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  • Souhaitez-vous trouver une solution aux problèmes de la vie ?
    Réveillez-vous ! 1972 | 22 avril
    • Souhaitez-​vous trouver une solution aux problèmes de la vie ?

      VOUS sentez-​vous par moments accablé par les problèmes de la vie ? Souhaitez-​vous ardemment que l’on trouve une solution à ces difficultés ?

      Des gens de plus en plus nombreux sont dans ce cas, car partout les problèmes se multiplient et s’aggravent.

      Celui qui doit subvenir aux besoins d’une famille a des problèmes d’emploi. Il constate que l’économie nationale est très instable. La sécurité de sa famille le préoccupe. La ménagère doit faire face au problème de la hausse des prix et se demande comment elle va joindre les deux bouts.

      Les jeunes sont consternés par la tension qui règne au sein de la société moderne. Devant la concurrence économique, la course aux armes nucléaires, les guerres, la pollution, la corruption et la haine raciale, ils se demandent : “La vie vaut-​elle la peine d’être vécue ?”

      C’est cette situation qui incita un groupe de savants à écrire : “La société est parvenue à une étape de son développement où le stress et les états de tension engendrés par la rapidité des progrès techniques sont non seulement en train de dépasser la faculté d’adaptation de l’homme — aussi bien physique que mentale — mais également de mettre en danger son existence même.” — New York Times, 20 juin 1971.

      Quel effet ont sur nous les problèmes actuels ? Un article paru dans Sélection du Reader’s Digest donne à cette question la réponse des médecins : “Un traumatisme affectif peut provoquer une véritable maladie et occasionner des transformations tout à fait réelles du métabolisme et de la constitution physique d’un individu au demeurant parfaitement normal. (...) Lors d’une récente conférence médicale, des spécialistes ont reconnu que deux sur trois environ des malades qui venaient consulter leur médecin souffraient de troubles d’origine affective.”

      Tout stress ou agression n’est pas mauvais. Penser, travailler et même jouer exigent de la tension nerveuse. À ce propos, le Dr Hans Seyle, chercheur né à Vienne, déclara : “D’une certaine manière, la joie, une partie de tennis, (...) sont des agressions. (...) Mais les difficultés surviennent quand une tension particulière, physique ou morale, dure trop longtemps.” Par conséquent, tandis qu’il est normal de lutter contre certaines agressions, vivre trop longtemps sous pression engendre l’irritation, la frustration, l’angoisse et la peur, états affectifs extrêmement nuisibles.

      Peut-​on espérer qu’un changement interviendra de façon à faire disparaître les agressions nuisibles ? À en juger par ce que l’homme a accompli jusqu’à présent, on est tenté de répondre aussitôt par un NON énergique. Et pourtant, il y a de bonnes raisons de croire qu’à notre époque, probablement au cours de la présente décennie, une solution permanente interviendra.

      Cela est-​il vraiment possible ? C’est ce que nous allons voir, mais tout d’abord examinons de plus près les principaux problèmes de notre temps.

      LE COÛT DE LA VIE

      Les économistes disent : “On risque de ne plus pouvoir maîtriser longtemps l’inflation à l’échelle mondiale.”

      Pays Augmentation du coût Pourcentage prélevé

      de la vie en 1970 en impôts sur chaque franc

      FRANCE 5,7 pour cent 36,9

      NORVÈGE 9,5 pour cent 38,2

      ÉTATS-UNIS 5,9 pour cent 29,9

      LE CHÔMAGE

      LA GRANDE-BRETAGNE a enregistré le plus grand nombre de chômeurs depuis plus de trente ans.

      Parlant du chômage en AFRIQUE, un sociologue a dit : “Il n’y a aucune solution possible.”

      À propos de l’AMÉRIQUE LATINE, le Monthly Labor Review dit : “Le chômage paraît avoir augmenté depuis quelques années.”

      Concernant les ÉTATS-UNIS, un rapport publié en 1971 déclare : “Dans tout le pays, les chômeurs à la recherche d’un emploi ne rencontrent que des déceptions.”

      LA CRIMINALITÉ

      Aux États-Unis, toutes les 72 minutes on enregistre : 36 vols, 2 meurtres et 5 viols.

      On n’est plus en sécurité dans la rue

      “La peur règne dans les rues. (...) Les gens évitent de sortir quand il fait noir et, de plus en plus, même en plein jour.” — Le sénateur Mike Mansfield.

      On n’est plus en sécurité chez soi

      Un nombre croissant de logements sont pourvus de serrures de sûreté et d’avertisseurs et les gens se munissent d’un fusil ou d’un chien de garde. Comme le déclara le Sunday News de New York, “le dicton qui prétend que ‘charbonnier est maître en sa maison’ n’est vrai aujourd’hui qu’à condition que cette maison soit fortifiée”. — 31 janvier 1971.

      LA GUERRE

      Les dépenses militaires à l’échelle mondiale s’élèvent à plus de 1 000 milliards de francs français par an, soit À QUELQUE 115 MILLIONS PAR HEURE !

      Entre 1914 et 1970 quatre guerres importantes firent plus de 71 millions de morts et laissèrent des centaines de millions de mutilés.

      LA MALADIE

      Il y a plus de médecins, plus d’hôpitaux, plus d’établissements psychiatriques, plus de facultés médicales, et pourtant les hommes sont de plus en plus malades !

      Les affections cardiaques mortelles font de plus en plus de victimes

      Les malades mentaux occupent un lit d’hôpital sur deux

      Le cancer : échec aux médecins

      Les frais médicaux sans cesse plus élevés “saignent” monsieur Dupont

      Recrudescence des maladies vénériennes

      Année “record” pour les maladies mortelles ?

      Les maladies de cœur restent celles qui font le plus de victimes aux États-Unis

      LA POLLUTION

      L’AIR : ‘Le dernier vestige d’air pur disparut des États-Unis il y a six ans ! — Register de New Haven (1969).

      LE BRUIT : “Si les niveaux de la pollution sonore s’élèvent au cours des trente prochaines années au même taux que pendant les trente années écoulées ils pourraient se révéler mortels.” — Le Dr V. O. Knudsen, physicien de réputation mondiale.

      L’EAU : “Au cours des vingt années écoulées la vie dans les mers a diminué de 40 pour cent.” — Jacques-Yves Cousteau, célèbre océanographe français.

      LE SOL : ‘La pulvérisation de DDT a créé un voile toxique qui recouvre la surface de la terre tout entière.’ (Stern). ‘La République allemande s’asphyxie lentement, ensevelie sous les immondices.’ — Schwarzwald Bote.

      LA MISÈRE

      “Il est déjà trop tard pour éviter des famines qui feront périr des millions de gens, peut-être d’ici 1975. (...) Déjà un demi-milliard de personnes meurent lentement de faim. Un milliard encore sont sous-alimentées.” — Le professeur Paul Ehrlich, parlant en février 1970.

      “Selon toute apparence le monde est à la veille de la plus grande famine de l’histoire. (...) Une telle famine revêtira des proportions énormes et touchera des centaines de millions, voire des milliards d’hommes.” — Trop nombreux (angl.) de Georg Borgstrom (1969).

      LA MISÈRE EXISTE MÊME AU SEIN DES PAYS RICHES

      “On estime que dix à douze millions des 202 millions d’habitants des États-Unis ont toujours très faim.” — La lutte contre la faim (angl.) de C. M. Wilson (1969).

      “Il existe aujourd’hui aux États-Unis au moins onze millions d’habitations surpeuplées et qui n’atteignent pas les normes requises par la loi, soit seize pour cent du nombre total de logements recensés.” — Rapport de la commission pour les problèmes urbains, pages 9 et 10.

      ‘C’est là peut-être le premier signe tangible de l’effondrement de notre civilisation.’ — Paroles prononcées par Kevin White, maire de Boston, lors d’une visite à l’un des bas quartiers de New York en avril 1971.

      LA TOXICOMANIE

      DANS TOUTES LES NATIONS

      L’Organisation mondiale de la santé estime que plus de 200 millions d’habitants du monde fument régulièrement de la marijuana. Parlant de la lutte contre la drogue, une autorité suédoise en la matière déclara : “Nous avons tout au plus dix ans pour prévenir une catastrophe sociale. (...) Il est peut-être déjà trop tard.”

      À TOUS LES ÉCHELONS DE LA SOCIÉTÉ

      Militaires, ouvriers, employés et même écoliers font usage de la drogue. Un ancien toxicomane fit cet aveu : “Je me suis drogué en compagnie de millionnaires à Miami et en compagnie des clochards de Bowery.”

      Nombre de médecins voient un danger tout aussi grand dans l’abus de drogues “légitimes” — y compris les amphétamines, les barbituriques et les pilules pour maigrir — qui faisaient partie des quelque deux milliards de médicaments prescrits et absorbés en 1970 rien qu’aux États-Unis.

  • A-t-on noirci le tableau ?
    Réveillez-vous ! 1972 | 22 avril
    • A-​t-​on noirci le tableau ?

      EXAGÈRE-​T-​ON les problèmes de notre temps ?

      Les uns prétendent que oui. Ces personnes font remarquer qu’on a toujours connu la criminalité, les guerres, la misère et le mécontentement à propos des conditions de vie.

      Elles ajoutent : Même dans les grandes agglomérations, il n’y a, selon le calcul des probabilités, qu’une chance sur plusieurs milliers que l’on soit victime d’un meurtre ou d’un viol. Les toxicomanes ne représentent qu’une petite minorité de la population. En outre, on ne peut nier qu’aujourd’hui beaucoup de pays connaissent une grande prospérité et que les ouvriers possèdent plus de biens matériels que jamais auparavant.

      De plus, tandis que la guerre fait rage dans certaines régions, la plupart des nations sont en paix. Et malgré les sérieux avertissements concernant la pollution, il est évident que les gens sont loin de “mourir comme des mouches”. “Même s’il faut renoncer à consommer de l’espadon contaminé par le mercure, dit-​on, il y a bien assez d’autres aliments à manger.”

      Évidemment, tout cela est vrai.

      Pourtant, de tels propos ne tiennent pas compte de certains facteurs d’importance capitale. Lesquels ?

      Même si les hommes touchés directement ou qui subissent un mal visible à cause de l’un ou l’autre de ces nombreux problèmes ne constituent qu’une minorité, le fait demeure que nous sommes tous concernés d’une manière ou d’une autre.

      De plus, les chances de nous trouver parmi ceux qui sont touchés directement augmentent de jour en jour.

      Pourquoi on ressent les effets des problèmes

      Un danger ne doit pas nécessairement être immédiat ou évident pour que l’on en ressente les effets. Tout le monde n’habite pas dans un quartier où le taux de criminalité est élevé. Vous pouvez peut-être sortir le soir sans risquer de vous faire attaquer. Sachant toutefois que le nombre de ces attaques augmente chaque année, vous êtes néanmoins inquiet.

      De plus, le coût énorme de la criminalité et de la lutte contre ce fléau (plus de 300 000 000 000 de francs français par an rien qu’aux États-Unis) doit être supporté par le citoyen moyen sous forme d’une augmentation des prix et des impôts. En réalité, personne n’échappe complètement aux effets de ce problème, qui que l’on soit et où que l’on habite.

      La toxicomanie se répand sans cesse davantage. Bien que ceux qui s’adonnent aux drogues “dures” soient relativement peu nombreux, il n’en demeure pas moins qu’une grande partie de la population du monde prend l’habitude de se droguer de plus en plus. Des millions d’hommes et de femmes ont recours aux tranquillisants, aux somnifères, aux excitants du système nerveux et à d’autres produits pharmaceutiques dits “non dangereux”, pour se calmer ou se stimuler. Plus les problèmes se multiplient, plus on est tenté d’abuser de ces produits ou de recourir à d’autres plus puissants encore.

      Problèmes des bureaucrates et des ouvriers

      Vous occupez peut-être un bon emploi, bien rémunéré. L’entreprise pour laquelle vous travaillez semble sûre et stable. Et pourtant, comme de plus en plus de gens occupant un tel emploi aujourd’hui, vous vous sentez incertain de l’avenir et inquiet. Pourquoi ?

      Prenons le cas des techniciens et des membres des professions libérales. La revue Today’s Health (publiée par l’Association des médecins américains) contenait dernièrement un article intitulé “Des jours sombres pour les bureaucrates”. Cet article montrait qu’aux États-Unis “depuis 1969 le taux de chômage chez les techniciens et les membres des professions libérales a augmenté de 27 pour cent. Environ 1 213 000 bureaucrates sont actuellement sans travail”. Beaucoup d’entre eux vivent de l’aide sociale.

      Quant à ceux qui travaillent encore, ils vivent néanmoins dans l’incertitude de l’avenir, se rendant compte que même les grosses entreprises peuvent avoir brusquement de graves ennuis ou faire faillite.

      Un emploi bien rémunéré, tel un poste de direction, est souvent une source de problèmes. Les hommes d’affaires sont généralement plus enclins que les autres à souffrir d’hypertension. Or, la médecine a découvert que même une légère hypertension peut provoquer une crise cardiaque ou une attaque.

      Qu’en est-​il des ouvriers ? Le tableau les concernant est-​il moins sombre ?

      Sous le titre “Mécontentement des ouvriers”, un article de Newsweek dit : “En général, l’ouvrier américain contemporain, bien qu’il gagne plus d’argent que jamais auparavant pour moins d’heures de travail, qu’il ait donc un plus grand pouvoir d’achat, est franchement mécontent.”

      Les raisons de ce mécontentement sont “la monotonie mortelle” de nombreux travaux. On compare l’usine moderne à “une mine de sel doublée d’or” où l’ouvrier ne “met plus son amour-propre dans son travail et dans son rôle de père subvenant aux besoins de sa famille”. Les ouvriers ont aussi souvent l’impression que la direction s’intéresse plus aux machines qu’aux hommes qui les font fonctionner.

      Selon William Karp, expert en matière de relations industrielles, l’ouvrier moyen “n’est pas sûr, bien qu’il n’exprime pas son incertitude, de pouvoir continuer à gagner sa vie”. Cette incertitude est due en grande partie à l’accroissement de l’automatisation, car de plus en plus les machines remplacent les hommes.

      Le même état de choses règne dans d’autres pays prospères. Selon une dépêche de l’Associated Press datée du 13 juin 1971, le psychiatre en chef d’un grand hôpital de Tokyo estime qu’environ le tiers des salariés de cette ville souffrent d’un début de névrose.

      En ce qui concerne les problèmes de la guerre, de la pollution, de la détérioration des villes, etc., la situation est analogue. Ce n’est pas le danger immédiat qui engendre un sentiment de frustration, mais le fait que les chances d’une solution ou même d’une amélioration paraissent minces. L’avenir semble donc sombre, dénué de toute espérance.

      Puisque les problèmes de notre temps touchent à la fois riches et pauvres, habitants de toutes les régions et de tous les pays, où trouver une solution ? Vers quels remèdes beaucoup de gens se tournent-​ils ?

  • Les solutions proposées
    Réveillez-vous ! 1972 | 22 avril
    • Les solutions proposées

      BEAUCOUP de gens débordés par les problèmes, agissent sans réfléchir. Ils recourent parfois à un palliatif, ce qui ne constitue pas toutefois une véritable solution. Certains essaient même de se convaincre qu’en réalité les problèmes n’existent pas.

      Des milliers de nos contemporains prétendent avoir trouvé le moyen d’échapper au stress et à la tension nerveuse grâce aux philosophies orientales ou occidentales. Les uns disent que par une méditation intense ils sont capables d’“exclure” les problèmes de leurs pensées et de trouver la paix intérieure. Les autres croient qu’il faut surtout garder une attitude optimiste grâce au “pouvoir de la pensée positive”. “Ayez foi en l’avenir, disent-​ils. Ayez confiance en vous-​même et en votre pouvoir de réussir !”

      Est-​ce là toutefois la solution aux problèmes de notre temps ?

      De toute évidence, pareille philosophie ne vous fera pas sortir d’un embouteillage si vous êtes entouré de longues files de voitures. De même, si on essaie d’“exclure” de ses pensées les signes avertisseurs indiquant que l’on souffre d’une tumeur maligne, pareille façon d’agir n’empêchera pas la tumeur de se développer.

      L’optimisme et la confiance sont certes des qualités utiles, mais il leur faut un fondement solide, comme en témoigne le cas suivant. Le New York Times Magazine publia récemment un article concernant G. I. Rodale, éditeur célèbre et l’un des dirigeants du mouvement en faveur de la culture biologique et des aliments de régime. Selon cet article, Rodale aurait dit : “Je vivrai jusqu’à cent ans si je n’ai pas le malheur d’être écrasé par un chauffard.” Le lendemain de la publication de cet article, Rodale mourut d’une crise cardiaque à l’âge de 72 ans.

      Vivre dans un monde imaginaire ou bâtir des châteaux en Espagne autour de nos ambitions ou des capacités que nous nous attribuons, est peut-être apaisant. Cependant, si ces chimères n’ont pour fondement que notre intelligence et nos opinions personnelles imparfaites ou encore les philosophies changeantes d’hommes mourants, nous courons immanquablement vers une amère désillusion.

      L’occultisme est-​il la solution ?

      Connaître l’avenir ! Qu’y a-​t-​il de mieux pour nous affranchir de l’incertitude et de l’angoisse ?

      Dans beaucoup de pays les sciences occultes attirent de nombreux adhérents. De plus en plus de gens recourent à l’astrologie et au spiritisme pour essayer de scruter l’avenir.

      En 1946 déjà, le conservateur adjoint de l’Éducation au musée américain d’histoire naturelle à Washington, déclara que “dix mille clients par semaine consultent les astrologues de la capitale”. Il cita les noms de hauts fonctionnaires parmi ceux qui s’adressent aux diseurs de bonne aventure. Un député faisait “tirer son horoscope toutes les semaines à son bureau”.

      Si vous songez à chercher une solution à vos problèmes de cette manière, posez-​vous d’abord cette question : Qu’en est-​il des régions du globe où de telles pratiques sont courantes ? Ces pratiques ont-​elles résolu les problèmes de ceux qui s’y adonnent ?

      Dans certains pays du Sud-Est asiatique, des populations entières — ou presque — se laissent guider par l’astrologie dans toutes les affaires de la vie. Dans de nombreux pays africains et sud-américains le spiritisme et le vaudou sont monnaie courante, mais ont-​ils apporté la paix, la stabilité et la sécurité à ces régions ? N’agissent-​ils pas comme une drogue qui engourdit l’esprit de sa victime et l’aveugle sur son véritable état ?

      La science est-​elle la solution ?

      Dans les pays dits “évolués” beaucoup de gens espèrent que la science et la technologie trouveront la solution aux problèmes actuels. Ils sont d’avis que c’est là la façon “pratique” d’envisager la situation.

      Personne ne peut nier qu’au cours des cinquante années écoulées on a réalisé de grands progrès dans de nombreux domaines scientifiques. On entend parler de prodigieuses techniques chirurgicales, de médicaments “miracles” et de débarquements sur la Lune. On prévoit même la mise sur orbite autour de la Terre d’une station spatiale. La “révolution verte” est déjà en cours. Les agronomes prétendent l’avoir inaugurée en cultivant de nouvelles variétés de maïs, de blé et de riz à grand rendement, destinées à nourrir la population croissante de notre planète.

      C’est pourquoi beaucoup de personnes pensent que les hommes de science, grâce à leurs connaissances techniques, trouveront une solution aux problèmes angoissants et que c’est faire preuve de sens pratique que de mettre sa confiance en eux.

      Ces personnes se trompent cependant, car les savants honnêtes reconnaissent qu’ils sont incapables de résoudre les problèmes.

      Parlant de la pollution de l’environnement à l’échelle mondiale, une publication (intitulée Pollution) du State University College de l’État de New York, dit :

      “En général, le profane refuse même de considérer la possibilité d’un désastre. Il répond inévitablement : ‘La science et la technologie résoudront nos problèmes comme elles l’ont toujours fait jusqu’à présent.’ (...) Pourtant, un nombre croissant de savants ne partagent pas ce point de vue.”

      Par exemple, le 15 mai 1971, Harry Grundfest, professeur de chirurgie à l’université de Columbia, déclara, en parlant du domaine de la santé : “Nous n’avons jusqu’à présent que de vagues indices quant à la nature du problème du cancer, — sans parler de sa solution.” Des études effectuées à ce sujet indiquent que malgré toutes les recherches et tous les efforts de la médecine, au moins vingt-cinq pour cent des Américains contemporains contracteront le cancer. Les chirurgiens de notre époque ont réussi à transplanter des cœurs humains, réalisation prodigieuse s’il en est. Cependant, s’il faut en croire le New York Times du 16 juillet 1971, les affections cardiaques sont la principale cause de mortalité aux États-Unis. D’autres maladies “meurtrières” continuent de résister aux efforts déployés en vue de les vaincre.

      Quant à la “révolution verte”, il est vrai que dans certains pays elle a augmenté les récoltes de façon spectaculaire, mais elle a de sérieuses faiblesses. Une dépêche de l’Associated Press dit à ce propos : “Les nouveaux hybrides résistent moins bien au charbon que les anciennes variétés. Il est possible que la production tout entière d’un pays — voire du monde entier — puisse être détruite par une nouvelle maladie. D’ailleurs c’est ce qui a failli arriver l’année dernière à la récolte de maïs aux États-Unis.”

      C’est pour cette raison et d’autres encore que William Padock, autorité en matière d’alimentation, déclara l’année dernière qu’il doutait que cette révolution soit la solution aux problèmes de l’explosion démographique. Il dit : “Si la révolution est ‘verte’ c’est uniquement parce qu’on la regarde à travers des verres de cette teinte. Qu’on enlève ces lunettes, et la révolution se révèle être une illusion. (...) Elle ne produit pas l’effet qu’on escomptait.”

      En effet, cette autorité et d’autres encore attirent l’attention sur ce facteur : l’homme continue de transformer plus de terres en désert qu’il n’en rend cultivables grâce à l’irrigation. Pour ne citer qu’un exemple : selon Lord Michie Calder, la population de la vallée de l’Indus dans le Pakistan occidental augmente au rythme de dix bouches supplémentaires à nourrir toutes les cinq minutes. Et pourtant, “au cours de ces cinq minutes, dans la même région, près d’un demi-hectare de terre est perdu du fait qu’il est envahi par les eaux ou le sel”.

      La science et la technologie n’ont-​elles pas été la cause même de nombreux problèmes actuels, depuis les embouteillages de la circulation et le LSD jusqu’à la pollution de l’environnement à l’échelle mondiale et la menace de la guerre nucléaire ? Il est facile de dire que “puisque la science a créé ces problèmes elle est également capable d’y trouver une solution”. Cependant, l’homme qui a assez de force pour s’éloigner de la côte à la nage dans une mer démontée, n’en a pas nécessairement assez pour revenir au rivage sain et sauf.

      Quoi qu’ils puissent dire, les hommes de science sont tout aussi sujets à l’ambition nationaliste et à l’égoïsme que les autres. Bon nombre d’entre eux se sont “vendus”, “prostitués”, pour servir des intérêts politiques ou commerciaux. Sans doute sont-​ils capables d’accomplir de véritables prodiges dans les domaines de la mécanique, de la physique et de la chimie, mais résoudre les difficultés se rapportant aux réalités humaines est beaucoup moins aisé. On est obligé d’admettre que plus le problème est d’ordre “humain”, moins la science est capable de lui trouver une solution.

      Par conséquent, aussi remarquables et miraculeuses que soient les réalisations de la science, en fin de compte elles ne peuvent apporter une véritable solution aux problèmes actuels. Elles ne sont guère plus efficaces que les simagrées du sorcier africain qui exécute ses danses en faisant claquer des os et en agitant des fétiches.

      Le “bon sens” et la “loyauté” apporteront-​ils le remède ?

      D’autres encore sont persuadés que l’humanité commence à être consciente du danger et qu’elle prendra les mesures nécessaires pour l’écarter. D’après ces personnes, tout indique que les chefs politiques se rendent compte de plus en plus de la gravité des problèmes de notre époque.

      Par conséquent, pour vaincre les difficultés, disent-​elles, il faut avoir confiance dans “la loyauté inhérente à la nature humaine”. Elles invitent donc leurs semblables à croire “au désir et au pouvoir des êtres humains de résoudre les problèmes dans la coopération”.

      Ces gens ont-​ils raison ? Cette conviction nous apportera-​t-​elle un soulagement ?

      Puisque quantité de gens vivent dans la paix, d’autres pourraient le faire aussi. Certains restent honnêtes ; d’autres pourraient donc faire de même. Il est des régions où les habitants ne polluent pas l’air, l’eau et le sol avec des produits chimiques ou des fumées toxiques ; d’autres pourraient les imiter et se montrer disposés à sacrifier dans une certaine mesure leurs propres intérêts en faveur du bien commun. Ils pourraient certes, mais consentiraient-​ils à le faire ? L’ont-​ils fait dans le passé ? Existe-​t-​il des indices que leur attitude est en train de changer ?

      La “loyauté inhérente à la nature humaine” a-​t-​elle empêché les guerres ? Qu’en est-​il des milliers de traités de paix et de pactes de non-agression signés au cours de l’Histoire ? Le général de Gaulle déclara à ce propos : “Les traités sont comme les jeunes filles et les roses. Ils durent le temps qu’ils durent.”

      Prenons un seul exemple : le célèbre pacte Briand-Kellogg de 1928. Salué comme une réalisation prodigieuse, ce pacte mettait la guerre hors-la-loi en la qualifiant d’“instrument de la politique nationaliste”. Les représentants de soixante-deux nations apposèrent solennellement leurs signatures sur ce document. Environ douze ans plus tard la plupart de ces nations participaient au carnage sanglant de la Seconde Guerre mondiale.

      Sans doute la majeure partie des gens préfèrent-​ils la paix. Cependant, quand leurs intérêts sont en jeu, ils consentent à ce qu’on sacrifie la paix à ceux-ci. Les richesses matérielles, la puissance et l’orgueil national ont plus d’importance pour eux que les vies humaines. Le même principe s’applique à d’autres problèmes angoissants.

      L’attitude de ceux qui parlent de la nécessité d’avoir confiance dans la “loyauté inhérente à la nature humaine” est peut-être très noble, mais elle est peu réaliste.

      En effet, fait-​on preuve de réalisme en croyant que la criminalité se limite aux bandits, aux dévoyés qui attaquent les femmes pour les violer, et aux escrocs ? Ou encore en pensant que tous les criminels viennent des bas quartiers ?

      Une agence canadienne de détectives privés découvrit qu’“un salarié sur trois en moyenne est foncièrement malhonnête”, c’est-à-dire qu’il recherche un moyen de voler, et que de plus un sur trois “sera malhonnête s’il en a l’occasion”. Dans son numéro du 10 juin 1971, le New York Times rapporte que selon Murrey Gross, adjoint au procureur fédéral, Wall Street (centre financier de New York) est une véritable “mêlée”. “Tout le monde vole : messagers, employés et même le personnel de surveillance.”

      Les autorités américaines en matière de recherches criminelles estiment que la valeur des objets volés par les salariés apparemment “honnêtes” (quelque 20 milliards de francs français), est soixante-dix fois plus élevée que celle des objets volés par les “vrais” criminels.

      De plus, les preuves se multiplient que de nos jours comme par le passé, les hauts fonctionnaires sont tout aussi enclins — peut-être même plus encore — que l’homme de la rue à céder à la tentation de dénaturer les faits et de pratiquer la fourberie. À quoi sert-​il de fermer les yeux sur ces faits ?

      Que dire alors ? N’existe-​t-​il aucun espoir de résoudre les problèmes ?

      Si, car malgré l’inefficacité des solutions proposées, il existe un remède certain aux difficultés actuelles.

      [Encadré, page 13]

      Parlant de la science moderne, Albert Einstein déclara : “En temps de guerre elle contribue à nous empoisonner et à nous mutiler les uns les autres. En temps de paix elle nous rend la vie agitée et incertaine. Au lieu de nous affranchir dans une grande mesure des travaux qui fatiguent l’esprit, elle nous rend esclaves des machines, si bien que nous accomplissons avec dégoût notre journée de travail longue et monotone.”

      [Illustration, page 10]

      La philosophie consistant à avoir foi en soi-​même peut-​elle vous faire sortir d’un embouteillage ?

      [Illustration, page 11]

      Des milliers de gens se tournent vers l’occultisme pour trouver une solution aux problèmes, mais cette science les a-​t-​elle soulagés ?

      [Illustration, page 12]

      Pas plus que les simagrées d’un sorcier, les réalisations de la science ne peuvent apporter une solution réelle aux problèmes.

  • Où trouver la vraie solution ?
    Réveillez-vous ! 1972 | 22 avril
    • Où trouver la vraie solution ?

      IL EST très facile d’énumérer les problèmes, mais leur trouver de véritables solutions est évidemment beaucoup plus difficile.

      L’une des raisons c’est que l’on traite généralement les symptômes du mal plutôt que le mal lui-​même. Afin de trouver une solution efficace à un problème, il est nécessaire tout d’abord d’en déterminer les causes profondes. La solution qui tient compte de celles-ci sera plus sûre.

      Si vous souffrez par exemple d’une douleur due à une infection, vous pouvez prendre un analgésique. Celui-ci ne vous guérira pas toutefois, car il ne traitera que le symptôme de l’infection. Dès que le médicament n’agira plus, la douleur reviendra, car sa cause n’aura pas été supprimée. Par contre si vous savez que la douleur est due à une infection, vous pouvez enrayer celle-ci grâce à un traitement approprié.

      Il en va de même des problèmes actuels : pour leur trouver une solution il faut d’abord en déterminer la cause. Les remèdes superficiels se sont montrés inefficaces, puisque les problèmes s’aggravent. Ceux-ci ne seront résolus que lorsqu’on en aura déterminé les causes fondamentales et que l’on aura supprimé ces causes.

      Quelles sont donc les causes profondes des problèmes actuels ? L’une d’elles concerne l’individu lui-​même. Dans une grande mesure, les gens se créent des problèmes, cela de diverses manières.

      Bien souvent, ceux qui ont des problèmes d’argent en sont responsables en grande partie. Ces gens désirent des objets dont ils n’ont pas besoin et qui sont au-delà de leurs moyens, aussi s’endettent-​ils pour se les procurer. Ils constatent alors qu’ils n’arrivent plus à équilibrer leur budget. Ils pourraient résoudre bon nombre de leurs problèmes pécuniaires s’ils apprenaient à limiter leurs désirs de façon à ne pas dépenser plus que leurs revenus, et à ne pas chercher à “faire comme les Dupont”.

      Parmi ceux qui ont des problèmes de santé, certains n’ont qu’à s’en prendre à eux-​mêmes. Ils abusent de boissons alcooliques, mangent trop ou mal, fument, font usage de la drogue, se surmènent et ne prennent pas assez de repos ou d’exercice physique. Il arrive fréquemment qu’une mauvaise santé soit due à ces abus et il suffit de changer son mode de vie pour se porter mieux.

      Beaucoup de ceux qui ont des problèmes d’ordre familial les provoquent par leur façon de traiter les membres de leur famille. Par leurs actes et leurs paroles irréfléchies, ils irritent leur entourage. Un peu plus d’égards pour autrui leur éviterait beaucoup de problèmes familiaux et les tensions que ceux-ci provoquent.

      On peut donc résoudre bon nombre de problèmes en cultivant la maturité. Et pourtant, même les gens murs ont des problèmes. En effet, nombre de ceux-ci sont indépendants de notre volonté, en dehors de notre action.

      Quelles sont donc les causes des problèmes actuels qui ne cessent de s’aggraver ? Afin de répondre à cette question, cherchons d’abord à déterminer à quel moment les problèmes commencèrent à se multiplier et à devenir de plus en plus angoissants.

  • L’époque la plus angoissante de l’Histoire
    Réveillez-vous ! 1972 | 22 avril
    • L’époque la plus angoissante de l’Histoire

      L’HUMANITÉ a toujours connu des problèmes : la guerre, la criminalité, la famine et d’autres maux. Cependant, à un moment donné les problèmes sont devenus brusquement beaucoup plus angoissants ; l’humanité était arrivée à un tournant décisif de son histoire.

      Ceci se passa en 1914. Cette année-​là le monde changea de façon radicale. Des événements survenus en 1914 déclenchèrent l’accroissement des problèmes qui n’ont cessé de s’aggraver jusqu’à ce jour.

      Pour apprécier le changement intervenu en 1914, il est nécessaire d’avoir une idée de la situation avant cette date. En effet, avant 1914 le monde connaissait une sécurité relative. Aucune guerre de grande envergure n’avait eu lieu depuis des décennies. Le monde vivait dans un climat d’optimisme, d’autant plus que nombre de nouvelles inventions venaient alléger les fardeaux de l’homme. L’humanité jouissait de la paix et de la prospérité.

      Dans son ouvrage Les origines de la Première Guerre mondiale (angl.), Joachim Remak écrit : “Tout allait trop bien dans le monde de 1914: les nations en général avaient appris à vivre avec les différends qui les divisaient. (...) Même en été 1914, nulle part on n’avait prémédité une décision qui devait déchaîner une guerre mondiale.”

      De son côté, René Albrecht-Carrié, professeur d’histoire au Barnard College (États-Unis), déclara : “On considère souvent le dix-neuvième siècle comme un siècle de paix, opinion pleinement justifiée quand on songe au contraste entre cette période et notre époque de conflits désastreux.” Il ajouta : “Cette ère-​là prit subitement fin en 1914. La rapidité avec laquelle les changements se sont succédé depuis lors, l’étendue et l’intensité des conflits, sont particulières au vingtième siècle.”

      En raison de la longue ère de paix relative et d’optimisme qui l’avait précédée, la Première Guerre mondiale bouleversa le monde. Aucun des dirigeants n’avait prévu un conflit si horrible et si prolongé.

      Puisque le monde a changé de façon aussi radicale à partir de 1914, de nombreux historiens affirment que cette année-​là marqua un tournant important. Oron Hale notamment, dans son livre La grande illusion (angl.) écrit : “La Première Guerre mondiale était une véritable ‘ligne de partage des eaux’ dans l’histoire du monde.” Le professeur D. F. Fleming de l’Université Vanderbilt, abonda dans le même sens. “De plus en plus d’historiens, dit-​il, considèrent la Première Guerre mondiale comme le grand tournant de l’histoire moderne, l’effondrement catastrophique ouvrant la voie à d’autres bouleversements, peut-être même à la catastrophe finale.”

      L’ère des problèmes les plus angoissants

      Par conséquent, en automne 1914, une ère prit fin et une autre commença. Cette dernière s’est révélée être une époque de problèmes sans précédent engendrée par la guerre mondiale, la famine, la maladie, l’esprit de rébellion, la haine raciale, la criminalité croissante et les troubles économiques.

      La Première Guerre mondiale qui inaugura cette époque eut un effet puissant et traumatisant sur l’esprit de centaines de millions de gens. Elle déchaîna une suite d’autres chocs. L’avant-propos de l’édition anglaise du livre La Première Guerre mondiale de Richard Thoumin, général français, dit à ce propos :

      “Jamais tant de nations et de si grandes armées ne s’étaient affrontées lors de batailles aussi gigantesques ; jamais autant de combattants n’avaient été tués ou mutilés ; jamais l’homme n’avait combattu avec des armes aussi puissantes. (...)

      “Le sang et les larmes de la Première Guerre mondiale changèrent la face du globe.

      “La Première Guerre mondiale était la première guerre ‘totale’, et comme telle elle fit une impression profonde sur l’esprit de tous les participants. (...) Beaucoup d’entre eux croyaient même qu’ils prenaient part à la ‘dernière’ guerre ! (...) Ils éprouvèrent leur désillusion suprême cependant environ vingt ans plus tard, quand les voix de la haine convoquèrent les masses obéissantes à un nouveau carnage plus grand encore.”

      En effet, la Seconde Guerre mondiale a été plus terrible que la première. Et pourtant, ce fut la première qui inaugura une ère de problèmes sans précédent dans l’histoire humaine. L’introduction de l’édition anglaise de l’ouvrage Les objectifs de l’Allemagne lors de la Première Guerre mondiale de Fritz Fischer, dit : “La période commençant en 1945 a été dominée par les problèmes qu’a suscités la Seconde Guerre mondiale. Néanmoins, de plus en plus de personnes, tant parmi les historiens que parmi le public en général, en sont venues à considérer la Première Guerre mondiale comme l’événement décisif de la première moitié du vingtième siècle.” En vérité, depuis 1914, le monde n’est plus le même. Cette année-​là marqua le commencement d’une époque remplie d’horreurs.

      Une signification plus grande encore

      Cependant, les événements survenus depuis 1914 ont une signification bien plus profonde que beaucoup de gens ne le pensent. Il y a longtemps, cette année-​là fut annoncée comme celle qui verrait s’aggraver et s’accroître les problèmes de l’humanité. En effet, la Parole de Dieu, la Bible, parle de notre époque. Voyons ce qu’elle en dit.

      Lorsque nous examinons attentivement les prophéties bibliques rédigées sous la direction de la puissante force active de Dieu, nous constatons qu’effectivement 1914 fut une véritable ‘ligne de partage des eaux’ dans l’histoire du monde. Elle marque le commencement d’une période appelée par la Bible les “derniers jours”. — II Tim. 3:1.

      Que signifie donc l’expression “derniers jours” ? Lorsque nous entendons parler des “derniers jours de Pompéï” ou des “derniers jours de l’Empire romain”, ces expressions évoquent pour nous la fin d’un régime qui va bientôt être détruit et remplacé par un autre.

      Il en va de même de l’expression “derniers jours” utilisée dans la Bible. Elle signifie que l’humanité est entrée dans une période bien précise qui se terminera par la destruction du présent ordre de choses tout entier, y compris les éléments politiques, économiques et religieux qui dominent les habitants de la terre. Cet ordre de choses sera remplacé par un nouvel ordre créé par Dieu. — II Pierre 3:13.

      Jésus-Christ et ses disciples annoncèrent un grand nombre de malheurs qui constitueraient le signe que les “derniers jours” auraient commencé. Entre autres, ils parlèrent de guerres, de famines, d’épidémies, de l’accroissement de l’iniquité et de la disparition de la foi. Tous ces malheurs devaient s’abattre sur le monde simultanément et à une échelle jamais connue jusque-​là. L’histoire prouve qu’ils commencèrent en même temps que la Première Guerre mondiale en 1914. — Mat. 24:3-12 ; II Tim. 3:1-5.

      Quant à la durée des “derniers jours”, Jésus la limita tout au plus à celle d’une “génération”. (Mat. 24:34.) Cela veut dire que certaines des personnes qui ont vu commencer les “derniers jours” en 1914, seraient encore vivantes au moment de la fin. Cette fin arrivera quand Dieu manifestera sa toute puissance pour anéantir le présent ordre de choses inique. — Dan. 2:44.

      Les problèmes deviennent de plus en plus angoissants

      La Bible annonça que les malheurs qui commenceraient en 1914 iraient en s’intensifiant au cours des “derniers jours”. En parlant des guerres, des famines, des pestes, de l’iniquité et de l’impiété, Jésus déclara : “Toutes ces choses sont le commencement des douleurs d’angoisse.” (Mat. 24:8). On peut comparer ces douleurs à celles d’une femme sur le point d’accoucher. Dès les premiers maux, elle sait que d’autres, plus forts, vont suivre.

      C’est pourquoi la Première Guerre mondiale n’était que le prélude de nombreux autres événements douloureux. D’autres malheurs allaient s’abattre sur le monde. En effet, bien que, selon une source autorisée, la guerre fît périr environ neuf millions de combattants et cinq millions de civils (entre 1914 et 1918), la grippe espagnole qui suivit fit environ vingt millions de victimes. Plus tard, d’après une estimation récente, quelque cinquante-cinq millions de combattants et de civils furent tués au cours de la Seconde Guerre mondiale. Depuis lors les malheurs — y compris les guerres, petites et grandes, et les troubles raciaux, sociaux, économiques et religieux — se sont succédé coup sur coup.

      Aujourd’hui, après cinquante-huit ans, quelle est la situation du monde ? Voici ce qu’on pouvait lire dernièrement dans le New York Times : “Dans presque tous les coins de la terre des émeutes violentes, des meurtres, des enlèvements et des détournements d’avion, témoignent du mépris de la loi qui règne à notre époque. Dans tous les pays, quelle que soit leur idéologie ou leur forme de gouvernement, on assiste à une détérioration constante des principes admis jusqu’ici.”

      Le point culminant est proche

      Les spécialistes dans presque tous les domaines conviennent que les événements actuels atteindront bientôt leur point culminant.

      Il n’y a pas longtemps un grand nombre d’éminents savants, économistes, historiens et philosophes se réunirent aux États-Unis pour discuter des problèmes de l’humanité. Ils étaient loin d’être d’accord sur toutes les questions, mais ils étaient unanimes à reconnaître un fait important. Le New York Times rapporta à ce propos : “Ils affirment tous que la famille humaine s’approche d’une crise historique qui exigera des réformes fondamentales de l’organisation de la société.”

      Dans une autre circonstance, Walter Cronkite, commentateur à la télévision américaine, déclara : “Les savants eux-​mêmes ne sont pas d’accord sur le moment du désastre. Chaque spécialiste fixe la date de la catastrophe pour son domaine particulier. Cependant, nous n’avons trouvé aucun savant qui niât qu’un cataclysme approche.”

      On demanda à diverses autorités en la matière dans combien de temps, à leur avis, les problèmes atteindront les proportions d’une “crise” (on entend par là le moment où le problème sera tel qu’il pourrait provoquer la mort d’au moins un million de gens par an ou porter sérieusement atteinte à leur santé, à leur niveau de vie ou à leur bien-être). On a alors dressé un tableau fondé sur les diverses opinions de ces experts. Voici quelques-unes de leurs estimations :

      Il est intéressant de noter que l’on considère le problème de la surpopulation comme ayant déjà atteint les proportions d’une crise. L’une des raisons de cette conclusion, c’est qu’environ dix mille personnes par jour, soit 3 500 000 par an (d’après les estimations), meurent par suite de la sous-alimentation. De plus, loin de baisser, le taux d’accroissement de la population augmente depuis quelques décennies. À présent, la population du monde double tous les trente-cinq ans.

      Une seule des crises précitées pourrait avoir des effets catastrophiques sur toute vie terrestre. Et elles ne comprennent même pas la menace d’une guerre nucléaire qui pèse sur le monde. Si donc on les réunit toutes, on comprend aisément pourquoi les experts en la matière sont aussi pessimistes concernant l’avenir. Ils voient l’humanité en train de courir rapidement et inexorablement vers un ultime cataclysme.

      La Parole de Dieu, la Bible, annonça cette époque de problèmes sans précédent. Les événements survenus depuis 1914 réalisent les prophéties bibliques avec une précision remarquable. Cependant, bien que ces événements créent des problèmes angoissants, ils n’en sont pas les causes fondamentales. Or, pour résoudre les problèmes, il est indispensable de supprimer ces causes. Quelles sont celles-ci ?

      [Graphique, page 17]

      (Voir la publication)

      Début des crises prévues

      1970 1975 1980 1985

      Surpopulation

      Famine

      Crise écologique

      Pollution de

      l’atmosphère urbaine

      Perte de chaleur

      Pollution de l’eau

      et du sol

      Pénurie d’oxygène

      [Illustration, page 16]

      “DERNIERS JOURS” — EN UNE SEULE GÉNÉRATION

      1914 FIN DU SYSTÈME MAUVAIS

      Accroissement de l’illégalité

      Nation contre nation

      Séismes

      Disettes

      Angoisse des nations, ne sachant que faire

      Temps critiques

      Désobéissants aux parents

      Fermés à toute entente

      Sans maîtrise de soi

  • Les causes fondamentales des problèmes actuels
    Réveillez-vous ! 1972 | 22 avril
    • Les causes fondamentales des problèmes actuels

      QUELLES sont donc les causes des problèmes actuels ? Le monde moderne jouit de nombreuses inventions et commodités et de plus de loisirs. Il est entré dans l’ère de la vitesse, de la puissance et du rendement. Il possède des formes très perfectionnées de gouvernement et de sécurité sociale. Et pourtant notre époque connaît plus de mécontentement, d’irritation et de frustration que n’importe quelle autre. Pourquoi ? De toute évidence, quelque chose ne va pas.

      La cause est bien plus profonde que les inventions humaines ou les institutions gouvernementales et sociales que l’homme a créées.

      La cause du problème

      Prenons l’exemple d’une entreprise de construction qui utilise un ciment produit par l’unique cimenterie du pays. L’entreprise construit un important édifice administratif, une usine, un grand immeuble, une école et finalement un pont. L’un après l’autre, tous ces bâtiments commencent à présenter des défauts de construction qui risquent de provoquer des fissures ou même l’effondrement de l’édifice. L’entreprise fait les réparations nécessaires ou reconstruit entièrement les bâtiments endommagés, en utilisant de nouveaux plans et de nouvelles techniques, mais les résultats sont toujours les mêmes.

      Est-​il sage de continuer d’essayer de résoudre le problème de cette manière ? Le défaut de construction est dû au matériau de base : le ciment. Celui-ci n’a pas la force voulue. Il peut être employé sans doute dans de petits bâtiments, mais sa faiblesse se manifeste dans les grands édifices qui sont soumis à une fatigue et à des efforts considérables. Une analyse chimique pourrait révéler cette faiblesse cachée.

      Afin de construire des bâtiments solides, l’entreprise doit trouver un moyen de remédier à la faiblesse du ciment, peut-être en y ajoutant certains ingrédients.

      Cet exemple illustre bien le problème de l’humanité.

      Les hommes ont essayé d’édifier un monde paisible, prospère et heureux. Ils se sont donné de nombreuses formes de gouvernement qui se sont succédé jusqu’à nos jours. Les innombrables régimes sociaux, économiques, scolaires et autres, très variés, ont tous été conçus pour rendre la vie plus agréable, plus heureuse, plus enrichissante. Cependant les pages de l’Histoire racontent l’échec de ces divers gouvernements et régimes. Il est évident que ceux que nous avons sous les yeux aujourd’hui ne tarderont pas à s’écrouler à leur tour.

      Doit-​on s’attendre à ce que les hommes parviennent à améliorer la situation et à transformer leurs échecs en succès en recourant à des méthodes différentes et à de nouveaux modes de gouvernement, ou encore en changeant de dirigeants politiques, économiques et sociaux ? Pas du tout, car la faiblesse réside dans l’élément de base de tous ces régimes.

      Or, cet élément c’est l’homme lui-​même.

      Ce sont en effet les hommes qui constituent les gouvernements et les autres institutions qui régissent les affaires humaines. Ce sont eux qui réalisent les inventions, fabriquent les machines et les usines et en font un bon ou un mauvais usage. Certains penseront sans doute qu’une telle explication est trop simpliste. Et pourtant, les architectes et les bâtisseurs du monde moderne ne tiennent aucun compte de cet aspect fondamental du problème. De toute évidence, non seulement les dirigeants et leurs divers partis, mais aussi l’humanité en général comportent un grave défaut qui provoque ces échecs. La Bible révèle qu’il s’agit du péché. Ce Livre fournit aussi les “ingrédients” nécessaires pour remédier, déjà maintenant dans une certaine mesure, à ce défaut.

      Repoussez-​vous cette explication comme certains l’ont fait ? Cependant, en existe-​t-​il une autre qui puisse nous révéler pourquoi l’homme n’a jamais pu résoudre ses problèmes ?

      Le changement nécessaire

      Il répugne à beaucoup de personnes d’employer le terme “péché”, et pourtant ces mêmes personnes sont obligées d’admettre qu’inévitablement, pour résoudre avec succès les problèmes actuels, il faut changer les hommes. Malheureusement, elles ne savent pas comment effectuer ce changement, témoin les déclarations suivantes :

      Parlant de la criminalité, James Scheuer, député new-yorkais, déclara : “La criminalité est un problème social qui touche presque tous les aspects de la vie américaine. (...) Pour le résoudre, il faudrait changer l’esprit et le cœur des hommes.” — To Walk the Streets Safely, pages 191, 192.

      À propos de la détérioration des villes, Edward Banfield, célèbre autorité en la matière, dit : “Sans doute s’ils opéraient un changement de cœur et d’esprit, les hommes pourraient résoudre beaucoup de problèmes. Comment opérer ce changement ? Jusqu’à ce que l’on en trouve le moyen, cette solution doit être écartée comme utopique.” — The Unheavenly City, page 240.

      De son côté, le général de Gaulle écrivit au sujet de la guerre et de la violence : “Sans désavouer aucune espérance, où voit-​on que les passions et les intérêts d’où sortent les conflits armés taisent leurs exigences, (...) que les hommes, enfin, cessent d’être des hommes ?” — Le fil de l’épée, avant-propos, page X.

      En vérité, la cause profonde des problèmes angoissants de notre époque se trouve dans l’homme, dans ses “passions” et ses “intérêts”. Quels que soient les termes qu’utilisent les hommes, la vérité biblique s’avère : de par sa nature l’homme est pécheur. Que signifie toutefois le terme “pécher” ?

      L’humanité ‘manque le but’

      La Bible fut écrite en hébreu et en grec, et dans ces langues l’expression traduite par “pécher” signifie simplement “manquer”, dans le sens de manquer ou de ne pas atteindre un but, une voie ou une cible.

      On peut donc se demander quel est ce but, cette voie ou cette cible que l’homme manque ou n’atteint pas.

      C’est celui qui consiste à être en harmonie avec son Créateur, Jéhovah Dieu, avec sa personnalité, ses principes et ses voies. La Bible dit que Dieu créa l’homme à son image. De même qu’un fils ressemble à son père, l’homme devrait ressembler à son Créateur, non par son aspect, car Dieu est esprit, mais par ses qualités, sa ligne de conduite et sa façon d’agir. — Gen. 1:26, 27 ; Jean 4:24 ; I Cor. 11:7.

      La Bible révèle toutefois que le premier couple humain, poussé par un fils spirituel de Dieu, un traître, se rebella contre son Créateur. Puisque Dieu permit à ce premier couple de procréer, la terre a été peuplée de ses descendants, dont nous sommes. Cependant, tout comme le ciment produit par la cimenterie mentionnée plus haut, les descendants du premier couple humain sont tous défectueux. En raison des lois de l’hérédité, ils naissent tous imparfaits et pécheurs.

      L’apôtre Paul dit avec raison que tous les hommes “ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu”. (Rom. 3:23.) Ils manquent le but. Leur organisme physique révèle leur imperfection, car il finit par vieillir, se détériorer et mourir. Cette imperfection se manifeste davantage encore dans la façon d’agir et de penser de l’homme et dans ses aspirations.

      “Mais, demanderont certains, cela explique-​t-​il pourquoi notre génération connaît un tel accroissement de problèmes angoissants ? L’homme est sur la terre depuis des milliers d’années. Pourquoi la situation se dégrade-​t-​elle de façon si marquée à notre époque ?”

      La Bible répond franchement à ces questions aussi et sa réponse se résume dans cette règle : “Ce que sème un homme, c’est aussi ce qu’il récoltera.” (Gal. 6:7). On ne peut semer de mauvaises herbes et récolter du blé, ni semer du sumac vénéneux et récolter des raisins. De même l’homme ne peut semer le mal et récolter le bien.

      Cette règle s’applique non seulement aux individus, mais aussi aux nations, voire au genre humain tout entier. Depuis des siècles les hommes et les nations rejettent la Parole divine ou ne rendent à Dieu que des hommages peu sincères, hypocrites. Ils ne recherchent pas sa direction et ne se soumettent pas à sa volonté, mais se laissent guider par leurs ambitions et leurs propres idées. Aujourd’hui ils récoltent les fruits, à l’échelle mondiale, de cette façon d’agir. L’époque de la moisson est arrivée pour toute l’humanité. Au lieu de jouir d’un paradis de paix, de bonheur et de prospérité, on doit déplorer la délinquance juvénile, la criminalité, la violence, les foyers brisés, les villes malades, la pollution de l’air, de l’eau et du sol. Il ne peut pas en être autrement, car “on ne se moque pas de Dieu”. — Gal. 6:7.

      D’autres causes importantes des problèmes

      Cependant, tous ces mauvais fruits que l’homme est en train de récolter, sont-​ils dus uniquement à son imperfection ? Celle-ci est-​elle responsable de toutes les horreurs de l’Histoire et particulièrement de notre époque ? Les hommes ont connu tant de malheurs qu’ils semblent attirés par les calamités comme autant de marionnettes actionnées par des ficelles. Pourquoi des nations entières paraissent-​elles prises de folie ? Pourquoi commettent-​elles des atrocités indescriptibles en torturant et en massacrant des millions de gens ?

      Les hommes sont-​ils influencés par des forces plus puissantes qu’eux, forces invisibles qui les manœuvrent et les contraignent à agir de telle ou telle manière ?

      Nous ne songeons pas toutefois à des habitants imaginaires d’autres planètes.

      Il est intéressant de noter qu’au cours de l’Histoire, des hommes et des nations qui ont commis des actes de violence d’une cruauté incroyable, ont avoué croire à des puissances suprahumaines.

      Certains sont enclins peut-être à rejeter l’idée de l’existence de forces spirituelles ennemies de Dieu, comme une simple superstition ou comme le fruit d’une imagination fertile. Cependant, bien que les hommes aient rejeté quantité de superstitions, modifié leurs religions et changé les noms de leurs dieux, pourquoi n’ont-​ils jamais cessé de se tourner, au cours des millénaires écoulés, vers des forces spirituelles invisibles ? Pourquoi pareil culte a-​t-​il joué un rôle aussi important et aussi durable à toutes les époques de l’Histoire ? Pourquoi beaucoup de nos contemporains instruits — y compris des athlètes professionnels et universitaires, des militaires et des hommes qui exercent diverses carrières libérales — portent-​ils sur eux une amulette ?

      Adolf Hitler est un exemple frappant. Il recherchait l’aide des forces invisibles en ayant recours à l’astrologie et à d’autres pratiques occultes. Tout le monde connaît cependant les atrocités commises sous son régime.

      Plus récemment, lors du massacre de quelque 400 000 personnes en Indonésie, l’un des plus illustres auteurs de ce pays déclara : “Nous avons tous un diable en nous, et quand il se déchaîne nous nous laissons aller en masse à la folie furieuse.”

      Seule la Bible donne une explication sensée de ce phénomène. Elle montre que sous l’influence des forces spirituelles invisibles, les hommes imparfaits pèchent plus gravement encore et que c’est là la seconde cause fondamentale des problèmes actuels.

      C’est pour cette raison que l’apôtre Paul fait cette recommandation aux chrétiens : “Revêtez l’armure complète de Dieu, pour que vous puissiez tenir ferme contre les machinations du Diable ; parce que nous avons à lutter, non contre le sang et la chair, mais contre les gouvernements, contre les autorités, contre les chefs mondiaux de ces ténèbres, contre les forces spirituelles mauvaises qui sont dans les lieux célestes.” — Éph. 6:11, 12.

      La Parole de Dieu attire ainsi notre attention sur la nécessité de nous protéger contre les forces spirituelles mauvaises dans les lieux célestes, les “chefs mondiaux de ces ténèbres”. Le vrai combat ne se livre pas contre les hommes, mais contre ces forces invisibles sous la direction de Satan le Diable. Jésus appela celui-ci “le chef du monde”. — Jean 14:30.

      On peut se demander, puisque Dieu est tout-puissant, pourquoi un tel état de choses existe. La Bible explique que c’est à cause des litiges soulevés par Satan lorsqu’il se rebella contre Dieu. Il contesta surtout à Jéhovah la légitimité de sa souveraineté. Ensuite, il amena d’autres fils spirituels de Dieu à se joindre à lui dans sa rébellion.

      Les prophéties consignées dans le livre de la Révélation (ou Apocalypse) révèlent que si les problèmes se multiplient et s’aggravent à notre époque, c’est en grande partie à cause de ces forces invisibles. Il y a peu de temps, celles-ci ont été précipitées du ciel jusqu’aux environs de la terre. Les témoignages que nous avons déjà présentés indiquent que cette prophétie se réalisa en 1914. Après avoir décrit cet abaissement des forces démoniaques, le récit biblique ajoute : “Malheur à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu vers vous, étant en grande colère, sachant qu’il a un court espace de temps.” — Rév. 12:10, 12.

      Tel un criminel aux abois, l’adversaire de Dieu, furieux, déploie un ultime effort. Sa devise est “dominer ou détruire”. Comme certains criminels humains, il est décidé, s’il doit périr, à entraîner tout le monde dans la destruction avec lui. C’est pourquoi il s’efforce de polluer et de contaminer non seulement la terre elle-​même, mais surtout ses habitants, afin que ceux-ci s’attirent la colère de Dieu et méritent l’anéantissement.

      Cela n’explique-​t-​il pas pourquoi le monde a mis le comble au mal et à la folie depuis 1914 ?

      Faut-​il en conclure toutefois qu’il n’existe aucune solution aux problèmes ? Nullement, car le Livre qui annonça les événements sans précédent de notre époque et qui en explique les causes, révèle aussi quelle est la seule solution aux problèmes qui nous angoissent.

      [Illustration, page 19]

      Si le ciment comporte un grave défaut, le bâtiment risquera de s’effondrer. L’une des raisons de l’effondrement de tant de gouvernements et de régimes est un défaut dans la nature humaine.

      [Illustration, page 21]

      Hitler qui cherchait une direction en recourant aux pratiques occultes, créa les terribles camps de concentration.

  • Un gouvernement capable de résoudre les problèmes
    Réveillez-vous ! 1972 | 22 avril
    • Un gouvernement capable de résoudre les problèmes

      QUEL soulagement d’être affranchi du poids des problèmes angoissants de notre époque ! Ne seriez-​vous pas heureux de voir s’établir un gouvernement capable de les résoudre ?

      Un tel gouvernement existe ; il siège dans les cieux, et bientôt il prendra en mains les affaires de la terre. Il s’agit du Royaume de Dieu sous l’administration de son Fils, Jésus-Christ.

      Peut-être vous exclamerez-​vous : “Soyons plus réalistes, voyons !”

      Si oui, lisez la suite de cet article. Vous verrez alors ce dont le monde a besoin, selon ses propres autorités en la matière, pour résoudre les problèmes de façon efficace. Notez ensuite que la Bible explique comment le gouvernement du Fils de Dieu satisfera ces besoins.

      La solution doit être mondiale

      Même si les hommes étaient capables de résoudre les problèmes d’une seule nation ou d’une seule région de la terre, aucun bien durable n’en résulterait. Isaac Asimov, illustre homme de science, déclara à ce propos :

      “Les grands problèmes de notre époque — l’accroissement continuel de la population, la pollution de l’environnement, la détérioration des villes, la baisse de la qualité de la vie — sont tous interdépendants et mondiaux.” — Chemical and Engineering News, 19 avril 1971.

      Or, des problèmes mondiaux exigent une surveillance et une direction mondiales. Asimov exprime donc l’opinion de beaucoup de gens quand il ajoute :

      “La coopération internationale doit revêtir la forme d’un gouvernement mondial assez fort pour prendre les décisions nécessaires et les exécuter, décisions contre lesquelles les nations, individuellement n’auraient ni le droit ni le pouvoir de s’opposer en prenant les armes.”

      “Mais, dira-​t-​on peut-être, les hommes n’ont-​ils pas créé des organisations internationales telles que la Société des Nations et l’Organisation des Nations Unies ?” Certes oui, mais celles-ci n’ont pas été de véritables gouvernements mondiaux. En effet, les États membres ont conservé leur souveraineté nationale et ont refusé d’accorder à l’organisation internationale les pouvoirs dont un gouvernement mondial doit disposer.

      Quiconque fait preuve de réalisme doit admettre qu’aucune administration mondiale ne peut exister — encore moins résoudre les problèmes — aussi longtemps que la terre est divisée entre des gouvernements rivaux. C’est ce que reconnaissent également les hommes informés. Sous la rubrique “PAIX INTERNATIONALE”, l’Encyclopédie britannique (édition de 1959) dit :

      “Toutes les tentatives visant à établir la paix au moyen d’un gouvernement international formé d’États souverains, ont été victimes de la contradiction inhérente à ces tentatives. (...) [Cette contradiction] peut être éliminée uniquement en s’attaquant directement à la souveraineté nationale elle-​même.” (C’est nous qui soulignons.)

      La barrière du nationalisme renversée

      La Bible a énoncé cette vérité il y a très longtemps. La prophétie de Daniel notamment décrit la domination de la terre par des gouvernements et des empires rivaux, source de divisions. Elle parle ensuite de la façon dont le Royaume de Dieu traitera ces gouvernements. Nous lisons :

      “Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-​là, et lui-​même subsistera éternellement” — Dan. 2:44.

      D’autres passages bibliques montrent que c’est lors de la ‘guerre d’Harmaguédon’ que le Royaume de Dieu brisera les autres royaumes (Rév. 16:13-16). Non seulement cet ultime conflit mettra fin à la domination confuse, inefficace et souvent tyrannique des régimes politiques, mais il inaugurera une administration complètement nouvelle des affaires de la terre.

      Par conséquent, la guerre d’Harmaguédon supprimera toutes les frontières nationales qui divisent les hommes. Notre planète tout entière sera soumise à l’administration d’un seul gouvernement : le Royaume de Dieu dirigé par son Fils. Ce Royaume établira des lois et des directives qui régiront toutes les régions du globe. De plus, il détiendra le pouvoir nécessaire pour les faire respecter.

      Il faudra plus que le pouvoir et des lois

      Cependant, les lois et le pouvoir de les faire respecter ne suffiront pas. Le gouvernement capable de résoudre les problèmes de l’humanité doit être à même d’atteindre la source des difficultés : le cœur et l’esprit de l’homme. Les hommes du monde eux-​mêmes reconnaissent que cela est nécessaire, comme l’a souligné l’article précédent.

      C’est justement pour cette raison que le gouvernement divin, sous l’administration du Fils de Dieu, réussira là où tous les gouvernements humains ont échoué. Tout d’abord, il détiendra le pouvoir de faire régner la droiture et de châtier les méchants. Mais il y a une autre raison encore.

      Le gouvernement divin réussira parce que tous ceux qui seront les sujets terrestres de ce Royaume ne devront pas être contraints à pratiquer la justice, mais ils désireront le faire, ils choisiront cette voie de plein gré.

      En effet, tous ceux qui survivront à la fin des régimes oppressifs connaîtront déjà les lois du Royaume de Dieu et s’y soumettront. Voici les deux lois fondamentales : “Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme et de tout ton esprit.” “Tu dois aimer ton prochain comme toi-​même.” — Mat 22:37-39.

      On ne peut contraindre les gens à aimer, surtout au moyen d’une législation, mais on peut cultiver l’amour dans le cœur de l’homme, et c’est ce que fera le gouvernement divin. Mieux encore, c’est ce qu’il fait déjà.

      Des gouvernements justes apporteront le soulagement

      Lorsque Jésus-Christ était sur terre il fit aux gens fatigués cette invitation : “Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes lourdement chargés, et je vous soulagerai.” — Mat. 11:28-30.

      La Bible révèle que Jésus-Christ aura avec lui dans son gouvernement céleste 144 000 gouvernants adjoints, tous choisis parmi ses disciples éprouvés et fidèles (Rév. 5:10 ; 14:1). Son gouvernement aura également de représentants visibles sur la terre (Ps. 45:17 45:16, NW ; És. 32:1, 2). Puisque ceux-ci devront se conformer au modèle laissé par Jésus-Christ, nous pouvons avoir confiance qu’ils serviront humblement leurs semblables, afin de les aider et de leur apporter le soulagement.

      La vraie justice et une paix durable

      Il n’est donc pas étonnant que la prophétie d’Ésaïe déclare au sujet du Fils de Dieu et de son règne :

      “Il mettra ses délices dans la crainte de Jéhovah ; il ne jugera point sur ce qui paraîtra à ses yeux, et il ne prononcera point sur ce qui frappera ses oreilles. Il jugera les petits avec justice et fera droit aux humbles de la terre ; il frappera la terre de la verge de sa bouche, et par le souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant.” — Is. 11:3, 4, Crampon 1905.

      Sous la domination du Royaume de Dieu, il n’y aura pas de tromperie, pas d’irritation et de frustration provoquées par la routine administrative, les intrigues politiques et la corruption de la justice.

      Étant capable de lire dans le cœur des hommes, le Roi fera ce qu’aucune administration humaine ne pourra accomplir, c’est-à-dire débarrasser la terre des méchants. Parmi ceux-ci il n’y a pas seulement les bandits, les dévoyés qui attaquent les femmes pour les violer, et les assassins ; il y a également les gens apparemment “honnêtes” qui volent ou oppriment aussi leurs semblables, mais de façon plus subtile. Sous l’administration du Royaume, les habitants de la terre n’auront plus besoin de toujours se tenir sur leurs gardes de peur d’être trompés ou escroqués par des individus ou des entreprises malhonnêtes. L’augmentation du coût de la vie sera chose inconnue. La pollution de l’air, de l’eau et du sol aura pris fin.

      La course aux armements sera terminée. Aucune menace de guerre nucléaire ne pèsera sur le monde, pas même de guerres dites “limitées” comme celles qui, de nos jours, tuent et blessent des centaines de milliers de gens dans les pays asiatiques et ailleurs. En effet, tous ceux qui survivront et entreront dans le nouvel ordre de choses sous l’administration du Royaume, auront dû d’abord se conformer à ces paroles du prophète Ésaïe :

      “De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre.” — És. 2:4.

      Le fardeau écrasant des dépenses militaires (qui s’élèvent aujourd’hui à plus de 1 000 000 000 000 de francs français par an) n’existera plus. Pensez un peu au travail humain et à tout le matériel que représente pareille somme ! Songez aussi à tous les bienfaits que l’on connaîtra quand les efforts de l’homme et les ressources de la terre seront consacrés à des activités utiles, salutaires !

      Des conditions de vie et de travail agréables

      Notre société moderne, industrialisée, a entassé les gens dans d’immenses jungles de béton appelées villes, où ils sont victimes de la saleté, du bruit et de la promiscuité. Les faits connus aujourd’hui montrent à quel point de telles conditions de vie sont nuisibles. Cependant, tous ces centres de criminalité, de maladie, de pollution, de misère, de racisme et de toxicomanie vont disparaître. La Bible révèle que le dessein de Dieu, c’est que l’homme vive dans des conditions édéniques. Sous l’administration du Royaume, ce dessein se réalisera. — Gen. 1:28 ; 2:15 ; Mat. 6:10.

      Tout comme les Israélites rétablis dans la faveur divine après des années d’oppression à Babylone, ceux qui vivront dans le nouvel ordre de choses proche “bâtiront des maisons et les habiteront ; ils planteront des vignes et en mangeront le fruit. (...) [Ils] jouiront de l’œuvre de leurs mains. Ils ne travailleront pas en vain”. “Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne pour les troubler.” — És. 65:21-23 ; Michée 4:4.

      Alors, personne n’aura à affronter la “corvée quotidienne” en qualité de simple rouage d’une machine. Les hommes n’auront plus à accomplir une besogne monotone, qui n’offre aucun défi à leur intelligence et à leurs capacités. Ils ne seront plus obligés de travailler pour des gens qu’ils ne connaissent pas, faisant machinalement un ouvrage dont ils ne pourront s’enorgueillir. Leur vie aura un but : ils travailleront pour glorifier leur Créateur et pour embellir la planète qu’il leur a donnée pour demeure.

      La santé et la vie

      De nombreuses maladies très courantes aujourd’hui — affections cardiaques, ulcères gastriques, cancer, etc. — sont appelées des “maladies de la civilisation”. Rien que le fait d’être affranchi de la tension et de l’angoisse améliorera grandement la santé mentale et physique de l’homme. Plus important encore, Jésus-Christ, qui donna sa vie comme rançon pour l’humanité, entretiendra la santé spirituelle de tous ses sujets. Leurs progrès dans ce domaine entraîneront leur guérison du péché et de l’imperfection héréditaires. Finalement, la promesse divine suivante s’accomplira pleinement :

      “Et il [Dieu] essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. Les choses anciennes ont disparu.” — Rév. 21:4.

      Quel soulagement de n’avoir plus à craindre le diagnostic redoutable de “cancer” ou de quelque autre maladie terrible ! Quelle espérance merveilleuse que la possibilité d’obtenir la vie éternelle au lieu de devoir se résigner à une existence courte et incertaine de quelques dizaines d’années !

      Cette espérance “ne conduit pas à la déception”, car elle est fondée sur les promesses certaines de Dieu (Rom. 5:5). Cependant quand son gouvernement interviendra-​t-​il pour résoudre les problèmes de l’humanité ? Passera-​t-​il à l’action bientôt ?

      [Illustration, page 23]

      Le Royaume de Dieu renversera à jamais la barrière du nationalisme ; les gens de toutes races vivront dans la paix sous un gouvernement unique.

      [Illustration, page 25]

      La Parole de Dieu, la Bible, promet des conditions agréables de vie et de travail sur une terre paradisiaque administrée par son Royaume.

  • Un temps de repos et de soulagement est proche
    Réveillez-vous ! 1972 | 22 avril
    • Un temps de repos et de soulagement est proche

      NOTRE génération verra la fin du présent ordre de choses, de cette ère de problèmes angoissants. En fait, il existe de bonnes raisons de croire que le nouvel ordre de choses divin pourrait commencer pendant cette décennie.

      Depuis 1914 les problèmes se sont accrus de façon spectaculaire, au point d’écraser l’humanité sous leur poids. Comme nous l’avons déjà démontré, les prophéties bibliques accomplies jusqu’à présent indiquent que 1914 marqua le commencement du “temps de la fin” du présent ordre de choses. Cette année-​là a donc fait de notre génération une génération “marquée”.

      C’est ce que Jésus démontre dans sa grande prophétie consignée dans l’Évangile selon Matthieu, chapitre 24, dans l’Évangile selon Marc, chapitre 13, et dans l’Évangile selon Luc, chapitre 21. Il est vrai qu’une grande partie de cette prophétie a eu un accomplissement au premier siècle. Elle annonçait l’effondrement de l’ordre de choses juif et la désolation de Jérusalem et de son temple. Cependant, les paroles de Jésus indiquent clairement que la prophétie aurait une autre réalisation plus importante encore, à l’époque de sa “seconde présence”. Cette plus grande réalisation a lieu aujourd’hui, pendant le “temps de la fin” qui commença en 1914. — Mat. 24:27, 30.

      Jésus annonça les guerres, la famine, les maladies, les tremblements de terre, l’accroissement de la criminalité et d’autres malheurs qui, réunis, causent une si grande détresse. Il parla de l’“angoisse des nations” du fait qu’elles ne trouvent pas d’issue, et déclara que “les hommes défailliront dans la crainte et l’attente des choses venant sur la terre habitée”. Ces paroles s’appliquent à la situation qui règne sur la terre depuis 1914, avec beaucoup plus de précision qu’à n’importe quelle autre époque de l’Histoire.

      Heureusement, Jésus ajouta à l’intention de ceux qui mettent leur confiance et leurs espoirs dans le Royaume de Dieu : “Mais quand ces choses commenceront à arriver, redressez-​vous et relevez la tête, parce que votre délivrance approche. (...) En vérité je vous le dis, cette génération ne passera en aucune façon avant que toutes choses n’arrivent.” — Luc 21:25-32.

      La génération de Juifs qui entendit les paroles de Jésus au premier siècle, vit se réaliser la prophétie concernant Jérusalem moins de quarante ans plus tard, lors de la destruction de cette ville en l’an 70. Nous pouvons être certains que le plus grand accomplissement de la prophétie, concernant notre époque, arrivera tout aussi sûrement.

      La génération qui vivait en 1914, alors que ‘ces choses commençaient à arriver’, a vieilli. Au cours du demi-siècle écoulé, beaucoup de ceux qui en faisaient partie sont morts. Et pourtant, toutes les choses annoncées par Jésus pour notre époque doivent arriver avant que ‘cette génération ne passe’. Cela signifie que le moment prévu pour leur plein accomplissement doit être très proche.

      Tous les autres éléments de la prophétie de Jésus se sont réalisés avec une précision remarquable. Nous pouvons donc être certains qu’il énonça une vérité inspirée lorsqu’il déclara que la génération qui verrait le début du “temps de la fin” verrait aussi sa clôture. Cela signifiera la fin du présent ordre de choses égoïste et oppressif, qui laisse tant à désirer, et l’inauguration du nouvel ordre de choses divin, fondé sur la justice et qui apportera à l’humanité le soulagement de ses maux.

      Pourquoi cependant pouvons-​nous espérer que ce changement heureux aura lieu avant le terme de la présente décennie ?

      La Bible montre que nous approchons de la fin des 6 000 ans de l’histoire humaine. En effet, la chronologie biblique révèle que la vie humaine commença avec la création d’Adam 4 058 ans avant la mort de Jésus (en l’an 33 de notre ère). En ajoutant à ces 4 058 ans le nombre d’années écoulées depuis la mort de Jésus jusqu’à ce jour, nous constatons que les 6 000 ans de l’existence de l’homme sur la terre arriveront à leur terme vers le milieu de notre décennie. Cela est très important comme nous allons le voir.

      C’est l’alliance de la Loi que Dieu donna à Israël par l’intermédiaire de Moïse qui montre pourquoi. La Bible affirme que la loi avait “l’ombre des bonnes choses à venir”. (Héb. 10:1.) Or, l’ombre conduit à la réalité : l’objet qui projette l’ombre et dont elle ne représente que les contours. Les “ombres” de l’alliance de la Loi nous conduisent à la réalité du Royaume de Dieu administré par son Fils, Jésus-Christ.

      La lettre de Paul aux Colossiens (chapitre 2, versets 16 et 17) montre que la disposition sabbatique fait partie de “l’ombre des bonnes choses à venir”. Selon la Loi, le septième jour de la semaine était un jour de repos. De plus, la septième année d’un cycle de sept ans était un sabbat, un temps de repos pour la terre pendant lequel il ne fallait ni la labourer ni l’ensemencer. Le sol avait ainsi l’occasion de reconstituer sa productivité, et les Israélites de renouveler leurs forces. — Ex. 20:8-11 ; Lév. 25:1-8.

      Quant aux “bonnes choses” ainsi préfigurées, il s’agit des merveilleuses bénédictions et du soulagement qu’apportera à toute l’humanité le Royaume du Christ. Le livre de la Révélation (ou Apocalypse) montre qu’à la fin du présent ordre de choses le Royaume du Christ instaurera un règne de mille ans de paix et de bénédictions divines. Il en résultera pour tous les habitants de la terre un repos semblable à celui du sabbat. C’est alors que les hommes recevront tous les bienfaits de la rançon du Christ et finiront par être pleinement affranchis du péché. Satan et ses forces démoniaques ayant été jetés dans l’abîme, leur domination tyrannique aura pris fin. — Rév. 20:1-6 ; 21:1-4.

      Si nous tenons compte de la déclaration biblique selon laquelle pour Jéhovah Dieu mille ans sont comme un jour, cela signifie que les 6 000 ans de l’existence de l’homme sont, aux yeux de Dieu, comme six jours (Ps. 90:4 ; II Pierre 3:8). Le règne millénaire de son Fils sera alors un septième “jour” qui suivra les six “jours” précédents. Il correspond exactement au modèle prophétique d’un sabbat de repos suivant six périodes de travail et de peine. C’est pourquoi, étant donné que les 6 000 ans de l’existence de l’homme arrivent à leur terme au cours de cette décennie, nous sommes en droit d’espérer que le merveilleux Sabbat de repos et de soulagement est proche. Les problèmes angoissants seront résolus et disparaîtront. L’humanité connaîtra alors le repos, la liberté et le bonheur.

      Que devez-​vous faire pour obtenir la vie dans le nouvel ordre de choses qu’inaugurera le gouvernement divin sous l’administration du Fils de Dieu ? L’article suivant répondra à cette question.

      [Schéma, page 27]

      (Voir la publication)

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      Création Déluge Mort de 1914 Règne

      de de Jésus-Christ millénaire

      l’homme l’époque 33 de de

      de Noé notre ère Jésus-Christ

      Les 6 000 ans de l’histoire humaine se termineront vers le milieu des années 70, aussi avons-​nous l’heureuse perspective d’un soulagement proche.

  • Êtes-vous disposé à accepter la vraie solution ?
    Réveillez-vous ! 1972 | 22 avril
    • Êtes-​vous disposé à accepter la vraie solution ?

      L’HOMME peut supporter beaucoup lorsqu’il espère des jours meilleurs. Cependant, le soulagement que procure l’espérance n’est réel que si celle-ci est réelle.

      Sur quoi fondez-​vous votre espérance d’un soulagement ? En réalité, seules deux possibilités s’offrent à vous.

      Vous pouvez mettre votre confiance dans les hommes ou en Dieu. Les hommes se disent capables de consolider les régimes branlants du présent monde et de les rendre capables ainsi de résoudre les problèmes. Par l’intermédiaire de sa Parole, Dieu affirme toutefois qu’il va débarrasser la terre de ces régimes et établir un nouvel ordre de choses fondé sur la justice.

      Fait-​on preuve de réalisme en mettant sa confiance dans les hommes et d’irréalisme en espérant en Dieu ?

      Que peut-​on espérer des hommes ?

      Fait-​on preuve de réalisme, par exemple, en comptant sur les hommes pour nous affranchir de la menace de la guerre ? L’Histoire a été écrite principalement avec le sang. Les hommes ont-​ils changé ? N’assistons-​nous pas à la plus grande course aux armements de tous les temps ?

      Peut-​on espérer que les hommes mettront bientôt fin à la criminalité ? Dernièrement, des représentants de cent pays assistèrent à une réunion de l’Interpol (l’Organisation internationale de police criminelle) tenue à Bruxelles. Ils y apprirent que partout dans le monde les auxiliaires de la justice perdent la bataille contre la criminalité.

      Les hommes possèdent-​ils un remède contre la toxicomanie ? Le Dr Nils Bejerot, principale autorité suédoise en la matière, a dit au sujet du monde occidental : “Je crois que nous avons tout au plus dix ans pour empêcher une catastrophe sociale. Il se peut même qu’il soit déjà trop tard.”

      Les hommes sont-​ils capables de guérir les villes malades ? Nous lisons ce qui suit au sujet du Congrès annuel des Villes tenu aux États-Unis en 1970: “Les conjectures concernant l’avenir furent plutôt pessimistes. (...) On ne donna guère d’espoir que la crise urbaine s’atténuera au cours des années 70 ou dans un avenir prévisible.” — 1971 Britannica Book of the Year.

      Est-​il permis d’espérer que les hommes, même les savants, trouveront un moyen de nourrir la population croissante du monde ou d’empêcher la pollution de l’environnement ? Un tel espoir n’a guère de fondement, car le Dr Paul Ehrlich déclara à ce propos : “La bataille engagée pour nourrir toute l’humanité est perdue. Dans les années 70 le monde connaîtra des famines, — des centaines de millions d’hommes vont mourir de faim en dépit de tous les programmes d’urgence entrepris dès maintenant.”

      Il n’est donc guère étonnant qu’un journal californien ait dit que ces divers problèmes ont “incité certains savants à entourer de rouge une date qui, d’après eux, sera celle d’un Harmaguédon, date qui se situerait vers le milieu ou la fin de notre décennie”. Évidemment, pour eux, Harmaguédon revêt la forme de la famine, de la peste et de la guerre à l’échelle mondiale.

      Les auteurs que nous venons de citer ne sont pas des prophètes de malheur. Si vous êtes enclin à le penser, posez-​vous cette question : Quelles sont les solutions qu’offrent les hommes à ces problèmes ? Il est certes grand temps de regarder courageusement les réalités en face, de cesser de rêver. En fait, il s’agit d’une question de vie ou de mort.

      Les religions n’offrent aucune espérance

      Que signifie cependant nous tourner vers Dieu et mettre en lui notre confiance ? Cela veut-​il dire chercher le soulagement dans les religions de la chrétienté ? Nullement !

      En effet, ces religions affrontent autant de problèmes que le reste de la société humaine. Paul VI déclara dernièrement : “L’Église se trouve à une heure d’inquiétude, d’autocritique. On dirait même jusqu’à l’autodestruction.” De son côté, le Dr Walter Wagoner de l’Institut théologique de Boston, écrivant dans The Christian Century, revue protestante bien connue, dit : “Nous autres protestants sommes fatigués et désemparés.” En même temps les Églises de la chrétienté rejettent de plus en plus la Bible et ses principes.

      Pourquoi examiner la Bible ?

      Et pourtant, c’est dans la Bible et parmi ceux qui conforment leur vie à ses enseignements, que l’on trouve un véritable soulagement. Maintes et maintes fois, les prédictions humaines se sont révélées inexactes et n’ont apporté que la déception. Par contre, chaque jour qui s’écoule confirme l’exactitude des prophéties de la Bible et l’excellence de ses principes.

      La Bible annonça les problèmes mêmes que les hommes du monde prévoient. Elle déclara que notre temps serait une époque critique dans les affaires humaines. Elle seule explique quelles sont les causes fondamentales des problèmes actuels, mais elle montre qu’il existe une solution et que celle-ci procédera d’une Source supérieure à l’homme. Notre planète et les autres corps célestes nous fournissent d’abondantes preuves que cette Source, notre Créateur, possède la puissance, la sagesse et l’amour nécessaires pour nous soulager de tous nos maux.

      Jusqu’à présent, vous avez peut-être porté très peu d’intérêt à la Bible. Vous n’avez sans doute pas pris son message au sérieux. Cependant, la situation actuelle nous donne de bonnes raisons d’examiner la Parole de Dieu afin de voir ce qu’elle peut nous offrir. Elle seule nous offre une véritable espérance, celle de survivre à cette époque critique et de voir résoudre ses problèmes angoissants.

      Un peuple qui a trouvé la solution

      Les témoins de Jéhovah croient à la Bible. Ils n’ont pas imité les religions du monde qui ont rejeté la Parole de Dieu en faveur des philosophies, des théories et des projets humains. La Bible produit déjà maintenant un grand changement dans leur vie, en attendant l’établissement du nouvel ordre de choses divin.

      Pourquoi ne pas faire leur connaissance pour savoir quelle sorte de gens ils sont ? Vous verrez alors par vous-​même que l’influence de la Bible a rendu leur vie plus heureuse et qu’elle les a aidés à résoudre de nombreux problèmes. Leurs Salles du Royaume sont ouvertes à tous les vrais amis de la justice et de la vérité. Écoutez donc ce qui se dit à leurs réunions. Vous trouverez celles-ci réconfortantes et édifiantes ; elles affermiront votre foi.

      Sans doute certaines personnes préfèrent-​elles le mode de vie actuel avec ses agressions, sa concurrence acharnée, ses procédés peu honnêtes et son immoralité, et ne souhaitent-​elles aucunement un monde différent. Si vous êtes de ce nombre, vous n’aurez aucun plaisir à fréquenter les témoins de Jéhovah ; vous n’aurez pas envie de découvrir la source de leur bonheur et de leur optimisme concernant l’avenir.

      Par contre si vous désirez ardemment voir un changement dans la situation mondiale, une solution aux problèmes angoissants, un monde où régnera la justice, vous serez disposé à faire l’effort nécessaire pour apprendre ce que dit la Bible à ce sujet.

      Les témoins de Jéhovah seront heureux de vous rendre visite pour répondre à vos questions à l’aide de la Bible, et même, si vous le désirez, pour vous donner gratuitement un cours biblique de six mois à raison d’une heure par semaine.

      Pour recevoir cette aide et acquérir les connaissances édifiantes qu’elle vous apportera, il vous suffit d’écrire aux éditeurs de Réveillez-vous ! Nous vous invitons cordialement à le faire.

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