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  • Les progrès de la Société du Monde Nouveau dans l’Amérique du Sud
    La Tour de Garde 1954 | 15 juillet
    • La filiale de la Société en Colombie se trouve à Barranquilla. Un jour fut consacré à régler ses problèmes et à établir un programme en vue de l’extension de l’œuvre dans ce pays. La Colombie est un grand territoire dans lequel le témoignage du royaume de Dieu doit être rendu à des millions de personnes.

      À BOGOTA

      Une panne de moteur retarda le départ pour Bogota. Après un court arrêt à Carthagène, pendant qu’il pleuvait à verse, nos deux voyageurs s’envolèrent vers les montagnes. L’avion prit de plus en plus de la hauteur et finit par en atteindre la crête d’où l’on aperçoit le beau plateau sur lequel est bâtie la capitale de la Colombie.

      Le home missionnaire à Bogota est bien situé. De grands préparatifs avaient été faits pour la conférence “ Après Harmaguédon Dieu établira un monde nouveau ”, mais par suite de mesures prises par les autorités, la conférence dut être faite dans la salle du Royaume comme réunion privée. La population de l’intérieur du pays fait preuve de fanatisme et les non-catholiques y sont l’objet d’une grande opposition.

      À 18 h 30 plus de 100 personnes se trouvaient dans la salle du Royaume à laquelle le garage et la salle à manger furent reliés au moyen de haut-parleurs. La présence de 162 auditeurs réjouit fort les missionnaires. Une autre surprise agréable fut la présentation de projections lumineuses en couleurs de l’Assemblée de la société du monde nouveau au Yankee Stadium, projections agrémentées de commentaires. Tandis que les personnes se trouvant dans la salle se réjouissaient des vérités qu’on leur exposait ainsi que des perspectives offertes par le monde nouveau de justice, il y en eut quelques-unes dehors qui étaient animées d’autres sentiments et qui manifestaient leur mécontentement au sujet de cette assemblée en cherchant à créer des troubles.

      Le lendemain matin on constata que le home missionnaire portait des expressions telles que : “ À bas Jéhovah ! ”, “ Mort aux témoins de Jéhovah ! ”, “ Vive la vierge ! ” et qu’il était couvert de croix. L’enseigne en cuivre portant le nom Salón del Reino (Salle du Royaume) était tout égratignée. Il fallut laver bien des choses, toutes les portes, en particulier, afin de rendre au home son plaisant aspect. Lorsque l’instruction religieuse est si piteuse que les gens ignorent qui est Jéhovah, il faut s’attendre à de tels actes de vandalisme. Les traducteurs et savants catholiques, Espagnols ou non, savent que le nom du Souverain de l’univers figure dans la Bible. En espagnol nous le nommons Jehová.

      Après avoir nettoyé les murs, les missionnaires discutèrent leurs problèmes avec les visiteurs. Ils se demandent pourquoi, dans la ville de Bogota comptant une population de 600 000 habitants, il n’y a, après huit ans d’activité, qu’une moyenne de 30 ministres chrétiens de Jéhovah. Faut-​il attribuer ce fait aux gens eux-​mêmes, à la crainte qu’ils ont du gouvernement, à un manque de sens de responsabilité ? Il est difficile de saisir les pensées des gens, mais nous sommes arrivés à la conclusion que nous devons poursuivre notre œuvre d’instruction et aider les personnes éprises de justice à parvenir à la maturité. C’est encourageant de constater que 91 personnes de bonne volonté assistèrent ce soir-​là à une réunion.

      ÉQUATEUR

      Le matin suivant le président et son secrétaire prirent l’avion pour Quito, Équateur, où un congrès devait commencer ce jour-​même, le 26 novembre. Le temps était couvert. Après peu de temps l’avion se mit à décrire des cercles au-dessus des nuages. D’après l’horaire il devait se trouver au-dessus de Quito. La capitale de l’Équateur est cachée dans une vallée entourée de hautes montagnes, aussi le pilote ne voulut-​il pas par ce temps défavorable courir le risque d’atterrir sur son petit aérodrome. Après l’avoir survolé quelques fois il se dirigea vers l’ouest et fit, 1 heure 15 minutes plus tard, un bon atterrissage à Guayaquil. Les voyageurs furent conduits à l’hôtel et apprirent que l’avion partirait le lendemain matin pour Quito. Cet arrêt imprévu permit de rencontrer les missionnaires de cette ville qui, ayant appris de Quito que les voyageurs se rendaient à Guayaquil, les visitèrent à l’hôtel.

      Le lendemain matin, frère Knorr et frère Henschel survolaient de nouveau les hauts sommets des Andes et se dirigeaient vers la belle vallée verdoyante dans laquelle est bâtie Quito, la ville aux toits rouges. Une douzaine de cimes s’élèvent jusqu’à 5 000 m environ ; la ville, elle, est à 2 850 m au-dessus du niveau de la mer. Cotopaxi, le plus haut volcan du monde, est à quelques kilomètres seulement au sud de Quito. Une foule de joyeux congressistes était à l’aérodrome pour souhaiter la bienvenue aux voyageurs, contents de savoir qu’ils étaient arrivés sains et saufs.

      C’était le dernier jour du congrès, qui fut réservé aux visiteurs. La session du matin eut lieu dans la salle du Royaume, celle de l’après-midi au Club Checoeslovaco-Écuatoriano où il y eut 113 personnes. Deux sœurs zélées étaient venues d’Ambato où elles consacrent chaque mois 50 heures à l’œuvre de prédication et conduisent toutes les semaines 16 études bibliques.

      Le groupe de Quito s’acquitte de son travail. Dix missionnaires et 60 prédicateurs de la ville participent activement à la proclamation.

      Après avoir quitté Quito, nos voyageurs Knorr et Henschel arrivèrent samedi après-midi à Guayaquil où, dans le spacieux Salón del Reino, se déroulait depuis le jour précédent un congrès enthousiaste. Le nombre des participants était graduellement monté à 189, mais lorsque frère Knorr prononça le discours final le dimanche soir, il y eut 252 personnes dans la salle.

      Lorsque les premiers missionnaires arrivèrent à Guayaquil il y a cinq ans, ils n’y trouvèrent aucun témoin. Actuellement 80 participent à l’œuvre. La population accepte et étudie volontiers les publications.

      Les routes étant rares en Équateur, il est difficile de se rendre d’une ville à l’autre. Malgré cela 50 frères de Manta, Riobamba et Cuenca se rendirent par camion à Guayaquil. Quelques-uns d’entre eux se firent baptiser.

      Après le congrès frères Knorr et Henschel passèrent deux jours à discuter avec les missionnaires des problèmes locaux. D’autres missionnaires seront encore envoyés dans ce pays afin de faire progresser l’œuvre.

      Dans ces trois pays de nombreux indices révèlent une activité accrue de la Hiérarchie catholique romaine. Des prêtres d’autres pays, surtout d’Espagne, y sont envoyés. Une lutte est engagée dans le dessein de maintenir le peuple dans la sujétion.

      Jéhovah a établi sa société du monde nouveau dont les représentants sont disséminés sur toute la terre. Ils ne cherchent pas à dominer le peuple par des intrigues mais prêchent les vérités contenues dans la Bible et attirent l’attention des hommes sur l’unique espérance : le règne du Christ et le monde nouveau. Chaque année ils sont plus nombreux car les hommes manifestant la docilité des brebis sont trouvés et instruits, et tous ensemble progressent vers la maturité. Avant que le litige soit tranché le combat deviendra peut-être intense, mais Jéhovah ne laisse subsister aucun doute quant à son issue. Il éliminera la méchanceté de la terre et préservera les justes pour la vie éternelle. Dans l’Amérique du Sud des hommes en nombre croissant attendent ce monde nouveau. Ils ne seront pas déçus !

  • “ Une parole dite à propos ”
    La Tour de Garde 1954 | 15 juillet
    • “ Une parole dite à propos ”

      ● La population de la région des charbonnages dans le nord-est de la France peut être divisée, grosso modo, en trois classes : les catholiques, les communistes et les indifférents. Il arrive souvent qu’un catholique dise à un témoin de Jéhovah : “ Votre religion n’est pas française ; elle vient de l’Amérique ”, oubliant entièrement que sa religion n’est pas française non plus puisqu’elle vient de Rome.

      ● Dans une des villes de cette région un prêtre demanda à un témoin âgé de sept ans, qui se tenait à un carrefour pour offrir aux passants des écrits bibliques, s’il était payé pour ce travail. “ Oui, c’est sûr ”, répondit-​il. “ Tout ouvrier mérite son salaire. Jéhovah me donnera la vie éternelle dans le monde nouveau. Mais à quel salaire avez-​vous pensé ? ” Le prêtre s’en alla sans dire un autre mot.

      ● Dans une autre ville de cette région un témoin de Jéhovah âgé de 78 ans fut visité par son prêtre qui lui dit : “ Je ne puis comprendre pourquoi vous avez quitté votre religion après l’avoir pratiquée si longtemps. Comment avez-​vous pu devenir aussi fou à votre âge ? ” Le témoin répondit : “ Vous avez absolument tort — le contraire est vrai. J’étais un fou parmi les fous pendant soixante-dix-sept années. Puis j’ai été guéri spirituellement. Oui, quand j’avais 77 ans je vous appelais encore “ père ” alors que je pourrais être votre grand-père. ”

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