recevoir l’héritage céleste avec le Christ vient à mourir, comme cela a été le cas pour beaucoup d’“autres brebis” du Christ depuis le début de leur rassemblement (Jean 10:16)? Puisqu’il a exercé la foi en Celui qui est “la résurrection et la vie”, un tel chrétien sera dans une meilleure situation par rapport au nouveau système de choses quand il reviendra à la vie sur la terre, probablement dès le début de la résurrection (Hébreux 11:35). Il sera donc prêt très tôt à recevoir des privilèges spéciaux sous la domination du Royaume céleste. C’est ainsi que se réalisera, à la gloire de Dieu, l’espérance de la résurrection qui était la sienne au moment de sa mort.

16, 17. a) Pour ce qui est de la résurrection, que dire des fidèles de l’ère préchrétienne qui attendaient la venue de la “postérité” de la “femme” de Dieu? b) Par quelles paroles Jésus affirma-​t-​il qu’ils seraient ressuscités?

¹⁶ Les disciples de Jésus Christ qui ont exercé la foi en lui depuis sa première venue ne seront pas les seuls à profiter de la résurrection. En bénéficieront aussi les hommes de l’ère préchrétienne qui, ayant foi en Jéhovah Dieu, attendaient la venue de la “postérité” de sa “femme” symbolique, conformément à la prophétie de Genèse 3:15. Cette “postérité” se révéla être celle qu’on appela plus tard ‘la postérité d’Abraham’. (Genèse 12:1-3; Galates 3:16.) Parmi ces fidèles qui attendaient la venue de la “postérité” de Jéhovah Dieu, le Grand Abraham, figuraient le patriarche Abraham, son fils Isaac et son petit-fils Jacob ou Israël. Confirmant que leur résurrection était certaine, Jésus Christ, la Postérité d’Abraham, déclara:

¹⁷ “Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-​vous pas lu ce qui a été prononcé à votre adresse par Dieu, disant: ‘Je suis le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob’? Il est le Dieu, non pas des morts, mais des vivants.” (Matthieu 22:31, 32). “Mais quant aux morts, et au fait qu’ils sont relevés, n’avez-​vous pas lu dans le livre de Moïse, dans le récit du buisson, comment Dieu lui a dit: ‘Je suis le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob’? Il est Dieu, non pas des morts, mais des vivants.” (Marc 12:26, 27). “Car pour lui tous sont vivants.” (Luc 20:37, 38). C’est ainsi qu’indirectement Jéhovah nous a donné l’assurance que les morts seraient bien ressuscités.

18. Eu égard à la nature de la postérité promise, de qui Abraham était-​il une image typique?

¹⁸ Dieu lui-​même a promis à son ami Abraham que toutes les familles de la terre “se béniront” grâce à sa “postérité”. (Jacques 2:23; Genèse 12:1-3; 22:15-18.) Puisque cette “postérité” est devenue spirituelle, l’homme Abraham n’était qu’une image typique de Jéhovah Dieu qui, lui seul, pouvait devenir le Père d’une “postérité” spirituelle, Jésus Christ glorifié dans les cieux.

19. Quelle description prophétique trouvons-​nous en Révélation 20:11-14?

¹⁹ Nous avons à notre disposition une description prophétique de la résurrection à venir des familles de la terre endormies dans la mort. Nous la trouvons en Révélation 20:11-14 qui, en termes symboliques, nous dit: “Et j’ai [l’apôtre Jean] vu un grand trône blanc et celui qui était assis dessus. De devant lui se sont enfuis le ciel et la terre, et il n’a pas été trouvé de place pour eux. Et j’ai vu les morts, les grands et les petits, debout devant le trône, et des rouleaux ont été ouverts. Mais un autre rouleau a été ouvert; c’est le rouleau de vie. Et les morts ont été jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les rouleaux, selon leurs actions. Et la mer a rendu les morts qui se trouvaient en elle, et la mort et l’Hadès ont rendu les morts qui étaient en eux, et ils ont été jugés chacun selon ses actions. Et la mort et l’Hadès ont été lancés dans le lac de feu. Cela signifie la seconde mort: le lac de feu.”

20. À la fin du jour de jugement de mille ans, quel sera le sort des humains selon que leur nom aura été ou non inscrit dans le livre de vie?

²⁰ Durant le “jour” de mille ans que Dieu a “fixé” pour “juger la terre habitée avec justice par un homme qu’il a établi”, les humains ressuscités devront profiter de toutes les dispositions divines qui seront alors prévues pour leur salut éternel (Actes 17:31). C’est en ce sens qu’ils devront ‘se bénir’. S’ils passent parfaitement l’épreuve finale de leur intégrité, ils obtiendront en récompense la vie éternelle dans le paradis universel. Sinon? Ils subiront “la seconde mort” pour laquelle il n’y a aucune résurrection possible (Révélation 20:14). Leur sort sera celui qui est décrit en Révélation 20:15, savoir: “Et quiconque n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie était lancé dans le lac de feu.”

Des fidèles actuellement vivants ne mourront jamais

1, 2. Où des millions d’humains qui aiment le Souverain Seigneur, Jéhovah Dieu, n’ont-​ils nullement envie de vivre éternellement? De quelles paroles de Jésus Christ se souviennent-​ils néanmoins?

LA TERRE compte aujourd’hui plusieurs milliards d’habitants dont quelques millions sont en train d’apprendre qu’ils ont la possibilité merveilleuse de vivre à toujours sans jamais connaître la mort. Bon nombre d’entre eux se souviennent peut-être d’un vieux chant religieux anglais qui disait: “Aimez le Seigneur, sinon vous n’irez pas au ciel à votre mort.” Cependant, plusieurs millions d’humains bien vivants, qui aiment le Souverain Seigneur, Jéhovah Dieu, ne désirent nullement aller au ciel. Leur espérance, qu’ils ont reçue de Dieu, est de voir la restauration du paradis sur la terre et son extension jusqu’aux extrémités du globe. C’est là qu’ils souhaitent vivre à jamais, dans la perfection humaine, sous la direction d’un gouvernement céleste et juste (Luc 23:43). Ils se souviennent des paroles remarquables que Jésus adressa à Marthe juste avant qu’il ressuscite son frère, Lazare. Elles méritent une profonde réflexion de la part de tous les vivants; voici ces paroles:

² “Quiconque vit et exerce la foi en moi ne mourra jamais.” — Jean 11:26.

3. Quel discours a été donné le 24 février 1918, et quels événements ultérieurs n’ont pas permis qu’il continue d’être donné?

³ Des hommes et des femmes de notre siècle eurent leur attention attirée sur cette espérance