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  • Les croyants mariés sont appelés à la paix et au salut
    La Tour de Garde 1961 | 1er mai
    • elle cherchera des raisons et des moyens de faire la paix avec son mari et de reprendre la vie commune. Pendant la période de séparation, elle veillera à ne pas se conduire d’une manière dissolue. Son mari pourrait la prendre en dégoût et ne plus vouloir la reprendre. Elle prendra soin de ne donner à son mari aucun sujet de reproches et de soupçons. La même règle s’applique au mari qui quitte sa femme sans divorce légal.

      32. De quoi se souviendront les conjoints séparés ? De quelle voie se détourneront-​ils ?

      32 Sous ce rapport, les deux conjoints séparés se souviendront qu’ils représentent quelque chose de plus grand, de plus haut et de plus important que leur union de mariage. Cette chose est l’assemblée chrétienne dont ils sont membres et au sein de laquelle ils ont pour obligation d’être des ministres actifs de la Parole de Dieu. Aussi leur faut-​il se détourner avec crainte de toute voie susceptible de jeter l’opprobre sur l’honorable organisation de Dieu.

      33, 34. a) Quand un couple se trouve sous un joug inégal sur le plan religieux, le croyant doit-​il quitter l’incroyant ? b) Que doit se rappeler le croyant quant à l’adoption de la vérité et l’offrande de soi-​même ?

      33 Qu’en est-​il du couple qui se trouve sous un joug inégal sur le plan religieux, le couple dont l’un des conjoints est un ministre voué et baptisé de Jéhovah Dieu et l’autre un incroyant en ce qui concerne la société du monde nouveau, étant athée ou professant une autre foi religieuse ? Cette inégalité religieuse peut engendrer des discordes.

      34 Dans sa recherche de la paix, faut-​il que le croyant quitte l’incroyant ? Pas nécessairement. Le croyant n’a pas non plus automatiquement le droit d’abandonner l’incroyant. Lorsqu’on adopte la vérité et que l’on devient un croyant en se vouant à Dieu et en prenant le baptême, cela ne dissout pas le lien du mariage. La vérité du Royaume peut provoquer une division au foyer, ainsi que Jésus l’a annoncé dans Matthieu 10:34-36. Mais il ne faut pas entendre par là la rupture du mariage. Jésus n’est pas un briseur de mariages. La façon sage et optimiste de se comporter sous un joug inégal est exposée par Paul à l’intention du croyant :

      35. Quel conseil sage et optimiste Paul a-​t-​il donné à ceux qui sont sous un joug inégal ?

      35 “ Aux autres (aux autres personnes mariées) je dis, oui, moi, non le Seigneur : Si un frère a une femme incroyante et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la quitte pas. Et si une femme a un mari incroyant et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne quitte pas son mari. Car le mari incroyant est sanctifié, quant à sa femme, et la femme incroyante est sanctifiée quant au frère ; s’il en était autrement, vos enfants seraient réellement impurs, tandis que maintenant ils sont saints. Mais si l’incroyant se dispose à partir, qu’il parte, le frère ou la sœur ne sont pas assujettis en pareil cas, mais Dieu vous a appelés à la paix. En effet, que sais-​tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-​tu, mari, si tu sauveras ta femme ? ” — I Cor. 7:12-16, NW.

      36. L’effet de la vérité sur le conjoint croyant devrait susciter quel désir chez l’incroyant ?

      36 Sauf en ce qui concerne sa religion, un serviteur voué et baptisé de Dieu ne doit donner à sa femme incroyante aucune raison de vouloir le quitter. Du fait que la croyance de son mari a produit une amélioration en lui, la femme devrait avoir d’autant plus de raisons de désirer la cohabitation comme par le passé, avant que son mari devienne un ministre ordonné de Dieu. Cela s’applique également dans le cas de la femme croyante et du mari incroyant.

      37. Comment Eunice, la mère de Timothée, montra-​t-​elle du respect pour son mari païen ? Cependant comment s’acquitta-​t-​elle de ses obligations religieuses vis-à-vis de son fils ?

      37 Prenons le cas d’Eunice, une Juive, et de son mari païen, un Grec. Vers l’an 44, l’apôtre Paul et Barnabas prêchèrent dans leur ville. Eunice et sa mère Loïs crurent et devinrent chrétiennes. Eunice quitta-​t-​elle son mari grec parce qu’il était resté païen ? Non, car il désirait toujours la cohabitation. Eunice lui était soumise et, parce qu’il s’y opposait, elle n’avait pas même fait circoncire leur fils Timothée. Il n’est pas rapporté dans la Bible si le père emmena ou non Timothée dans les temples païens. Mais Eunice, la mère de Timothée, et Loïs, sa grand-mère, veillèrent à son éducation biblique, l’instruisant elles-​mêmes au foyer. Ainsi dès l’enfance, le demi-Juif Timothée connaissait les saintes lettres capables de le rendre sage à salut par la foi au Messie (II Tim. 3:14, 15 ; 1:5 ; Actes 14:4-18). Cette instruction religieuse que Timothée reçut au foyer triompha de l’influence païenne de son père grec. Aussi quand Paul arriva pour la première fois dans la ville, Timothée se joignit à sa mère et à sa grand-mère, des Juives, en devenant chrétien. Et Paul put parler de Timothée comme d’un “ enfant légitime en la foi ”, d’un “ enfant bien aimé ”. — I Tim. 1:1, 2 ; II Tim. 1:1, 2.

      38. Eunice consentit-​elle à ce que son fils embrassât la carrière de missionnaire ? Pourquoi Timothée fut-​il circoncis ?

      38 Quand Paul fit une nouvelle visite à la ville, il constata que Timothée était un disciple dont “ les frères de Lystre et d’Icone rendaient (...) un bon témoignage ”. Eunice, la mère de Timothée, consentit évidemment que son fils s’engageât dans la carrière de missionnaire et le père ne fit pas obstacle. Aussi Paul fit le nécessaire pour emmener Timothée avec lui et Silas. Afin d’ôter une pierre d’achoppement pour les Juifs dans ces parages, auxquels ils pourraient annoncer la parole, Paul circoncit Timothée, qui était à présent un jeune homme ; “ car tous savaient que son père était grec ”. (Actes 16:1-3.) On ignore si Eunice réussit jamais à gagner son mari grec au christianisme en continuant de cohabiter avec lui aussi longtemps que cela lui était agréable. Cependant, peu de temps avant son martyre, Paul écrivit à Timothée une dernière lettre où il parla de la foi qui habitait en sa mère Eunice.

      39. Pour qui Eunice est-​elle un exemple ? Comment le croyant traite-​t-​il l’incroyant comme sanctifié en un certain sens et les enfants comme saints ?

      39 Ainsi Eunice est un exemple pour les croyants chrétiens qui sont mariés à un païen ou à une personne d’un système religieux différent. Si la partie incroyante désire continuer la cohabitation avec un chrétien voué, témoin de Jéhovah, son choix offre une occasion splendide au croyant. En effet, celui-ci peut essayer de “ sauver ” son conjoint. Le croyant doit adopter une ligne de conduite positive, c’est-à-dire traiter le conjoint incroyant comme “ sanctifié quant au ” croyant. Il faut entendre par là que le croyant doit faire toute chose pour le conjoint non-croyant comme si c’était pour le Seigneur lui-​même. Le Seigneur Dieu est une Personne sanctifiée (Éph. 6:7 ; Col. 3:22-24). En outre, il faut considérer à présent comme “ saints ” et les traiter comme purs les enfants mineurs, dépendants, nés du mariage. Le croyant suivra l’exemple d’Eunice et tâchera de donner à ces enfants “ saints ” une instruction biblique afin qu’ils restent saints et se vouent finalement à Dieu par Jésus-Christ. Ce n’est pas seulement leur salut mais aussi celui du conjoint incroyant qui est en jeu. Il convient donc de demeurer auprès de lui.

      40, 41. a) Si l’incroyant est d’un caractère difficile, que fera le croyant ? b) Conformément à ce principe, quel conseil Pierre donna-​t-​il aux femmes placées sous un joug inégal ?

      40 Même si le conjoint est hostile et d’un caractère difficile, le croyant ne doit pas se croire obligé de le quitter. Le croyant doit endurer la persécution et l’opposition comme il l’endure dans le territoire où il prêche de maison en maison. Par une telle conduite, le salut du conjoint incroyant est possible. Ainsi raisonna l’apôtre Pierre en écrivant aux chrétiens persécutés. Il déclara :

      41 “ Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d’un caractère difficile (...) Si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. Et c’est à cela [à souffrir injustement] que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un modèle afin que vous suiviez ses traces (...) Femmes, soyez de même soumises à vos maris (baʽals, Bible hébraïque), afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée (avec un profond respect (NW) pour vos maris). ” — I Pierre 2:18 à 3:2.

  • Séparation et divorce dans l’intérêt de la paix
    La Tour de Garde 1961 | 1er mai
    • Séparation et divorce dans l’intérêt de la paix

      1. Si, malgré tout, l’incroyant veut la séparation, que doit faire le croyant ?

      NOMBREUX sont les cas où les croyants voués et baptisés se sont conformés au conseil de l’apôtre Paul et ont continué la cohabitation avec des conjoints incroyants pour avoir finalement la joie de les “ sauver ”. Mais qu’en est-​il d’un croyant qui emploie l’esprit de Dieu pour endurer la persécution et l’opposition afin de ne pas rompre le mariage, mais dont le conjoint incroyant, non satisfait, finit par s’en aller, soit en allant vivre ailleurs, soit par un divorce légal ? Voici la réponse de Paul : “ Mais si l’incroyant se dispose à partir, qu’il parte, le frère ou la sœur ne sont pas assujettis en pareil cas, mais Dieu vous a appelés à la paix. ” — I Cor. 7:15, NW.

      2. La séparation est-​elle un motif biblique de divorce et donne-​t-​elle le droit de se remarier ?

      2 Dans l’intérêt de sa paix chrétienne, le croyant peut laisser le conjoint incroyant aller vivre ailleurs. L’incroyant peut ne pas se remarier, pas plus que ne peut le faire un chrétien qui se sépare : “ Si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari. ” (I Cor. 7:11). Le croyant abandonné n’a aucun motif scriptural de demander un divorce légal, c’est-à-dire pour cause d’abandon ou de différence incompatible de religion. Si donc il obtient néanmoins un divorce, il n’a pas le droit au point de vue de la Bible de sortir d’un célibat légal non satisfaisant par un remariage. Jésus-Christ lui-​même dit que non, en ces termes :

      3. Selon Matthieu 19:3-9, qu’a dit Jésus à ce sujet ?

      3 “ Les pharisiens l’abordèrent, et dirent, pour l’éprouver : Est-​il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ? Il répondit : N’avez-​vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Pourquoi donc, lui dirent-​ils, Moïse a-​t-​il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier ? Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi. Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité (fornication, NW), et qui en épouse une autre, commet un adultère. ” — Mat. 19:3-9 ; voir également Deutéronome 24:1-4.

      4. Les paroles de Jésus sont-​elles en accord avec les lois interdisant tout divorce ? Quel est le moyen le plus efficace de réduire ou d’empêcher les divorces ?

      4 Ainsi Jésus ne dit pas que le divorce doit être interdit par la loi de l’État, quel que soit le motif, même l’adultère. Les prêtres qui demandent que la loi interdise tout divorce veulent en fait lier les conjoints innocents aux adultères. Par une telle loi, ils protègent le conjoint adultère et, en refusant toute issue au conjoint innocent, ils encouragent l’infidélité conjugale. S’ils permettaient au conjoint innocent de divorcer d’avec l’adultère, cela annulerait le pardon qu’ils accordent à ce dernier au confessionnal. Dans ce cas, le conjoint adultère ne serait pas protégé par l’indulgence du prêtre ou la rémission des péchés accordée à celui qui se confesse mais ne change pas de conduite. La manière biblique, donc la plus efficace, de réduire ou d’empêcher les divorces consiste à enseigner les saintes Écritures et leurs préceptes de moralité, à protéger l’assemblée contre les adultères et non à faire une loi interdisant tout divorce. Pareille loi n’a jamais empêché l’adultère.

      5. Quel divorce est autorisé par les Écritures ? Quel droit donne-​t-​il au divorcé innocent ?

      5 La loi de Dieu sous la nouvelle alliance, ainsi que Jésus l’énonça dans le passage ci-dessus, autorise le divorce pour le motif légitime. Ce motif reconnu par les Écritures ou la Nouvelle Alliance est l’adultère. Un divorce pour ce motif libère le conjoint innocent, lui donnant le droit à une nouvelle union sans commettre l’adultère par le remariage. Un divorce pour tout autre motif ne libère pas les conjoints légalement séparés. S’ils contractaient de nouveaux mariages,

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