une bénédiction et une source d’encouragement pour les autres croyants.

Les jeunes chrétiens peuvent retirer de grands bienfaits de la fréquentation des aînés de la congrégation et des autres membres plus âgés qu’eux qui manifestent d’excellentes qualités spirituelles. Dans Proverbes 13:20, nous lisons : “Celui qui fréquente les sages devient sage.” Un jeune homme n’a pas lieu de s’inquiéter parce qu’il doit attendre un certain temps avant d’être nommé serviteur ministériel et plus tard aîné. Il est préférable d’assumer de telles fonctions après avoir acquis une bonne connaissance des Écritures et une certaine expérience de la vie. Nos frères ne méritent-​ils pas de recevoir les meilleurs conseils et le meilleur enseignement bibliques qui soient ? Nous ne voulons certainement pas qu’ils reçoivent une direction spirituelle de qualité inférieure uniquement parce que nous tenons à être ceux qui la leur donnent.

L’humilité de chacun est mise à l’épreuve

En réfléchissant bien, nous nous rendons compte que les dispositions prises par Dieu au sein des congrégations des témoins de Jéhovah mettent en réalité à l’épreuve l’humilité de tous leurs membres. Les aînés doivent être suffisamment humbles pour obéir au commandement inspiré suivant : “Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte mais volontairement ; non par amour d’un gain malhonnête, mais avec ardeur ; ni comme voulant dominer ceux qui sont l’héritage de Dieu, mais en devenant des exemples pour le troupeau.” (I Pierre 5:2, 3). Tous les autres membres de la congrégation doivent aussi faire preuve d’humilité pour collaborer avec les aînés, soutenir leurs décisions et les aider dans l’accomplissement de leur tâche vitale. Cela est conforme à l’exhortation suivante de la Bible : “Soyez obéissants envers ceux qui vous dirigent et soyez soumis, car ils veillent sans cesse sur vos âmes, comme devant en rendre compte ; afin qu’ils le fassent avec joie et non en soupirant, ce qui vous serait dommageable.” — Héb. 13:17.

Il est vrai que les aînés sont des hommes imparfaits et qu’ils commettent des erreurs. Mais si les fils angéliques de Dieu, qui sont parfaits, sont disposés à les servir ainsi que nous-​mêmes, nous voudrons certainement nous soumettre avec humilité aux dispositions prises par Jéhovah. Notre coopération avec ces hommes contribuera à notre bonheur. Puissions-​nous faire tous nos efforts pour endurer avec succès l’épreuve de notre humilité à la gloire de Jéhovah Dieu, notre Père céleste, humble lui aussi !

Conseils utiles pour les jeunes gens

Tenez-​vous parole ?

ON DIT d’un homme ou d’une femme qu’ils n’ont qu’une parole. Celui qui est connu pour être fidèle à sa parole mérite le respect. Les gens font confiance à un ‘homme de parole’. Êtes-​vous ce genre de personne ?

Malheureusement, nous avons souvent tendance à exiger davantage des autres que de nous-​mêmes sous ce rapport. Un fils ou une fille sont très peinés si leurs parents ne tiennent pas leur promesse ; par exemple, s’ils ne leur achètent pas un certain objet, ne les emmènent pas en voyage ou ne leur accordent pas une faveur particulière. Mais se soucient-​ils autant de tenir leurs engagements envers leurs parents ? Une amitié peut aussi se détériorer si des engagements ou des rendez-vous ne sont pas respectés. Il est vrai qu’on peut brusquement tomber malade, être victime d’un accident ou dans l’impossibilité physique de tenir un engagement à cause de circonstances imprévues. Mais d’un autre côté, il est très facile de se trouver des excuses. Pourtant, nous sommes très déçus quand les autres manquent à leur parole.

Quelle est votre attitude à cet égard ? Si vous dites à une personne que vous l’aiderez à faire une certaine tâche ou si vous vous proposez de lui rendre un service, tenez-​vous toujours parole ? Si vous convenez de retrouver quelqu’un à une heure précise, êtes-​vous au rendez-vous à l’heure prévue ? Peut-​on compter sur votre parole ?

Certains penseront peut-être que dans ce domaine on devrait être plus tolérant envers les jeunes gens qu’envers les adultes, et qu’il ne faut pas trop leur en demander. Mais la jeunesse est le meilleur moment de la vie pour commencer à développer l’habitude de tenir parole. En vous montrant fidèle ou infidèle à vos engagements, vous révélez dans une large mesure ce que vous êtes intérieurement. De plus, cela exerce une grande influence sur votre esprit et votre cœur. Vous développez une attitude mentale ou une façon de voir les choses qui peut donner naissance à des traits de caractère durables.

Si dès maintenant vous êtes digne de confiance, vous le serez probablement plus tard. L’inverse est tout aussi vrai. Par exemple, si vous ne tenez pas parole durant votre jeunesse, il vous arrivera peut-être par la suite de vous engager fermement à effectuer un certain travail pour finalement revenir sur votre parole. Beaucoup de gens agissent ainsi ; mais ils n’ont pas le respect de leurs semblables.

Ce manque de loyauté peut se manifester dans le cadre du mariage. De nombreux conjoints ont tôt fait d’oublier leur promesse solennelle faite au moment où ils ont prononcé leurs vœux de mariage. Ils ruinent ainsi leur vie et font souffrir les autres. Il est bien possible qu’avant même d’être mariés, ces gens manquaient déjà à leur parole.

Il ne suffit pas de tenir parole dans les ‘grandes choses’, celles auxquelles vous accordez beaucoup d’importance. De ‘grandes choses’ ne se produisent pas chaque jour, ni chaque semaine, donc pas assez souvent pour vous permettre de cultiver cette qualité qu’est la loyauté. C’est régulièrement, chaque jour, que vous devez tenir parole.

C’est en veillant à accomplir fidèlement les petites choses que vous développerez la détermination et la force nécessaires pour tenir parole à propos de questions plus importantes. Si vous avez gagné la confiance de ceux qui vous entourent en ayant la réputation d’être fidèle dans les petites choses, vous vous efforcerez de garder cette réputation et les bienfaits qui en découlent même dans les questions plus importantes.

En revanche, si vous vous montrez déloyal dans les petites choses, qui voudra alors vous confier de grandes responsabilités ? Jésus montra qu’il ne fallait pas agir ainsi, et plus particulièrement dans nos rapports avec Dieu. — Luc 16:10.

Le fond du problème

Pourquoi certaines personnes manquent-​elles à leur parole ? Disons en premier lieu que celui qui tient parole s’impose certaines restrictions et obligations. Quand vient le moment de tenir un engagement ou une promesse, quelque chose d’autre peut paraître plus attrayant. En outre, il arrive très souvent que tenir parole soit plus difficile qu’on ne l’avait imaginé au moment où l’on s’est engagé. Quelqu’un a pu penser que son engagement lui procurerait quelque avantage matériel. Mais plus tard, il s’aperçoit que cela lui sera plutôt préjudiciable.

Que ferez-​vous dans un tel cas ? Tiendrez-​vous parole, même si cela signifie pour vous des difficultés ou une perte matérielle ? Ou bien préférerez-​vous que ce soit l’autre personne qui subisse une perte à cause de votre manque de parole ? Par exemple, si nous n’allons pas à un rendez-vous, nous volons du temps à l’autre personne en la faisant attendre pour rien. Si nous n’effectuons pas un certain travail auquel nous nous étions engagés auprès de quelqu’un, nous lui créerons des difficultés et ralentirons la réalisation de ses projets ; nous l’empêcherons peut-être même de tenir certains engagements qu’il a pris de son côté. Nous devons donc nous poser ces questions : Quel genre de personne suis-​je ou ai-​je le désir de devenir ? Suis-​je égoïste ou est-​ce que je me soucie sincèrement des autres ?

Quelqu’un dira peut-être : “J’ignorais ce à quoi je m’engageais.” En réalité, il devrait plutôt se demander : “À qui en est la faute ? L’autre personne a-​t-​elle usé de malhonnêteté ou de tromperie ?” Si ce n’est pas le cas et que vous ne reveniez pas sur votre parole, mais acceptiez toutes les difficultés que vous rencontrerez éventuellement en tenant votre parole, vous en tirerez une leçon très précieuse dont vous vous souviendrez. La voici : Réfléchissez avant de parler, avant de donner votre parole. Puis, quand vous parlez, dites ce que vous pensez. — Prov. 10:19.

Vous pouvez vous attirer bien des ennuis si vous dites “oui” uniquement pour faire plaisir à quelqu’un, sans réfléchir au préalable aux conséquences de vos paroles. En revanche, si vous vous montrez prudent lorsqu’il s’agit de donner votre parole, si vous réfléchissez à tout ce que cela implique et aux conséquences qui en découleront pour votre vie, il vous sera alors beaucoup plus facile de tenir parole une fois que vous vous serez engagé. Vous aurez préparé votre cœur et votre esprit à respecter votre parole.

Évidemment, vous ne pouvez pas tout prévoir. Entre le moment où vous donnez votre parole et celui où vous devez respecter votre engagement, les circonstances peuvent changer. Cela peut même être le cas pendant le temps où vous vous acquittez de votre engagement. Mais si de son côté l’autre personne n’a pas manqué à sa parole, pourquoi devriez-​vous alors manquer à la vôtre ?

Révélant le point de vue de Dieu à ce sujet, le Psaume 15 soulève une question, celle de savoir quel genre de personne Dieu accepte en sa présence. Puis il répond, disant : “Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice et qui dit la vérité selon son cœur (...) ; [celui qui] ne se rétracte point, s’il fait un serment à son préjudice.” — Ps. 15:2, 4.

Il n’est pas étonnant que Dieu ne compte parmi ses amis que ceux qui tiennent parole. Pourquoi cela ? Parce que lui-​même ne manque jamais à sa parole. Ainsi, Josué put dire à la nation d’Israël : “Reconnaissez de tout votre cœur et de toute votre âme que, de toutes les bonnes paroles que Jéhovah, votre Dieu, a prononcées pour vous, aucune n’est restée sans effet ; toutes se sont accomplies pour vous, aucune n’est tombée.” (Josué 23:14, AC). La Bible montre de façon évidente que Jéhovah tient ses promesses. Sa fidélité dans le passé nous permet d’attendre en toute confiance les bénédictions futures qu’il accordera conformément à ses promesses.

Désirez-​vous être approuvé par Dieu ? Eh bien ! si vous avez donné votre parole, même ‘à votre préjudice’, ne revenez pas sur celle-ci et ne rompez pas votre engagement. Évidemment, il ne s’agit pas ici d’une action mauvaise. c’est-à-dire contraire aux principes de la Parole de Dieu, ce dont vous auriez pu vous rendre compte après vous être engagé. En effet, si vous avez dit à Dieu que vous désirez le servir, le vœu que vous lui avez fait passe en premier (Actes 4:19, 20 ; 5:29). En tenant un engagement impliquant de mauvaises actions, vous vous montreriez déloyal envers Dieu.

Dans le même ordre d’idée, vos parents peuvent annuler certains des engagements que vous avez pu prendre, tout comme dans l’ancien Israël un père ou un mari pouvait annuler un vœu fait par sa fille ou sa femme, si en tant que chef de famille il estimait qu’il n’était pas bien d’agir ainsi. — Nomb. 30:3-15.

Durant son ministère terrestre, Jésus reprit des personnes qui de toute évidence avaient l’habitude de s’engager par serment à faire telle ou telle chose, bien souvent de peu d’importance (voir Lévitique 5:4). Jésus leur dit : “Ne jurez pas du tout (...). Que votre mot Oui signifie Oui, votre Non, Non ; car ce qu’on dit de plus vient du mauvais.” — Mat. 5:33-37.

Cela signifie que nous ne devons pas avoir deux poids et deux mesures. Tenir parole doit être notre habitude, et il ne devrait pas être nécessaire de prononcer un serment pour garantir qu’il en sera bien ainsi. Cela ne veut pas dire qu’il soit interdit de faire un serment si quelqu’un l’exige de notre part, parce qu’il désire que nous lui donnions une assurance particulière ou parce qu’il a des doutes. Mais pour autant que cela nous concerne, avec ou sans serment, notre parole devrait toujours être digne de confiance. En est-​il ainsi ? Votre Oui signifie-​t-​il toujours Oui ? Lorsque vous dites : “Non”, vos actions montrent-​elles toujours que vous le pensez sincèrement ?

Étant imparfait, il vous arrivera peut-être de ne pas pouvoir tenir votre engagement, parce que vous vous rendrez compte que vos paroles ou les actions prévues sont ou seraient en conflit avec un autre engagement antérieur. Que faire alors ? Dans pratiquement tous les cas, vous devrez tenir votre premier engagement. Votre décision ne devrait pas dépendre de vos préférences personnelles. Vous vous montrerez donc assez humble et aimable pour aller trouver la personne concernée et lui expliquer pourquoi vous ne pouvez tenir votre promesse. Ainsi, vous montrerez au moins que vous vous souciez sincèrement de la fidélité de votre parole.

S’il est important que vous teniez parole dans vos relations avec les hommes, cela l’est d’autant plus dans vos relations avec Dieu. Si vous vous êtes tourné vers lui en vous repentant sincèrement et si vous vous êtes fait baptiser, en demandant à Dieu de vous compter parmi ses serviteurs, ne manquez pas à votre parole. En effet, cela vous ferait perdre toute espérance de vie éternelle.

Si nous aimons Dieu et désirons sincèrement lui plaire, il nous aidera et nous donnera la force de tenir parole. Il nous promet son aide. Or, Jéhovah tient parole. — Deut. 31:6: Ps. 27:9, 10 ; Héb. 13:5.

“Faites de vigoureux efforts”

“Faites de vigoureux efforts pour entrer par la porte étroite, parce que beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne le pourront pas.” — Luc 13:24.

1. Quel conseil pratique des étudiants de l’École de Galaad ont-​ils reçu ?

IL Y A quelques années, lors de la remise des diplômes aux élèves de Galaad, l’École biblique de la Société Watchtower, l’orateur principal exhorta les futurs missionnaires en ces termes : “Chaque jour, nous devrions pouvoir aller nous coucher heureux et joyeux, après une journée d’activité intense (...). Travaillez dur et vous vous en réjouirez.” Ce conseil du président de la Société était à la fois pratique et fondé sur les Écritures. Il est indispensable de travailler dur pour être heureux, surtout si l’on participe à la prédication du nouvel ordre de choses promis par Jéhovah et maintenant proche.

2. Décrivez l’attitude concernant le travail qui prévaut aujourd’hui dans le monde.

² Si vous y prenez part, comment considérez-​vous le ministère chrétien ? Êtes-​vous disposé à y participer avec zèle ? Est-​il votre principale source de bonheur ? Éprouvez-​vous une joie sincère à participer à cette œuvre de prédication et d’enseignement, vous efforçant d’augmenter votre habileté et partageant gratuitement les bienfaits reçus avec vos semblables ? Cela est bien, car qui voudrait adopter de nouveau envers le travail l’attitude si courante dans le monde ? Partout les gens paraissent peu disposés à s’appliquer à leur ouvrage, et de nombreux employeurs se plaignent que les ouvriers deviennent de plus en plus lents, négligents et indifférents. On dit que le slogan de nombreux délégués syndicaux est : “Allez moins vite ; l’emploi que vous supprimez est peut-être le vôtre.” On a dit aussi que dans de nombreux pays les grèves sont le fléau de la société et que l’agitation des ouvriers devient de plus en plus embarrassante pour les employeurs. Un jeune homme a bien exprimé ce changement d’attitude envers le travail en déclarant : “Ne me dites pas comment je dois travailler ; je suis d’une autre génération, et nous ne travaillons pas autant.”

3. Quel est un autre aspect du problème de la paresse ?

³ Si le travail est de moins en moins populaire, il apparaît aussi que pour bien des gens tous les moyens sont bons pour