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Dieu est-il partisan de la ségrégation ?La Tour de Garde 1957 | 15 mars
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suivirent une telle conduite. Ils ne menèrent pas de campagne contre l’occupation par Rome de la Palestine ou même contre l’esclavage réel, courant alors. Ils restèrent à l’écart de ces questions afin de pouvoir faire l’œuvre bien plus importante consistant à annoncer le royaume de Dieu comme le seul espoir de l’humanité.
Aujourd’hui, les vrais chrétiens suivent ce bon exemple. Ils observent les principes chrétiens de l’amour, annoncent les bénédictions du royaume de Dieu comme la seule vraie solution aux difficultés de la terre, et indiquent que, sous cette domination du royaume, il n’y aura de ségrégation d’aucune sorte, mais que l’humanité sera unifiée sous le règne du Créateur, Jéhovah Dieu.
Des hommes de toutes races examinent les Écritures. Ils apprécient cette voie sage et enseignent aux autres les conditions glorieuses de paix que le royaume de Dieu apportera bientôt à la terre. Les bienfaits que ce royaume dirigé par Dieu procurera prouveront une fois pour toutes que Dieu aime réellement tous les hommes qui le servent, et qu’il n’est pas partisan de la ségrégation.
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Offrez à Dieu un sacrifice de louangeLa Tour de Garde 1957 | 15 mars
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Offrez à Dieu un sacrifice de louange
“ Nous rendrons comme des taureaux l’offrande de nos lèvres. ” — Osée 14:2, AS.
1. Comment les prêtres d’Israël disaient-ils que la table de Jéhovah était méprisable ? Quelle fut la réaction de Dieu ?
JÉHOVAH accusa les prêtres d’Israël du Ve siècle avant notre ère de mépriser son nom et de dire : “ La table de l’Éternel est méprisable ! ” (Mal. 1:6, 7). Affectant l’étonnement, la stupéfaction, les conducteurs religieux demandèrent par quoi ils s’étaient rendus coupables de pareil péché. Jéhovah leur fit cette réponse : “ Quand vous offrez en sacrifice une bête aveugle, n’est-ce pas mal ? Quand vous en offrez une boiteuse ou infirme, n’est-ce pas mal ? Offre-la donc à ton gouverneur ! Te recevra-t-il bien, te fera-t-il bon accueil ? ” L’alliance de la loi réclamait des sacrifices d’animaux, lesquels étaient offerts par les prêtres. Mais elle précisait que les victimes devaient être en bon état, ne présenter aucune tare. Or les sacrificateurs prenaient les animaux tarés, les malades, les boiteux et les aveugles, pour les présenter sur la table ou autel de Jéhovah. Ainsi ils manquaient de respect pour son nom et tenaient en mépris sa table. Jamais il ne leur serait venu à l’idée d’offrir des bêtes malades à leur gouverneur, quand ils cherchaient à lui plaire, à gagner sa grâce. Cependant lorsqu’ils demandaient à Dieu de leur accorder sa faveur, ils gardaient les animaux sans tache et lui offraient des bêtes en mauvais état, qui leur coûtaient peu ou rien et qui de toute façon étaient inutiles. Leurs sacrifices étaient-ils agréés ? Jéhovah ne déclara-t-il pas : “ Par une telle offrande de ta main, vous recevra-t-il favorablement ? ” Ils furent maudits comme des fraudeurs car ils étaient engagés par un vœu, ils avaient les moyens de l’accomplir, mais ils s’y dérobaient par égoïsme : “ Maudit soit le trompeur qui a dans son troupeau un mâle, qui le voue, et qui néanmoins sacrifie au Seigneur ce qui est taré. ” — Mal. 1:8, 9, 14, RS.
2, 3. Quels sacrifices comparables aux sacrifices d’animaux les chrétiens offrent-ils aujourd’hui ?
2 N’était-ce pas là une transgression grave, un péché de présomption de la part d’une nation qui se disait la propriété de Jéhovah ? Le peuple qui apportait des bêtes chétives et les prêtres qui les offraient sur la table de Jéhovah traitaient le Dieu tout-puissant avec mépris, ils le reléguaient à un rang bien au-dessous de leurs gouverneurs à qui ils ne s’avisaient pas de faire une pareille insulte. Si vous aviez vécu à cette époque, vous n’auriez pas méprisé de la sorte la table de Jéhovah, n’est-ce pas ? Ou bien auriez-vous fait cela ? Le faites-vous maintenant ? Un très grand nombre de personnes le font. Mais comment peut-on faire preuve de mépris alors qu’il n’est plus offert de sacrifices d’animaux ? Aujourd’hui il faut faire des offrandes qui sont mises en parallèle avec les victimes immolées autrefois et ces offrandes doivent également être exemptes de tares. Que sont les sacrifices actuels ? Les offrez-vous ? Les vôtres sont-ils malades ou en bonne santé, boiteux ou sains, aveugles ou éclairés ?
3 Dans Osée 14:2 (AS) il est écrit : “ Apportez avec vous des paroles et revenez à Jéhovah ; dites-lui : Enlève toute iniquité et accepte ce qui est bon : alors nous rendrons comme des taureaux l’offrande de nos lèvres. ” Si nous nous sommes éloignés de la faveur divine, il nous faut apporter des paroles exprimant le repentir, réclamant le pardon, et revenir ainsi à Jéhovah, lui offrant ces paroles comme des taureaux de sacrifice. Il faut non seulement exprimer le repentir mais également proclamer publiquement le nom et les louanges de Jéhovah : ce sont là aussi des paroles à offrir, comme étaient offerts les fruits de la récolte sous la loi mosaïque : “ Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. ” Ainsi aujourd’hui des paroles, les taureaux et les fruits de nos lèvres, doivent être offertes à Jéhovah en sacrifice de louange. Le chrétien offrira des paroles de vérité et de saine doctrine, des paroles qui magnifient Jéhovah et ses desseins, et particulièrement à notre époque il faut offrir des paroles justes à propos de la bonne nouvelle du monde nouveau de la justice. — Héb. 13:15.
4. En fait de sacrifice, comment la chrétienté est-elle semblable aux prêtres coupables d’Israël ?
4 Les chrétiens affirment qu’ils marchent sur les traces de Jésus-Christ, ce qui doit inclure le vœu d’offrir les fruits et les taureaux des lèvres, ceux qu’il a lui-même offerts. Comme les Israélites ayant des animaux acceptables dans leurs troupeaux, les millions de soi-disant chrétiens ont des paroles acceptables à leur disposition. La Bible, diffusée en des centaines de langues, est pleine de paroles de ce genre. Pour offrir de telles paroles avec leurs lèvres, il faut prendre le temps et faire l’effort nécessaires pour les graver dans l’esprit et dans le cœur. Mais la plupart des habitants du monde dit chrétien trouvent que le prix en est trop élevé, tout comme les Israélites infidèles trouvèrent trop cher de sacrifier les animaux sans tare et leur substituèrent des bêtes malades. Les hommes d’Israël offraient de bons animaux aux gouverneurs pour obtenir leur faveur, et les millions d’habitants de la chrétienté offrent le meilleur de leur temps et de leurs efforts au service des chefs des nations, des employeurs de ce monde, pour acquérir faveur et prestige, rémunérations et agréments. Jésus a dit de rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. La tendance actuelle est de tout donner à ce monde et à ses œuvres de la chair, y compris ce qui appartient à Dieu. On songera peut-être à ne donner à Jéhovah que les bribes, les parcelles de son temps et de son énergie. Avec ces restes,
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