prisonnière à la maison. Quand elle voulait aller aux réunions, il s’asseyait près de la porte et l’empêchait de sortir. Dans la journée, il téléphonait à toute heure du jour pour s’assurer qu’elle était bien chez elle. Aussi se mit-​elle à établir une route de périodiques, en commençant par son boulanger ; elle entama une étude de la Bible avec sa voisine et abonna son cordonnier aux deux périodiques.

“Plus tard, une dame dont le mari avait interdit aux témoins de Jéhovah de venir chez elle, la rencontra dans la rue et lui demanda d’étudier la Bible avec elle. Depuis, la jeune femme l’a déjà emmenée plusieurs fois aux réunions.

“Un matin, tandis que nous travaillions ensemble dans le service, le mari survint et fit monter la jeune femme dans sa voiture. Il l’emmena, pour toute la journée, chez l’un de ses amis, opposé à la vérité. Quelque temps après, la dame de la maison, curieuse, se mit à poser des questions. La jeune femme saisit l’occasion de lui rendre témoignage, lui plaça une Bible, deux livres et deux périodiques. La dame s’intéressa si vivement à la vérité qu’elle pria la proclamatrice de revenir chez elle afin de l’aider à comprendre la Bible.

“Cette sœur a montré qu’elle appartenait à la bonne sorte de ministres, même dans les circonstances les plus difficiles. Dernièrement, elle remit un rapport de service révélant qu’elle avait consacré trente heures au ministère et placé plus de cinquante périodiques dans le mois. Elle a le ferme espoir d’avoir un jour la liberté d’assister à toutes les réunions à la Salle du Royaume.”

Jamais assez de ces publications

Deux témoins de Jéhovah du Texas se rendirent à une prison pour s’entretenir avec le sous-directeur. Voici ce qu’ils nous rapportent à ce sujet. “Nous nous assîmes et parlâmes avec lui pendant une heure. Nous lui demandâmes si les prisonniers avaient besoin de quelques numéros de La Tour de Garde et de Réveillez-vous ! pour les aider à lire et étudier la Bible ; il nous répondit aussitôt : Nous n’avons jamais assez de ce genre de publications. Nous serions heureux d’en recevoir ; je vais vous accompagner jusqu’à votre voiture et j’en rapporterai. Nous lui laissâmes soixante-dix exemplaires de La Tour de Garde et de Réveillez-vous ! Je m’informai de la Traduction du monde nouveau que nous avions laissée lors de notre précédente visite. Il me répondit : Les étages inférieurs, où on s’en servait beaucoup, viennent de me la renvoyer et je l’envoie maintenant aux étages supérieurs d’où me parviennent de nombreuses demandes à son sujet. Je voulus savoir si l’unique exemplaire suffisait pour cette unité ; j’appris que plusieurs autres exemplaires seraient nécessaires. Le sous-directeur exprima sa vive appréciation de nos visites et de la Traduction du monde nouveau ainsi que des périodiques. Il nous apprit que, lorsqu’il appartenait à l’armée de l’air, il lisait nos publications tout en pilotant son appareil, au cours de ses divers voyages. Nous envisageons de nous rendre de nouveau à la prison.”