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La Bible est-elle réaliste ?Réveillez-vous ! 1976 | 8 avril
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les efforts humains ne peuvent résoudre les problèmes du moment ni assurer le bonheur des peuples. La Bible est également réaliste quand elle affirme que lorsque les hommes crieront : “Paix et sécurité” ce sera un faux espoir, et que ce cri précédera immédiatement la destruction des systèmes de création humaine. — I Thess. 5:3.
Oui, la Bible est plus réaliste que les hommes politiques, les économistes et même le clergé. Elle explique la cause des problèmes mondiaux et aussi de qui nous attend. Mais donne-t-elle des conseils pratiques pour la vie de tous les jours, des conseils qui peuvent nous aider maintenant ? Examinons cette question.
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Un guide pratiqueRéveillez-vous ! 1976 | 8 avril
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Un guide pratique
BEAUCOUP de gens au cœur honnête admettent qu’ils ont besoin d’aide pour résoudre leurs problèmes. Un médecin et psychiatre américain bien connu déclara : “Un grand pourcentage de gens souffrent de troubles émotifs dus à la vie moderne. Ils croient pouvoir s’adonner aux drogues, se livrer à la débauche, vivre au-dessus de leurs moyens, modifier les valeurs morales et supporter l’effondrement de la vie familiale. Mais tout cela constitue des pressions trop fortes.” Où donc les hommes peuvent-ils trouver le guide dont ils ont tant besoin ?
L’homme d’État Bernard Baruch fit un jour l’observation suivante concernant le caractère pratique de la Bible : “Les Dix Commandements et le Sermon sur la montagne sont encore nos meilleurs guides.” Pourquoi s’exprima-t-il ainsi ? Voyons brièvement quelques principes énoncés dans ce célèbre sermon. À propos des besoins de l’homme, Jésus dit : “Ne vous inquiétez pas en disant : ‘Qu’allons-nous manger ?’ ou : ‘Qu’allons-nous boire ?’ ou : ‘De quoi allons-nous nous vêtir ?’ (...). Car votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses. (...) Aussi ne vous inquiétez jamais du lendemain, car le lendemain aura ses inquiétudes à lui. À chaque jour suffit son mal.” Plus tard, il dit encore : “Même si quelqu’un est dans l’abondance, sa vie ne procède pas des choses qu’il possède.” — Mat. 6:31-34 ; Luc 12:15.
Il est question ici du souci normal de l’homme concernant la nourriture, le vêtement et l’abri. Cependant, dans ce monde matérialiste, on met souvent l’accent non sur les besoins, mais sur les désirs. Le commerce cupide ne cesse d’exciter le désir de vivre dans le luxe, de sorte que les gens ne sont jamais satisfaits. Ce n’est donc pas celui qui a de grands moyens qui connaît le contentement, mais celui qui a peu de désirs. Il est nécessaire d’avoir une conception exacte de ses besoins réels et d’apprécier à sa juste valeur le guide pratique qui permet de les satisfaire.
La Bible est un guide pratique
La Bible reste un guide pratique, bien qu’elle ait été écrite il y a des siècles. Depuis cette époque, le monde a beaucoup changé, mais la nature humaine est toujours pareille et l’homme se trouve devant les mêmes problèmes que ses ancêtres. Aujourd’hui toutefois, ces problèmes ont pris de l’envergure. Comme le dit le World Book Encyclopedia, “malgré les progrès scientifiques et technologiques, on ne parvient toujours pas à résoudre de façon satisfaisante les problèmes humains”. Seule la Bible contient la véritable solution. Nous y lisons : “Qui est sage ? À la fois il observera ces choses et sera attentif à l’égard des actes de bonté de cœur de Jéhovah.” — Ps. 107:43.
Une vie simple
Dieu recommande une vie simple, lorsqu’il dit : “Il t’a fait connaître, ô homme terrestre, ce qui est bon. Et qu’est-ce que Jéhovah demande de toi en retour, si ce n’est d’exercer la justice, et d’aimer la bonté, et de marcher modestement avec ton Dieu ?” (Michée 6:8). Celui qui vit en harmonie avec le dessein du Créateur envers l’humanité et qui suit ce conseil pratique, peut être relativement heureux, même dans le présent système de choses mauvais. Sinon, il s’embarrassera de quantité de choses non essentielles et sans importance qui ne pourront que lui nuire.
Les lourdes dettes, le désir de choses inutiles, les rivalités, la recherche du prestige ou d’une certaine position sociale, une conduite qui viole la conscience, voilà certes des causes de chagrin, de frustration, de conflits et parfois même de suicide. Souvent les médicaments ou les conseils des psychiatres aggravent encore la situation.
Même s’il n’y avait pas d’autres preuves, les principes moraux de la Bible la désignent comme un produit de l’esprit divin. Son caractère pratique s’étend à tous les aspects de la vie quotidienne. Aucun autre livre ne nous donne ainsi un aperçu rationnel de l’origine de toutes choses, particulièrement de l’humanité, et du dessein du Créateur à l’égard de l’homme et de la terre. Ses conseils, si on les met en pratique, sont vraiment efficaces.
De nos jours, le racisme et le nationalisme sont cause de graves difficultés. La Bible, elle, déclare clairement que “d’un seul homme il [Dieu] a fait toutes les nations d’hommes pour habiter sur toute la surface de la terre”. (Actes 17:26.) Si tout le monde admettait ce fait, bien des problèmes seraient éliminés.
La moralité
La Bible appelle “fornication” les relations sexuelles entre célibataires. Elle donne ce conseil : “Fuyez la fornication, car “ni fornicateur (...) n’a d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu”. (I Cor. 6:18 ; Éph. 5:5.) Elle dit également que “ni adultères (...) ni hommes qui couchent avec des hommes (...) n’hériteront le royaume de Dieu”. (I Cor. 6:9, 10.) Si l’on suivait ce conseil biblique, on éviterait bien des chagrins, des haines et des maladies. — Rom. 1:24-27.
Le mariage et la vie de famille
La Parole de Dieu donne les conseils suivants en ce qui concerne le mariage et la vie de famille : “Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur.” “Les maris doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps.” “Enfants, obéissez à vos parents en union avec le Seigneur, car cela est juste.” — Éph. 5:22, 28 ; 6:1.
On n’insistera jamais trop sur l’importance de l’unité familiale. La Bible parle beaucoup des relations entre mari et femme, de l’éducation des enfants et du bonheur de la famille. Les conseils qu’elle donne sont-ils pratiques ? Dans un article intitulé “L’homosexualité est un trouble, non un mode de vie”, le Dr Charles Socarides cite le livre “Homosexualité : Une étude psychanalytique des homosexuels masculins”, du Dr Irving Bieber. Il contient un rapport concernant 106 hommes homosexuels et 100 hétérosexuels et déclare que la plupart des homosexuels avaient eu une mère trop possessive et un père hostile ou indifférent.
Le Dr Socarides poursuit en disant : “Je suis convaincu que l’homosexualité a pour cause l’incapacité d’un individu de parachever la phase séparation-individuation de la première enfance, phase qui se termine normalement vers l’âge de trois ans et qui est décisive pour l’identité du sexe. Cette incapacité a pour résultat un manque de virilité chez les garçons et parallèlement une intensification et une perpétuation de l’identification féminine originelle avec la mère. Ainsi prennent naissance les tendances homosexuelles.”
Le refus d’accepter le rôle que doivent jouer au sein du foyer le mari et la femme, d’une part, le père, la mère et les enfants, d’autre part, peut avoir d’autres conséquences encore. Si l’union, la confiance et le bonheur ne règnent pas dans une famille, l’éducation de l’enfant en pâtira. C’est souvent dans les foyers brisés, dans ceux où la communication n’existe plus, où il n’y a pas d’amour, où l’ordre et la discipline font défaut, que germe la délinquance. Peut-on dire que le rejet des conseils bibliques sur la vie de famille a amené de bons résultats ?
Les mauvaises fréquentations
Bien que le milieu familial soit souvent responsable de la perversion morale, il y a évidemment d’autres facteurs. La lecture de publications pornographiques est une sorte de mauvaise fréquentation. Mais il y a aussi les mauvaises fréquentations réelles qui risquent de débaucher même ceux qui initialement n’ont pas de penchants au mal (I Pierre 4:4). La Bible nous conseille de faire des choses louables l’objet de nos pensées, et elle nous met en garde contre ‘les mauvaises compagnies qui gâtent les saines habitudes’. (I Cor. 15:33 ; Phil. 4:8.) Il est difficile d’éviter le mal si l’on choisit ses “amis” parmi ceux qui le pratiquent. La Bible s’exprime sans détours à cet égard, en disant : “Celui qui marche avec les sages deviendra sage, mais il arrivera malheur à celui qui a des rapports avec les stupides.” (Prov. 13:20). N’est-ce pas là un conseil avisé ?
Les affaires
Les conseils de la Bible s’étendent même au domaine des affaires. Elle énonce les principes suivants : “Deux sortes de poids et deux sortes d’éphah [l’un pour acheter et l’autre pour vendre] — ils sont l’un et l’autre quelque chose de détestable pour Jéhovah.” “Ne dépouille pas le petit, parce que c’est un petit.” (Prov. 20:10 ; 22.22). La Bible condamne également celui qui, parce qu’il ne veut pas travailler, adopte la devise ‘les riches paieront’. Elle montre qu’on doit être impartial aussi bien envers les riches qu’envers les pauvres. Nous lisons en effet : “Tu ne devras pas traiter le petit avec partialité, et tu ne devras pas donner la préférence à la personne du grand.” — Lév. 19:15.
Les instructions pratiques de toute la Bible concernant les relations humaines peuvent se résumer par ces paroles de Jésus : “Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous devez, vous aussi, le faire de même pour eux ; c’est là, en effet, ce que signifient la Loi et les Prophètes.” (Mat. 7:12). Si ce principe était suivi, imaginez ce qui en résulterait pour le monde ! Chacun serait bien plus heureux.
Un guide essentiel au bonheur
Il est évident que la majorité des gens ne mettent pas en pratique les conseils de la Bible, bien que beaucoup en possèdent un exemplaire et que certains la lisent. Faire simplement cela, ou encore avoir une religion, n’est pas suffisant. Pour être heureux, il faut mettre en application les principes bibliques. Peut-être en doutez-vous, mais même dans le présent système de choses corrompu, c’est là une chose possible et qui permet d’améliorer la qualité de la vie. Les Écritures disent en effet : “La piété est utile à tout, puisqu’elle possède la promesse de la vie présente et de la vie qui est à venir.” (I Tim. 4:8). Il ne s’agit pas simplement d’une théorie ; des témoignages vivants le prouvent de façon convaincante.
[Illustration, page 17]
L’honnêteté dans les affaires rend les clients heureux.
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Des témoignages vivantsRéveillez-vous ! 1976 | 8 avril
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Des témoignages vivants
DANS ce monde bouleversé, il est difficile de simplifier sa vie et de trouver la paix de l’esprit et le bonheur. Peut-on néanmoins y parvenir en mettant maintenant en pratique les principes et les conseils bibliques ? La Bible peut-elle inciter les gens à opérer les changements nécessaires dans leur vie, afin d’être plus heureux, quelles que soient les circonstances ?
Sans aucun doute. La preuve, c’est qu’il existe actuellement au moins deux millions de gens dans le monde qui étudient la Bible et qui s’efforcent de suivre ses recommandations. En faisant de ce livre leur seul guide, ces gens, les témoins de Jéhovah, en sont venus à mener une existence utile et productive. Avant de devenir témoins, la plupart d’entre eux ont vécu normalement et dans le respect des lois. D’autres, cependant, ont vécu dans l’illégalité et la débauche. Les uns étaient membres d’une Église, les autres pas. Certains provenaient de familles unies, d’autres de foyers brisés. Mais tous avaient une chose en commun : Ils éprouvaient le besoin de sécurité affective et avaient le désir d’accomplir quelque chose d’utile et de permanent. Dieu aide tous ceux qui aspirent à vivre heureux, qui désirent faire ce qui est juste et qui veulent apprendre à le connaître et le servir. Les récits suivants en sont la preuve.
Le témoignage d’un psychologue
La Bible peut aider même des familles entières. C’est ce qu’un psychologue a pu observer avec surprise. Il raconte ce qui suit :
“Encouragé par mon père, j’ai entrepris une carrière universitaire. Après avoir terminé des études de psychologie, je me suis occupé du redressement de la jeunesse. Je me sentais utile, car j’avais l’impression d’aider vraiment mon prochain.
“Après plusieurs années, cependant, j’ai bien dû constater que les méthodes employées ne changeaient pas beaucoup les jeunes. On obtenait certains résultats superficiels, mais il y avait peu de changements durables dans le comportement personnel ou social. Cela me tourmentait beaucoup. Tout ce que j’avais appris pendant des années ne servait pas à grand-chose.”
En tant que surveillant des jeunes délinquants libérés conditionnellement, ce psychologue a dû traiter un cas qui lui donna à réfléchir. Il s’agissait d’une famille de trois enfants, tous en difficulté. Pendant neuf mois, il cessa de s’occuper de ce cas, qu’il jugeait d’ailleurs sans espoir, puis, quand il visita de nouveau cette famille, il constata un changement remarquable. Le foyer, qui autrefois était sale et en désordre, était à présent propre et bien rangé. Les enfants étaient habillés convenablement et semblaient se sentir plus en sécurité. Qu’est-ce qui était à l’origine de cette transformation ? La mère avait commencé à étudier la Bible avec les témoins de Jéhovah et elle mettait les principes bibliques en application dans sa vie de famille. Voyant ces résultats extraordinaires, le psychologue se dit qu’il devait y avoir des méthodes plus efficaces que celles qu’il avait étudiées.
Il était également déconcerté par la détérioration des conditions mondiales et l’incapacité de l’organisme pour lequel il travaillait de faire face aux problèmes sociaux. Il dit :
“Nous avons tout tenté pour obtenir de bons résultats. Nous avons essayé de nouvelles méthodes. Les techniques anciennes ont été revues et on leur a donné de nouveaux noms. Mais tous ces efforts semblaient infructueux.”
Cet homme a alors cherché quelque chose de mieux. Il se mit à lire la Bible, sans toutefois bien la comprendre. Sa mère, qui était devenue témoin de Jéhovah au moment où il commençait ses études universitaires, avait déjà voulu la lui expliquer, mais à cette époque cela ne l’intéressait pas. Finalement, il s’est rendu dans une Salle du Royaume des témoins de Jéhovah et a entrepris une étude sérieuse des Écritures. Parmi les témoins, il remarqua d’anciens jeunes toxicomanes et délinquants qui avaient changé leurs conceptions et leurs personnalités et étaient devenus des personnes dignes de confiance. Depuis lors, il s’est rendu compte, même en ce qui le concernait, que la mise en pratique des principes bibliques donne plus que des résultats superficiels ; elle produit des changements profonds dans la personnalité.
Le cas d’un prisonnier
Un cas semblable a été rapporté dans le News de South Middlesex (aux États-Unis), du 11 mai 1975. Sous le titre “Un détenu paie une dette religieuse”, le journal relate l’histoire d’un prisonnier entre deux âges.
Cet homme, un catholique, avait été placé dans une cellule avec un prisonnier qui était devenu témoin de Jéhovah. Il déclare : ‘Tout ce que le témoin disait était contraire à ce qu’on m’avait enseigné, mais finalement j’ai dû reconnaître que les témoins de Jéhovah pouvaient répondre à toutes les questions.’ À présent, cet ancien criminel possède un fondement solide sur lequel s’appuyer et un but dans la vie, “ce que je n’avais pas auparavant”, dit-il. Au cours d’un programme de travail à l’extérieur, il a aidé les témoins à bâtir une Salle du Royaume. Il a déclaré que sa connaissance de la Bible l’a aidé à réprimer “une tendance à la violence”, innée dans sa famille.
Le psychologue qui s’occupait de lui affirma que son patient avait complètement changé. “L’individu amoral, au tempérament destructeur, a maintenant une conscience”, dit-il. Puis il ajouta : “J’attribue cette transformation uniquement à ses contacts avec les témoins de Jéhovah. Au cours de ces deux ans et demi, ils ont réussi une complète rééducation sociale. Aucune thérapeutique n’aurait pu donner un tel résultat. J’ai vu ce détenu, qui était amoral et avait des tendances destructrices, acquérir un solide sens des responsabilités, ce qui est extrêmement difficile.”
“Certains se demandent sans doute si cela durera”, fit remarquer le psychologue surtout quand on pense que cet homme, doit être “fortement marqué” par son passé. Quant à lui-même, il était persuadé que la transformation était permanente. ‘Naturellement, dit-il, nous n’en avons pas de preuve ou de garantie, mais je crois qu’il a trouvé un groupe social qui a changé sa vie.’
En vérité, les conseils de la Bible, s’ils sont mis en pratique, peuvent avoir un impact salutaire sur l’existence de quelqu’un, peu importe son passé. Même les gens dont la moralité est irréprochable et le travail satisfaisant, découvrent que seule la Bible, qui fournit une espérance meilleure et des principes élevés, permet d’avoir une vie remplie et heureuse.
Elle préfère l’enseignement biblique
Voyons ce qui est arrivé à une femme de New York. Elle s’était consacrée à l’enseignement de l’hygiène dans le but d’aider son prochain. C’était là un but louable, et d’ailleurs elle exerce toujours la profession d’infirmière. Néanmoins, elle a dû reconnaître avec le temps qu’il lui fallait autre chose que sa carrière pour qu’elle connaisse le bonheur et la satisfaction véritables. Mais certains obstacles l’empêchaient de rechercher dans la Bible ce qui lui manquait dans la vie. Écoutons son récit :
“Je n’étais pas attirée par la religion. En fait, je doutais sérieusement de l’existence de Dieu. Je ne pouvais pas comprendre pourquoi des bébés meurent, alors que des vieillards infirmes et paralysés continuent à vivre. Néanmoins, ma carrière d’infirmière et d’éducatrice de l’Assistance publique m’apportait certaines satisfactions.
“Ma profession exigeait que je m’occupe des affaires de la ville. Je me rappelle qu’au cours d’une visite dans une école communale, j’avais remarqué le mauvais état des marches en bois. Je représentais le service de la Santé publique dans un comité composé d’hommes d’affaires, de médecins, d’avocats et d’enseignants, qui devaient discuter les problèmes de la municipalité. Ce comité envoya une lettre au ministère de l’Éducation, demandant qu’on remédie à cette situation dangereuse. Trois ans se passèrent, mais on ne fit rien. Pendant ce temps, notre comité a envoyé trois lettres, et chaque fois nous avons reçu un accusé de réception et des félicitations pour notre souci du bien public. Mais rien n’a été fait.
“J’étais également dégoûtée par le système existant, basé sur des préjugés de classe. Quand j’ai parlé de cela à mon frère, qui est témoin de Jéhovah, il m’a fait remarquer que même les fonctionnaires ont les mains liées. ‘Le système, dit-il, les empêche de faire ce qu’ils voudraient.’ Cela me fit réfléchir.
“Mon frère me donna quelques publications bibliques. Elles ne m’intéressaient pas réellement, mais j’ai commencé à les feuilleter, uniquement pour y trouver des erreurs. Parfois j’étais tracassée par ce que je lisais. Puis je vérifiais dans ma Bible et je constatais que ce qu’on disait était exact. Aussi ai-je décidé de lire d’abord la Bible avant de discuter.
“Avec le temps j’ai dû reconnaître que la Bible est digne de confiance et inspirée par Dieu. Les prophéties surtout m’impressionnaient. J’étais stupéfaite de voir que ce que Dieu avait prédit des siècles à l’avance se réalisait. En outre, le sens du mot ‘péché’ m’a aidée à voir où j’en étais. Je ne m’étais jamais considérée comme quelqu’un de méchant. Je ne mentais pas, je ne volais pas et je ne commettais pas l’adultère. Pour moi, le mot ‘pécheur’ sentait le fanatisme. Mais quand j’ai su que dans les langues originales de la Bible ‘pécher’ signifiait ‘manquer le but’, alors j’ai compris. Je savais bien que, comme tout le monde, j’avais des imperfections.
“Ensuite j’ai appris que nous vivions les derniers jours de ce vieux système de choses et que dans un avenir proche notre Père céleste purifiera la terre et redonnera à la famille humaine une santé parfaite. Voilà certes le programme social le meilleur qui soit ! Maintenant, si j’aide toujours les autres physiquement, je peux également les aider spirituellement.”
Le bonheur dans le mariage
Le cas d’un jeune homme qui servait dans l’armée de l’air américaine est un exemple de l’influence que peuvent avoir les conseils bibliques sur la vie de famille.
Pendant son service, cet homme eut des écarts de conduite et il fut obligé de se marier avec une jeune fille qu’il avait rendue enceinte. Même alors, il refusa d’assumer ses responsabilités de mari et de père, il trompa sa femme et la renvoya chez sa mère. Ce mariage se termina par un divorce et son ancienne femme se remaria.
Quand il quitta l’armée ce jeune homme retourna vivre avec ses parents et son frère. À ce moment-là ceux-ci étudiaient la Bible avec les témoins de Jéhovah. Il se joignit à eux et fit de bons progrès. Finalement il se remaria, puisque, du point de vue biblique, il était libre de le faire. Voici ce qu’il raconte, mettant en contraste le présent avec le passé :
“Auparavant je n’avais pas de respect pour les femmes. Par ma façon de vivre j’ai causé beaucoup de chagrin, à moi-même et aux autres, surtout à ma première femme. Après avoir commencé à suivre les principes de la Bible, j’ai constaté que c’était le meilleur mode de vie qui soit. En me comportant en chrétien envers ma seconde femme, en l’aimant comme moi-même, j’ai trouvé le bonheur dans le mariage. Nous sommes à présent mariés depuis dix ans et nous n’avons guère eu de difficultés. Quand d’autres me consultent à propos de problèmes conjugaux, je leur montre ce que dit la Bible. Je sais par expérience que la mise en pratique de ses conseils donne de bons résultats. En revanche, ceux qui les méconnaissent, volontairement ou non, s’attirent beaucoup d’ennuis.”
Sauvé du suicide
Les conseils que dispense la Bible peuvent même sauver du désespoir et donner à quelqu’un un but dans la vie. C’est l’expérience qu’a faite un jeune homme qui habite dans l’ouest des États-Unis.
À l’âge de douze ans, ce garçon perdit son père. Sa mère était alcoolique et, par conséquent, incapable de l’élever convenablement. Il en éprouvait un profond sentiment d’insécurité. Il fréquenta d’autres adolescents qui l’amenèrent à boire, à fumer de la marijuana et, par la suite, à prendre des barbituriques. Tout cela contribua à accroître son état de dépression. Il finit par avoir un complexe d’infériorité et il trouvait la vie très difficile.
Puis, vers dix-sept ans, il commença à rechercher l’aide de la religion. Pendant ses vacances il allait à l’église catholique matin, midi et soir, y passant plusieurs heures chaque jour. Il priait beaucoup et il se mit à lire la Bible. Il trouvait du réconfort dans les Psaumes et les Proverbes, mais malgré de sérieux efforts et la prière, il avait l’impression de faire peu de progrès.
Un soir, en revenant de l’église, il était extrêmement déprimé. Il pria, puis, vers 23 h 30, il téléphona à sa belle-sœur et lui déclara qu’il se sentait tellement abattu qu’il était prêt à se suicider. Ne sachant pas exactement quoi faire, sa belle-sœur lui demanda d’attendre, disant qu’elle allait le rappeler. Elle téléphona immédiatement à une collègue, une dame témoin de Jéhovah, qui l’avait beaucoup aidée à faire face à certains problèmes.
Le témoin téléphona alors au jeune désespéré et tous deux convinrent d’avoir une entrevue cette nuit même au domicile de la belle-sœur. Vers 3 h 45, le témoin et son fils adolescent venaient chercher le jeune homme en voiture. Ce dernier fut très impressionné par l’affection évidente entre la mère et le fils, ainsi que par leur conduite. Pendant trois heures ils discutèrent de questions telles que “où sont les morts ?” et “pourquoi Dieu permet-il le mal ?”. Le jeune homme se sentit encouragé en apprenant que, selon les prophéties bibliques, le présent système de choses vivait ses “derniers jours” et qu’il serait bientôt remplacé par un nouveau système juste. Il éprouva une grande joie quand on lui dit qu’il n’était pas nécessaire qu’il vieillisse et qu’il meure pour retrouver son père. Il pouvait survivre à la fin du présent système et accueillir alors son père à la résurrection des morts.
Lorsqu’on lui demanda s’il aimerait étudier la Bible, il réfléchit un moment. Ce qu’il avait entendu l’avait réellement aidé, aussi accepta-t-il, se disant qu’une étude régulière de la Bible lui ferait plus de bien encore. Et c’est effectivement ce qui est arrivé. L’étude des Écritures et leur mise en application lui ont donné un but dans la vie et un espoir solide pour l’avenir. Il a pu transformer sa façon de penser. Son état d’esprit triste et dépressif a fait place à une joie profonde. À présent, il emploie sagement son temps à aider d’autres personnes à étudier l’excellent guide qu’est la Bible.
Dans toutes les parties de la terre, les témoins de Jéhovah constatent qu’ils sont heureux dans la mesure où ils suivent la Bible. Ils ont bien sûr des problèmes qui ne peuvent pas tous être résolus parfaitement, mais grâce aux conseils de la Bible, ils sont capables d’y faire face.
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