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    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • de sa connaissance. Par connaissance, on entend l’acquisition de faits, le plus important et le plus fondamental étant Dieu, c’est-à-dire son existence, ses desseins et ses voies infaillibles. L’intelligence permet de faire le rapport entre la connaissance acquise et le dessein et les préceptes divins, donc d’apprécier la valeur de cette connaissance. “Le cœur intelligent, c’est celui qui recherche la connaissance.” Il ne se contente pas d’une simple vue superficielle, mais cherche à se faire une idée complète de la chose considérée (Prov. 15:14). Pour que le discernement sauvegarde quelqu’un des choses perverses et de la tromperie, il faut que la connaissance devienne ‘agréable à son âme’. — Prov. 2:10, 11; 18:15.

      Le livre des Proverbes (1:1-6) dit que “l’homme intelligent, c’est celui qui acquiert l’art de diriger, pour comprendre un proverbe et une sentence difficile, les paroles des sages et leurs énigmes”. Il ne s’agit pas ici de propos tenus simplement pour passer le temps au cours de conversations oiseuses, car les sages ne perdraient certainement pas régulièrement leur temps à de telles choses. Il doit plutôt s’agir d’une instruction, de questions et de problèmes qui disciplinent et forment l’esprit et le cœur dans les principes justes, équipant ainsi celui qui apprend pour qu’il agisse sagement à l’avenir (voir Psaume 49:3, 4). La connaissance et l’intelligence produisent ensemble la sagesse, laquelle est la “chose principale”, la capacité d’utiliser un fonds de connaissance et une intelligence aiguë pour résoudre avec succès des problèmes (Prov. 4:7). Quand quelqu’un a de bons mobiles, il recherche l’intelligence non pas par simple curiosité ou pour se glorifier, mais afin de se conduire avec sagesse. ‘La sagesse est devant sa face.’ (Prov. 17:24). Un tel homme ne ressemble pas à ceux qui, aux jours de l’apôtre Paul, prétendaient enseigner les autres, mais étaient ‘gonflés d’orgueil et ne comprenaient rien’. Comme des insensés, ils devenaient ‘malades mentalement à propos de questions oiseuses et de disputes sur des mots’, autant de choses qui créent la désunion et qui produisent quantité de mauvais résultats. — I Tim. 6:3-5; voir CONNAISSANCE; SAGESSE.

      COMMENT ACQUÉRIR LA VRAIE INTELLIGENCE

      Celui qui recherche la vraie intelligence prie Dieu ainsi: “Fais-​moi comprendre, pour que j’observe ta loi et que je la garde de tout cœur (...), pour que je demeure en vie.” (Ps. 119:34, 144, et aussi 119:27, 73, 125, 169). C’est là le bon mobile. L’apôtre Paul priait pour les chrétiens de Colosses, afin qu’ils soient “remplis de la connaissance exacte de sa volonté [celle de Dieu], en toute sagesse et intelligence [sunésis] spirituelle, pour marcher d’une manière digne de Jéhovah”. — Col. 1:9, 10.

      L’âge et l’expérience sont des facteurs naturels qui aident à parvenir à une plus grande intelligence (Job 12:12), mais seuls ils ne sont pas déterminants. Les consolateurs de Job s’enorgueillissaient de l’intelligence que possédaient leurs compagnons âgés et eux-​mêmes, mais ils furent repris par Élihu, plus jeune qu’eux (Job 15:7-10; 32:6-12). Jéhovah, l’“Ancien des Jours” (Dan. 7:13), a une intelligence infiniment supérieure à celle de tous les humains dont l’existence ne remonte qu’à quelques millénaires et qui ne comprennent même pas vraiment comment la planète sur laquelle ils vivent a été formée (Job 38:4-13, 21). La Parole écrite de Dieu est donc bien le moyen principal pour acquérir l’intelligence. — Ps. 119:30.

      Les enfants et les jeunes gens doivent prendre à cœur l’instruction de leurs parents, qui sont plus âgés et plus expérimentés qu’eux, surtout si ce sont des serviteurs voués à Dieu (Prov. 2:1-5; 3:1-3; 4:1; 5:1). On peut acquérir de l’intelligence en ‘considérant’ (héb. bin) attentivement l’histoire des générations passées, ce que connaissent souvent les personnes plus âgées (Deut. 32:7). Il faut chercher à fréquenter non pas les “inexpérimentés”, mais les sages, et se nourrir de leurs conseils et de leur instruction, afin de ‘demeurer en vie et de marcher droit dans la voie de l’intelligence’. (Prov. 9:5, 6.) Celui qui écoute et observe peut cesser d’être naïf et crédule, ‘comprendre la sagacité’ et s’éviter bien des ennuis. — Prov. 8:4, 5.

      En étudiant et en observant avec empressement la Parole et les commandements de Dieu, on peut acquérir plus de perspicacité que ses enseignants et une plus grande intelligence que ses aînés (Ps. 119:99, 100, 130; voir Luc 2:46, 47). Cela est possible parce que la sagesse et l’intelligence sont en réalité ‘édifiées’ sur les prescriptions et les décisions judiciaires de Dieu. Les Israélites furent encouragés à observer fidèlement ces ordonnances, afin que les nations voisines les considèrent comme “un peuple sage et intelligent”. (Deut. 4:5-8; Ps. 111:7, 8, 10; voir I Rois 2:3.) L’intelligent reconnaît le caractère inviolable de la Parole de Dieu, désire conformer sa vie à celle-ci et prie Dieu de l’aider à y parvenir (Ps. 119:169). Il laisse le message de Dieu pénétrer profondément en lui (Mat. 13:19-23), l’écrit sur la tablette de son cœur (Prov. 3:3-6; 7:1-4) et en vient à haïr “tout sentier mensonger”. (Ps. 119:104.) Quand il était sur la terre, le Fils de Dieu manifesta une telle intelligence. Il refusa même de chercher à éviter la mort sur le poteau, car la réalisation des Écritures exigeait qu’il meure de cette façon. — Mat. 26:51-54.

      L’intelligent accepte la discipline

      L’obstination, l’indépendance et l’orgueil sont les ennemis de l’intelligence (Jér. 4:22; Osée 4:14, 16). Celui qui est vraiment intelligent ne pense pas tout connaître. Aussi lisons-​nous en Proverbes 19:25: “On doit reprendre l’intelligent, pour qu’il discerne la connaissance.” (Voir Job 6:24, 25; Psaume 19:12, 13). L’intelligent est disposé à écouter, il discerne le fondement de la réprimande et il en tire davantage de bienfaits que le stupide n’en recevrait d’une centaine de coups. — Prov. 17:10; voir 29:19.

      L’INTELLIGENCE DES PROPHÉTIES

      Les messages prophétiques divinement inspirés ne sont compris que par ceux qui se sont purifiés et qui prient humblement pour en obtenir l’intelligence (Dan. 9:22, 23; 10:12; 12:10). Bien que l’on puisse discerner l’époque générale durant laquelle s’accomplit une prophétie, pour comprendre parfaitement son application il faudra peut-être attendre le moment prévu par Dieu pour sa réalisation (Dan. 8:17; 10:14; 12:8-10; voir Marc 9:31, 32; Luc 24:44-48). Ceux qui placent leur confiance dans les hommes, qui dédaignent la force de Dieu et pour qui son dessein n’est pas un facteur à considérer, ceux-là ne peuvent comprendre les prophéties et resteront aveugles quant à leur signification jusqu’à ce que les conséquences désastreuses de leur accomplissement commencent à les toucher. — Ps. 50:21, 22; És. 28:19; 46:10-12.

  • Intendant
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    • INTENDANT

      (héb. sôkhén; gr. oïkonomos).

      Homme chargé d’administrer les biens de quelqu’un d’autre. Un intendant pouvait être un homme libre ou un esclave de confiance. L’‘intendant injuste’ dont parle Jésus dans une de ses illustrations semble être un homme libre (Luc 16:1, 2, 4). Les rois et beaucoup d’autres hommes riches ou de haut rang avaient un intendant à qui ils accordaient une autorité très variable. Le mot grec épitropos, “régisseur”, a un sens très voisin, car un intendant exerçait souvent sa surveillance non seulement sur la maison, mais aussi sur les autres serviteurs et les biens de son maître, et il s’occupait parfois des affaires de celui-ci. — Gal. 4:1-3; Luc 16:1-3.

      Les responsabilités et les tâches administratives confiées à un intendant conviennent bien pour décrire le ministère que Jéhovah Dieu a confié aux chrétiens. Jésus parle du groupe de ses fidèles disciples oints sur la terre comme de l’“esclave fidèle et avisé”, mais ils le servent aussi en tant qu’intendant, car ils se sont vu confier en ces “derniers jours” “tout son avoir”, y compris la prédication de “cette bonne nouvelle du royaume” par toute la terre et l’enseignement de ceux qui y prêtent une oreille favorable (Mat. 24:14, 45; Luc 12:42-44). Les surveillants dans la congrégation chrétienne sont des “intendants” de qui l’on exige une stricte fidélité (Tite 1:7; I Cor. 4:1, 2). Paul, qui était apôtre, et plus spécialement apôtre des Gentils ou des nations, s’était vu confier une gestion spéciale (I Cor. 9:17; Éph. 3:1, 2). Pierre explique que tous les chrétiens, surveillants ou non, sont intendants de la faveur imméritée qui se manifeste de diverses manières, et il montre que chacun a dans l’organisation de Jéhovah une place où il peut s’acquitter fidèlement de la gestion qui lui est confiée. — I Pierre 4:10.

  • Interdit
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    • INTERDIT

      {Article non traduit.}

  • Intérêt
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    • INTÉRÊT

      Voir DETTE, DÉBITEUR.

  • Interprétation
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    • INTERPRÉTATION

      Dans la Bible, il est question de deux sortes d’interprètes. D’abord le traducteur, qui transmet oralement ou par écrit le sens des paroles prononcées ou rédigées dans une langue à des personnes qui en lisent ou en parlent une autre. Ensuite, celui qui explique les prophéties bibliques en divulguant le sens, la signification ou l’intelligence de rêves, de visions ou de messages d’origine divine.

      LA TRADUCTION

      Alors que se construisait la tour de Babel, la confusion de la langue des hommes rendit brusquement la famille humaine multilingue, ce qui donna le jour à une profession nouvelle: celle d’interprète ou de traducteur (Gen. 11:1-9). Environ cinq siècles plus tard, Joseph, alors premier ministre d’Égypte, s’adressa à ses frères hébreux en langue égyptienne par l’entremise d’un interprète, afin de dissimuler son identité (Gen. 42:23). Le terme hébreu louts, dont une forme est rendue par “interprète” dans ce texte, signifie fondamentalement bégayer ou singer la façon de parler d’un étranger. Ce même terme est parfois traduit par “porte-parole”, quand il désigne un envoyé versé dans une langue étrangère, comme l’étaient “les porte-parole des princes de Babylone” qui vinrent s’entretenir avec Ézéchias, roi de Juda. — II Chron. 32:31.

      Le don qui permettait de s’exprimer dans des langues étrangères fut l’une des manifestations de l’esprit saint que Dieu répandit sur les fidèles disciples du Christ le jour de la Pentecôte de l’an 33. Toutefois, ce n’était pas là une répétition de ce qui s’était passé vingt-deux siècles plus tôt dans les plaines de Schinéar, car, au lieu de perdre leur langue originelle pour en parler une nouvelle, ces disciples gardèrent leur langue maternelle et, en même temps, ils se virent accorder le pouvoir de parler “des choses magnifiques de Dieu” dans les langues étrangères de divers peuples (Actes 2:1-11). Outre cette faculté de s’exprimer en différentes langues, les membres de la jeune congrégation chrétienne se virent offrir d’autres dons miraculeux de l’esprit, y compris la faculté de traduire d’une langue dans une autre. Par ailleurs, les chrétiens reçurent également des instructions sur la bonne manière d’employer ce don. — I Cor. 12:4-10, 27-30; 14:5, 13-28.

      En matière de traduction, l’exemple le plus remarquable est bien la Bible, qui a été traduite en de très nombreuses langues. Cela représentait une tâche monumentale qui a pris des siècles. Aujourd’hui ce livre existe, en tout ou en partie, en plus de 1 700 langues. Toutefois, aucun traducteur de la Bible n’était inspiré et, partant, aucune version n’est infaillible. Sur le plan historique, cette œuvre de traduction remonte au IIIe siècle avant notre ère, où l’on entreprit l’élaboration de la Septante, version des Saintes Écritures hébraïques et araméennes divinement inspirées — soit de trente-neuf livres selon notre manière de les compter — en grec koïnê, la langue internationale de l’époque.

      Les rédacteurs des vingt-sept livres qui forment les Écritures grecques chrétiennes et qui vinrent compléter le canon de la Bible citèrent souvent les Écritures hébraïques. Il semble qu’ils ont parfois utilisé la Septante grecque au lieu de traduire personnellement le texte hébreu (comparer Psaume 40:6 [39:6, LXX] et Hébreux 10:5). Néanmoins, il leur arrivait aussi de traduire eux-​mêmes leurs citations, assez librement d’ailleurs, comme le révèle une comparaison entre Osée 2:23 et Romains 9:25. Ils ont quelquefois opté pour une paraphrase plutôt que pour une traduction littérale, comme on le remarquera en comparant Deutéronome 30:11-14 et Romains 10:6-8.

      Ces rédacteurs bibliques ont fréquemment traduit les noms personnels, les titres, les noms de lieux et certaines expressions pour éclairer le lecteur. Ainsi, ils ont donné la définition ou la signification de noms tels que Céphas, Barnabas, Tabitha, Bar-Jésus et Melchisédek (Jean 1:42; Actes 4:36; 9:36; 13:6, 8; Héb. 7:1, 2), de même que le sens des titres Emmanuel, Rabbi et Messie (Mat. 1:23; Jean 1:38, 41), celui des noms de lieux comme Golgotha, Siloam et Salem (Marc 15:22; Jean 9:7; Héb. 7:2) et la traduction des expressions “Talitha coumi” et “Éli, Éli, lama sabachthani?”. — Marc 5:41; 15:34.

      Le terme grec hermênéuô signifie “expliquer, interpréter”. (Jean 1:42; 9:7; Héb. 7:2.) Il ressemble au nom du dieu grec Hermès (Mercure), que les mythes de l’Antiquité présentaient non seulement comme le messager, l’envoyé et l’interprète des dieux, mais encore comme le protecteur des rédacteurs, des orateurs et des

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