des relations favorables avec Dieu et son organisation. Mais maintenant, si elle est sensible à la prière présentée en commun par les anciens dans la foi et à leur stimulant salutaire consistant en réprimandes, corrections et exhortations tirées de la Parole de Dieu, et si elle se détourne et reprend le droit chemin, alors, les péchés qu’elle pourrait avoir commis lui seront pardonnés. On ne lui accorde pas ce pardon parce qu’elle se considère tant soit peu juste, mais à cause du juste sacrifice de Jésus pour les péchés. — I Jean 1:7 à 2:2.
CONFESSION
6. À qui pouvons-nous alors confesser nos péchés ? La prière est-elle alors efficace ?
6 C’est pourquoi, en opposition directe avec la pratique du confessionnal secret, cher à certains systèmes religieux, Jacques nous instruit comme suit : “ Confessez donc [ouvertement, NW] vos fautes l’un à l’autre, et priez l’un pour l’autre, en sorte que vous soyez guéris : la fervente supplication du juste peut beaucoup. ” (Jacq. 5:16, Da) Puisque la maladie est en rapport avec les fautes ou les péchés, il est évident que le mauvais état de santé est spirituel, non physique. Autrement, ceux qui pèchent contre Dieu souffriraient tous de maladies physiques graves. Mais tel n’est pas le cas. Souvent, les pécheurs de ce monde sont, et de loin, en meilleure santé physique que les fidèles serviteurs et les témoins de Jéhovah Dieu. Pour donner un exemple du pouvoir de la prière de l’homme juste, non affaibli par le péché, Jacques rappelle la prière d’Élie : “ Élie était un homme de la même nature que nous : il pria avec instance pour qu’il ne plût point, et il ne tomba point de pluie sur la terre trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit. ” (Jacq. 5:17, 18) Le pays d’Israël fut frappé de sécheresse et de famine parce que la nation était spirituellement malade et n’obéissait plus à Jéhovah Dieu. Élie demanda l’épreuve du feu pour démontrer que Jéhovah est Dieu ; au mont Carmel, où elle eut lieu, le peuple reconnut ce fait et cria : “ C’est Jéhovah qui est Dieu ” et il livra alors les prophètes démoniaques de Baal pour être exécutés ; Élie pria alors pour que la pluie tombât sur le pays. Elle tomba. Avec une foi inébranlable, il pria sept fois pour ce miracle de la pluie. La prière est efficace.
7. Par une telle prière, comment ceux qui confessent leurs péchés sont-ils guéris ? De quoi cette guérison sauve-t-elle les égarés ?
7 Ainsi, en priant pour ceux qui sont malades spirituellement et qui nous confessent à cœur ouvert leurs péchés et recherchent notre aide spirituelle, ceux-ci peuvent être guéris spirituellement. Bien entendu, cela les sauve de la chute dans la mort spirituelle, dont la conséquence serait leur destruction, sans aucun espoir de vie future. Dans un tel cas, le Dieu tout-puissant détruirait “ l’âme et le corps dans la géhenne ”. (Mat. 10:28) Pour nous encourager à aider de cette façon les frères malades spirituellement et en danger de subir les conséquences redoutables de leur état, Jacques termine sa lettre par ce puissant rappel : “ Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’est égaré loin de la vérité, [avec comme conséquence la maladie spirituelle] et qu’un autre l’y ramène, qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. ” (Jacq. 5:19, 20) Ces péchés que la personne malade spirituellement a confessés, et à cause desquels vous avez prié, pour lui, pour sa guérison, seront couverts. Dieu ne se souviendra plus d’eux, mais rétablira ses relations paisibles avec le pécheur repenti. C’est par le sang qui efface le péché, le sang de Jésus, que les péchés sont couverts, mais c’est votre prière qui a aidé à provoquer un tel résultat grâce au divin arrangement des choses. Vous pouvez être très reconnaissant de posséder un tel privilège de service qui sauve la vie.
“ UNE ÉCHARDE DANS LA CHAIR ”
8, 9. Pouvons-nous prier pour nos maladies physiques ? Comment Paul agit-il à ce sujet ?
8 Mais n’avons-nous pas aussi le privilège de prier Dieu dans nos maladies physiques, et de lui en parler ? Oui, mais nous ne devons pas prier pour la guérison divine. Le temps des guérisons est passé. Ce don de l’esprit disparut avec la mort des apôtres et de leurs associés immédiats. Bien plus, cette guérison miraculeuse devait être un signe pour ceux du dehors, et accomplie pour leur profit. Elle ne devait pas être employée pour le soulagement égoïste des croyants fidèles. Il est vrai que les véritables chrétiens, les serviteurs de Jéhovah Dieu, tombent malades physiquement. Sa Parole elle-même en témoigne. L’apôtre Paul avait une espèce d’infirmité physique qu’il compara à une “ écharde dans la chair ”. Pria-t-il à son sujet ? Ou bien, possesseur d’un grand nombre de dons, arracha-t-il lui-même miraculeusement cette écharde de sa chair, ou Dieu, grâce à son pouvoir, le fit-il à sa place ? Écoutez le propre témoignage de Paul :
9 “ Que personne n’ait à mon sujet une opinion supérieure à ce qu’il voit en moi ou à ce qu’il entend de moi. Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir. Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. ” — II Cor. 12:6-10.
10, 11. Selon certaines allusions, que peut avoir été l’“ écharde ” de Paul ?
10 Qu’était l’écharde dans la chair de Paul ? Quelques-uns pensent que ce pouvait être une vue faible ou une affection des yeux. Elle était peut-être causée par les suites de la cécité dont Jésus le frappa pendant trois jours. Il se nommait alors Saul de Tarse, et était en route pour Damas afin d’étendre jusque dans cette ville sa violente campagne de persécutions des chrétiens. Pour arrêter brusquement Saul de Tarse et le convaincre en un instant de la résurrection de Christ à la gloire céleste, et de la véritable identité de ceux qu’il persécutait, à savoir les disciples du Christ vivant glorifié, Jésus lui apparut miraculeusement sur le chemin de Damas. S’il est vrai que la vision ne le tua pas, ni ne brûla complètement ses yeux, il devait par contre en subir les conséquences. Un autre miracle fut nécessaire pour lui faire recouvrer la vue. Mais il est probable que ce fut seulement jusqu’à un certain point. — Actes 9:1-19.
11 Il semble que Paul fît allusion à la faiblesse de sa vue lorsqu’il écrivit ce qui suit aux Galates : “ Car je vous atteste que, si cela eût été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner. ” C’était peut-être pour la même raison qu’il leur écrivit encore cette ligne : “ Voyez avec quelles grandes lettres je vous ai écrit de ma propre main. ” (Gal. 4:15 ; 6:11) C’était peut-être toujours pour la même raison qu’il dicta la majorité de ses lettres. Il semble que ce
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