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Cherchons à faire la volonté divine sur la terreLa Tour de Garde 1960 | 1er juillet
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nous serons qualifiés pour faire efficacement la volonté de Dieu sur la terre. Alors, nous serons à même de tenir si ferme que les agents de Satan ne réussiront pas à nous séduire par des flatteries. De plus, nous agirons fidèlement, et nous ne serons pas comme ceux qui violent l’alliance en faisant des compromis.
Qui sont ceux qui “ se joindront à eux par des flatteries ” ? Ceux qui s’associent à la société du monde nouveau, pour jouir des vérités que celle-ci publie et pour jouir de la pure fraternité chrétienne, mais qui — tout en disant des choses agréables — refusent de se vouer à faire la volonté de Dieu, ainsi que de se faire baptiser ensuite pour symboliser le don de leur personne à Dieu.
Loin de leur ressembler, faisons plutôt le pas consistant à nous vouer et montrons nous-mêmes que nous sommes parmi les sages qui en instruisent beaucoup, en enseignant autrui. Si la persécution devait nous faire trébucher, alors c’est par elle que nous serons affinés et blanchis, afin que tout serve à la gloire de Jéhovah et à notre bien-être éternel. Cherchons donc sans cesse à faire maintenant la volonté divine sur la terre, sans nous préoccuper de l’opposition.
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Le paradis, l’espérance consolante d’un condamnéLa Tour de Garde 1960 | 1er juillet
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Le paradis, l’espérance consolante d’un condamné
IL Y A DIX-NEUF siècles, Jésus mourut sur le poteau de supplice, flanqué de deux criminels. C’étaient des brigands subissant le châtiment de leurs crimes. La miséricorde de Dieu pouvait-elle s’étendre à de tels hommes ? L’un se joignit à la foule et aux scribes pour blâmer Jésus. Cependant, l’autre s’exprima ainsi : “ Nous recevons ce que nos actions ont mérité, mais cet homme n’a rien fait de mal. Puis il dit : Jésus, souviens-toi de moi quand tu entreras dans ton règne. Il lui répondit : En vérité, je te le dis aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. ” Jéhovah Dieu, qui lit dans le cœur des hommes, et qui a fourni, par son Fils, le moyen d’être racheté de la mort, offrait par ce même Fils, Jésus, l’espérance de la résurrection au moment où le paradis serait restauré sur la terre. — Mat. 27:44 ; Luc 23:39-43, NW.
Maintenant, dirigeons notre attention vers ce vingtième siècle. Nous voici dans le Japon d’après-guerre. Après le meurtre en masse de la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle des millions de Japonais, ainsi que d’autres ressortissants, ont été massacrés, le Japon restait écrasé par la défaite. La violence et la confusion continuèrent à régner, au moins pour un temps, dans les années d’après-guerre. Ce fut dans cette atmosphère qu’un jeune homme, ayant à peine dix-huit ans, fut payé pour commettre un double meurtre. Il fut pris et le tribunal le condamna à être pendu. C’était il y a environ onze ans. Pendant huit ans, il languit dans sa cellule, attendant son exécution, qui pouvait être ordonnée à tout moment.
Durant sa longue détention ses pensées se tournèrent vers la religion. Il s’instruisit auprès d’un missionnaire d’une des sectes de la chrétienté nominale. Bien qu’il eût lu, relu, savouré la Bible et qu’il éprouvât un grand amour pour elle, il trouvait que son instructeur religieux ne savait pas la lui expliquer. Un jour, un ami du prisonnier se procura par hasard le périodique La Tour de Garde dans la rue, et, ne prenant aucun intérêt à sa lecture, il l’envoya au jeune prisonnier. Dès qu’il eut lu La Tour de Garde, la compréhension jaillit dans son esprit. Tout ce qu’il avait lu dans la Bible s’anima. Il écrivit à la filiale de la Watch Tower Society à Tokyo pour obtenir de plus amples renseignements et des dispositions furent prises pour qu’un ministre à plein temps, un témoin de Jéhovah, lui rendît visite.
Bien que les visites soient limitées à quinze minutes, des études bibliques eurent lieu chaque semaine. Le ministre constata que le prisonnier connaissait déjà très bien la Bible et qu’il pouvait situer des versets avec la plus grande facilité. Après deux ou trois études il manifesta une grande appréciation pour les vérités qu’il avait apprises et se mit à prêcher avec zèle la bonne nouvelle en écrivant à toutes ses connaissances. Quelques mois passèrent puis il exprima le désir d’être baptisé. Le baptême eut lieu avec la permission des fonctionnaires responsables de la prison.
À mesure que ses études avançaient et que son appréciation augmentait, il révéla les progrès accomplis en prêchant aux gardiens de la prison et à ses compagnons de captivité. Beaucoup d’entre eux se moquaient de lui, disant : “ A-t-on idée que vous, un meurtrier, vous nous disiez ce qui est bien et ce qui est mal ! ” Ces moqueries et d’autres sarcasmes ne le découragèrent pas, et il continua à parler de la bonne nouvelle. En outre, les autorités de la prison s’étonnèrent du changement complet qui s’opéra dans son attitude dès qu’il devint témoin de Jéhovah. Ses fréquents et violents accès de colère et ses silences maussades firent place à une attitude joyeuse et tolérante à l’égard des autres prisonniers, manière d’agir attestant ses progrès vers la maturité chrétienne. Ce changement total chez le prisonnier fut l’objet de nombreux commentaires parmi ses geôliers.
Sa prédication commença à s’étendre, il écrivit non seulement à d’anciens camarades, mais même à un Japonais domicilié aux États-Unis. Maintes lettres contenant de chaleureux encouragements furent adressées à de nombreux pionniers, dans tout le Japon. Il écrivit encore à des proclamateurs d’assemblées, les exhortant à progresser vers la maturité. Il devint l’un des plus zélés des ministres du Royaume de la jeune assemblée des témoins de Jéhovah de Fukuoka. Par correspondance, il prêcha la bonne nouvelle à la famille des personnes qu’il avait tuées ; cette famille manifesta quelque intérêt. Il rendit également témoignage à sa propre famille, avec insistance. Son père assista à l’assemblée de district de la volonté divine des témoins de Jéhovah et, depuis, il est devenu un proclamateur du Royaume. Le condamné étudia aussi l’écriture braille. Il traduisit le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ”, la brochure
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