BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Prescience, prédestination
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • fournissait des efforts acharnés pour atteindre “le but pour le prix de l’appel de Dieu, appel vers le haut” (Phil. 3:8-15), et qu’il veillait soigneusement à ne pas devenir lui-​même, “d’une façon ou d’une autre, un homme désapprouvé”. — I Cor. 9:27.

      En revanche, si on les applique collectivement à la “nation sainte”, la congrégation chrétienne dans son ensemble (I Pierre 2:9), les textes précités révèlent seulement que Dieu avait prévu et décidé d’avance la formation de cette classe (sans pour cela prédestiner les individus qui la composeraient). Ces passages de l’Écriture indiquent également qu’il avait défini à l’avance le ‘modèle’ auquel devraient se conformer tous ceux qui seraient par la suite appelés à être membres de ce groupe, dans le cadre de son dessein (Rom. 8:28-30; Éph. 1:3-12; II Tim. 1:9, 10). Enfin, il avait déterminé d’avance les œuvres que ces personnes seraient tenues d’accomplir et les épreuves auxquelles elles auraient à faire face en raison des souffrances que le monde leur infligerait. — Éph. 2:10; I Thess. 3:3, 4.

      Pour les textes qui se rapportent aux ‘noms écrits dans le livre de vie’, voir l’article NOM.

  • Présence
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • PRÉSENCE

      Ce mot traduit le grec parousia, de para (“avec”) et ousia (“être”, du verbe éimi, “je suis”). Il signifie donc littéralement “le fait d’être avec”, d’où “présence”. On le rencontre 24 fois dans les Écritures grecques chrétiennes, souvent en rapport avec la présence du Christ et son Royaume messianique.

      De nombreuses versions rendent ce terme différemment selon les passages. Tout en traduisant parousia par “présence” dans certains textes, elles lui substituent plus fréquemment le mot “venue”. Voilà pourquoi on parle de la “seconde venue” ou du “second avènement” de Jésus Christ (la Vulgate a rendu le grec parousia par le latin adventus [“avènement” ou “venue”] en Matthieu 24:3). Certes, la présence de Jésus englobe nécessairement son arrivée là où il est présent. Cependant, en traduisant parousia par “venue” on ne met en évidence que l’arrivée et on laisse de côté la présence qui lui fait suite. Tout en reconnaissant que l’on peut traduire parousia à la fois par “arrivée” et par “présence”, les lexicographes s’accordent généralement à penser que ce mot évoque avant tout une présence.

      Ainsi, le Dictionnaire grec-français de A. Bailly donne à parousia le sens premier de “présence”. Dans son Expository Dictionary of New Testament Words (t. I, p. 208), W. Vine explique: “PAROUSIA (...) désigne à la fois l’arrivée et la présence qui s’ensuit. Par exemple, dans une lettre [en grec] sur papyrus une femme parle de la nécessité de sa parousia quelque part pour régler des questions ayant trait à ses biens (...). Quand elle se rapporte au retour du Christ, lors de l’enlèvement de l’Église, [la parousia] représente non pas seulement sa venue rapide en faveur de ses saints, mais aussi sa présence avec eux depuis cet instant jusqu’à celui de sa révélation et de sa manifestation au monde.” Le Dictionnaire du Nouveau Testament, de Xavier Léon-Dufour (p. 411), indique que le terme parousia était “utilisé dans le monde gréco-romain pour désigner les visites officielles des empereurs”.

      Les écrits profanes sont évidemment utiles à qui veut déterminer la signification de ce terme grec. Toutefois, il est encore plus instructif de considérer l’emploi qui en est fait dans la Bible. Ainsi, en Philippiens 2:12, Paul souligne que les chrétiens obéissaient en tout temps: “Non seulement durant ma présence [parousiaï], dit-​il, mais bien plus volontiers maintenant, pendant mon absence [apousiaï].” De même, en II Corinthiens 10:10, 11, après avoir parlé de ceux qui affirmaient à son sujet: “Ses lettres (...) ont du poids et de la force, mais sa présence [parousia] personnelle est faible et sa parole méprisable”, Paul ajoute: “Qu’un tel homme tienne compte de ceci: tels nous sommes en parole, par des lettres, quand nous sommes absents [apontes], tels aussi nous serons en action, une fois présents [parontes].” (Voir également Philippiens 1:24-27). Ainsi donc, l’opposition est faite entre la présence et l’absence, et non entre l’arrivée (ou la venue) et le départ.

      Voilà pourquoi on trouve cette observation dans l’appendice de l’Emphasised Bible, de J. Rotherham (p. 271): “Dans cette édition parousia est uniformément rendu par ‘présence’ (le mot ‘venue’ n’a pas été employé pour ce terme-​là) (...). Son sens de ‘présence’ est si bien [établi] par son opposition avec l’‘absence’ (...) qu’on se demande tout naturellement: Pourquoi ne pas toujours le traduire de la même façon?”

      Que la parousia de Jésus ne consiste pas seulement en une venue soudaine suivie d’un départ rapide, mais plutôt en une présence qui s’étend sur une certaine période, c’est ce qui ressort des paroles du Christ rapportées en Matthieu 24:37-39 et en Luc 17:26-30. Ici, les “jours de Noé” sont comparés à la “présence du Fils de l’homme” (aux “jours du Fils de l’homme”, selon Luc). Jésus ne limite donc pas sa comparaison à la venue du déluge, aboutissement des jours de Noé. Toutefois, il montre que sa “présence” ou ses “jours” connaîtront un dénouement semblable. Puisque les “jours de Noé” ont duré plusieurs années, il y a de bonnes raisons de croire que la “présence [ou les “jours”] du Fils de l’homme” devait aussi s’étendre sur plusieurs années et qu’elle s’achèverait par la destruction de ceux qui n’auraient pas profité de la délivrance qui leur était offerte.

      LA NATURE DE LA “PAROUSIE” DU CHRIST

      Une parousia ou “présence” peut, bien sûr, être visible. Du reste, ce mot apparaît six fois au sujet de la présence visible d’hommes comme Stéphanas, Fortunatus, Achaïcus, Tite et Paul (I Cor. 16:17; II Cor. 7:6, 7; 10:10; Phil. 1:26; 2:12). Toutefois, elle peut aussi être invisible. C’est ce qu’indique le fait que Paul utilise le verbe apparenté paréimi quand il se dit “présent d’esprit” quoique absent de corps (I Cor. 5:3). De même, l’historien juif Josèphe, écrivant en grec, parle de la “présence de Dieu” au mont Sinaï, présence invisible qui se manifestait par des tonnerres et des éclairs. — Histoire ancienne des Juifs, liv. III, chap. IV, par. 1.

      Puisque Jésus Christ, le Fils ressuscité de Jéhovah, a reçu ‘tout pouvoir dans le ciel et sur la terre’ et qu’il est devenu “la représentation exacte de [l’]être même [de Dieu]”, il s’ensuit qu’il peut aussi être présent d’une manière invisible (Mat. 28:18; Héb. 1:2, 3). Il est d’ailleurs à noter que lorsqu’il était sur terre, Jésus Christ était capable de guérir les malades à distance, tout comme s’il était présent en personne. — Mat. 8:5-13; Jean 4:46-53.

      Il est également clair que Jéhovah Dieu a soumis les

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager