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Connaissez-vous l’Armée du Salut ?La Tour de Garde 1963 | 15 mars
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tourments éternels pour les morts, la Bible déclare : “ Les morts ne savent rien du tout. ” — Eccl. 9:5, 10, Da ; És. 53:12 ; Ps. 22:30 22:29, NW.
L’Armée du Salut soutient que “ le baptême et le souper du Seigneur ne sont pas essentiels au salut de l’âme, et elle ne les observe pas ”. Pourtant le commandement explicite que Jésus donna à ses disciples, dans ses paroles d’adieu, disait : “ Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant. ” Le récit du ministère des apôtres dans le livre biblique des Actes montre qu’ils obéirent à cet ordre. Jésus donna aussi à ses disciples des instructions concernant le “ souper du Seigneur ”, le dernier repas qu’il partagea avec ses disciples pour commémorer sa mort : “ Faites ceci en mémoire de moi. ” Ces deux choses, le baptême et le “ souper du Seigneur ” ont une valeur symbolique pour les chrétiens, et Jésus soumit les véritables chrétiens à l’obligation de les observer. — Mat. 28:19 ; Luc 22:19.
Bien que nombre de ceux qui l’ont soutenue de différentes façons aient pu considérer l’Armée du Salut simplement comme un organisme d’assistance sociale, un examen plus attentif révèle que c’est, en premier lieu, un mouvement religieux ayant son propre corps de doctrines et d’enseignements. Et même si nombre de ses officiers et soldats déploient un zèle exemplaire, le message qu’ils portent aux hommes concernant le Christ et l’espoir de l’homme pour l’avenir n’est pas fondé sur une connaissance exacte de la Parole de Dieu.
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La persévérance dans le ministère récompenséeLa Tour de Garde 1963 | 15 mars
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La persévérance dans le ministère récompensée
IL EST conseillé aux chrétiens de persévérer : “ Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. ” (Gal. 6:9). À cet égard, les expériences suivantes, tirées du Yearbook of Jehovah’s Witnesses de 1962, prouvent que Dieu est vrai.
● Un Témoin d’Argentine raconta ce qui suit : “ En allant de maison en maison, je frappai à une porte où il n’y avait personne. J’en pris note et revins maintes fois sans réussir à trouver quelqu’un. Un jour, je fis une nouvelle tentative et arrivai à l’instant même où les occupants s’apprêtaient à partir. Je fis un bref sermon et notai un visible intérêt ; ils me demandèrent de revenir le lendemain. Je revins, plaçai l’auxiliaire d’étude biblique Du paradis perdu au paradis reconquis et commençai aussitôt une étude biblique. C’était en septembre 1960. Leurs progrès furent rapides et, bientôt, ils se mirent à parler aux autres des choses apprises et, sept mois plus tard, ils m’accompagnaient dans le champ du ministère chrétien. ”
● Dans la ville très religieuse de A..., en France, un ministre de Jéhovah à plein temps, retourna cinq fois, à des jours différents, à une certaine porte, avant de trouver chez elle la maîtresse de maison. La personne qu’il rencontra s’intéressa si vivement à la vérité touchant Jéhovah et son royaume qu’il ne fallut que deux mois pour qu’elle se mît à en parler aux autres.
● Au Luxembourg, un couple marié loua une salle aux témoins de Jéhovah pour une assemblée. Les Témoins firent sur eux une si vive impression que non seulement ils parlèrent d’eux aux autres, mais encore la femme se mit à répandre des exemplaires de la Bible parmi ceux à qui elle parlait. Pourtant, pendant plusieurs années, chaque fois que les Témoins cherchaient un arrangement en vue de commencer une étude régulière de la Bible, ils s’excusaient, se disant trop occupés. Puis, un jour, les Témoins, ayant appris que le couple avait vendu son affaire, un restaurant, firent une nouvelle tentative. Cette fois, l’étude biblique fut entamée et fit de rapides progrès. Le mari, la femme et la fille aînée prennent part à l’activité dans la prédication.
● Deux périodiques bibliques avaient été placés par un Témoin, au Kenya, en Afrique, et des dispositions prises pour revoir ces personnes. Dès la première visite, une étude biblique fut entamée mais il fallut ensuite faire douze visites avant de rencontrer à nouveau les gens intéressés et reprendre l’étude biblique. Bientôt, le jeune couple assista aux réunions et prit part au ministère chrétien. Douze mois après leur première étude biblique, ils furent baptisés. Depuis, leur zèle ne s’est pas affaibli même si un changement est intervenu dans la situation de son mari, obligé d’aller travailler là où il n’y a pas d’assemblée de témoins de Jéhovah.
● Un témoin des Philippines fit un long trajet pour se rendre dans la ville de Bohol où le besoin de prêcher la bonne nouvelle du royaume de Dieu était grand. Toutefois, elle éprouva bientôt le mal du pays. L’ayant appris, ses parents, mus par une bonté mal placée, la pressèrent de rentrer à la maison. Mais, au lieu de céder à leurs importunités, elle résolut de s’attacher à sa tâche ministérielle. Sa détermination et ses peines produisirent, en six mois, dix-sept nouveaux témoins chrétiens, dont le chef de la police de la ville, sa femme et sa fille.
● Au Venezuela, un Témoin conduisit des études bibliques avec une jeune mère de trois enfants, pendant quatre ans, puis, à cause des circonstances, les abandonna, d’autant plus qu’aucun progrès n’était visible. Près d’un an s’écoula, puis le Témoin revint chez cette femme dont l’abonnement à The Watchtower était expiré. Non seulement la personne se réabonna mais encore elle voulut d’autres publications et demanda la reprise de l’étude biblique, avouant avoir permis à son mari incroyant d’exercer sur elle une trop grande influence. Maintenant, elle fait de rapides progrès, assiste aux réunions de l’assemblée et participe au ministère chrétien.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1963 | 15 mars
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Questions de lecteurs
● Que devrait faire un serviteur voué à Jéhovah Dieu s’il est présent au moment où une prière est prononcée à haute voix par une personne qui ne reconnaît pas Jéhovah ou qui ne lui est pas vouée, lors de funérailles, de mariages, de promotions où officient des membres du clergé ? — H. L., États-Unis.
Les Écritures montrent qu’en aucun moment les serviteurs de Dieu ne doivent se joindre au culte de ceux qui servent d’autres dieux (Deut. 7:1-6, 16, 25, 26). Jésus-Christ répéta à plusieurs reprises que la véritable adoration était exclusive : “ Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse. ” “ Nul ne vient au Père que par moi. ” Il est demandé à ceux qui aiment la justice et qui se trouvent dans les organisations religieuses autres que celle du vrai Dieu Jéhovah : “ Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. ” — Mat. 12:30 ; Jean 14:6 ; Apoc. 18:4.
Puisqu’il en est ainsi, les serviteurs de Jéhovah ne devraient pas se joindre aux prières de ceux qui ne servent pas Jéhovah Dieu, car la prière est une forme d’adoration. Que devrait alors faire un serviteur de Jéhovah s’il assiste à un mariage, à des funérailles ou aux promotions de son fils ou de sa fille et qu’une prière vienne à être prononcée ?
Si tout le monde se lève, c’est à l’individu de décider s’il veut se lever aussi ou non. Ce n’est pas en cela que réside l’acte d’adoration. Il en est de même pour ce qui est de courber
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