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Le soldat chrétienLa Tour de Garde 1955 | 15 avril
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17 Revêtu de cette armure, vous pouvez désormais être un habitant paisible de la terre, ne luttant pas contre la chair et le sang, et en même temps vous pouvez livrer une guerre spirituelle contre les esprits méchants dans les lieux célestes, qui se servent de leurs dupes humaines pour essayer d’entraver la prédication hardie de la bonne nouvelle. L’“ épée de l’esprit ” est la Parole de Dieu. Cette épée ne fait pas de tort physique mais un immense bien spirituel. “ La plume, a dit récemment un général de la guerre de Corée, est plus puissante que l’épée. ” Et la Parole de Dieu est plus puissante que la plume des hommes et que l’épée littérale. L’apôtre Paul lui-même dit que la Parole vivante de Dieu est “ plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants ”. (Héb. 4:12.) Pourquoi devrions-nous continuer à lever l’un contre l’autre une arme de qualité inférieure ? Pourquoi ne pas employer l’arme puissante, supérieure et spirituelle qu’est la Parole de Dieu et la tourner contre nos ennemis communs, les esprits méchants dans les lieux célestes ? Notre puissance dans la guerre réside dans les armes fournies par Dieu, les seules que nous puissions employer.
18 N’oublions pas que la prière fait partie de notre guerre, c’est un élément nécessaire de notre armure. Au sein de la bataille théocratique la prière est vitale. Elle apporta, voilà longtemps, la victoire au roi Asa de Juda. Comprenant que son armée de cinq cent quatre-vingt mille guerriers sanctifiés ne pourrait tenir contre un million d’Éthiopiens soutenus par trois cents chars, le tout sous les ordres de Zara, l’Éthiopien, Asa fit cette prière fervente : “ Jéhovah, vous pouvez aussi facilement venir en aide à celui qui est faible qu’à celui qui est fort ; secourez-nous, Jéhovah, notre Dieu ! car c’est sur vous que nous nous appuyons, et c’est en votre nom que nous sommes venus contre cette multitude. Jéhovah, vous êtes notre Dieu : qu’un homme ne l’emporte pas contre vous ! ” Dieu exauça cette supplication. L’homme ne l’emporta pas, même pas un million d’hommes. Il est écrit en effet : “ Jéhovah frappa les Éthiopiens devant Asa et devant Juda, et les Éthiopiens prirent la fuite... les Éthiopiens tombèrent sans pouvoir sauver leur vie, car ils furent écrasés devant Jéhovah et devant son armée. ” (II Chron. 14:9-14, Cr 1905). Cette relation fut écrite pour notre instruction. Elle montre comment la prière contribue à la victoire ! Prions en tout temps.
19 Nous nous tenons ainsi dans le mauvais jour, revêtus de l’armure théocratique et sanctifiés pour la guerre qui défend la cause de Jéhovah. Nous faisons face à la guerre universelle d’Harmaguédon. Ce sera la bataille la plus violente et la plus désastreuse qui se soit jamais produite dans l’histoire de l’homme. Toutefois, nous n’y prendrons pas part. À propos des anciennes figures prophétiques d’Harmaguédon, il est dit : “ Ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu. ” “ Restez en place, et regardez le salut que Jéhovah va vous accorder en ce jour... Jéhovah combattra pour vous. ” (II Chron. 20:15 ; Ex. 14:13, 14, Cr 1905). Ces paroles nous défendent de nous dépouiller de notre armure spirituelle, et de prendre ou de nous appuyer sur des armes charnelles pour s’en servir lors de la bataille d’Harmaguédon. Nous devons nous maintenir sanctifiés pour notre guerre jusqu’à l’attaque totale de Gog, le prince souverain de Magog, contre la société du Monde Nouveau, et le déchaînement d’Harmaguédon lorsque Jéhovah, prenant notre défense, ripostera (Ézéch. 38:1 à 39:22). Notre grand Prêtre Jésus-Christ a offert pour nous sa vie humaine, sacrifice en vertu duquel nous obtenons la sanctification devant Dieu pour notre conflit spirituel. Nous connaissons la volonté divine à cet égard et savons qu’il nous faut combattre le bon combat de la foi (I Tim. 6:12). Nous savons que nous devons tous être de bons soldats de Jésus-Christ. Il se tient à nos côtés en tant que grand Prêtre pour nous conseiller et nous encourager à ne pas craindre l’ennemi mais à aller de l’avant en accomplissant la volonté divine comme de bons soldats théocratiques. Notre guerre, qui a pour objectif la gloire et la réhabilitation de Jéhovah, est une guerre sainte, une obligation sacrée et un devoir sanctifié. Notre conscience chrétienne nous permet de prendre part à ce conflit et nous nous engageons avec joie dans ce service. — Ps. 110:3.
20 Nous devons garder notre camp dans la pureté en vivant dans la sainteté, en ne nous livrant pas à la fornication avec un monde ennemi. Ainsi Jéhovah ne verra rien d’impur dans notre sein et il ne se détournera pas de nous. Revêtus de l’armure spirituelle, nous devons sans nous lasser combattre contre les esprits méchants dans les lieux célestes, maniant avec vaillance “ l’épée de l’esprit qui est la Parole de Dieu ” en prêchant dans toute la terre la bonne nouvelle du royaume de Dieu établi. Alors, lorsque la bataille décisive se fera de plus en plus imminente, même lorsque nous entrerons dans la guerre du grand jour du Dieu tout-puissant, nous, la nation sainte et la prêtrise royale, ainsi que nos compagnons guerriers de bonne volonté, nous serons trouvés dignes de chanter les louanges de Jéhovah et nous avancerons courageusement, au son de la trompette, contre l’ennemi, nous appuyant en toute confiance sur Jéhovah, qui nous donnera la victoire. Continuant à mener le bon combat et à prêcher la bonne nouvelle, nous prierons avec ferveur les uns pour les autres et pour le succès de la cause divine. Alors notre guerre théocratique ne sera pas vaine. Elle sera couronnée par la victoire de Dieu par l’intermédiaire de Jésus-Christ. Tous ceux qui participeront à cette victoire obtiendront la vie sans fin dans le monde nouveau (I Cor. 15:57, 58). “ Ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu. ” — II Chron. 20:15.
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Un prêtre réprimande un paroissienLa Tour de Garde 1955 | 15 avril
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Un prêtre réprimande un paroissien
Un témoin de Jéhovah travaillant dans une usine en France fut continuellement ridiculisé par son contremaître parce qu’il était témoin de Jéhovah. Un jour le prêtre de la paroisse visita l’usine. Le contremaître le pria immédiatement de venir chez lui et dit sur un ton moqueur : “ Vous avez devant vous un témoin de Jéhovah, un païen. ” Le prêtre répondit : “ Vous avez tort, Monsieur. Les témoins de Jéhovah ne sont pas des païens. Ce sont des chrétiens comme nous, et Jéhovah est le nom de Dieu. Vous ne devriez pas vous moquer des témoins de Jéhovah car ils ont une foi forte. ” Le contremaître, stupéfait, s’en alla promptement. Le prêtre se tournant vers le jeune témoin lui dit tout bas : “ Quand je prêche, les travailleurs ne me croient pas. Ils disent que je ne le fais que pour gagner de l’argent. Mais vous, vous pouvez leur parler. Vous êtes un travailleur comme eux, et ils vous écouteront. ” À partir de ce jour-là le contremaître n’a plus jamais ridiculisé le témoin.
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